Histoire du parlement/Édition Garnier/Chapitre 65

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CHAPITRE LXV.

DU PARLEMENT, DES CONVULSIONS, DES FOLIES DE PARIS JUSQU’À 1752.

Le parlement fut donc tranquille pendant cette guerre heureuse. À peine le public s’aperçut-il que l’on condamna des thèses soutenues en Sorbonne en faveur des prétentions ultramontaines, qu’on fit brûler une lettre de Louis XIV à Louis XV, et d’autres satires méprisables, aussi bien que quelques lettres d’évêques constitutionnaires. L’affaire la plus mémorable, et qui méritait le moins de l’être, fut celle d’un conseiller du parlement, nommé Carré de Montgeron, fils d’un homme d’affaires. Il était très-ignorant et très-faible, débauché, et sans esprit. Les jansénistes lui tournèrent la tête : il devint convulsionnaire outré. Il crut avoir vu des miracles, et même en avoir fait. Les gens du parti le chargèrent d’un gros recueil de miracles[1], qu’il disait attestés par quatre mille personnes. Ce recueil était accompagné d’une lettre au roi, que Carré eut l’imbécillité de signer et la folie de porter lui-même à Versailles. Ce pauvre homme disait au roi, dans sa lettre, « qu’il avait été fort débauché dans sa jeunesse, qu’il avait même poussé le libertinage jusqu’à être déiste », comme si la connaissance et l’adoration d’un Dieu pouvaient être le fruit de la débauche ; mais c’est ainsi que le fanatisme imbécile raisonne. Le conseiller Carré alla à Versailles, le 29 août 1737, avec son recueil et sa lettre ; il attendit le roi à son passage, se mit à genoux, présenta ses miracles : le roi les reçut, les donna au cardinal Fleury, et dès qu’on eut vu de quoi il était question, on expédia une lettre de cachet pour mettre à la Bastille le conseiller. On l’arrêta le lendemain dans sa maison à Paris ; il baisa la lettre de cachet en vrai martyr : le parlement s’assembla. Il n’avait rien dit quand on avait donné une lettre de cachet au duc de Bourbon, prince du sang et pair du royaume, et il fit une députation en faveur de Carré. Cette démarche ne servit qu’à faire transférer le prisonnier près d’Avignon, et ensuite au château de Valence, où il est mort fou. Un tel homme en Angleterre en aurait été quitte pour être sifflé de la nation ; il n’aurait pas été mis en prison, parce que ce n’est point un crime d’avoir vu des miracles, et que, dans ce pays gouverné par des lois, on ne punit point le ridicule. Les convulsionnaires de Paris mirent Carré au rang des plus grands confesseurs de la foi.

Au mois de janvier 1738, le parlement s’opposa à la canonisation de Vincent de Paul, prêtre gascon, célèbre en son temps. La bulle de canonisation envoyée par Benoît XIII parut contenir des maximes dont les lois de la France ne s’accommodent pas. Elle fut rejetée ; mais le cardinal Fleury, qui protégeait les frères de Saint-Lazare, institués par Vincent, et qui les opposait secrètement aux jésuites, fit casser par le conseil l’arrêt du parlement, et Vincent fut reconnu pour saint malgré les remontrances : aucune de ces petites querelles ne troubla le repos de la France[2].

Après la mort du cardinal Fleury et les mauvais succès de la guerre de 1741, le parlement reprit un nouvel ascendant. Les impôts révoltaient les esprits, et les fautes qu’on reprochait aux ministres encourageaient les murmures. La maladie épidémique des querelles de religion, trouvant les cœurs aigris, augmenta la fermentation générale. Le cardinal Fleury, avant sa mort, s’était donné pour successeur dans les affaires ecclésiastiques un théatin nommé Boyer, qu’il avait fait précepteur du dauphin. Cet homme avait porté dans son ministère obscur toute la pédanterie de son état de moine ; il avait rempli les premières places de l’Église de France d’évêques qui regardaient la trop fameuse bulle Unigenitus comme un article de foi et comme une loi de l’État. Beaumont, qui lui devait l’archevêché de Paris, se laissa persuader qu’il extirperait le jansénisme. Il engageait les curés de son diocèse à refuser la communion qu’on appelle le viatique, et qui signifie provision de voyage, aux mourants qui avaient appelé de la bulle et qui s’étaient confessés à des prêtres appelants ; et conséquemment à ce refus de communion on devait priver les jansénistes reconnus de la sépulture. Il y a eu des nations chez lesquelles ce refus de la sépulture était un crime digne du dernier supplice ; et dans les lois de tous les peuples, le refus des derniers devoirs aux morts est une inhumanité punissable.

[3]Le curé de la paroisse de Saint-Étienne-du-Mont, qui était un chanoine de Sainte-Geneviève, nommé frère Boitin[4], refusa d’administrer un fameux professeur de l’université, successeur du célèbre Rollin. L’archevêque de Paris ne s’apercevait pas qu’en voulant forcer ses diocésains à respecter la bulle, il les accoutumait à ne pas respecter les sacrements. Coffin mourut sans être communié ; on fit difficulté de l’enterrer, et son neveu, conseiller au Châtelet, força enfin le curé de lui donner la sépulture ; mais ce même conseiller, étant malade à la mort, six mois après, à la fin de l’année 1750, fut puni d’avoir enterré son oncle. Le même Boitin lui refusa l’eucharistie et les huiles, et lui signifia qu’il ne serait ni communié, ni oint, ni enterré, s’il ne produisait un billet par lequel il fût certifié qu’il avait reçu l’absolution d’un prêtre attaché à la constitution. Ces billets de confession commençaient à être mis en usage par l’archevêque. Cette innovation tyrannique était regardée par tous les esprits sérieux comme un attentat contre la société civile. Les autres n’en voyaient que le ridicule, et le mépris pour l’archevêque retombait malheureusement sur la religion. Le parlement décréta le séditieux curé, l’admonéta, le condamna à l’aumône, et le fit mettre pendant quelques heures à la Conciergerie[5].

Le parlement fit au roi plusieurs remontrances, très-approuvées de la nation, pour arrêter le cours des innovations de l’archevêque. Le roi, qui ne voulait point se compromettre, laissa une année entière les remontrances sans une réponse précise.

Dans cet intervalle l’archevêque Beaumont acheva de se rendre ridicule et odieux à tout Paris, en destituant une supérieure et une économe de l’hôpital général, placées depuis longtemps dans ces postes par les magistrats du parlement. Destituer des personnes de cet état, sous prétexte de jansénisme, parut une démarche extravagante inspirée par l’envie de mortifier le parlement beaucoup plus que par le zèle de la religion. L’hôpital général fondé par les rois, ou du moins qui les regarde comme ses fondateurs, est administré par des magistrats du parlement et de la chambre des comptes pour le temporel, et par l’archevêque de Paris pour le spirituel. Il y a peu de fonctions spirituelles attachées à des femmes chargées d’un soin domestique immense ; mais comme elles pouvaient faire réciter quelquefois le catéchisme aux enfants, l’archevêque soutenait que ces places dépendaient de lui. Tout Paris fut indigné ; les aumônes à l’hôpital cessèrent, le parlement voulut procéder ; le conseil se déclara pour l’archevêque, parce qu’en effet ce mot spirituel semblait assurer son droit. Le parlement eut recours aux remontrances ordinaires[6], et ne voulut point enregistrer la déclaration du roi.

On était déjà irrité contre ce corps, qui avait fait beaucoup de difficulté pour le vingtième et pour des rentes sur les postes. Le roi lui fit défense de se mêler dorénavant des affaires de l’hôpital, et les évoqua toutes à son conseil[7]. Le lendemain, le premier président de Maupeou, deux autres présidents, l’avocat et le procureur général, furent mandés à Versailles, et on leur ordonna d’apporter les registres, afin que tout ce qui avait été arrêté sur cette affaire fût supprimé. On ne trouva point de registre. Jamais plus petite affaire ne causa une plus grande émotion dans les esprits. Le parlement cessa ses fonctions, les avocats fermèrent leurs cabinets : le cours de la justice fut interrompu pour deux femmes d’un hôpital ; mais ce qu’il y avait d’horrible, c’est que pendant ces querelles indécentes et absurdes on laissait mourir les pauvres, faute de secours. Les administrateurs mercenaires de l’Hôtel-Dieu s’enrichissaient par la mort des misérables. Plus de charité quand l’esprit de parti domine. Les pauvres moururent en foule, on n’y pensait pas ; et les vivants se déchiraient pour des inepties.

Le roi fit porter[8] à chaque membre du parlement des lettres de jussion par ses mousquetaires. Les magistrats obéirent en effet : ils reprirent leurs séances ; mais les avocats n’ayant point reçu de lettres de cachet ne parurent point au barreau. Leur fonction est libre. Ils n’ont point acheté leurs places. Ils ont le droit de plaider et le droit de ne plaider pas. Aucun d’eux ne parut. Leur intelligence avec le parlement irrita la cour de plus en plus. Enfin les avocats plaidèrent, les procès furent jugés comme à l’ordinaire, et tout parut oublié.

Le frère Boitin, curé de Saint-Étienne-du-Mont, renouvela les querelles et les plaisanteries de Paris ; il refusa la communion et l’extrême-onction à un vieux prêtre nommé l’abbé Le Maire[9], qui avait soutenu le parti janséniste du temps de la bulle Unigenitus, et qui l’avait très-mal soutenu. Voilà frère Boitin décrété encore d’ajournement personnel. Voilà les chambres assemblées pour faire donner l’extrême-onction à l’abbé Le Maire, et invitation faite par un secrétaire de la cour à l’archevêque pour venir prendre sa place au parlement. L’archevêque répond qu’il a trop d’affaires spirituelles pour aller juger, et que ce n’est que par son ordre qu’on a refusé de donner la communion et les huiles au prêtre Le Maire. Les chambres restèrent assemblées jusqu’à minuit. Il n’y avait jamais eu d’exemple d’une telle séance. Frère Boitin fut encore condamné à l’aumône, et le parlement ordonna à l’archevêque de ne plus commettre de scandale. Le procureur général, le dimanche des Rameaux, va, par ordre du parlement, exhorter l’archevêque à donner les huiles à l’abbé Le Maire, qui se mourait ; le prélat le laissa mourir, et courut à Versailles se plaindre au roi que le parlement mettait la main à l’encensoir. Le premier président de Maupeou court de son côté à Versailles[10] ; il avertit le roi que le schisme se déclare en France, que l’archevêque trouble l’État, que les esprits sont dans la plus grande fermentation ; il conjure le roi de faire cesser les troubles. Le roi lui remet entre les mains un paquet cacheté, pour l’ouvrir dans les chambres assemblées. Les chambres s’assemblent, on lit l’écrit signé du roi qui ordonne que les procédures contre Boitin seront annulées. Le parlement, à cette lecture, décrète Boitin de prise de corps, et l’envoie saisir par des huissiers. Le curé s’échappe. Le roi casse le décret de prise de corps. Le premier président de Maupeou, avec plusieurs députés, porte au roi les remontrances les plus amples et les plus éloquentes qu’on eût encore faites sur le danger du schisme, sur les abus de la religion, sur l’esprit d’incrédulité et d’indépendance que toutes ces malheureuses querelles répandaient sur la nation entière. On lui répondit des choses vagues, selon l’usage.

Le lendemain[11], le parlement se rassemble : il rend un arrêt célèbre par lequel il déclare qu’il ne cessera point de réprimer le scandale ; que la constitution de la bulle Unigenitus n’est point un article de foi, et qu’on ne doit point soustraire les accusés aux poursuites de la justice. On acheta dans Paris plus de dix mille exemplaires de cet arrêt, et tout le monde disait : Voilà mon billet de confession.

Comme le théatin Boyer avait fait donner le siége de Paris à un prélat constitutionnaire[12], ce prélat avait aussi donné les cures à des prêtres du même parti. Il ne restait plus que sept à huit curés attachés à l’ancien système de l’Église gallicane.

L’archevêque ameute les constitutionnaires, signe et envoie au roi une requête en faveur des billets de confession contre les arrêts du parlement : aussitôt les chambres assemblées décrètent le curé de Saint-Jean-en-Grève, qui a minuté la requête ; le conseil casse le décret, et maintient le curé. Le parlement cesse encore ses fonctions, et ne rend plus la justice que contre les curés. On met en prison des porte-Dieu, comme si ces pauvres porte-Dieu étaient les maîtres d’aller porter Dieu sans le concours du curé de la paroisse.

De tous côtés on portait des plaintes au parlement de refus de sacrements. Un curé du diocèse de Langres, en communiant publiquement deux filles accusées de jansénisme, leur avait dit : « Je vous donne la communion comme Jésus l’a donnée à Judas. » Ces filles, qui ne ressemblaient en rien à Judas, présentèrent requête ; et celui qui s’était comparé à Jésus-Christ fut condamné à l’amende honorable et à payer aux deux filles trois mille francs, moyennant lesquels elles furent mariées. On brûla plusieurs mandements d’évêques, plusieurs écrits qui annonçaient le schisme. Le peuple les appelait les feux de joie, et battait des mains. Les autres parlements du royaume en faisaient autant dans leur ressort. Quelquefois la cour cassait tous ces arrêts ; quelquefois, par lassitude, elle les laissait subsister. On était inondé des écrits des deux partis. Les esprits s’échauffaient. Enfin l’archevêque de Paris, ayant défendu aux prêtres de Saint-Médard d’administrer une sœur Perpétue du couvent de Sainte-Agathe, le parlement lui ordonna de la faire communier, sous peine de la saisie de son temporel.

Le roi, qui s’était réservé la connaissance de toutes ces affaires, blâma son parlement, et donna mainlevée à l’archevêque de la saisie de ses rentes. Le parlement voulut convoquer les pairs, le roi le défendit ; les chambres assemblées insistèrent, et prétendirent que l’affaire de sœur Perpétue était de l’essence de la pairie. « Ces défenses, dit l’arrêté, intéressent tellement l’essence de la cour et des pairs, et les droits des princes, qu’il n’est pas possible au parlement d’en délibérer sans eux. » Un arrêt du conseil du roi ayant été signifié au greffier du parlement sur cette affaire, le 24 janvier 1753, contre les formes ordinaires, le parlement en demanda satisfaction au roi même « par la suppression de l’original et de la copie de la signification ».

Ce corps continuait toujours à poursuivre avec la même vivacité les curés qui prêchaient le schisme et la sédition. Il y avait un fanatique nommé Boutord, curé du Plessis-Rosainvilliers[13], chez qui les jésuites avaient fait une mission ; quelques magistrats qui avaient des maisons de campagne dans cette paroisse n’étaient contents ni des jésuites ni du curé. Il leur cria d’une voix furieuse de sortir de l’église, les appela jansénistes, calvinistes et athées, et leur dit « qu’il serait le premier à tremper ses mains dans leur sang ». Le parlement ne le condamna pourtant qu’au bannissement perpétuel[14].

L’archevêque ne prit point le parti de ce fanatique. Mais sur les refus de sacrements, les arrêts du parlement étaient toujours cassés. Comme il voulait forcer l’archevêque de la métropole à donner la communion, les suffragants n’étaient pas épargnés. On envoyait souvent des huissiers à Orléans et à Chartres pour faire recevoir l’eucharistie. Il n’y avait guère de semaines où il n’y eût un arrêt du parlement pour communier dans l’étendue de son ressort, et un arrêt du conseil pour ne communier pas. Ce qui aigrit le plus les esprits, ce fut l’enlèvement de sœur Perpétue. L’archevêque de Paris obtint un ordre de la cour pour faire enlever cette fille, qui voulait communier malgré lui. On dispersa les religieuses ses compagnes. La petite communauté de Sainte Agathe fut dissoute. Les jansénistes jetèrent les hauts cris, et inondèrent la France de libelles. Ils annonçaient la destruction de la monarchie. Le parlement était toujours persuadé que l’affaire de Sainte-Agathe exigeait la convocation des pairs du royaume. Le roi persistait à soutenir que la communion n’était pas une affaire de la pairie.

Dans des temps moins éclairés, ces puérilités auraient pu subvertir la France. Le fanatisme s’arme des moindres prétextes. Le mot seul de sacrement aurait fait verser le sang d’un bout du royaume à l’autre. Les évêques auraient interdit les villes, le pape aurait soutenu les évêques, on aurait levé des troupes pour communier le sabre à la main ; mais le mépris que tous les honnêtes gens avaient pour le fond de ces disputes sauva la France. Trois ou quatre cents convulsionnaires de la lie du peuple pensaient, à la vérité, qu’il fallait s’égorger pour la bulle et pour sœur Perpétue : le reste de la nation n’en croyait rien. Le parlement était devenu cher aux peuples par son opposition à l’archevêque et aux arrêts du conseil ; mais on se bornait à l’aimer, sans qu’il tombât dans la tête d’aucun père de famille de prendre les armes et de donner de l’argent pour soutenir ce corps contre la cour, comme on avait fait du temps de la Fronde. Le parlement, qui avait pour lui la faveur publique, s’opiniâtrait dans ses résolutions, qu’il croyait justes, et n’était pas séditieux.

  1. Louis-Basile Carré de Montgeron, né en 1686, mort en 1754, est auteur de la Vérité des miracles opérés à l’intercession de M. de Pâris et autres appelants, 1736, in-4°, dont il publia la Continuation en 1741, et un troisième volume en 1748. Un Abrégé des trois volumes de Montgeron sur les miracles de M. de Pâris, 1799, 2 volumes in-12, a été attribué à M. l’abbé Jacquemont, qui l’a désavoué. (B.)
  2. La bulle de canonisation donnée par Clément XII est du 16 juin 1737 : Vincent de Paul avait été béatifié par Benoit XIII, le 13 août 1729. L’arrêt du parlement, du 4 janvier 1738, supprime la bulle du 10 juin précédent, comme contenant des opinions contraires aux libertés et franchises de l’Église gallicane. Un arrêt du conseil, du 22 janvier 1738, cassa l’arrêt du parlement, et permit la publication de la bulle. (B.)
  3. Sur les querelles du parlement et du clergé, de 1750 à 1762, voyez, tome XV, le chapitre XXXVI du Précis du Siècle de Louis XV.
  4. Il est nommé Bouettin à la page 331 de la Suite du supplément au nécrologe des défenseurs de la vérité, faisant le tome V de la collection. (B.)
  5. 20 décembre 1750. (Note de Voltaire.)
  6. Septembre 1751. (Id.)
  7. 20 novembre 1751. (Note de Voltaire.)
  8. 28 novembre 1751. (Id.)
  9. 20 mars 1752. (Id.) — On lit : Lemère, dans l’ouvrage cité page 79. (B.)
  10. 15 avril 1752. (Note de Voltaire.)
  11. 18 avril. (Id.)
  12. Voyez page 79.
  13. Dans le diocèse d’Amiens ; voyez, tome XV, le chapitre XXXVI du Précis du Siècle de Louis XV.
  14. 6 février 1753. (Note de Voltaire.)