1879.
Plus d’une année s’est écoulée ! J’attends des couches qui tardent de jour en jour. A l’idée de ce nouvel enfant, le courage m’abandonne. L’horizon s’assombrit et se resserre. On vit à l’étroit sur cette terre. A la maison, la situation et les relations sont tendues. Les fêtes sont proches et ces couches qui se font attendre ! Froid terrible, vingt degrés. Cette semaine, Macha a eu de la fièvre et mal à la gorge. Aujourd’hui, elle est de nouveau sur pied. Liovotchka est allé à Toula demander à Bibikov de se rendre à Moscou au sujet de la nouvelle édition. Il a promis de rapporter différentes choses pour l’arbre de Noël. Il écrit beaucoup sur les questions religieuses. Andrioucha illumine toute mon existence. C’est miracle comnien il est charmant !
Deux jours plus tard, le 20 décembre 1879, j’ai mis au monde un fils, Micha.