P. F. Fauche et compagnie (Tome Ip. 147-148).
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LETTRE XIV.

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Melle Émilie
à
la Cesse de Loewenstein.


Remerciez le ciel, ma chère Victorine, de ce qu’il y a un cheval bai à vendre chez un fermier, à une lieue de Loewenstein ; grâce à ce cheval bai, vous verrez votre amie. Voici le fait : mon oncle, le Doyen du chapitre a besoin d’un cheval de cette couleur ; c’est un grand connoisseur, il va le voir demain et ira vous demander à dîner. Sa nièce l’accompagne et sa joie d’embrasser sa chère Victorine la transporte. Je verrai donc enfin la fleur de la chevalerie Française, et je vous en dirai bien franchement mon avis. Adieu, ma chère amie, à demain ; mon cœur bat déjà de plaisir ; que sera-ce quand je vous serrerai dans mes bras ?

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