Voici que fleurissent les ormes :
Les premiers regards du printemps
Empourprent autour des étangs
Les fins rameaux des fûts énormes.
Chante, il ne faut plus que tu dormes !
Disent les rayons éclatants
Au bois qui murmure : J’entends,
Et se remplit de blanches formes.
Est-ce l’hiver prenant son vol,
Ou des nymphes jetant au sol
Le blanc manteau qui les protège ?
Je ne sais, mais nous trouverons
Sous les arbres aux larges troncs,
Un frais tapis de perce-neige.