Ceci est une manière fort plaisante, mais qui
ne peut être exécutée par tout le monde ; il
faut d’abord avoir un âne qu’on connaisse
ne pas être trop têtu, et il faut aussi que les
amants aient un peu l’habitude de monter
ces sortes d’animaux sans en avoir frayeur,
et à la manière du cavalier. La femme se
met à cheval, comme un homme, sur l’âne
à nu, sans autre selle qu’une couverture,
et des étriers tenus courts. Si le lieu n’est
pas assez solitaire pour que les acteurs puissent
être nus, la femme relève ses vêtements devant
et derrière et se tient la tête penchée embrassant
de ses deux bras le col de l’âne et relève le
derrière en se soulevant sur les étriers. L’homme
monte en croupe derrière elle, il allonge
en avant le bas de son buste et se penche
en arrière en se tenant à la queue de l’âne d’une
main pendant que de l’autre il place son vit
en levrette dans le con de la belle, ce qui n’est pas difficile par la position qu’elle a prise.
Quand les choses sont en place, la femme
se laisse retomber sur l’entre deux des cuisses
de son amant, qui porte alors ses deux mains
à la queue de l’âne ; les amants font aller
l’animal en serrant leurs genoux, ce qui en
même temps soutient leur position, ils
joignent aux sauts que l’âne leur fait faire
en trottant, des mouvements de fesses à droite
et à gauche qui augmentent leurs plaisirs, et
quand ils sont prêts à décharger, l’amant
tire la queue de l’âne, qui finit, tel patient
qu’il soit, par ruer, ce qui fait entrer plus
avant le vit de l’amant à la grande satisfaction
des deux parties ; mais il ne faut pas
perdre la tête au moment de l’éjaculation
comme cela arrive quelquefois, car l’âne
par ses ruades jetterait son fardeau à terre.
LI. la pièce en batterie.
La femme se couche le dos et les reins en
travers sur le bord du lit, les jambes et
cuisses dehors ainsi que le cul. L’homme
placé en face d’elle et debout, prend de
chacune de ses mains chacune des jambes
de la femme au dessus de la cheville du pied,
et les enlève le plus haut possible un peu en avant et droites, mais légèrement écartées, il
découvre ainsi parfaitement et place bien à
sa portée le con à enfiler, il en approche
alors son vit, qui, par la position, y entre
tout seul et il pousse ; une fois qu’il y est, il
joue des reins en avant et en arrière et en même
temps il agite en haut et en bas, tantôt
l’une des jambes qu’il tient, tantôt l’autre, et
tantôt toutes les deux à la fois, ce qui opère dans
le con des mouvements divers, des frottements
et pressions qui caressent voluptueusement
le bienheureux vit, le font bander davantage,
et communiquent aux deux parties agissantes,
des plaisirs indescriptibles, qui ne se terminent
hélas que trop tôt, par une double et réciproque
éjaculation.
LII. Manière de faire un garçon.
La femme se couche le dos en travers sur
un lit, les jambes en dehors, l’homme se met
debout pieds à terre devant elle, il lui prend
la cuisse droite au jarret, la place jambe
pendante dessous son bras gauche, puis il
enlève avec sa main droite la cuisse gauche
de la femme, qu’il place toute droite ainsi
que la jambe dont le jarret vient ainsi se
fixer sur le devant de son épaule droite, à lui, à côté de sa figure. Avec l’une de
ses mains il écarte les grandes lèvres du con
y plante son vit, pousse et repousse jusqu’à
décharge, lors de laquelle il a soin : 1o de ménager
les choses pour que les deux décharges
aient lieu ensemble ; 2o d’enfoncer son vit de
toutes ses forces, et de manière à ce qu’il ne
sorte pas du con la plus petite goutte de la précieuse
liqueur.
Ceci est l’avis de plusieurs médecins qui se
sont spécialement occupés de la génération, et
qui prétendent que pour faire un garçon, il faut
que la femme en foutant à cette intention, ait ou
le côté droit baissé, ou le côté gauche relevé, afin
de faire tomber la semence dans le flanc
droit de la femme, où se conçoivent les garçons.
LII. Manière de faire une fille.
C’est la même posture seulement c’est
la cuisse gauche que l’homme met sous son bras
droit, puis avec son bras gauche il lève droites,
la cuisse et la jambe droite de la femme, de
façon que ce côté droit de la femme est élevé
et son côté gauche baissé, le reste se fait comme
dans la posture précédente, où on explique
les autorités qui ont décidé la chose.
Il résulte de ces deux postures, et des raisons qui en justifient le but, que l’on parviendrait
aux mêmes résultats dans diverses manières
de foutre, (l’ordinaire, les inséparables, nos 1 et 2,
ou toute autre où la femme est sur le dos, le
cul un peu relevé par des coussins) pourvu que,
si on voulait un garçon, la femme baissât
le côté droit et relevât le côté gauche, et que
l’on fit le contraire si l’on voulait avoir une
fille.
LIV. Le matelas mobile.
L’homme se couche tout de son long sur
un lit, faisant obélisque, c’est-à-dire le vit
bandant et redressé en l’air, la femme monte
sur lui et s’y place comme pour le pal en
arrière no 20, puis quand elle s’est mis à elle-même
le vit dans le con, elle allonge ses
jambes et cuisses sur celles de l’homme, se
penche aussi allongée le corps en arrière, couchée
le dos sur la poitrine de l’homme vers
lequel elle tourne un peu sa figure pour la
livrer à des baisers. Elle est ainsi comme
couchée sur un matelas, l’homme tout en
lui faisant langue fourrée, lui patine les tètons,
le ventre, la motte et le clitoris, en passant
ses mains de derrière en avant par dessus le corps
de la belle, les acteurs remuent doucement, car ils déconneraient s’ils s’agitaient fort, le vit
par cette posture n’étant pas très avant dans
le con, où la femme peut cependant le maintenir
avec sa main. C’est une de ces postures
qui demandent un long vit, elle empêchera
le porteur d’un bijou de cette qualité d’employer
les bourrelets dont Roquelaure faisait usage
quand il ne voulait pas infliger une punition
à la femme en la foutant.
LV. La Crapaudine.
La femme se couche de son long sur un lit,
un fort coussin dessous le derrière pour relever le
con, les épaules et la tête appuyées sur des
oreillers, l’homme se place sur elle à la manière
ordinaire, quand il a enconné, la femme
relève alors ses jambes et cuisses qu’elle
écarte tant qu’elle peut, elle plie ses jambes de
façon que ses talons touchent ses fesses en dessus
la ligne de ses cuisses tant elle se tortille,
ses genoux pressent son amant près des aisselles,
ils se preſsent dans les bras l’un de l’autre
et l’homme profite de la position cambrée de la
femme qui lui présente son con si bien ouvert
pour y pousser son vit jusqu’au poil, à leur mutuelle
satisfaction qu’ils s’empressent de part
et d’autre par des coups de reins et de culs répétés, et des transports qui n’ont de terme, que par la
double émission de leur foutre à tous deux.
LVI. Le Panier ou la Kourakin.
Un panier rond sans fond, attaché par les
anses, est suspendu à une corde qui roule sur
une poulie fixée au plafond, et retombe par
son autre bout à terre. La femme s’assied dans
ce panier entre les anses, à la crapaudine,
ayant le dos appuyé sur un bord, les jarrets à
cheval sur le bord opposé et les jambes pendantes
en dehors, son cul sort par le fond du
panier, ainsi que sa motte et son con qui se
trouvent faire saillie en dehors. L’homme enlève
un peu le panier en tirant la corde, il se
couche de son long à la place qu’il occupait,
le dos à terre et le vit en obélisque, en face des
parties de la femme qui saillissent en dehors
comme nous l’avons dit, il laisse doucement retomber
le panier, qu’il soutient d’une main
par la corde à la hauteur convenable, et de
l’autre il ajuste son vit dans ce con que le
dessous du panier lui offre. Ensuite, quand il
y est introduit, il remonte et redescend alternativement
le panier doucement, et de
manière à ne pas déconner. Pendant que son
vit est enfoncé jusqu’au poil, il peut aussi faire tourner le panier à droite et à gauche, ce qui tortille
délicieusement son vit, le fait bander plus
raide encore, et donne aux deux amants des voluptés
incalculables, qui les obligent à décharger,
comme si leurs parties sexuelles étaient
des fontaines de foutre.
LVII. Les pieds debout.
C’est la contre partie de la levrette debout no 38.
Les acteurs sont face à face, la femme monte sur
des carreaux de manière à ce son con soit
à la hauteur du vit de l’homme qui l’enconne
dans cette position, elle l’étreint de ses bras
au col, il la tient pressé contre lui d’une main,
bouche à bouche, poitrine contre poitrine, il a
dirigé de son autre main son vit dans le con,
et quand il y est, il porte cette main à la fesse de
la femme qu’il attire par là à lui. Les acteurs
remuent ensuite de la charnière, c’est-à-dire
des reins et du cul, en se faisant langue fourrée,
en se pressant et se frottant l’un contre
l’autre, il faut bientôt finir comme à l’ordinaire,
par une mutuelle décharge. Du reste cette posture
est peu commode ainsi que la levrette no 38,
qui lui est analogue, elle est fatigante et exige un
vit fort long pour donner beaucoup de plaisir.
Elle n’est bonne que comme caprice d’un moment.
LVIII. Le jeu des croupions.
Cette posture est dans le même cas que la
précédente, c’est-à-dire qu’elle demande un
long vit, quoiqu’elle ait de l’analogie avec le
« moyen de ne rien perdre no 48 » et la « grande
entrée no 49 » qui sont loin d’être aussi exigeantes,
et qu’elle demande aussi de l’adresse, de la
flexibilité, sans que tout cela soit récompensé
suffisamment et par un plaisir qu’on ne
trouverait pas dans d’autres postures moins fatiguantes
et praticables par tout le monde, c’est
encore un simple objet de caprice.
La femme se couche le dos sur le lit ou à terre,
le bas des reins soutenu par un coussin, elle
plie les jambes et relève ses cuisses qu’elle écarte,
ses genoux remontent à ses tètons et
ses talons revenant en avant à ses fesses. Quand
elle est ainsi pelotonnée, l’homme se met à cheval
sur elle, les pieds sur le lit ou à terre placés
en dehors et à droite et à gauche du corps de la
femme, les jointures de ses fesses aux cuisses, posées
sur les coups de pieds de la femme pelotonnée,
il insinue son vit entre les quatre cuisses dans le
con de la dame, passe ses bras autour et entre ses
genoux et le corps de ladite dame pour lui prendre
les fesses et l’attirer à lui ; elle le tient de son côté par le col et avance la tête pour faire langue
fourrée. Quand l’homme est bien installé, il
se baisse et se relève alternativement et sans
brusque mouvement pour ne pas déconner, et les
choses finissent par une double et copieuse décharge,
que les acteurs ont bien gagnée par les difficultés
vaincues de la position gênante pour tous deux.
LIX. La Balançoire.
Une banquette de deux pieds de long bien rembourrée,
est attachée à une double corde longue,
réunie à chaque bout à trois pieds de la banquette,
et n’en faisant plus qu’une à chaque bout de
la banquette après cette longueur, laquelle est
attachée de son bout libre à une branche d’arbre
ou des poteaux de manière à former une escarpolette
ou balançoire. L’homme se place ainsi
au milieu de la banquette, la femme se met
en face de lui à cheval comme pour la Chevauchée
no 39, place son vit sans son con, et
faisant passer ses cuisses par dessus et en arrière
de l’homme ainsi que ses jambes, chacun des
acteurs saisit à la droite et à la gauche les
cordes qui tiennent la banquette, l’homme met
la balançoire en mouvement avec son pied d’abord,
puis par des secousses de reins et de cul que lui rend généreusement la femme, et qui ont le double
objet d’accélérer la vitesse de la balançoire
et de convenir parfaitement à la fouterie à laquelle
se livrent, ainsi lancés en l’air, nos amans.
La prudence demanderait qu’ils passassent chacun
autour de leur corps une écharpe qui serait bien
attachée par les bouts aux cordes de la balançoire,
car sans celà, au moment de la décharge, et
des jouissances qu’elle cause, les yeux de brouillent,
les forces s’en vont, et, si on venait à lâcher
les cordes de la balançoire, on serait
jetté à terre fort rudement. C’est surtout à
la femme comme plus faible et pourtant plus
ardente, ce qui dans ce cas est double danger, que
cette précaution de l’écharpe doit être recommandée.
LX. Le jeu du bec de canne renversé.
La femme monte seule sur la balançoire ci-dessus,
s’assied sur le bord de la banquette, replie
dessous ses jambes et genoux le plus petit
possible en les écartant ainsi que les cuisses pour
présenter son con en dehors de la banquette, elle
se penche à cet effet encore, la tête et le haut
du corps en arrière les reins en avant, en se
tenant ferme aux cordes de la balançoire.
L’homme se place en face de la femme, le vit en main, dirigé vers la bague que la femme lui
présente par sa position. Il recommence ce jeu
tant qu’il lui plait, et, quand il sent les approches
de la décharge, il saisit le moment où il a donné dans
le but, pour arrêter la balançoire et décharger à son
aise, pendant que la femme en fait autant.
On sait que le jeu de canne au pistolet est une
canne à tête de fer, suspendue à une corde qu’on
tire en arrière et qu’on laisse aller quand on a
visé, pour qu’elle aille frapper à la longueur de
la distance de la corde et en face un ressort ; qui, lorsqu’il
est atteint, fait partir un pistolet. La manière
de foutre sus détaillée est donc réellement l’image
de ce jeu, renversée, puisque c’est ici le but qui
vient au devant des coups de bec du vit.
LXI. La bête à deux têtes, ou le bâton à deux bouts.
La femme se couche de son long, le dos de côté
sur le lit, les cuisses et jambes écartées ; l’homme
se couche de même en sens doublement inverse, c’est-à-dire
sur le dos, du côté opposé à celui de la femme
et tête-bêche avec elle, il passe une jambe et une
cuisse entre celles de la femme, et dessous les fesses
de cette dernière, il place son autre jambe et son
autre cuisse par dessus la femme, et remonte ainsi
son buste vers celui de la femme jusqu’à leurs aines, il ajuste alors son vit, en le fesant ployer, dans
le con de la femme, et s’y maintient d’une main,
dont il chatouille en même temps la motte et le clitoris,
à sa portée, pendant que tous deux poussent
et repoussent avec précaution pour ne pas déconner,
car c’est encore là une posture qui demande
du soin, de l’adresse et surtout un long vit, avec
lequel d’ailleurs il y a toujours plus de ressources,
demandez à ces dames. En effet, on peut toujours
à cet égard remédier au trop long en ne faisant
pas tout entrer, mais remédiez donc ou trop court ?
Il n’y a pas moyen d’y mettre d’allonge.
LXII. Le sac de blé en avant.
La femme se couche en travers le dos sur le
lit, elle relève ses cuisses et jambes, et passe à
droite et à gauche, ses pieds dans des embrasses
de rideaux, assez élevées pour qu’elle ne pose plus
sur le lit que par la tête et les épaules, et que ses
reins, ses hanches et tout le reste soient en l’air
écartés. L’homme monte sur le lit, passe sa tête
et son corps, d’avant en arrière, entre les cuisses
ouvertes de la femme à laquelle il présente son derrière
et dont il a la tête entre ses pieds à lui, il
se penche en avant, ajuste son vit dans le con, et
quand il y est, il se courbe tout à fait en avant,
appuie des mains sur le lit proche le haut du dos de la femme, qui jouit ainsi de la perspective du
cul et des couilles de son amant, dont le battement,
résultat de l’exercice auquel il se livre, ont
bientôt augmenté par le jeu des mains de la chère
dame qui ne peut résister au désir de les pelotter, de
claquer les fesses tendues sous ses yeux, l’homme
de son côté baise, palpe et caresse toutes les
parties postérieures qu’il voit, et passe même ses
mains en avant pour y visiter les tètons et les autres
beautés qu’il peut atteindre. Tout ceci a pour
clôture une magnifique éjaculation, dont la femme
ne perd pas une goutte, et qui par la position
lui coule jusqu’au fond de la matrice, en la chatouillant
délicieusement.
LXII. Le sac de blé en arrière.
C’est la contre épreuve de la précédente,
la femme est placée tout à fait de même, l’homme
au lieu de se mettre entre les jambes et cuisses, d’avant
en arrière, s’y place d’arrière en avant, lui
plante par conséquent son vit en levrette, a ses
pieds derrière les épaules de la femme sur le lit,
et le corps penché en avant, sa figure vient sur
les tètons de la femme dans lesquels il se débarbouille,
comme on dit assez trivialement, et dont il
chatouille les boutons de sa langue, la femme
peut en approchant sa figure, et se soulevant un peu, faire avec lui langue fourrée ; et les choses
se terminent aussi par une décharge qui n’a
pas moins d’agrément que dans la précédente posture.
On voit que dans ces deux façons de foutre,
l’homme a vraiment l’air d’un sac de blé mis sur
un chevalet, c’est ce qui a donné l’idée du nom qui
leur est donné.
Charles. – (s’arrêtant). Je me crois enfin au terme
de ma tâche pour le § 1er de la première section
de mon premier chapitre. Le plus long est fait
mais il est dix heures du soir, je suis un peu fatigué
de parler, couchons-nous, pour que je me délasse
dans tes bras. Tu n’es pas venue ici, je le pense,
dans le seul dessein de causer, ta lettre d’avis
me parle de donner un jour et deux nuits à l’amour,
il faut tenir ta parole. Nos discours sur
les manières de sacrifier à ce dieu ne suffisent
pas pour cela.
Justine. – Mauvais sujet ! Tu veux réaliser
quelques unes des peintures que tu viens de me
faire. J’y consens, mais promets-moi qu’après
quelques heures de plaisir, tu me continueras
tes instructions, elles m’intéressent au point que
je compte bien ne dormir qu’après que tu les auras conduites à leur fin, dussions nous y passer
la nuit entière.
Charles. – Ne sais-tu pas que tout ce que tu
désires, je le veux ? Couchons nous donc d’abord.
Les amants de couchèrent. En effet ils réalisèrent
quelques une des postures ci-dessus expliquées ;
puis Charles, fidèle à sa promesse reprit
la parole comme s’il ne s’était pas interrompu.