L’Anti-Justine ou les délices de l’Amour (1864)/17

Vital Puissant ? (p. 49-53).

CHAPITRE XVII.

Du pucelage du cul. — Le père enconneur.

La céleste Conquette Ingénue fut toujours aussi juste que belle et sensible, qu’on ne soit donc pas surpris de ce qui va suivre ; elle se remit sur le ventre et lui dit : « Mon second ami, pommade-moi ; mon premier ami a eu le pucelage de mon bijou, il est juste que tu aies celui de ma rosette ; mon papa sûrement m’approuvera. — Ô déesse ! lui répondit Timon en lui insérant de la pommade dans l’anus avec une canule, que tu es raisonnable ! Il aura le conin et moi la rosette, et nous jouirons chacun d’une fouterie à nous seuls. » Timon enfonça malgré quelques petits cris de ma chère fille, et après de vives saccades, il déchargea en s’écriant : « Foutre !… foutre !… quel cul !… quel plaisir des dieux !… » et il se pâma. Il fut épuisé et de sperme et de forces après ce seul coup ; aussi se rappela-t-il, à mon grand contentement, qu’il était attendu à sept heures. Il laissa l’amoureuse Conquette Ingénue étendue sur le lit, après l’avoir remise sur le dos, afin de lui donner quelques coups de langue au con pour baiser d’adieu ; il alluma sa bougie, sortit et ferma la porte.

Aussitôt je quittai ma cachette et je m’élançai sur mon adorable fille, que les trois dardements de langue avaient émue et dont le con oscillait vivement. « Quoi ! vous étiez là !… — Oui, ma divine, il encule, moi j’enconne !… tu me causes une érection terrible !… — Adoré papa, foutez !… foutez-moi !… (et c’est la première fois de sa vie qu’elle prononça ce mot), je n’en puis plus moi-même. » Elle me saisit le vit et se le mit dans le conin. « Pousse, me dit-elle, pousse, vit divin, vit paternel, émets du foutre dans le con de ta fille ! » En parlant ainsi, elle remuait du cul tellement que je me trouvai bientôt au fond de son conin… Vive la fouterie ordinaire, c’est la meilleure manière des quarante !… J’avais la bouche, la langue, les blancs tétons de ma fille, ses caresses, la vue de son charmant visage, toujours joli au double dans une femme qui fout… ses doux propos : « Cher vit, vit divin, comme il me chatouille le con ! Pousse, bougre, je me pâme, je dé…cha…arge !… du foutre ! ta langue… cher amant… enconneur adorable !… oh ! je re…dé…charge… fous, sacré bougre, suce, mordille-moi les tétons !… » Je déchargeai délicieusement, à la deuxième émission de ma céleste fille, au fond de son étroit conin. Je me sentis adorablement pincé par ce que le vulgaire appelle le clitoris, et les gens de l’art le bas du conceptoire ou de la matrice ; cet organe de volupté, qui n’est atteint que par un vit long, me suçait le bout de l’engin !… Déchargeant à cette idée délirante en me voyant sur la plus belle des femmes, renversée sur le dos, bien enconnée, se pâmant de plaisir, je fous ma fille, je lui décharge dans le con, nos foutres mêlés peuvent lui faire un enfant tout de moi !… je fais cocu le gueux, le scélérat de Vitnègre ! je fous sa femme, qu’il croit morte !… qu’il n’a jamais foutue !… nous la foutons, Timon et moi, l’un en cul, l’autre en con, tandis que le vil jean-foutre se branle à son intention ; il la croit écartelée par le timon de son exécrable moine et son étroit conin décharge avec nous comme celui d’une princesse foutue par un garde du corps !… Ces idées, rapidement roulées dans mon imagination, doublaient, triplaient ma volupté !

Ma fille me fit déconner. « J’en suis toute pleine, me dit elle, le devant, le derrière : il faut que je me purifie. »

Je courus lui chercher de l’eau tiède chez son hôtesse, madame Brideconin, que je trouvai seule auprès du feu, ses tétons blancs comme neige à découvert ; je les baisai, pris l’eau qui chauffait pour elle. Son mari me dit : « Je viens de le lui mettre à l’occasion de votre fille, madame Poilsoyeux (nom que je lui avais donné pour qu’elle ne portât pas celui de son infâme mari). » Je rentrai, je lavai moi-même avec une éponge les charmes secrets de ma divinité ; il y avait un peu de sang à la rosette et même au conin. « Eh quoi ! ma délicieuse, tu as donc encore souffert ? — Oui, mon cher bourreau, mais le plaisir l’a toujours emporté… même au cul ! » Conquette Ingénue, purifiée, me dit : « J’étais si pressée de jouir avec vous, papa sauveur, que je n’ai même pas pris le temps de vous demander votre sentiment sur ce qui s’est passé entre moi et Timon. — J’ai aussi bien des choses à vous dire là-dessus, mais nous allons souper ; vous avez besoin de repos, ce sera pour demain. » Je lui donnai ma langue, elle me darda la sienne ; je baisai les boutons roses de ses tétons et nous allâmes nous mettre à table.

Pendant le souper, je racontai à madame Brideconin ce qu’il fallait qu’ils sussent de la prétendue mort de madame Poilsoyeux, afin qu’ils ne la compromissent jamais.

Pendant notre repas, le porteur d’eau et sa femme placèrent le lit de ma fille dans mon magasin, et dès qu’il fut arrangé nous y descendîmes ensemble. Ma belle amie me dit : « Je crois que j’aurai peur ; priez madame Brideconin de venir coucher avec moi. — Je vais rester, ma reine. — Ah ! j’aime bien mieux cela !… non pour jouir, mais pour que mon amant papa s’endorme sur les tétons de la femme de Vitnègre, pendant qu’il se morfondra ou qu’il ne foutra qu’un de mes vieux souliers. — Ma divine fille, repris-je, je vais dès ce soir te dire ce que je voulais remettre à demain. » Je déshabillai ma déesse comme une nouvelle mariée, baisant tout ce que je découvrais ; tous deux au lit, je l’assis sur moi.