P. F. Fauche et compagnie (Tome IIp. 305-306).


LETTRE LXXVII.

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Melle Émilie
à
la Cesse de Loewenstein.


Lisez, ma chère amie, la lettre de la Duchesse, lisez celle du Marquis et je suis sûre que vous répondrez, parce que vous tremblerez comme moi de ce qui peut arriver… Un homme qui a éprouvé de si grandes infortunes peut être facilement entraîné au désespoir ; mais que lui répondre ? me direz-vous. Ce qui se présentera à votre esprit, si juste, si habitué à saisir les plus délicates convenances. Je vous plains de tant d’importunités, et ne faut-il pas aussi que je me joigne à la conspiration générale ? En vérité, ma chère amie, je vous crois destinée à donner un grand exemple à notre sexe, comme vous l’êtes à en faire l’ornement. Adieu, ma chère amie.

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