L’Égypte et le canal de Suez/L’Égypte/Contemporaine/01

iii
L’Égypte contemporaine.

Ismaïl-Pacha.

Mohammed-Saïd était mort dans la nuit du 17 au 18 janvier 1863, après quelques mois de souffrances qui, bien que fort pénibles pour ce prince, n’inspiraient à personne d’inquiétudes sérieuses. Dans les derniers temps s’était même manifestée une amélioration sensible.

Le 18 janvier, S. A. Ismaïl-Pacha, neveu de Mohammed-Saïd était proclamé vice-roi d’Égypte.

Ce prince, né au Caire, en 1830, est le second des trois fils d’Ibrahim, le vainqueur de Konieh et de Nézib et le petit-fils de Méhémet-Ali. Il a succédé à son oncle en vertu du firman de 1841, réglant l’ordre de la succession au trône d’Égypte entre les héritiers de Méhémet-Ali.

Après avoir fait une partie de ses études à Paris, à l’École égyptienne, et avoir suivi avec distinction les cours de l’École d’état-major, Ismaïl-Pacha, de retour dans son pays, en 1849, était resté, quoique partageant en tout les vues libérales de son oncle, en dehors des actes du gouvernement, pour s’occuper plus particulièrement de l’administration de ses domaines. Aimant l’agriculture qui fait la fortune de l’Égypte, il s’est toujours montré bon administrateur en même temps que financier habile et intègre.

« En 1855, S. A. Ismaïl-Pacha était venu de nouveau en France, chargé par Mohammed-Saïd d’une mission confidentielle . Retournant en Égypte il s’était arrêté à Rome pour porter au pape des présents magnifiques et une lettre authographe du vire-roi.

« Vivant à l’écart des coteries et dans une digne et sage réserve que commandaient les défiances habituelles de l’Orient à son titre d’héritier présomptif, son Altesse a été cependant, à deux reprises différentes, à même de montrer au pays ce qu’il pouvait espérer d’Elle dans un moment donné. Une première fois, Ismaïl-Pacha fut chargé de l’intérim du gouvernement pendant que Saïd-Pacha procédait à une excursion en Arabie ; une seconde fois, en 1862, il tint les rênes de l’État pendant plusieurs mois, alors que Saïd-Pacha visitait la France et l’Angleterre.

« Aussi son avènement au trône s’est-il effectué sans aucune secousse pour l’Égypte[1]. »

Cependant la mort de Mohammed-Saïd allait placer son successeur dans une position fort délicate, eu égard à l’achèvement du canal de jonction des deux mers.

Sous l’influence de l’Angleterre la Porte était à l’affût d’un prétexte qui lui permit d’interrompre les travaux du percement de l’isthme ; ce prétexte, l’avènement du nouveau khédive le lui offrit.

Ismaïl Ier, en effet, s’était engagé à abolir la corvée dans ses États, aussitôt qu’il arriverait au pouvoir ; on s’appuya sur cet engagement pour exiger la suppression des contingents de travailleurs fellahs que son prédécesseur avait mis au service de la Compagnie jusqu’à l’achèvement des travaux de l’isthme.

C’était la ruine d’une entreprise qu’Ismaïl Ier, aussi bien que Mohammed-Saïd, considérait comme l’œuvre capitale de son règne et comme le gage assuré de la grandeur à venir de l’Égypte.

Nous dirons ailleurs comment la prudente fermeté de M. de Lesseps para à ce danger.

Ce qu’il nous importe d’établir ici c’est que le motif qui servit de prétexte à cette décision était tout à l’honneur du nouveau khédive.

De corvéable à merci qu’il était auparavant le fellah égyptien était devenu sous le gouvernement de Mohammed-Saïd corvéable salarié, si l’on peut ainsi parler, c’est-à-dire que forcé de remplir une tâche, il était du moins rétribué pour son travail. Ismaïl Ier complétait cette œuvre d’amélioration : du corvéable salarié, il faisait un travailleur libre.

La sollicitude de ce prince pour le peuple dont les destinées lui sont confiées, ne s’est point bornée à cette importante réforme sociale, et dès le début de son règne on l’a vu s’occuper avec une infatigable ardeur de toutes les branches d’industrie et d’administration inaugurées par son prédécesseur.

L’Égypte a continué à se transformer rapidement. Les voies ferrées se multiplient, les villes, sans compter celles que le percement de l’isthme a fait surgir comme par enchantement, ont pris un aspect nouveau, et l’agriculture en particulier est dans une voie de progrès telle que, au dire des voyageurs qui n’avaient pas vu l’Égypte depuis quelques années et que l’inauguration du canal maritime y appelaient naguère, le pays n’est pas reconnaissable.

Comme Mohammed-Saïd, Ismaïl Ier a adopté en économie politique le système de la liberté de commerce ; comme lui aussi, il aime son peuple, s’occupe d’assurer le bien-être de tous et s’attache à développer le patriotisme et l’esprit militaire de la nation.

Le corps d’élite formé par Saïd-Pacha est l’objet de ses soins particuliers. La plupart des officiers ont été faire en France leur éducation militaire et le corps entier composé d’hommes de choix tous fort jeunes, forment une réunion de types indigènes qui font l’admiration des Européens. Tous les voyageurs sont unanimes à reconnaître que la race égyptienne est remarquable par l’élégance des formes, l’élasticité des membres et la rapidité de l’allure ; aussi les chasseurs égyptiens n’ont-ils pas de rivaux en Orient, pour la tenue, la physionomie générale et l’ensemble des mouvements.

L’Algérie seule a le privilège de former des corps indigènes qui réunissent à un même degré la précision et la discipline des troupes européennes et les qualités particulières au guerrier arabe.

Le khédive aime ces troupes qui font honneur à son armée, comme tout souverain aime ses soldats d’élite « pour leur utilité d’abord et ensuite parce qu’en les voyant on conçoit plus promptement une idée favorable du pays auquel ils appartiennent. »

Mais ce qui est surtout pour Ismaïl Ier l’objet d’une attention particulière, c’est l’enseignement de la jeunesse. Les écoles se multiplient chaque jour, des méthodes meilleures y sont introduites, l’instruction, en un mot, est encouragée avec une sollicitude et une intelligence dos besoins des populations orientales qui ne peuvent manquer de faire avancer rapidement l’Égypte dans la voie de progrès où elle est entrée.

Or, si l’on tient compte de l’esprit de routine où, jusqu’à ce jour, est demeuré l’enseignement musulman, lequel est entièrement fermé au progrès, hostile à toute idée, à toute invention moderne, se limitant à la lecture d’une certaine quantité de versets du Coran, appris par cœur et reproduits par l’écriture. « on estimera qu’il a fallu une grande force de volonté à Méhémet-Ali et à ses successeurs, pour rompre avec ces vieilles traditions, et importer sur le vieux sol de l’Égypte rajeunie, le savoir moderne, et l’y entretenir à grands frais. »

Une autre réforme non moins importante et non moins délicate, est en ce moment à l’étude. Nous voulons parler de la réforme judiciaire commencée par Mohammed-Saïd, au point de vue des rapports entre l’État et la magistrature du pays et étendue par le khédive actuel à la législation elle-même en matières civiles et criminelles.

Il y avait là une foule de difficultés à écarter, et des intérêts plus nombreux encore à ménager, par suite de la multiplicité des juridictions appartenant les unes aux autorités consulaires, les autres au gouvernement.

Les désordres les plus graves éclataient tous les jours dans le sein de cette société. Ils étaient arrivés à ce degré d’intensité que tout le monde reconnaissait la nécessité d’y porter un remède. Dans ces circonstances, le gouvernement égyptien résolut de s’adresser aux gouvernements étrangers, et de leur demander de se mettre d’accord avec lui pour réaliser une réforme de nature à satisfaire tous les intérêts engagés, et à mettre un terme à une situation devenue intolérable.

Une commission internationale fut nommée à la suite de cette démarche. Ses délibérations se sont prolongées du 28 octobre 1869 au 17 janvier 1870, et elle a conclu à la nécessité de promptes réformes.

« La Commission a donc adopté en principe le projet d’une juridiction unique en Égypte. Des tribunaux de première instance et une cour d’appel seront institués à Alexandrie, au Caire, et à Zagazig ou à Ismaïlia.

« Il sera créé une cour de révision, les magistrats européens seront partout en majorité. Les langues officielles seront : la langue du pays, le français et l’italien.

« Une question longuement débattue a été celle de la nomination et du choix des juges ; il a été décidé que cette nomination appartiendrait au gouvernement égyptien. »

Le conflit toujours menaçant entre le sultan et le khédive, laissera-t-il à Ismaïl-Pacha, la possibilité de mener aussi rapidement qu’il paraît le désirer, cette œuvre importante entre toutes[2], à bonne fin ?

Telle est la question que se pose en ce moment l’Europe, et, bien que tout fasse présumer qu’elle se résoudra par l’affirmative, on se rend compte cependant jusqu’à un certain point que quelques craintes aient pu circuler à cet égard dans le monde politique. Pour le gouvernement ottoman, en effet, « la possession de l’Égypte n’est pas seulement une question d’une importance exceptionnelle, c’est une question capitale, une question vitale. « En effet, le sultan n’étend son autorité sur la masse des musulmans orthodoxes, il n’est le commandeur des croyants qu’à titre de successeur des califes et de protecteur des villes saintes. Or,

comment a-t-il obtenu ce double titre ? Par la conquête de l’Égypte accomplie en 1517.

Ce que Sélim Ier allait chercher sur la vieille terre des Pharaons, c’était bien moins une ex- tension de territoire que le droit de parler, au nom du prophète, au monde musulman et de devenir son vicaire sur la terre.

« Ce privilège appartenait alors depuis plusieurs siècles aux sultans de l’Égypte qui ne régnaient qu’au nom des derniers califes de la maison d’Abbas. Sélim en leur succédant se donna comme héritier de leurs droits ; il prit le titre vénéré de serviteur et de protecteur des villes saintes ; il se fit désigner comme tel dans les prières publiques,

reçut des chérifs de la Mecque les clefs de la Kasba et, du dernier Abasside, l’étendard du prophète ! »

Ceci suffirait à expliquer les appréhensions du gouvernement ottoman à l’endroit du développement rapide de l’Égypte. D’autres motifs de crainte se rattachent à la position nouvelle faite à ce pays par le percement de l’isthme de Suez.

Ce grand événement, en effet, augmentera encore l’ascendant naturel de l’Égypte sur les pays voisins. Il lui donnera des villes nouvelles sur le chemin de l’Arabie, et, en ce pays, une prépondérance plus grande ; il aura pour résultats d’accroître dans de grandes proportions ses forces maritimes, de lui assigner dans le pèlerinage de la Mecque un rôle de plus en plus grand, et de mettre pour ainsi dire à sa discrétion le territoire de l’Hedjaz, sacré pour les musulmans. »

Mais en dépit de ces causes d’agrandissement et de progrès la crainte que la jonction des deux mers favorise l’indépendance de l’Égypte, crainte exploitée par les adversaires de M. de Lesseps au début de son entreprise et que semble réveiller l’inauguration du canal maritime, est-elle fondée ?

Non, affirment des écrivains compétents ; bien loin de favoriser les projets d’indépendance que pourraient avoir conçu les pachas d’Égypte, le canal de Suez serait au contraire un empêchement à la réalisation de ces projets.

« La position de l’Égypte, en effet, est réglée par des traités que l’Europe a garantis. Cette position ne pourrait changer que par la volonté de toutes les puissances. Ce n’est pas un canal de plus ou de moins qui peut arrêter la marche d’une armée. Mais lorsque ce canal est situé de telle sorte qu’en l’occupant, l’Europe se trouve placée de manière à remplir avec une autorité irrésistible le rôle de médiateur, il donne une nouvelle garantie que les traités acceptés par toutes ces puissances ne pourront être révisés en ce qui touche les rapports du suzerain et de l’État vassal que du consentement et sur le contrôle des mêmes puissances[3] »

Nous nous arrêtons à cette dernière considération, et nous y voyons pour la dynastie de Méhémet-Ali une garantie de paix et de sécurité qui lui permettra de continuer et de développer sans obstacle l’œuvre de civilisation qu’elle a si glorieusement entreprise.

  1. L’isthme de Suez, journal de l’Union des deux Mers, février 1863.
  2. Pour donner une idée à nos lecteurs de cette importance, nous croyons ne pouvoir mieux faire que de reproduire ici l’article suivant publié par le journal La Liberté, le 29 janvier dernier.

    « Alexandrie, le 18 janvier 1870.

    « Quoiqu’il advienne du projet des membres de la Commission internationale on ne peut former qu’un vœu, c’est que la justice acquiert ici l’unité qui lui manque, et cela, non-seulement dans l’intérêt de la fortune des Européens, mais aussi en vue de leur sécurité personnelle.

    « Ainsi, à Alexandrie, par suite de la multiplicité des juridictions, l’impunité semblait acquise à certaines bandes composées de Grecs, de Maltais, de Dalmates, etc., à qui l’on attribue la plupart des crimes commis dans ces derniers temps.

    « Déjà le mois passé, un fait d’une audace inouïe avait jeté le trouble parmi la population européenne du Caire.

    « Six hommes très-bien mis étaient entrés, vers sept heures du soir, dans le plus élégant café de la ville. Les consommateurs abondaient. Deux de ces hommes restent en sentinelle au rez-de-chaussée. Les quatre autres montent au premier étage, où se tient une roulette. Ils pénètrent dans la salle de jeu. Là, le révolver au poing, ils ajustent et menacent les joueurs et les banquiers de la roulette.

    « Personne ne bouge. Les quatre voleurs se jettent sur les enjeux qui pouvaient représenter une somme de 2 ou 3,000 francs, et qui se trouvaient entassés sur un grand plat en métal. Ils saisissent le plat et cherchent à le vider dans leurs poches. Un des employés de la roulette a l’idée de donner un coup de poing dans le plat. Ce qui reste d’or tombe et va rouler sur le plancher et jusque dans l’escalier. Les voleurs ne se déconcertent pas : ils redescendent tranquillement, sortent du café sans être inquiétés, tant était grande la stupeur et aussi la crainte des revolvers ! Ultima ratio revolver.

    « Hâtons-nous d’ajouter que, grâce à l’activité de la police du Caire, les six hardis coquins ont été bientôt mis sous la main de la justice.

    « À Alexandrie, c’est autre chose. Vous allez en juger.

    « La semaine dernière, un Anglais, traversant la place des Consuls, donne à un pauvre petit mendiant arabe une pièce de monnaie valant 2 fr. 50. Un Grec de mauvaise mine passait au même moment. Il surprend le mouvement de générosité de l’Anglais. Celui-ci parti, le Grec se jette sur l’enfant et veut lui arracher les deux schellings ; le petit résiste ; le Grec le frappe d’un coup de couteau et le tue.

    « Cela se passait en plein jour. La foule se tenait à distance ; mais elle était émue, indignée. Le Grec, après avoir pris la pièce de monnaie du pauvre petit mort, s’en va, et rentre dans sa maison, un chenil, au fond d’un quartier perdu.

    « Surviennent quelques cawas. On leur explique le crime. L’un des soldats prend l’enfant dans ses bras et l’emporte. Les autres restent pour obtenir des indications sur le meurtrier et sur le lieu de sa retraite. Silence général. Alors un Italien ayant l’apparence d’un ouvrier, se risque, et dit que si les cawas répondent de lui, il les conduira à l’endroit où il suppose que l’assassin a dû se réfugier. Les cawas acceptent.

    « L’Italien les dirige sans hésitation. Au bout de vingt minutes de marches et de contre-marches à travers des ruelles désertes, il leur montre une masure isolée et leur dit : C’est là.

    « Les cawas s’avancent. Un homme paraît : c’est l’assassin. Il a un fusil à la main. Sans attendre ni sommation, ni attaque, il ajuste, fait feu et étend un cawas raide-mort. Les autres ripostent. À son tour, le meurtrier est mortellement atteint. Voyant cela, l’Italien se sauve.

    « Le lendemain avait lieu l’enterrement du Grec. Trente des siens raccompagnaient, farouches et armés de couteaux, de pistolets et de tromblons. En les voyant passer, personne ne disait mot. Le dénonciateur se cachait dans la foule et regardait curieusement. Si bien dissimulé qu’il fût, les Grecs le découvrirent.

    « Aussitôt, sur un geste de l’un d’eux, le convoi s’arrête. On dépose sur le sol la bière qu’on portait à dos d’hommes. Les Grecs se montrent le pauvre diable d’Italien qui détale à toutes jambes : la chasse commence.

    « Le fugitif perdait du terrain. La maison du consulat d’Angleterre s’offre à lui, il s’y réfugie en toute hâte. Les Grecs y pénètrent à sa suite.

    « Le consulat est gardé par des cawas. Ceux-ci, voyant une irruption à main armée, veulent s’y opposer. Les Grecs font feu. Les cawas ripostent. Alors, baruffe général, comme on dit ici. De part et d’autre, coups et blessures. La police locale arrive : les Grecs, ne se trouvant plus en nombre, se sauvent, et on ne peut plus mettre la main sur personne, pas même sur le mort qui avait disparu. « Le coup ayant été commis par des Grecs, les coupables appartenaient de droit à la juridiction de leur consul.

    « Mais cet échappatoire n’était point du goût du consul anglais, qui ne plaisante, à ce qu’il paraît, pas plus que notre consul de France. Il a réclamé les drôles qui, dit-il, en violant son domicile consulaire, ont outragé le sol anglais lui-même.

    « En attendant que le consul d’Angleterre obtienne satisfaction, et il l’aura malgré les résistances du consul grec, le vice-roi a, d’un trait de plume, changé toute sa haute police, tant au Caire qu’à Alexandrie. Les nouveaux fonctionnaires se sont fait consigner par les principales puissances européennes les pouvoirs nécessaires pour déroger momentanément aux dispositions capitulaires, dans l’intérêt de l’ordre et de la sécurité publique.

    « Munis de ces pouvoirs, ils guettaient l’occasion de frapper un grand coup.

    « On avait signalé que plusieurs des meurtriers compromis dans les dernières affaires se réunissaient au café Marcellus, à la tombée de la nuit. Il y a trois jours, le chef de la police de sûreté d’Alexandrie, un Français nommé Bresse, depuis longtemps au service de l’Égypte, prit avec lui quelques cawas de confiance, et se rendit au café désigné. Il y avait nombreuse société. Sur les tables, à côté des verres et des cartes, on voyait de longs couteaux et des pistolets.

    « Bresse paraît ; il s’avance vers le plus mal famé de la bande. Il le saisit au collet. À ce moment un coup de feu est dirigé contre Bresse et le manque. À cette attaque, les cawas qui avaient chacun leur homme désigné à l’avance, tirent avec ensemble et précision, et jettent en même temps sur le carreau l’écume des assassins d’Alexandrie.

    « Bresse risquait sa vie. Le vice-roi vient de le nommer caïmacan, grade qui équivaut à celui de lieutenant-colonel. »

    « Qu’on juge après cela, si les circonstances actuelles doivent faire désirer l’unification de la législation ! »

  3. L’Égypte contemporaine, M. Paul Merruau.