Troisième Dialogue.

Séparateur

Manières variées des plaisirs amoureux
entre un homme et une femme.



Justine. – Les tableaux généraux que tu m’as faits ce matin, m’ont éclairée sur bien des choses, et ont été assez détaillés pour moi toute novice que je sois aux plaisirs autres que ceux entre homme et femme ; mais comme je n’aime que ces derniers, je désire que tu t’y arrête davantage, car ils m’intéressent beaucoup plus, et que tu me détailles une à une avec toute cette complaisance que je te connais pour moi, chacune de ces manières, dont un amant et sa maîtresse peuvent jouir l’un de l’autre, même celles que nous avons pratiquées ensemble. Ainsi, c’est un cours bien complet que j’attends de toi.

Charles. – Celà sera un peu long ma chère, On n’a il est vrai parlé jusqu’ici dans les livres que de 40 manières seulement, ce qui commence à compter comme tu vois, mais il y en a bien davantage quoiqu’elles arrivent toutes au même but et que quelques unes soient entr’elles peu différentes, en apparence au moins, car elle existe plus importante dans la pratique. Enfin, j’ai promis de satisfaire pleinement ton désir d’instruction ou ta curiosité. Je vais donc te détailler cela par tableau, à chacun desquels même je donnerai un nom spécial pour aider ta mémoire et les distinguer l’un de l’autre. Je t’avouerai que j’en parlerai par expérience, car j’ai mis presque toutes, si ce n’est toutes ces postures en pratique, soit par goût personnel, soit pour satisfaire celui des femmes avec lesquelles j’ai eu des relations amoureuses. Quelques unes de ces dames étaient, entre nous, d’un libertinage effrené et d’une imagination délirante qui étaient loin de me déplaire. Je commence sans plus ample préambule.

Je diviserai ce sujet en trois chapitres.

Le premier traitera des postures diverses qui procurent aux deux amants par leurs secours mutuels la jouissance complète réciproque. Ce chapitre aura deux sections dont le premier aura deux §.

Le deuxième chapitre expliquera les postures par lesquelles l’homme obtient seul cette jouissance complète, par les caresses de la femme.

Le troisième chapitre te fera connaître les postures où la femme prend seule la jouissance complète par les caresses de l’homme.

Une règle générale qui s’applique aux trois chapitres d’abord, c’est que pour bien goûter les plaisirs de la fouterie, il faut que les acteurs soient tranquilles, c’est-à-dire dans un lieu où il n’y ait aucune crainte d’être surpris par qui que ce soit et où ils trouvent d’ailleurs toutes les commodités possibles, tapis moelleux à terre, bon lit, pas trop mou, et élastique, divans, canapé, fauteuil, bergère, chaises, tabourets de pied, coussins, oreillers, bidets, eau, cosmétiques, éponges, linges et même comestibles réconfortants, vins et liqueurs.

Enfin, la première chose à faire par les acteurs, c’est de se mettre absolument nuds, dans l’état de pure nature l’un et l’autre, car tel est le costume qui seul convient aux véritables prêtres et prêtresses de Vénus.


Chapitre Premier
Séparateur
Postures qui donnent aux deux amants
la jouissance complète.

Première section
Postures avec intromission du vit.

§ Premier.
Intromission du vit au con.
Posture première.
L’Ordinaire.

La femme couchée de son long sur un lit ou ailleurs, écarte ses jambes et ses cuisses allongées, elle reçoit entre son amant qui s’y place à genoux d’abord à la hauteur de ceux de sa maîtresse, puis il se penche cuisses et jambes réunies sur elle, s’appuyant d’une main proche l’épaule de la belle, ils se trouvent ainsi ventre contre ventre, les visages tournés l’un vers l’autre. L’amant de l’autre main écarte légèrement les grandes lèvres du con de sa dame y dirige entre deux son vit bien bandant, l’y introduit assez pour qu’il ne déconne pas et retire alors sa main conductrice, baisse sa poitrine sur celle de sa maîtresse, la bouche sur sa bouche, se soutenant au moins d’un de ses coudes, pour ne pas l’étouffer par le poids de son corps, il promène les mains sur toutes les beautés qu’il peut atteindre, et tout en lui faisant langue fourrée, c’est-à-dire se plongeant mutuellement la langue dans la bouche l’un de l’autre, le fouteur pousse et s’agite jusqu’à complète décharge de la part des deux acteurs, soit ensemble, soit l’un après l’autre.

II. Les Inséparables.

Cette posture est à peu près la même que la précédente, en théorie, seulement, quand la femme est une fois enfilée, elle étreint l’homme au con avec ses deux bras (qui étaient immobiles et allongés sur le lit dans la précédente) et aux reins avec ses cuisses et ses jambes qu’elle croise par dessus, ce qui n’a pas lieu non plus dans la précédente, et est bien différent pour la pratique quand au degré de plaisir surtout, car le vit entre bien mieux dans cette seconde posture que par la première. D’ailleurs cette première est généralement employée par les gens froids qui ne veulent pas qu’une femme remue pendant le coït, ou l’action de foutre, tandis que la seconde convient aux fouteurs ardents qui, au contraire, ne sont satisfaits que quand la femme qu’ils exploitent leur rend coup de cul pour coup de cul, étreinte pour étreinte, secousse pour secousse, jusqu’à ce qu’une décharge réciproque ait suspendu le combat.

III. L’ordinaire, jambes en l’air.

Si la femme au lieu de croiser jambes et cuisses sur les reins de l’homme (comme dans la figure précédente) les relève droites contre les flancs de ce dernier les pieds tournés vers le plafond et font ainsi par ces jambes et cuisses un double angle droit avec son corps et celui de son fouteur unis l’un sur l’autre, comme le fait une ligne perpendiculaire tirée sur une autre horizontale, cela s’appelle l’ordinaire jambes en l’air. Le reste va à l’ordinaire et se termine par une double libation à Vénus.

IV. L’enfournée.

La femme se place à moitié en travers du lit, les jambes et cuisses allongées, l’une au dehors du lit, l’autre soutenue au jarret, par une des mains de l’homme qui se place debout, pieds à terre, entre les cuisses de la femme. Il dirige de son autre main son vit au con dont il écarte doucement les grands lèvres de la même main, qui ensuite se promène à son aise sur les tètons, le ventre, la motte, le clitoris de la dame, ou par toutes les beautés enfin qu’il peut atteindre, le tout pendant qu’il pousse vigoureusement son vit dans le petit four, jusqu’à ce qu’il ait laché sa fournée et que la femme lui en ait témoigné sa reconnaissance par une politesse analogue.

V. La Chevalière.

L’homme se couche de son long le dos sur le lit, la femme se met à cheval et droite sur lui, à genoux, le long de ses côtes, elle coiffe de son con le vit décoiffé de l’homme bandant, et se l’enfonce elle-même jusqu’aux poils, ensuite elle remue en haut et en bas, comme si elle était secouée par un cheval, dont au reste l’homme imite le mouvement par ses coups de reins en avant et en arrière, tout en promenant ses mains libertines sur les parties de la femme qui sont à sa disposition ; il lui palpe les cuisses, les hanches, les fesses, la motte, &a ; il caresse et pelotte, jusqu’à ce que les caresses et le mouvement que tous deux se donnent leur fasse lâcher une bordée mutuelle du beaume d’amour.

VI. L’ordinaire renversé.

L’homme et la femme se placent d’abord comme pour la précédente posture (la chevalière) et quand la femme s’est enfilée elle se couche en avant et allonge ses jambes sur celles de l’amant, genoux contre genoux ; pose ses tètons sur la poitrine de l’homme qu’elle étreint de ses deux bras au-dessus ou au-dessous des épaules selon sa taille et elle allonge ses jambes le long de celles de l’homme dont les mains sont libres, en dessus ou en dessous des épaules de la femme, il s’en sert bien entendu pour caresser tout ce qu’il peut toucher ; il palpe à son aise le dos, les reins, les fesses de la dame, il promène ses doigts autour de l’endroit où la besogne s’opère, dans la raie des fesses et au trou du cul, qu’il excite du bout d’un doigt mouillé. Enfin le résultat connu arrive et les amants expirent dans les bras l’un de l’autre, en s’inondant réciproquement d’un foutre brûlant. Cela s’appelle l’ordinaire renversé, car c’est vraiment la première posture ci-dessus décrite, prise à l’envers, c’est-à-dire la femme dessus et l’homme dessous.

VII. La perspective du Bas-Rhin (rein).

L’homme se couche le dos sur le lit, la femme lui tournant le dos, se met à cheval sur lui, à genoux et proche de ceux de l’homme, elle s’enfile elle-même et les coups de reins réciproques vont leur train ; par sa position, la femme badine avec les couilles de l’homme, qui lui patine de ses deux mains libres le dos, les reins, les fesses de la belle dont il a en plein la douce vue ce qui donne à cette posture le nom de perspective du Bas-Rhin (lisez rein). Les deux amants ainsi joyeusement occupés, et s’agitant comme il convient, ne tardent pas à fournir chacun par une ample décharge la preuve du plaisir mutuel qu’ils ont goûté.

VIII. La Grue.

La femme est debout, le cul appuyé au lit ou ailleurs, elle étreint de ses bras, l’homme aussi debout devant elle, face à face, bouche contre bouche, poitrine et ventre, contre poitrine et ventre. L’homme enlève sous l’un de ses bras une des cuisses de la femme, à la hauteur du jarret, il présente son vit à l’ouverture du con, dont il facilite l’entrée de sa main libre, et une fois dedans il étreint de cette main la femme aux reins ou à la fesse pour la soutenir et la serrer contre lui, chacun alors remue selon sa force, du cul et des reins et se faisant mutuellement langue fourrée, et cela finit par une voluptueuse et réciproque décharge.

IX. La vue des Pays Bas.

C’est à peu près la même que la perspective du Bas-Rhin ci-dessus décrite (no 7). Seulement la femme une fois à cheval et enfilée, comme pour la posture susdite déjà décrite, au lieu de se tenir droite à genoux, s’étend la figure du côté des pieds de l’homme, ses tètons touchent aux genoux de ce dernier, qui voit alors en plein les fesses entr’ouvertes, le trou du cul et l’entrée du con de la belle, ainsi que les allées et venues de son vit dans ce joli bijou ; il est bien plus commodément pour palper tout celà, et chatouiller autour du laboratoire génital, et activer la besogne en donnant un postillon droit dans cet anus qui semble être un œil de Cyclope se regardant en face. Cette vue voluptueuse appelée avec raison la vue des Pays Bas, ne tarde pas, jointe aux caresses de l’homme sur tout ce qu’il voit ainsi, à conduire les deux fouteurs à une activité de mouvements et de jeux d’imagination tels, qu’une ample et mutuelle décharge en devient promptement la conséquence forcée.

X. le piquet de côté.

L’homme est assis sur une chaise en avant, les jambes un peu ouvertes, et le vit en érection, la femme debout de côté, la jambe droite entre celles de l’homme et l’autre croisée par dessus sa cuisse gauche, elle tient par derrière le col de l’homme, son bras gauche dont l’homme prend la main de sa main gauche aussi, la femme de sa main droite, guide dans son con le vit qui se présente fièrement par la position entre le haut de ses [cuisses] de derrière en avant, et elle se baisse un peu quand l’introduction est faite, elle peut alors de sa main droite, se clitoriser, c’est-à-dire, branler son clitoris, ou caresser la figure de son amant qui, lui, de sa main droite, peut badiner avec les fesses, et les reins de la femme assise en partie sur la cuisse droite de son amant. Ces badinage et les mouvements réciproques qu’ils se donnent, amènent bientôt la douce émission mutuelle de la liqueur amoureuse.

XI. La prière d’une femme.

La femme se met genoux sur le bord d’un lit bas, ou d’un canapé, les cuisses écartées, l’homme se met en face d’elle, debout entre ses cuisses, il tient d’une main son vit raide, qu’il dirige dans la bienheureuse ouverture, il étreint la femme au dessus ou au dessous des épaules, selon les tailles respectives, de son autre main qu’il ramène par devant sur les tètons, s’il se peut il joue avec le bout des seins, tandis que la femme le tient aussi entouré de l’un de ses bras, ou des deux ; ils sont ainsi bouche à bouche, se faisant langue fourrée, et l’homme peut patiner sa belle comme il lui plait, devant et derrière, avec la main qui lui a servi à placer son priape. Au milieu de tout cela les reins et les culs ne sont pas oisifs, et une éjaculation prompte, mutuelle et délicieuse fournit la preuve irrécusable que la prière de la femme est exaucée.

XII. La prière de l’homme.

L’homme prend la place de la femme dans la posture précédente, à genoux un peu penché en arrière, les fesses vers les talons sur le lit ou canapé sur lequel la femme monte, elle se met en face, écarte les cuisses, approche son ventre de la poitrine de son fouteur, elle le tient de ses bras autour du cou et il lui met les mains dessous les fesses pour la soutenir, il écarte en dessous les lèvres du con vers lequel il dirige son instrument en bel état ; la femme alors se plie pour l’introduction complète et l’homme se trouve avoir ainsi devant la bouche les tètons de sa maîtresse dans lesquels il peut fourrager à son aise avec sa figure ; il soulève de ses mains et laisse retomber tour à tour les fesses qu’il tient, de manière à faire entrer et sortie en partie et sans déconner son vit de son agréable étui, les amants combinent enfin leurs mouvements, et au bout de quelques minutes ils sentent partir de leurs veines, les flots de cette liqueur, dont l’épanchement cause tant de volupté, et l’objet de la prière que fesait l’homme à son tour.

XIII. La Résignée.

La femme se couche en arrière et les bras croisés sur sa poitrine au dessous des tètons, les reins sur le bord du lit, les jambes et le cul en dehors ; l’homme se place debout, entre ces jambes dont il prend chacune dessous chacun de ses bras, aux jarrets, de ses mains, il écarte les lèvres du con et y plante son vit, qu’il pousse en avant et en arrière, sans que la femme remue ; l’homme une fois placé et bien installé, a les avant-bras et les mains libres, avec lesquelles il peut exciter par toutes sortes d’attouchements devant et derrière les fesses de la belle résignée, mais indolente. Elle ne résiste pas longtemps à ces jeux, et joint bientôt sa décharge à celle dont son amant inonde ses secrets appas réveillés par cette douce onction.

XIV. L’Élastique.

La femme s’asseoit sur le bord du lit, appuyée un peu en arrière sur ses mains, l’homme debout se place entre ses cuisses, lui enlève de terre les jambes, lui prend un pied de chaque main, et les relève droits, de façon que les talons de la femme lui touche les fesses à elle même, il lui met le vit au con dans cette posture et, pendant qu’il l’y pousse en avant et en arrière, il soulève et baise, écarte et rapproche alternativement les pieds qu’il tient, soit l’un après l’autre, ou en sens opposé, soit ensemble, ce qui donne à l’intérieur du con des mouvements délicieux pour le vit qui est plongé et rend aussi pour ce con les frottements du vit plus agréables, celà supplée du reste aux autres caresses que les amants ne peuvent se faire pour le moment, leurs mains étant occupées et leurs visages éloignés l’un de l’autre, mais les titillations sont plus fortes à l’intérieur de l’autel où se fait le sacrifice, et l’encens coule bientôt des canaux spermatiques des deux sacrificateurs.

XV. Le Van à plat ventre.

La femme se couche à plat ventre, en travers sur le lit, les jambes et cuisses dehors et écartées, l’homme se place debout pieds à terre, entre ces cuisses et jambes, dont il prend et soulève chacune d’elles sur ses hanches, de chacune de ses mains il les tient à la hauteur des genoux, les jambes passent droites et horizontalement derrière lui, il dirige en dessous son vit dans le con de la belle, et pousse en haut et en bas, comme s’il remuait un van, ayant sous ses yeux le dos de sa belle qui peut tourner de son côté sa figure, et ce cul délicieux qui, à chaque coup de reins saute comme ferait un van, et avec des mouvements et frétillements dont la vue ferait décharger un mort, aussi la besogne s’en ressent-elle, et le vanneur y va de si bon cœur, qu’il arrive à la fin de son œuvre, et au lieu de la poussière que le van ordinaire produit, il lance au fond des entrailles de la femme qui le lui rend avec usure, la rosée bénigne de l’amour.

XVI. Le Van sur le dos.

C’est la même posture renversée, la femme se met sur le dos au lieu d’être à plat ventre, et l’homme procède comme dans la posture précédente, il tient les jambes de la femme dessous les jarrets, et lui fait face. Au lieu d’avoir la vue du dos, des reins et du cul de la femme, il a celle de ses tètons de son ventre et de sa motte. La femme ici, conduit elle-même le vit dans son con, ce qui n’est pas à dédaigner. Le reste se fait comme dans la posture précédente et arrive bientôt à un résultat analogue, c’est-à-dire à une décharge réciproque et voluptueuse.

XVII. La Brouette.

La femme courbée appuie ses mains en avant soit sur un tabouret de pied à roulettes, soit sur le milieu d’un bâton court ayant une roue à droite et à gauche de cette roue unique ; l’homme se place derrière la femme, l’enfile en levrette, c’est-à-dire qu’écartant les fesses la position penchée de la femme lui offre, il lui met son vit au con en dessous le trou du cul (voir plus bas la levrette simple). Ensuite il prend chacune des cuisses et jambes de la femme à la hauteur des jarrets, dessous chacun de ses bras, il les place le long de ses hanches, il pousse ainsi devant lui en enfonçant son vit dans le con de la femme, qui, n’ayant plus d’appui que le tabouret à roues, ou le bâton à roues aussi, roule en avant comme ferait une brouette. L’homme peut la conduire ainsi où il veut, et la foutre tout en marchant, ayant pour perspective le dos, les reins, le cul de la femme et l’atelier de leur jouissance. Si la femme est assez forte pour se soutenir d’une seule main, elle peut en allongeant l’autre, soit se clitoriser, soit badiner en dessous avec les couilles de l’amant, pour le presser de décharger, car la position pour elle est un peu incommode, et elle doit désirer de hâter la fin de la joûte, qui finit par cette bienheureuse décharge.

XVIII. La brouette à l’envers.

Cette posture, un peu moins fatigante pour la femme, ne se pratique guère, non plus que quelques autres, dont je parlerai pourtant. La raison qui empêche qu’on en use beaucoup, c’est que le vit entre moins dans le con, et qu’elles ne conviennent bien, que quand l’homme ayant un vit trop long, la femme cherche à s’en épargner une partie par des postures qui le tiennent à distance. Mais hélas, disent les dames, cette trop grande longueur du vit de l’homme est si rare, qu’il n’en faut parler que pour mémoire. Quoiqu’il en soit voici comment se fait cette posture ; la femme se couche le dos à terre, elle met sa tête sur un tabouret de pied, à roulettes, et ses épaules dur le bord de ce tabouret, elle passe ses mains à la renverse derrière sa tête, et saisit le bord opposé à celui où posent ses épaules, l’homme se place entre les cuisses et jambes écartées de la femme, le visage tourné vers elle, il l’enlève par les jarrets, de chacun de [ses] bras, il s’applique les jambes aux hanches, il dirige son vit au con que la femme lui présente ainsi très bien, parcequ’elle tend le cul et raidit ses reins, le reste marche ensuite comme pour la brouette simple qui précède. On appelle celle-ci brouette à l’envers, pour la distinguer de l’autre qui est plus usitée.

XIX. Le Bidet au trot à l’Anglaise.

Cette posture se rapproche de la Chevalière (no 5 ci dessus). L’homme au lieu d’être couché, est assis penché en arrière sur le bord d’un divan, les épaules et la tête appuyées par derrière lui sur des coussins, la femme ne se met pas à genoux, mais elle monte sur le divan, un pied à droite et l’autre à gauche, à cheval en face et à croupion sur l’homme, dont elle tient les épaules et qui passe ses mains sous les fesses de la dame, à peu près comme pour la posture la prière de l’homme (no 12 ci-dessus), il la soutient ainsi et dirige en même temps son vit dans le con, ainsi que les mouvements qu’elle fait ensuite en haut et en bas, en se relevant et s’abaissant alternativement sur ce vit de manière à ne pas déconner, et en imitant en effet le mouvement d’un cavalier trottant à cheval à l’anglaise, ce qui donne le nom à cette posture fort amusante, et qui amène une superbe éjaculation mutuelle du foutre qui vient arroser la racine du vit le long duquel ce foutre redescend, parce que le con est trop ouvert par la position même pour qu’il garde rien dans sa cavité, dont l’ouverture est ainsi dirigée vers le bas.

XX. Le Pal en arrière.

C’est la position précédente retournée, elle se rapproche alors de la perspective du Bas-Rhin, (no 7) sans être néanmoins tout-à-fait la même. Dans le no 7 la femme est à genoux ici elle est sur ses pieds et accroupie sur le vit de l’homme, le dos tourné au visage de ce dernier, de façon que le con ressort bien mieux, les cuisses et les genoux de la femme remontent à gauche et à droite de son ventre au lieu de descendre pour avoir les genoux sur le lit. Les amants y gagnent au moins un pouce d’entrée du vit dans le con. L’homme n’a pas à craindre que sa maîtresse tombe à la renverse, car elle tomberait sur lui et ne se ferait aucun mal, la soutient seulement d’une main et de l’autre il patine et pelotte tout ce qu’il peut atteindre, devant et derrière des appas de sa maîtresse, qui de son côté peut jouir des entrées et des sorties du vit dans son con, comme elle peut se clitoriser et même jouer avec la racine du vit et les couilles de son fouteur. Cette position s’appelle le pal en arrière elle est délicieuse et procure aux acteurs des voluptés inouies dans les décharges réciproques qu’elles leur font faire.

XXI. le Pal en avant.

Cette position a beaucoup d’analogie avec le bidet au trot à l’anglaise (no 19). Ici l’homme au lieu d’être assis comme au no 19, est couché et la femme montée sur lui à cheval à croupion, les pieds sur le lit, la figure tournée vers celle de l’homme. Au lieu de se tenir aux épaules de l’homme elle lui tient une main seulement, ils ont chacun ainsi une main de libre, dont ils se servent pour se caresser mutuellement, elle en de tournant un peu de côté peut par derrière et par dessous ses cuisses saisir la racine du vit et les couilles de l’homme, qui peut badiner avec les appas de devant de la belle, ses tètons, ses cuisses, son ventre, et l’entre-deux, et comme cela ne nuit en rien à l’effet des mouvements qu’ils se donnent, au contraire, ils perdent bientôt tous deux à ce jeu, leurs forces et leur foutre au milieu des sensations les plus vives et les plus délectables.

XXII. L’X Romaine.

L’homme assis sur un tabouret, se penche en arrière, chacune de ses mains appuyée sur deux autres tabourets, un peu en arrière, il a encore deux autres tabourets à côté de chacun de ses pieds unis et allongés. La femme se met à cheval sur lui le visage tourné du côté du sien, elle place elle-même le vit de son fouteur dans le con qu’elle lui livre et quand il y est, elle se penche aussi en arrière allongeant ses jambes et portant ses pieds sur les bâtons bas des tabourets qui servent d’appui aux mains de son amant, et appuyant elle-même des mains en arrière sur les tabourets placés aux pieds de son amant. Ces deux corps ainsi croisés et penchés en arrière, jambes en sens inverse, et fixés au milieu par le vit au con, prennent réellement à la vue, la forme de l’X romain, et ont déterminé le nom donné à cette posture capricieuse qui ne tarde pas plus que les autres à amener le plaisir de l’éjaculation réciproque et les transports qui l’accompagnent.

XXIII. L’Herculéenne.

L’homme est debout, le vit bandant, si raide qu’il lui remonte au nombril, la femme sans s’effrayer, se met en face de cet homme qui semble la désirer, elle l’étreint de ses deux bras au col, elle plie ses jambes et ses cuisses, et par une secousse saute cuisses et jambes écartées qu’elle place, les genoux au dessus des hanches de l’homme, elle croise ses jambes derrière elle sur ses reins, les talons à ses fesses, et le con venant ainsi frotter sur ce vit menaçant. L’homme alors la prend dessous les fesses, d’une main qui lui sert à diriger son vit dans le con, il l’y plonge jusqu’aux poils, presse les fesses de la femme contre lui et de son autre main, lui appuie les reins pour la soutenir et l’empêcher de s’écarter de son étreinte. Il la secoue ainsi debout, elle lui rend coup de cul pour coup de cul, celà finit nécessairement par une double libation abondante, qui laiſse entr’eux la victoire incertaine. On comprend pourquoi cette posture est appelée Herculéenne, il n’y a pas beaucoup d’hommes qui aient l’adresse et la force nécessaire pour la pratiquer avec une femme un peu fortement conformée.

XXIV. Les Ciseaux croisés.

La femme se couche sur le côté, à moitié en travers d’un lit, les coudes appuyés du même côté sur le lit, croisant les avant bras sur les oreillers, l’homme debout, vient à elle par les pieds ; lui prend de sa main gauche par exemple, la cuisse droite à la hauteur du jarret, l’enlève du lit, passe entre le lit et cette cuisse, qui lui vient ainsi sur le ventre à lui, passe sa main droite deſsous les reins de la belle, entre elle et le lit et fait en la soulevant un peu tomber hors du lit la cuisse droite qui s’écarte de l’autre qu’il soutient et la jambe droite va naturellement passer entre les deux mollets du fouteur. Ce dernier, avec la même main gauche qui lui sert à tenir la cuisse gauche de la femme, dirige son vit dans le con que la position lui présente à enfiler en levrette de côté ; il s’y introduit et travaille ensuite comme un homme qui en a bonne envie. La femme tourne de son côté un visage riant et provoquant, qui excite l’opération à laquelle elle ne peut donner beaucoup d’aide dans cette posture, mais qui n’en arrive pas moins à une conclusion dont tous deux apprécient le mérite prouvé pour eux par une copieuse émission de foutre. Le nom de cette posture résulte du croisement des jambes qu’elle offre, et qui ressemble à deux paires de ciseaux dont on croiserait les lames ouvertes.

XXV. Le feu de premier rang.

Dans son exécution cette posture a quelque reſsemblance avec la précédente qu’on renverserait d’un demi-tour sur l’homme de gauche à droite.

L’homme est couché de son long sur le lit, le genou droit relevé la femme monte sur le lit par dessus lui en travers, elle met sur le lit son genou droit faisant passer sa jambe pliée, dessous le genou relevé de l’homme, le pied venant au bord du lit, elle passe son autre jambe et sa cuisse par dessus la cuisse gauche de l’homme, son pied vers l’autre bord du lit son con par cette position de trouve juste en demi-levrette ou levrette de côté au dessus du vit de son amant, qui lui passe la main gauche sous la cuisse, guide son vit au con, soulève ses reins pour l’y faire entrer, et pousse ainsi en haut et en bas palpant de sa droite le cul de la belle et le chatouillant un peu le trou du cul, tandis que de la gauche il la caresse aux tètons et à l’atelier où ils travaillent tous deux. Elle se soutient de la main droite en arrière sur le genou relevé de son amant, et de sa main gauche elle lui caresse la figure. Celà se termine comme à l’ordinaire par une double décharge. C’est la position de genou en terre de la femme, qui a fait appeler cette posture feu de premier rang. Tous les gardes nationaux comprendront celà.

XXVI. La Paresseuse.

La femme couchée sur le lit, les bras croisés par dessus la tête sur le haut de l’oreiller, le dos sur le bas ; a les reins tournés du côté opposé à celui où est placé son amant qui se couche assis sur le côté de manière à être tourné le visage vers sa belle, il se met entre les [cuisses] de la dame, dont il soulève celle qui se trouve sur l’autre par sa courbure de côté, et qu’il met par dessus sa hanche à lui, il approche son vit en passant son corps par dessus la cuisse de la femme restée sur le lit, le guide dans le con de la paresseuse qui ne bouge point, et lui passant ses bras ou l’un d’eux dessous les omoplates, il la pelotte de l’autre main lui baise les tètons, le col, le visage ; et vous la secoue du cul d’importance, ce qui oblige cette femme à finir par décharger au moment où elle sent que son amant l’inonde d’un foutre brûlant, baume excellent pour combattre la paresse féminine.

XXVII. La Paresseuse à l’envers ou
en levrette.

C’est la contre partie de la précédente, c’est-à-dire qu’elle se fait en levrette. La femme se couche à moitié en travers du lit, le dos tourné les épaules et la tête sur l’oreiller un peu relevé, l’homme se présente par ses pieds, fait tomber à terre la jambe de la femme la plus rapprochée du bord du lit, saisit l’autre par le genou passe derrière et la pose sur sa hanche, le bout du pied pose sur le pied du bois de lit, il passe un bras dessous les omoplates de la femme, qui a ses bras étendus nonchalamment à droite et à gauche sur le lit, avec son autre main qu’il passe par devant, il dirige son vit au con, l’y introduit de derrière en avant, et cette même main se porte ensuite, soit aux tètons de la belle, soit à l’atelier dont il chatouille les alentours, et notamment le clitoris, il baise la Bouche les yeux à demi fermés, toute la figure de sa maîtresse qui le laisse tout faire sans se livrer elle même à aucun mouvement, mais qui finit pourtant par décharger et témoigne son plaisir par un léger tréssaillement des fesses et le rétrécissement subit de son con qui suce le foutre que lui lance abondamment l’outil du fouteur.

XXVIII. La double Paresse.

La femme se couche sur le côté, elle passe ses bras autour du col de l’homme couché sur le côté opposé, pour lui faire face, lui, passe ses jambes et ses cuisses entre celles de la femme qu’il prend à bras le corps au dessous des aisselles, après avoir guidé à l’ordinaire son vit dans le con entr’ouvert par l’installation de l’homme entre les colonnes. Les acteurs remuent mollement tous deux dans cette position, en se faisant langue fourrée, mais échauffés bientôt par la chaleur douce et réciproque des esprits aimantés, qui attirent mutuellement l’homme vers la femme et la femme vers l’homme. Après avoir goûté quelques moments de bonheur de se sentir ainsi collés l’un dans l’autre sans effort pénible, les mouvements s’accélèrent malgré eux, et le foutre qui part de tous côtés les oblige à se presser l’un contre l’autre avec une espèce de fureur tout-à-fait en opposition avec les commencements de l’action qui n’annonçaient d’abord que nonchalance.

XXIX. La double Paresse à l’envers
ou en levrette.

C’est le même système que la précédente seulement la femme couchée sur le côté tourne le dos à son amant, qui, couché sur le même côté qu’elle et le ventre vers son dos, lui lève la cuisse qui est en dessus et ne pose pas sur le lit, se place entre les deux cuisses ainsi écartées, en avançant ses jambes et genoux au-delà du corps de la femme et par devant elle, sa cuisse soulevée par l’amant repose alors sur sa hanche le cul de la femme se trouve en face du bas ventre de l’homme, qui dirige alors en levrette de derrière en avant dans son con son vit, l’y plonge jusqu’au poil, et fout dans cette position commode et peu fatigante. Ses mains étant libres il s’en sert pour pelotter avec tous les appas qui sont à sa portée, notamment ces fesses qui lui frottent le pubis et qu’il peut caresser et claquer à son aise. La femme sent bientôt l’effet que cela produit et éprouve elle-même les délices de la décharge, au moment où sa matrice est emplie par celle de son amant.

XXX. les petits Pâtés.

L’homme s’assoit sur le lit ou à terre, le dos et les reins relevés par des oreillers ou coussins, les jambes écartées et le vit en obélisque. La femme s’assied entre les cuisses, à cheval et passant chacune des siennes par dessus chacune de celles de l’homme, elle se met le vit dans le con en s’appuyant croupe à croupe, les deux amants entrelacent leurs bras et avancent l’une de l’autre leur bouche pour se faire langue fourrée, et la femme les bras appuyés sur les épaules de son amant, fait avec son cul en avant et en arrière les mouvements qu’on fait aux jeux dits innocents, ou à la pénitence, trois petits pâtés, ma chemise brûle. L’homme ne reste pas ingrat et rend coup pour coup de façon que ce concert ne tarde pas à faire partir les pompes des deux amants, pour éteindre le feu de ces chemises qui brûlent, selon le jeu dont il s’agit.

XXXI. La Contemplation.

C’est une variation de la posture qui précède, la femme placée comme il est dit ci-dessus sur l’homme, se jette en arrière et appuie sa tête et ses épaules un peu relevées sur un coussin entre les pieds de l’amant qui se penche lui-même, mais fort peu en arrière ; la femme allonge ses jambes et cuisses de toute leur longueur sur le corps de son amant, mettant ses talons sur les épaules, ce dernier prend les jambes de la dame, et les ouvre ou serre selon qu’il veut voir le travail ou resserrer son vit dans l’étui. L’un et l’autre acteur ayant relevé leur tête et épaules par des coussins peuvent également dans cette position voir entrer et sortir le vit dans le con. C’est pour celà qu’on appelle cette position la Contemplative. S’appuyant un peu sur les coudes, ils donnent tous deux des secousses de cul en avant et en arrière, en jouissant de la vue de leur travail, mais bientôt ils n’y voient plus clair, leurs yeux se brouillent, ils les portent au plafond, leurs corps se raidiſsent et nos amants restent sans mouvement après avoir laché tous deux les flots de la liqueur amoureuse, au milieu des plus doux transports.

XXXII. La Levrette de côté.

La femme se couche de son long sur le côté horisontalement au bord du lit, le cul tourné en dehors, les jambes et cuisses pliées dans le sens demi-perpendiculaire du lit ; de manière à faire ce qu’on appelle beau cul, l’homme se met debout, pied à terre derrière ce cul, il relève la cuisse qui est en dessus, saisit le pied de cette jambe par le talon, en renversant en arrière une main, passe l’autre main par devant et dirige son vit, de derrière en avant dans le con, l’y place et ensuite de cette même main, il patine et caresse tous les appas qu’il peut atteindre, il clitorise sa belle qui se tient d’une main à la tête de son amant, et a l’autre bras sur les oreillers, il lui caresse le ventre, les tètons, les fesses, les reins &a, et en même temps il lui pousse des bottes vigoureuses qui faisant leur effet ordinaire, amènent de part et d’autre des jets d’un foutre chaud dont l’élancement cause de si grandes extases.

XXXIII. La Levrette à genoux.

La femme se met à quatre pattes sur les coudes à genoux sur le lit ou par terre, l’homme se met à genoux derrière elle, ajuste son vit entre les lèvres qu’il écarte du con de la belle, qui le lui offre parfaitement en vue, parcequ’elle a la tête plus basse que le cul ; quand il est installé il peut d’une main branler en avant le clitoris du con qu’il fout, et en chatouiller la motte, tandis que de l’autre main se penchant en avant sur le dos de la femme, il lui prendra les tètons, en frottera les fraises, lui baisera le dos et les épaules, la femme peut ne se soutenir que d’un coude pour avoir l’autre main libre, avec laquelle elle peut en la passant entre ses cuisses, branler les couilles de son fouteur, elle se baissera aussi un peu plus en avant, et c’est tant mieux, car plus la femme sera courbée, plus l’entrée sera facile, les amants y gagneront un et deux pouces de longueur si le visage de la femme est tout-à-fait à terre. Par cette posture aussi, pas une goutte de foutre que les amants se lancent réciproquement n’est perdu, tout reste dans le con, à leur grand plaisir réciproque.

XXXIV. La Levrette ordinaire sur
le lit ou à pied.

C’est la même posture que la précédente à peu de choses près, la femme au lieu de se mettre à genoux, se place à plat ventre sur le bord du lit, les jambes, cuisses et cul en dehors du lit, les pieds sur des petits tabourets (c’est alors la levrette ordinaire sur le lit) ou debout mais penchée en avant, les mains appuyées sur quelqu’objet qui lui tient la tête plus basse que le cul (c’est alors la levrette ordinaire à pied).

Dans l’un comme dans l’autre cas, l’homme se place derrière le cul de la femme, son vit en avant, est introduit par lui de derrière en avant, dessous le trou du cul, dans le con, dont il écarte doucement les grandes lèvres avec ses doigts, et il opère ensuite comme il est dit pour la précédente posture.

XXXV. La levrette droite.

C’est l’homme qui se met à genoux au contraire des postures précédentes, la femme vient à lui en tournant le dos, présente le cul du côté du visage de l’homme, écarte les jambes et les cuisses entre lesquelles elle passe la main pour saisir le vit de l’homme qu’elle dirige elle même en l’introduisant dans son con de derrière en avant ; l’homme lui saisit alors les hanches, et les attire sur son vit, elle pousse en avant et en arrière, en haut et en bas, en se penchant en avant elle attrape entre ses cuisses de la main qu’elle y passe, les couilles et la racine du vit du fouteur ; et bientôt tous les deux déchargent voluptueusement. On appelle cette posture la levrette droite parceque la femme est droite.

XXXVI. La Chaise à piquet.

L’homme est assis sur une chaise un peu en avant, la femme lui tournant le dos vient s’asseoir sur lui, mais elle se courbe d’abord pour que l’homme ajuste son vit dans le con, de derrière en avant ; quand il y est la femme se laisse retomber assise sur les cuisses de l’homme, vers lequel elle tourne son visage afin de faire langue fourrée ; par cette position qu’on appelle la Chaise à piquet, on voit pourquoi, les mains de l’homme étant libres il s’en sert pour palper tous les appas de la dame, lui prendre les tètons, en chatouiller les bouts, la caresser par tout le corps, et exciter en elle des titillations qui jointes au travail réciproque de leurs reins et de leurs culs, les font décharger tous les deux avec abondance et volupté.

XXXVII. La levrette au pied droit.

C’est la même posture, si ce n’est que la femme, au lieu de rester assise les cuisses sur celles de l’homme, les écarte et porte ses jambes en arrière à droite et à gauche de la chaise sur laquelle il est assis. L’homme lui passe un bras autour du corps pour l’empêcher de tomber en avant parceque la position l’y fait pencher, le reste se fait de même, mais le vit entre mieux ainsi et les amants y gagnent.

XXXVIII. La Levrette debout.

Cette posture est la même que la levrette ordinaire à pied (no 34) seulement la femme au lieu de rester penchée en avant, se redresse quand le vit de l’homme est entré jusqu’au poil dans son con, elle tourne sa figure du côté de l’homme, ils font langue fourrée et les mains libres se promènent et caressent tout ce qu’elles peuvent atteindre, surtout les tètons. Pour faire cette posture il faut que l’homme ait un vit très long, sans quoi au moindre mouvement il déconnera par la position debout des deux acteurs, qui oblige le vit de l’homme à plier pour rester dans le con, dont les fesses de la femme appuyées sur le ventre et le pubis de l’homme, l’éloignent encore ; c’est une posture qui convient aux pareils de Roquelaure, et les dispenserait des bourrelets dont ils sont obligés de faire usage pour ne pas éventrer les femmes dans les autres postures où les parties sont plus rapprochées ; aussi avec des hommes ordinaires, la femme qui sent que par cette posture en levrette-droite ou debout, le vit s’en va, se hâte de se pencher en avant pour le remettre, et reste penchée pour le garder ; on retombe alors dans la levrette ordinaire à pied (no 34)

XXXIX. La Chevauchée.

L’homme s’assied sur le bord d’une chaise en avant, les épaules appuyées en haut du dossier, les genoux en avant ; la femme se met à cheval sur lui face à face, de manière de coiffer le vit avec son con, ses jambes passent derrière la chaise, elle étreint de ses bras autour du col l’homme qui se trouve avoir les tètons à la portée de sa figure, et qui de ses deux mains, après avoir guidé et placé son vit, parcourt ensuite tous les appas de sa belle qu’il peut palper avec facilité du haut en bas, il peut même lui donner le postillon. La femme peut aussi en baissant la figure sur celle de son amant qui relèverait la sienne, faire langue fourrée. Tous deux ensuite se secouent à qui mieux-mieux et ils en reçoivent la récompense par la décharge que chacun sent partir de ses canaux vénériens.

XL. La Clouée.

L’homme et la femme prennent la même position que dans la posture précédente, quand ils sont placés, que le vit est dans le con, l’homme soulève les cuisses de la femme, met chacun des jarrets de cette dernière sur ses bras à lui, qu’il pose sous les cuisses de la femme la soutenant des mains dessous les fesses et remuant le cul en haut et en bas, pendant qu’elle, pendue de ses deux bras au col de l’homme, lui fait langue fourrée, le baise, le mordille jusqu’à ce qu’enfin le foutre coule des deux parts à leur complète satisfaction. Cette posture s’appelle la Clouée parceque la femme semble ainsi être clouée sur l’homme.

XLI. La Chevauchée bâtarde.

On appelle ainsi cette posture parce qu’elle tient de plusieurs autres sans leur être complètement pareille. L’homme s’assied dans la même position que pour la chevauchée simple (no 39) mais sur le milieu d’un canapé ou d’un divan, le dos un peu renversé et appuyé sur des coussins, la femme se met sur lui, à genoux comme pour la chevalière (no 5) (mais à croupion car se serait alors le bidet au trot à l’anglaise no 19). Mais on remarque ici que l’homme est assis et non couché comme au dit no 5, leurs corps font un angle droit qui sépare leur visage de 45 degrés. Cette posture présente se rapprocherait plutôt de l’ordinaire renversée no 6, car la différence ne consiste guère qu’en ce qu’au no 6 les jambes de la femme sont allongées et les deux amants tout de leur long, tandis qu’ici l’homme est assis et la femme a les genoux pliés.

XLII. La Chevauchée croisée droite.

Elle ne se fait que sur un banc ou une banquette étroite, sur laquelle l’homme se couche de son long sur le dos, la femme monte à cheval sur lui, jambes et cuisses pendant à gauche et la figure tournée du côté du visage de l’homme qui a les mains libres et s’en sert sur tous les appas de sa maîtresse, et notamment sur ceux qu’il pénètre de son vit, que la femme a le soin de placer elle même dans son con, étant très commodément placée pour celà. L’amant fait le saut de carpe en haut et en bas, et la femme tortille légèrement du cul en avant et en arrière et des côtés, ces mouvement bien combinés sont délicieux et procurent aux deux acteurs de telles sensations qu’ils ne tardent guère à s’en donner réciproquement des preuves liquides.

XLIII. La Chevauchée croisée renversée.

C’est absolument la même posture que la précédente, si ce n’est que la femme a la figure tournée du côté des pieds de l’homme dont par cette position elle peut prendre entre ses cuisses les couilles et la racine du vit avec l’une de ses deux mains ou avec toutes deux. L’homme au lieu d’avoir la vue de l’atelier, du ventre et des tètons, a les yeux sur le dos, les reins et les fesses de la femme, du reste ils agissent tous deux comme dans la précédente posture, et en obtiennent aussi le même résultat, c’est à dire une décharge mutuelle et tout aussi agréable.

XLIV. Le Grand T renversé.

L’homme s’asseoit sur le lit, les jambes et cuisses allongées, à plat, la femme se met à cheval sur lui, poitrine contre poitrine, bouche contre bouche, elle passe chacune de ses cuisses et de ses jambes à droite et à gauche de celles de l’homme et allongées à plat derrière lui. Ces deux corps collés l’un contre l’autre, ces jambes allongées, celles de la femme derrière l’homme, celles de l’homme derrière la femme leur donne vue de profil la figure d’un grand T renversé (⟂) qui donne le nom à cette position ; les mains des deux amants étant libres, ils placent d’abord l’un ou l’autre le vit dans le con, et la position une fois fixée ; ils se caressent, se patinent, font langue fourrée, remuent les reins et les fesses, ce qui les conduit inévitablement à une charmante décharge réciproque.

XLV. L’enfilade de côté.

L’homme se place sur le bord et en travers d’un fauteuil, le dos appuyé au dossier, la femme s’assied en travers une fesse sur un genou de l’homme qu’elle tient par une épaule et l’autre fesse relevée ainsi que sa cuisse sur le bas ventre de l’homme et le pied sur le bras du fauteuil pour qu’il puisse introduire son vit en dessous, dans le con qui se trouve mis ainsi à sa portée, la femme s’appuie de l’autre main sur le dos d’une chaise placée de côté derrière elle, sur les bâtons bas de laquelle l’amant met ses pieds pour la maintenir. Il tient, lui, d’une main la femme par le bas des reins et de l’autre la palpe, la patine aux tètons, au ventre et à l’atelier en fonction. Les deux amants travaillent ainsi placés, du cul et des reins, et finissent comme toujours par décharger admirablement.

XLVI. La Bonne mère bonne épouse.

Cette posture est à peu près la contre façon de la précédente. La femme est à demi couchée en travers sur le lit, appuyée sur un coude, son enfant au sein opposé, des oreillers derrière elle pour soutenir ses épaules et sa tête, les jambes et cuisses hors du lit. L’homme passe à côté d’elle, lui enlève une jambe qu’il place sur son épaule et place l’autre sur son genou ; par cette position il enfile en levrette de côté, la femme qui s’y prête de la meilleure grâce du monde, tout en donnant à téter à son enfant, qui se trouve fort agréablement bercé dans les bras de la mère, par les coup de reins et de cul que se donnent les acteurs. La femme décharge son foutre en même temps que son lait, elle recommande seulement à son ami qui va en faire autant de ne pas le lui lâcher dans le con, mais de décharger dehors pour ne pas comme on dit casser la bouteille de l’enfant.

XLVII. L’enfilade sur piedestal.

On place un coussin, soit sur un piedestal ou tronçon de colonne, soit sur le coin d’une table ou d’un autre meuble de deux pieds et demi environ, la femme s’asseoit dessus, l’homme se place devant elle entre ses cuisses qu’elle relève alors, de manière à ce que ses genoux viennent aux aisselles de l’homme, après lequel elle se tient de ses deux mains passées au col, elle croise ses jambes derrière l’homme, qui, debout dirige d’abord son vit dans le con si bien ouvert devant lui par sa position, ensuite, il presse contre lui des deux mains, la femme qu’il prend à cet effet aux reins et aux fesses, et qui ne touche qu’à peine au coussin par le coccix, celà se rapproche un peu de l’Herculéenne no 23, mais c’est moins fatigant. Quand on a à faire à une femme extrêmement souple, la femme au lieu de mettre ses cuisses le long des côtes de l’homme et ses jambes croisées derrière son dos, les relève jusques sur les épaules de l’homme. Le vit entre déjà beaucoup avec les genoux dessous les aisselles, mais il entre davantage encore de cette dernière façon seulement plus fatigante, et qui exige dans les femmes une grande flexibilité de charnière.

XLVII. Le moyen de ne rien perdre.

La femme se couche le dos sur le lit, les cuisses et jambes écartées le plus possible de manière à ce que ses genoux remontent vers ses tètons. L’homme monte sur elle dans cette position, il place les jarrets de la femme sur le devant de ses épaules à lui, pour maintenir les jambes et cuisses relevées, il dirige son vit dans le con qui se présente entr’ouvert et bien exposé à ses coups, et en passant en avant et en arrière pour foutre, il pèse à chaque secousse de ses épaules sur les jarrets de la femme, çà donne ainsi à chaque coup de cul, une entrée plus facile à son vit pour pénétrer plus avant. Il palpe en même temps les appas de sa belle qui sent ce cher vit lui aller jusqu’à l’âme, et, au moment de la décharge, l’homme pousse en avant, ne fait plus de mouvement en arrière, et bouche ainsi la sortie au foutre qu’il lance au fond du con de la femme, qui de son côté pousse en avant, et s’écarte tant qu’elle peut, pour le recevoir en déchargeant elle-même. Il n’y en a pas une seule goutte de perdu de cette façon.

XLIX. La Grande entrée.

La femme est assise sur le bord et en avant d’un canapé, les cuisses ouvertes, les genoux en dehors et relevés, les jambes repliées sous elle de manière à ce que ses talons touchent ses fesses, et la pointe de ses pieds appuyés sur des carreaux de pied élevés presqu’à la hauteur du canapé, elle est soutenue par derrière par des coussins. L’homme se met à genoux entre les carreaux où sont les pointes des pieds de la dame, il s’approche de l’autel qui lui est si bien offert, il y dirige le vit sacrificateur, et l’y plonge jusqu’au poil, place ses mains dessous les fesses de la dame et les attire à lui, en même temps qu’il pousse et repousse de toute la force de ses reins, les visages se rapprochent, la langue fourrée fait son jeu, les langues s’unissent en frétillant ce que font aussi les culs, bientôt le feu du plaisir brille, et une ample et réciproque décharge prouve à la fois le mérite de la posture, qu’on appelle la grande entrée à juste titre, car les deux battants sont ouverts naturellement, et la volupté que les acteurs ont goûtée.

Ici le dialogue fut interrompu par l’arrivée de la portière, fort exacte à son service. Il était six heures et elle apportait le diner, pour le servir ensuite à table.

On dina donc. La conversation fut indifférente pendant le repas à cause de la présence d’une étrangère qu’on ne voulait pas scandaliser, bien qu’elle sût parfaitement le genre de rapports qu’il y avait entre Charles et Justine. Quand l’appêtit fut satisfait, la portière desservit, laissant toutefois sur la table un double couvert frais, quelques comestibles, des vins et liqueurs et de l’eau, pour le cas où les amants voudraient manger avant de se coucher, et elle se retira après avoir reçu l’ordre de ne revenir que si on l’appelait.

Justine se mit sur le canapé, y appela son amant, et le pria de reprendre le sujet qui avait été laissé en suspends à cause du diner. Charles ne se fit pas prier et reprit la parole.