Histoire de l’Affaire Dreyfus/T7/1-5


Eugène Fasquelle, 1911
(Vol. 7 : Index général, pp. 211–258).
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R

Rabier, lieutenant-colonel Commissaire du gouvernement au procès Dautriche ; ses conclusions, V, 468, note 1 ; VI, 91, note 3 ; 100, note 3 ; 102, note 1 : 104, note 1 ; 381, note 1. — Réclame pour les inculpés le bénéfice de l’amnistie, 384-385. — Reçoit d’André l’ordre d’abandonner l’accusation, 385-386 et note 2.

Raffaëlli, officier d’ordonnance de Galliffet. Assiste aux dernières séances du procès de Rennes ; prévoit la condamnation, V, 519 et note 2.

Raffet, commandant. Reçoit les confidences de Forzinetti au sujet de l’innocence de Dreyfus II, 166, note 1.

Raimondo, avocat à Nice. Reçoit une lettre de Wessel, par laquelle celui-ci déclare n’avoir pas pris part au faux témoignage de Cernuski, VI, 360 et note 3.

Raizon (Ernest), sous-intendant général. Démarche de Lemercier-Picard auprès de lui en vue d’obtenir la liquidation d’une prétendue pension de retraite, III, 498.

Rambaud (Alfred), sénateur. Ministre de l’Instruction publique dans le cabinet Méline (avril 1896), II, 197, note 1. — Son attitude à l’égard des professeurs revisionnistes, III, 247-248. — Membre du comité directeur de la ligue de la Patrie française, IV, 505, note 3. — Mis en cause par Tramu au sujet de propos qu’il aurait tenus sur le « faux Henry » (séance du 20 janvier 1899, à la Chambre), 513, note 2. — Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6.

Rambaud (A.), substitut. Ses conclusions dans le procès intenté par Joseph Reinach et Picquart à Lepelletier, VI, 131. — Ses réquisitions comme avocat général dans le procès Reinach-Mme Henry, 140 et note 2.

Rambourgt (Eugène), sénateur. S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Ramel (Fernand de), député du Gard. Prend part à l’agitation royaliste (septembre 1898), IV, 305. — Sa démarche auprès de Félix Faure pour réclamer la convocation immédiate des Chambres, 307 et note 5. — Ses conférences avec le duc d’Orléans à Bruxelles (octobre 1898), 328. — Prend part à la manifestation aux abords du Cherche-Midi, 428. — Souscrit aux listes rouges, 442. — Procure des fonds au duc d’Orléans, 584. — Vote contre l’ordre du jour flétrissant les scandales d’Auteuil, V, 130, note 3. — Laissé en liberté provisoire lors de l’arrestation de Déroulède et de ses complices, 312. — Déféré à la Haute Cour ; son interrogatoire, VI, 59-60. — Son acquittement, 64. — Réclame l’extension de l’amnistie aux condamnés de la Haute Cour, 142. — S’abstient dans le vote de réintégration de Dreyfus, 489, note 1.

Ramel (Gabriel de), colonel. Membre du Conseil de guerre chargé de juger Esterhazy, III, 201, note 1.

Rampolla, cardinal. Ses déclarations au gouvernement français au sujet de l’attitude des Assomptionnistes lors des élections de 1898, III, 575.

Ranc (Arthur), sénateur. Proteste contre le huis-clos au procès de 1894, I, 369-370. — Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 504. — Ses conversations avec Scheurer-Kestner au sujet de Dreyfus, 505. — Scheurer-Kestner l’avise qu’il a l’intention de poursuivre la revision du procès de 1894, 617. — Avertit Paschal Grousset, 617-618. — Envoie Clemenceau chez Scheurer-Kestner, 637. — Apprend que l’Empereur d’Autriche est convaincu de l’innocence de Dreyfus, III, 54, note 2. — Son opinion sur les romans de Zola, 70, note 2. — Demande la publicité des débats du procès Esterhazy, 195. — Son opinion sur la lettre J’accuse, 241 ; sur l’attitude des socialistes dans l’Affaire, 255. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Sa déposition au procès Zola, 405. — Cité par Joseph Reinach comme témoin dans son procès avec Rochefort, 333. — Témoin de Picquart dans son duel avec Henry, 512. — Apprend par les journaux le départ de Zola, IV, 57. — Figure parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute Cour, 125. — Prend part à la réunion au cours de laquelle est rédigée la requête de Mme Dreyfus, 234, note 5 — Accueille avec scepticisme le bruit d’un complot militaire, 311. — Ses attaques contre Freycinet à propos du procès Picquart, 380. — Croit à la complicité d’Henry et d’Esterhazy, 432, note 2. — Vote l’amendement Bernard à la loi de dessaisissement, V, 22, note 3. — Son opinion sur les poursuites contre Mercier, 124 ; sur l’entrée de Millerand dans le cabinet Waldeck-Rousseau, 162 ; sur le verdict de Rennes, 415 ; sur le retrait du pourvoi de Dreyfus, 552-553, 564, note 2. — Prend la parole aux obsèques de Scheurer-Kestner, VI, 2, note 1. — Déclare qu’il ne combattra pas l’amnistie, 28. — Son article sur la mort de Bernard Lazare, 280 et note 1. — N’est pas invité à assister à la remise de la Légion d’honneur à Dreyfus, 501

Ranson, docteur en médecine. Son rapport sur l’attitude de Dreyfus lors de la traversée de Saint-Martin-de-Ré à l’île du Diable, II, 121, notes 2 et 3. — Aurait trouvé des papiers compromettants dans la doublure d’un vêtement de Dreyfus, IV, 422. — Son rapport est lu au procès de Rennes, V, 314.

Ratier (Antony), sénateur. Membre du Comité directeur de la Ligue des Droits de l’Homme, III, 547, note 1. — Vote l’amendement Bernard à la loi de dessaisissement, V, 22, note 3. — Intervient dans la discussion sur la réintégration de Dreyfus, VI, 497.

Ratisbonne (Fernand). Proteste dans une lettre au Gaulois contre la campagne revisionniste, III, 335 et note 4.

Ratisbonne (Louis), homme de lettres. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Rau (Gaston), conseiller à la Cour de cassation. Passe pour hostile à la revision, V, 26, note 1 ; 74 ; 99.

Rau (Sidney), général. Son attitude à l’égard de Teyssonnières, II, 430, note 2.

Raulin, propriétaire à Courbevoie. Son procès avec Esterhazy, II, 51, note 4.

Ravaille, rédacteur aux Droits de l’Homme, IV, 146, note 2.

Ravary, commandant. Chargé par Saussier de l’instruction contre Esterhazy ; entend Picquart, Gonse, Henry, Gribelin, Lauth, Junck et des témoins civils à la requête de Mathieu Dreyfus, III, 170. — Gonse lui montre le « faux Henry », 171. — Adresse à Gonse un compte rendu quotidien de ses auditions, 171. — Entend Mathieu Dreyfus : l’affaire Autant, l’Alibi-office, les lettres d’Esterhazy à Weil et à Mme de Boulancy, 171-172. — Interroge Weil, 172. — Questionne Picquart sur ses relations avec Joseph Reinach. 174. — Son attitude à l’égard de Mathieu Dreyfus et de Scheurer-Kestner, 174. — Enquête sur la serviette égarée par Joseph Reinach dans un compartiment de chemin de fer, 175. — Ses déclarations à Joseph Reinach et à Mathieu Dreyfus au sujet du bordereau, 176. — Confie l’expertise du bordereau à Coüard, Belhomme et Varinard, 177. — Sollicité par Tézenas de faire comparer l’écriture d’Esterhazy avec celle de Dreyfus ; scène entre Esterhazy et lui à ce sujet, 178-179. — Expertise de la lettre du « Uhlan » et du bordereau ; conclusions des experts, 180-188. — Son rapport conclue au non-lieu en faveur d’Esterhazy et incrimine Picquart, 189-191. — Ses conclusions sont repoussées par Saussier qui renvoie Esterhazy devant un conseil de guerre, 191-192. — Lecture de son rapport au procès Esterhazy, 205. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Sa déposition, 361. — Son mot à Albert Clemenceau : « La justice militaire ne procède pas comme la vôtre », 383.

Raveret, chef des Archives administratives de la Guerre. Remet le dossier François Zola à un envoyé d’Henry, III, 605, 607. — Sa déposition à l’instruction Flory, appendice, 650.

Ravinel, ancien député. Inscrit sur la liste des futurs fonctionnaires du duc d’Orléans, IV, 332, note 4.

Raynal, sénateur. Se prononce contre la loi de dessaisissement, V, 21, note 4. — Vote l’amendement Bernard, 22, note 3.

Rébillard, général. A eu Esterhazy dans son État-Major en 1870, II, 23 et note 1.

Reclus (Paul), chirurgien, membre de l’Académie de médecine. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Apprend du docteur Peyrot la scène du 18 juillet 1898, entre Henry et Bertulus, IV, 204, note 5. — Signe la protestation en faveur de Picquart, 390, note 2. — Suit les débats du conseil de guerre de Rennes, V, 349. — Donne des soins à Labori blessé, 351. — Déconseille l’extraction du projectile, 366.

Redon de Beaupréau. Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Régis (Max). l’un des fauteurs des désordres antisémites à Alger, III, 280-282. — Prend part aux manifestations qui signalent les audiences du procès Zola, 462. — Son discours à la salle Chaynes (février 1898), 463-464. — Son arrestation ; manifestations et violences auxquelles elle donne lieu, 539-540. — Réclame dans la Libre Parole le remplacement de Lépine au gouvernement de l’Algérie, IV, 128, note 3. — Révoqué par Dupuy de ses fonctions de maire d’Alger, 487. — Déféré à la cour d’assises, son acquittement, V, 91.

Reibel, capitaine. Son enquête sur la mission Voulet-Chanoine, V, 427, note 2.

Reille (Xavier), député. S’abstient dans le vote sur la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Reinach (Joseph), député. Son rôle dans l’affaire Drumont-Crémieu-Foa, II, 53 et note 3. — Prend la défense de Galliffet contre Paschal Grousset (séance du 31 mai 1894), I, 12. — Mis en cause par la presse antisémite comme ayant fait entrer Dreyfus à l’État-Major, 203, 229-230. — N’a fait la connaissance de la famille Dreyfus qu’en 1897, 335. — Raisons qui l’amènent à croire Dreyfus innocent, 335-336. — Proteste auprès de Dupuy contre une interview de Mercier parue dans le Figaro ; réponse de Dupuy ; démenti de Mercier, 337. — Frappé de l’attitude inquiète de Dupuy. 338. — Le feuilleton du Petit Journal : les Deux Frères, 338-339. — Croit que les pièces du dossier ultra-secret ont été fabriquées en 1894, puis mises en réserve, 351 et note 2. — S’entretient avec Demange, qui lui affirme l’innocence de Dreyfus, 367. — Ses démarches auprès de Casimir-Perier et de Mercier en vue d’obtenir la publicité des débats, 367-368. — Après la condamnation, prie Dupuy de recevoir Demange ; refus de Dupuy, 487. — Déclare à Dupuy qu’il croit Dreyfus innocent, 488. — Membre de la commission de l’armée, vote l’article de la loi sur l’espionnage qui prononce la peine de mort contre les traîtres, II, 186, note 3. — Avait fait la connaissance de Picquart en 1891, 206. — Écrit à Darlan pour l’inviter à démentir les allégations de l’Éclair (article : le Traître) au sujet de la communication secrète ; silence de Darlan, 377. — Son entretien avec Bernard Lazare, 427. — Son opinion sur l’interpellation Castelin, 447. — Reçoit la visite de Mme Dreyfus, qui lui fait lire des lettres de son mari, 504. — Ses efforts pour convaincre Scheurer-Kestner de l’innocence de Dreyfus, 505. — Lettre par laquelle Scheurer-Kestner lui annonce qu’il s’en est convaincu (7 août 1897), 527, note 2. — Écrit à Mme Dreyfus que Scheurer-Kestner va poursuivre la réhabilitation de son mari, 528. — Sa correspondance avec Scheurer-Kestner : il le met au courant des procédures d’annulation et de revision, 538-539. — Fait connaître à ses amis les intentions de Scheurer-Kestner ; son entrevue avec Darlan à Vichy, 546-547. — Darlan l’autorise à lui faire adresser par Demange une note détaillée sur le procès de 1894, 547-548. — Son entretien avec Lebon, ministre des Colonies ; Lebon lui apprend qu’il a ordonné la mise aux fers de Dreyfus, 549-550. — Texte de la lettre qu’il destinait à Dreyfus et que Lebon refuse de transmettre, appendice, 704-706. — Lettre du 15 septembre à Scheurer-Kestner, relatant son entretien avec Lebon, 551. — Conversation avec Maurice Borel au sujet d’un sous-officier qui serait prêt à se dénoncer comme l’auteur du bordereau ; prévient Scheurer-Kestner, 555. — Informé des confidences de Boisdeffre à la princesse Mathilde au sujet du bordereau annoté, 580, note 1 ; VI, 328, note 8. — Conseille à Scheurer-Kestner, de demander l’annulation du jugement de 1894, II, 675. — Ses relations avec Mathieu Dreyfus ; affaire Voland, 676. — Son entretien avec Leblois, qui lui raconte les confidences qu’il a reçues de Picquart et lui montre les lettres de Gonse, III, 4. — Légende du Syndicat, 19-21. — Demande à Turrel d’intervenir pour faire entendre Picquart par Pellieux, 65. — Drumont invente qu’il aurait fait nommer Picquart au service des Renseignements, 82. — Affaire du « faux Otto » : il refuse de recevoir Lemercier-Picard et évente le piège qui lui est tendu, 108-111. — Rochefort l’accuse d’avoir fait fabriquer les lettres d’Esterhazy à Mme de Boulancy, 119. — Ses articles dans le Siècle au sujet de l’enquête Pellieux, 124. — La fausse dépêche de Boisdeffre à Esterhazy, 135-136. — Pris à partie par Millerand (séance du 4 décembre 1898) ; sa réplique, 144. — Son duel avec Millerand, 146 et note 5. — Publie dans le Siècle l’acte d’accusation de D’Ormescheville, 160. — Articles de Rochefort sur le « faux Otto » et les menées du Syndicat ; porte plainte contre Rochefort pour diffamation et contre Lemercier-Picard pour faux, 163-164. — Publie l’histoire de Raphaël Lévy, 166. — Égare sa serviette de député dans un compartiment de chemin de fer ; articles de journaux à ce sujet ; lettre de Tézenas à Ravary, 174. — Son entrevue avec Ravary, 175-176. — Proteste, dans une lettre ouverte à Billot, contre le huis clos au procès Esterhazy, 196. — Articles de Drumont et de Rochefort sommant Billot de le révoquer de son grade dans l’armée territoriale, 219. — Son opinion sur la lettre J’accuse, 241. — Accusé d’avoir prédit un « chambardement général » ; le propos est démenti par les députés auxquels il aurait été tenu, 243 et note 3. — Ses lettres à Milliard, garde des Sceaux, au sujet de la communication secrète : elles restent sans réponse, 250-251. — Publie dans e Siècle les « Lettres d’un innocent », 251-252. — Son entretien avec Mme Dreyfus après le discours de Cavaignac sur les aveux ; lettre publique de Mme Dreyfus à Cavaignac, 286. — Accusé par les antisémites d’avoir fait assassiner D’Attel, 291. — Demande à Barthou de l’entendre au sujet de la communication secrète ; refus de Barthou, 313. — Vote de la commission de l’armée au sujet de sa lettre à Billot ; il envoie sa démission au président de la commission, 327-328. — Son article dans le Siècle : « la Pièce secrète du procès Danton », 330. — Son entretien avec Bertulus au sujet de Lemercier-Picard, 331. — Reçoit une lettre de Lemercier-Picard, lui refuse une entrevue, 332. — Son procès avec Rochefort : scènes tumultueuses, 333. — Publie la correspondance Gonse-Picquart, 347. — Suit les séances du procès Zola ; manifestations hostiles dont il est l’objet, 349. — Jugement rendu dans son procès contre Rochefort ; attaques dont il est l’objet à cette occasion, 362. — Le soir de l’audience où Pellieux produit la prétendue lettre de Panizzardi, il écrit dans le Siècle que ce document « pue le faux », 442-443. — Publie « le Curé de Fréjus ou les preuves morales », 533. — Révèle la mise aux fers de Dreyfus, 536. — Sa profession de foi aux élections de 1898 ; sa campagne électorale, son échec, 583-586. — Mis par Trarieux au courant des confidences de Christian Esterhazy sur son cousin, 615. — Son article sur les Enseignements de l’Histoire ; il est déféré par Billot à un conseil d’enquête de région pour avoir, « en dehors de la période d’activité, publié contre ses chefs un article injurieux », 634-635. — Sa défense, 635-638 ; lettre de Conybeare, 638 ; articles de Clemenceau et de Guyot, 639. — Révoqué de son grade, 639. — Sa lettre à Monod au sujet de l’examen du dossier secret par Cavaignac, IV, 2, note 1. — Article dans le Siècle du 7 juillet 1898 sur la communication secrète, 19 et note 2. — Réunion du 8 juillet chez Labori ; il engage Picquart à dénoncer la falsification des documents sur lesquels on prétend établir la culpabilité de Dreyfus ; lettre de Picquart à Brisson, 33-34. — Communique au Temps la lettre de Picquart à Brisson, 35. — Apprend par les journaux le départ de Zola pour l’Angleterre, 57, note 1. — Publie dans le Siècle une série d’articles : les Faussaires, 86-87. — Invite Du Paty à le poursuivre en cour d’assises, 88. — Figure parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute Cour, 125. — Se pourvoit contre le décret de Billot le rayant des cadres de l’armée territoriale, 127. — Son attitude lors de la suspension de Zola par le conseil de l’ordre de la Légion d’Honneur, 127-128. — Sollicite vainement Trouillot de modifier le régime auquel est soumis Dreyfus, 141. — Conjure Brisson d’épargner à la France la douleur de ne rendre justice qu’à un cadavre ; article dans le Siècle : le Rêve de Brisson, 145-146. — Son exclusion du Conseil général des Basses-Alpes est proposée par deux conseillers, 161-162. — Après le suicide d’Henry, publie dans le Siècle : Mes petites lettres, réponse à l’apologie d’Henry par Maurras, 253. — Suggère à Lockroy et à Delcassé de faire demander à Picquart un rapport sur l’Affaire, 262. — Désigne Darras à Brisson comme ministre de la Guerre, en prévision de la démission de Zurlinden, 267-268. — On lui annonce au retour d’un voyage en Hollande l’imminence d’un coup d’État militaire, 311, note 4. — Son article après l’arrêt déclarant recevable la demande en revision : « Merci, Brisson ! » ; lettres qu’il reçoit de Scheurer-Kestner et de Zola, 348 et note 2. — Demande à Dupuy d’aviser Dreyfus de l’arrêt de la Cour de Cassation ; refus de Dupuy ; article qu’il publie à ce sujet, 372. — Ses articles sur l’instruction Tavernier, 381. — Soutient que Picquart n’est pas justiciable des conseils de guerre, 383-389. — Son rapport à la Ligue des Droits de l’Homme sur le cas de cinq détenus aux îles du Salut, 392. — Demande que le dossier diplomatique relatif à la dépêche du 2 novembre 1894 soit communiqué à la Cour de cassation, 423. — Ses articles sur Henry et Esterhazy : hypothèse de leur complicité, 428-432. — Révélations qui viennent confirmer cette hypothèse, 432-433. — Lettres qu’il reçoit de Zola et de Gibert à cette occasion, appendice, 621-622. — Reçoit un renseignement inexact au sujet de Cordier, 433. — Lettre que lui adresse Mme Henry ; sa réponse, 437-438. — Souscription ouverte par Drumont pour subvenir aux frais du procès que lui intente Mme Henry, 439. — Les listes rouges, 440-443. — Menaces et injures des souscripteurs à son adresse, 443. — Refuse de poursuivre la Libre Parole, 447. — Sa lettre ouverte à Mazeau au sujet d’un article du Journal de Bruxelles, 484, note 4. — Son procès avec Mme Henry, 525, 527. — Ajournement du procès, 528. — Demande à être entendu par la Chambre criminelle au sujet du rôle d’Henry dans l’Affaire ; sa demande est rejetée, 538. — Incident Hégler : la « lettre Bluet », 539, note 2. — Ses publications sur l’Affaire : Vers la justice par la vérité, le Crépuscule des Traîtres, Tout le crime, les Faits nouveaux, V, 45, note 1, 49. — Nouveaux articles sur le rôle d’Henry dans l’Affaire, 46 et notes. — Lettres que lui écrit Picquart pendant sa détention, 50. — Annonce à Scheurer-Kestner l’élection de Loubet ; lettre de Scheurer, 51, note 4. — Écrit à Mazeau pour demander à être confronté avec Roget, 63, note 2. — Article dans le Siècle du 2 mai 1899 : « Pas de représailles, la justice ! », 124, note 2. — Son entretien avec le P. du Lac, 145-149. — Son rôle dans les incidents qui suivent la chute du ministère Dupuy ; sa conversation avec Waldeck-Rousseau (17 juin 1899) : il préconise l’entrée d’un socialiste dans le ministère ; le « cas Millerand », 162-167. — Démarche que Waldeck-Rousseau le prie de faire auprès de Galliffet pour lui demander d’être son chef de cabinet au ministère de la Guerre, 167-168. — Lettre que lui adresse Waldeck-Rousseau au sujet de ses négociations pour la constitution du nouveau ministère, 173-175. — Son entrevue avec Millerand ; conférences avec les socialistes pour les décider à accepter l’entrée de Galliffet dans le cabinet ; formation du ministère du 22 juin, 176-177. — Enquête sur la Millescamps ; avise Waldeck-Rousseau et Lépine des résultats de cette enquête, 241-242. — Menacé d’être pris comme otage par Guérin et ses amis, 257 et note 5. — Décide, ainsi que Clemenceau et Zola, de ne pas aller à Rennes, 267. — Tenu au courant des incidents du procès par Mathieu Dreyfus, Gast et Basch, 269, note 2. — Après la condamnation de Dreyfus, publie le 11 septembre 1899 dans le Siècle un article intitulé : « Il faut dégager l’honneur de la France » ; propose la grâce de Dreyfus, 544 et note 1, 545. — Son entretien avec Mathieu Dreyfus au sujet de la grâce, 547-548. — Sa démarche auprès de Waldeck-Rousseau, 549. — Mène Mathieu Dreyfus chez Millerand ; conversation qu’il a avec Mathieu Dreyfus ; discussion entre Millerand, Jaurès, Clemenceau, Gérault-Richard et lui : le retrait du pourvoi, 552-558. — Apprend la mort de Scheurer-Kestner, 566. — Se prononce contre l’amnistie, VI, 5. — Publie la protestation du conseiller aulique Mosetig contre les allégations d’Adamovitch, 6. — Ménage à Picquart une entrevue avec Millerand, 8. — Sa première rencontre avec Dreyfus aux Villemarie, 10-12. — S’entretient avec Waldeck-Rousseau et Zola au sujet de l’amnistie, 19-20. — Son procès avec Mme Henry ajourné à une date indéterminée, 51. — Sa réplique à Gohier : article du Siècle : « Assez ! », 71-72. — Impression produite par cet article, 72. — Article de la Grande Revue « le Rôle d’Henry », 74. — Demande, avec Picquart et Zola, à être entendu par la commission sénatoriale de l’amnistie : explications qu’il soumet à la commission, 83. — Poursuit Lepelletier pour diffamation à la suite d’un article paru dans l’Écho de Paris, 84. — Son discours à Digne (24 avril 1900) ; polémiques que ce discours provoque, 86-88. — Discussion à la Chambre à ce sujet ; discours de Waldeck-Rousseau (séance du 22 mai 1900), 112-113. — Condamnation de Lepelletier, 131. — Rend visite à Dreyfus en Suisse, 137. — Entreprend d’écrire l’histoire de l’Affaire, 138. — Appel de Lepelletier contre la condamnation prononcée contre lui : la « prise à partie », 139. — Son procès avec Mme Henry revient devant les Assises : la Cour se déclare compétente ; pourvoi du procureur général, 140. — Son exclusion de l’amnistie est demandée par Massabuau, 142. — Retire ses dossiers à Labori à la suite de l’incident Cornély, 179-180. — Publication du premier volume de l’Histoire de l’Affaire : le Procès de 1894 ; impression produite par ce volume ; documentation du second volume (Esterhazy), 181. — Le procès avec Mme Henry devant la première chambre du tribunal civil de la Seine ; conclusions et plaidoyer de Lailler, 193. — Réquisitoire du substitut Rome ; le tribunal refuse l’enquête qu’il réclame, 194-195. — Condamné à mille francs de dommages-intérêts : interjette appel, 196. — Piège qui lui est tendu par une inconnue : les prétendues lettres d’Esterhazy, 201. — Porte plainte en faux contre inconnu, 202. — Part qu’il prend à la deuxième demande en revision ; ses lettres : à Leydet au sujet de l’authenticité du texte de la dépêche du 2 novembre 1894, 226 ; à Ferlet de Bourbonne au sujet du bordereau annoté, 247. — Son entretien avec André au sujet de la « falsification du faux Henry », 269. — l’affaire Henry devant la cour d’appel, 273. — Lettre de Picquart au Siècle, 274-275. — Opinion de Monod, 275. — Réquisitoire de l’avocat général Lombard ; arrêt confirmant le jugement en première instance, 276. — Son pourvoi en cassation, 276. — Articles de Picquart dans la Gazette de Lausanne, 276-277. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes) : l’arrivée du bordereau ; Brücker et la Bastian, 347-350 ; les déclarations de Dame à Peroz, 352-353. — Proteste dans le Siècle contre le système des fiches, 412. — Donne sa démission de membre du comité central de la Ligue des Droits de l’homme, 413. — Sa réélection à Digne en 1906, 437. — Étienne dépose un projet portant sa réintégration dans l’armée territoriale ; le projet est ajourné par le Gouvernement, 484-487. — Propose que la remise de la croix à Dreyfus se fasse dans la cour où a eu lieu la parade d’exécution, 500. — N’est pas prévenu de la cérémonie, 501.

Reinach (Salomon), membre de l’Institut. Propose à Lévy-Brühl un projet de manifeste en faveur de Dreyfus, II, 164, note 2. — Prend part à la fondation de la Ligue des Droits de l’Homme, III, 547, note 1. — Visite qu’il fait à Galliffet au moment de la constitution du cabinet Waldeck-Rousseau, V, 168, note 1.

Reinach (Théodore), homme de lettres. Prend part à la fondation de la Ligue des Droits de l’Homme, III, 547, note 1.

Reiset (Vicomte Joseph de). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Reitlinger (Frédéric), avocat, ancien secrétaire de Jules Favre. Informé par Trarieux de l’existence de la pièce : « Canaille de D… », avertit Demange, II, 177 et note 3.

Réjane (Mme), artiste dramatique. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Rémusat, capitaine. Prétend que Dreyfus lui a demandé des renseignements sur l’obus Robin, III, 593, 594, note 1. — Démenti opposé par Dreyfus à cette allégation, V, 290-291.

Renard, gardien à Saint-Martin-de-Ré. Croit Dreyfus innocent, I, 562, note 3.

Renaud, médecin-major. Examine Labori après l’attentat de Rennes, V, 351.

Renaudin (Dr), maire de Pogny. Son discours aux obsèques d’Henry, IV, 221.

Renault (Abbé), aumônier du Dépôt. Donne l’absolution à Félix Faure mourant, IV, 551.

Renault-Morlière (Amédée), député. Rapporteur de la Commission chargée d’examiner le projet de dessaisissement, conclut contre l’adoption du projet ; son discours, IV, 539-543. — S’abstient dans le vote de confiance au cabinet Dupuy (séance du 5 juin 1899), V, 130, note 3. — Vote la mise en accusation de Mercier, 133, note 3.

Rendu (Ambroise), conseiller municipal de Paris. Porté comme préfet de la Seine sur la liste des futurs fonctionnaires du duc d’Orléans, IV, 332, note 4.

Renou, député. Membre du groupe socialiste révolutionnaire, V, 179, note 1.

Renouard, dessinateur. Prends part à la campagne revisionniste, V, 444, note 3.

Renouard (Edmond), général, membre du comité technique d’État-Major. Fait fonction de chef d’État-Major ; montre le bordereau aux chefs des différents services du ministère de la Guerre, I, 51-52. — Assiste à une conférence entre Gonse et Boisdeffre à la suite des découvertes de Fabre et d’Aboville, 63. — Auteur d’une note sur Madagascar copiée par Bernollin, 299. — Interroge Du Paty par ordre de Zurlinden, IV, 245, 255 ; son rapport, 259. — Remplacé par Brault, 359.

Ressmann, ambassadeur d’Italie à Paris. Aurait, selon Roget, été avisé par Panizzardi de la trahison de Dreyfus, I, 243, note 2. — Démenti donné à cette assertion par Panizzardi, qui lui a déclaré ne pas connaître Dreyfus, 245 et note 1. — Sa lettre à la marquise Arconati-Visconti, V, 52 et note 2. — Ses entretiens avec Joseph Reinach, VI, 347.

Reveillaud (Eugène), député. Déclare que le conseil de l’Ordre du Grand-Orient est étranger au système des fiches, VI, 407. — Son ordre du jour rendant hommage aux artisans de la revision (séance du 13 juillet 1906), 496.

Reverseaux (Marquis de), ambassadeur de France à Vienne. Confidences que lui fait l’empereur d’Autriche au sujet de Dreyfus, III, 54, note 2.

Reville (Albert), professeur au collège de France. Sa propagande en faveur de la revision, « Les étapes d’un intellectuel », IV, 150 et note 1.

Revue des Deux Mondes. Voir Charmes (Francis), Brunetière.

Reynaud, conseiller à la Cour de cassation, V, 575. — Passe pour hostile à la revision, 26.

Rey-Roize (Baron). Propos qu’aurait tenu chez lui Stoffel au sujet du bordereau annoté, VI, 208. — Sa déposition à la Cour de Cassation (revision du procès de Rennes), 208, note 3 ; 324 ; 325, note 2.

Ribon (Paul). Voir Serge Basset

Ribot (Alexandre), député. Constitue le premier ministère de la présidence de Félix Faure (janvier 1895), I, 560. — Attaques dont il est l’objet, 561. — Ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, II, 129, note 2. — Décline la mission de constituer un cabinet, à la chute de Méline, III, 631, note 3 ; 632. — Mêlé aux négociations politiques qui suivent la chute de Brisson, IV, 351-355. — Intervient dans les interpellations sur l’ajournement du procès Picquart (séance du 28 novembre 1898), 407. — Se déclare opposé au dessaisissement, 542. — S’abstient dans le vote de confiance au cabinet Dupuy (séance du 5 juin 1899, V, 130. — Son discours contre la mise en accusation de Mercier, 131-132. — S’abstient dans le vote qui provoque la chute de Dupuy (séance du 13 juin 1899), 155 et note 2. — Part qu’il prend dans les négociations pour constituer un cabinet après la chute de Dupuy, 159-160. — S’abstient dans l’ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau, 193, note 2 ; VI, 50, note 1. — Son discours sur la politique de Waldeck-Rousseau (séance du 22 mai 1900), 112-114. — Vote contre la loi sur les associations, 177, note 1. — Son discours sur l’attitude des socialistes dans l’Affaire ; réplique de Jaurès (séance du 18 mars 1903), 230-231. — S’oppose à l’enquête administrative réclamée par André, 243-245. — Son intervention à la séance du 4 novembre 1904, 418-419.

Ricard (Henri), député de la Côte-d’Or. Dépose une motion qui amène la chute de Méline (séance du 14 juin 1898), III, 629.

Ricard (Louis), député de la Seine-Inférieure. Ministre de la Justice dans le cabinet Bourgeois (novembre 1895), II, 181, note 3.

Richard (Benjamin), cardinal, archevêque de Paris. Sollicité par Lemercier-Picard, III, 495. — Reçu par Félix Faure quelques instants avant sa mort, IV, 547 et note 1. — Sa démarche auprès de Waldeck-Rousseau en faveur des défenseurs du « fort Chabrol », V, 426.

Richard. Président de la 9e Chambre lors du procès Reinach-Rochefort, III, 333. — Refuse de statuer sur la demande de mise en liberté provisoire formulée par Picquart, IV, 263, note 2.

Richard (Pierre), député de la Seine. Son intervention à la séance du 24 juin 1899, V, 188, note 1. — Nommé au consulat général de la Nouvelle-Orléans, 188, note 1.

Richet (Charles), professeur à la Faculté de Médecine, président de la Société de biologie. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Son allocution à Grimaux à la Société de biologie (26 février 1898), 511, note 2. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Rieu, tailleur. Créancier d’Esterhazy, ses démêlés avec lui, II, 51 et note 5. — A reçu des lettres d’Esterhazy sur papier pelure, V, 332 ; VI, appendice, 540.

Rigollet, colonel. Sa lettre à la Dépêche de Toulouse (3 juin 1899), V, 138 et note 2.

Riom, ancien maire de Nantes. Candidat contre Mercier aux élections sénatoriales de janvier 1900, VI, 58.

Riotteau (Émile), sénateur. S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Riou (Charles), sénateur. Réclame l’extension de l’amnistie aux condamnés de la Haute Cour ; vote contre le projet, VI, 124.

Rioust de Largentaye, député. Injures qu’il profère contre le Président de la République ; est censuré et expulsé (séance du 5 juin 1899), V, 127 et note 2.

Risbourg, colonel de la garde républicaine, puis général. Interroge Lebrun-Renaud sur les aveux, I, 537. — Reçoit une lettre du lieutenant Philippe sur le même sujet, 515, note 3. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451. — Cité par Carrière au conseil de guerre de Rennes, V, 234. — Sa déposition, 443, note 1.

Risler (Charles), maire du VIIe arrondissement. Ses relations avec Sandherr, II, 234. — Présente Leblois à Scheurer-Kestner, 525. — Donne puis retire sa démission à la suite de la révocation de Leblois, III, 492. — Sa déposition à l’instruction Fabre, II, 404, note 1.

Rist (Charles), président d’une section de la Ligue des Droits de l’Homme. Blâme le système des fiches, VI, 413 et note 1.

Riu (Eugène), général, député de Loir-et-Cher. Sa conduite envers Gambetta, I, 229, note 4. — Accuse Dreyfus d’avoir dénoncé des officiers français à l’étranger, 226. — Réclame l’exécution de Dreyfus, 228. — Prétend que Dreyfus est le protégé de Joseph Reinach, 230. — Annonce, puis retire une interpellation sur les attaques contre Mercier (décembre 1894), 376. — Son interview dans la Patrie : Dreyfus ou Mercier, 380.

Rivais, commandant. Juge au procès Esterhazy, III, 201, note 1. — Son attitude à l’égard de Picquart au cours de la déposition de celui-ci, 210-211.

Rivaud, préfet du Rhône. Révoqué par Brisson, IV, 329, note 1.

Rivoire (André), homme de lettres. Recueille des signatures en faveur de la revision, III, 244, note 3.

Roberdeau, gouverneur de la Guyane. Sa description de l’île du Diable, II, 126, note 2.

Robert, colonel. Son article dans le Soleil après les aveux d’Henry, IV, 227, note 1.

Robert, député. Demande au Conseil général des Basses-Alpes de prononcer l’exclusion de Joseph Reinach, IV, 161, 162 et note 1.

Roberty Durrieu, nom d’emprunt. Voir Lemercier-Picard.

Robillard, général. Pris à partie par Esterhazy dans ses lettres, II, 118.

Robin, inventeur de l’obus qui porte son nom. Nie que Dreyfus lui ait jamais demandé des renseignements, III, 594, note 1 ; V, 413.

Robinet de Plas (Ludovic de), administrateur de la « Gazette de France ». Remet des fonds à Jules Guérin de la part du duc d’Orléans, IV, 305, note 1 ; V, 113 et note 3. — Ses conférences avec Guérin, IV, 332 ; 590. — Perquisition faite à son domicile, V, 6, note 1. — Membre du Comité d’action constitué par Déroulède en juillet 1899, 257.

Roch (Gustave), député. Membre de la commission chargée d’examiner le projet de dessaisissement ; se prononce contre le projet, IV, 540, note 2.

Roche, capitaine. Siège au conseil de guerre de 1894, I, 385. — Pièces de la communication secrète dont il a gardé le souvenir, 441 et note 4.

Roche (Charles). Esterhazy lui fait connaître son rôle dans la campagne de 1870, II, 23, note 5.

Roche (Ernest), député de la Seine. Interpelle Billot sur ses relations avec la famille Dreyfus (séance du 24 février 1898), III, 385, 388, 489-490. — Ses attaques contre le cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), V, 187. — Réclame l’extension de l’amnistie aux condamnés de la Haute Cour, VI, 142.

Roche (Jules), député de l’Ardèche. Critique dans le Matin la circulaire de Mercier sur le licenciement anticipé des classes 1891 et 1892, I, 18, note 1. — Reçoit d’Esterhazy des renseignements sur la mobilisation, III, 102-103 ; V, 509. — Membre de la commission de l’armée en 1894 ; rapporteur du projet de loi sur l’espionnage, II, 186, note 3. — Pressé par Esterhazy d’intervenir en sa faveur, le recommande à Billot, 284, 286, 288, 383, 479, note 3. — Dernière démarche qu’il fait auprès de Billot : Billot lui fait part de ses soupçons sur Esterhazy, 483. — Entretien qu’il a avec Scheurer-Kestner au sujet d’Esterhazy, 691. — Sa déposition est reçue par Atthalin et Dumas (revision du procès de 1894), IV, 450, note 1. — Sa déposition au procès de Rennes, V, 447.

Rocheblaye, professeur. Aurait entendu dire que Dreyfus avait trahi au profit de la Russie ; sa déposition à la Cour de cassation (revision du procès de Rennes), VI, 330 et note 2.

Rochefort (Henri), journaliste. Ses attaques contre l’armée, III, 3, note 2. — Ses articles sur la prétendue trahison de Dreyfus ; déclare tenir ses renseignements d’un attaché au ministère de la Guerre, I, 224 et note 6. — Ses attaques contre Mercier ; il l’accuse de « sept crimes », 12, note 1, 241. — Revirement dans son attitude à l’égard de Mercier ; articles laudatifs, 272 ; 334. — Son opinion sur l’attitude de Dreyfus pendant la dégradation, 511 et note 5. — Article sur la fausse nouvelle de l’évasion de Dreyfus, II, 307-308. — Accueil qu’il fait à Bernard Lazare venu pour le solliciter en faveur de Dreyfus, 428. — Ses attaques contre Billot après l’interpellation Castelin, 454 ; contre Boisdeffre, III, 2. — Pauffin de Saint-Maurel lui aurait révélé l’existence du bordereau annoté et des lettres de l’Empereur allemand, II, 636, note 4 ; III, 3. — Accuse Billot de sacrifier Esterhazy à Dreyfus, 5. — Déclare avoir reçu les confidences d’un officier supérieur ; nouvelles attaques contre Billot, 37 et note 4. — Insulte Forzinetti à la suite de l’article publié par l’ancien directeur du Cherche-Midi dans le Figaro ; provoqué en duel, refuse de se battre, 39-40. — Article au sujet du départ de Schwarzkoppen, 43. — Accuse Joseph Reinach d’avoir fait fabriquer les lettres d’Esterhazy à Mme de Boulancy, 118-119. — Lemercier-Picard lui vend une copie du « faux Otto » ; articles sur les prétendues forgeries de Joseph Reinach et sur les menées du syndicat ; plainte en diffamation portée contre lui par Joseph Reinach, 163. — Révèle les confidences que Pauffin lui aurait faites au sujet des lettres de l’Empereur allemand, 164-165 ; I, 348. — Impression produite par ces révélations ; démenti officiel ; il est menacé de poursuites par les ministres, II, 165 ; I, 349. — Déclare que Munster a obtenu de Casimir-Perier l’engagement qu’aucune allusion ne serait faite aux lettres de l’Empereur allemand, III, 165. — Qualifie d’infamie le renvoi d’Esterhazy en conseil de guerre, 192, note 1. — Invite Billot à frapper Picquart et Joseph Reinach, 219 et note 2. — Son procès avec Joseph Reinach ; manifestations auxquelles ce procès donne lieu (janvier 1898), 331-333. — Condamné à cinq jours de prison et deux mille francs d’amende, 362. — Son attitude au procès Zola, 384. — Nouvelle campagne contre Billot ; lettres qu’il reçoit de Martinie, 385. — Il se constitue prisonnier pour purger sa condamnation ; les bandes antisémites l’accompagnent à Sainte-Pélagie, 464. — Lettre comminatoire que lui adresse Lemercier-Picard par l’intermédiaire de Séverine, 493-494 et note 2. — Avance des fonds à Esterhazy, 517. — S’associe à la campagne nationaliste, 578. — Fait avec Arthur Meyer et Drumont une mensualité de trois cents francs à Esterhazy, IV, 165. — Article sur le suicide d’Henry ; il déclare le crime d’Henry « odieux et stupide », 224, note 1. — Ses attaques contre Zurlinden, 249, note 2 ; contre la Cour de cassation, 325 et note 3 : contre Ribot, 352, note 2 ; contre Loew, 373 et note 5 ; contre les présidents des groupes républicains du Sénat, 400, note 2. — Déclare que les lettres d’Esterhazy saisies chez Callé sont des faux, 450. — Ses relations avec Jules Guérin et Marcel Habert, 306 ; 526. — Jugement porté sur lui par Jules Lemaître, V, 35, note 2. — Sa déposition au procès Déroulède, 89. — Assiste sans y prendre part à la manifestation d’Auteuil, 117, note 1. — Nouveaux articles sur le bordereau annoté, 216, note 1 ; VI, 147. — Invite Mercier à révéler toute la vérité au procès de Rennes, V, 305. — Opinion d’Esterhazy sur lui, 449 et note 5. — Ses articles sur l’amnistie, VI, 84. — Demande à être cité au procès Cuignet pour y attester l’existence du bordereau annoté, 147. — Annonce la rupture entre les Dreyfus et Labori, 174. — Insinue que Zola s’est suicidé, 198. — Sa déposition à l’enquête de la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes) au sujet de Val-Carlos, 302. — Son procès avec Val-Carlos, V, 234, note 5 ; VI, 162, note 1 ; 302, note 5. — Sa déposition devant la Chambre criminelle au sujet du bordereau annoté, 323.

Rodays (Fernand de), directeur du « Figaro ». Ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, I, 508, note 2. — Conseille à Mathieu Dreyfus d’ajourner la campagne en faveur de la revision, II, 167. — Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, 428. — Raconte à Zola comment lui est venue la conviction de l’innocence de Dreyfus, III, 67. — Démarche de Lemercier-Picard auprès de lui ; le « faux Otto », 108-109. — Abandonne la direction du Figaro ; remplacé par Périvier, 157-158. — Avance des fonds à Esterhazy, 517. — Reprend la direction du Figaro ; se prononce pour la grâce de Dreyfus, V, 546, note 2.

Rogat (Albert), rédacteur à « l’Autorité ». Engage Esterhazy à se livrer à des voies de fait sur Mathieu Dreyfus, III, 9, note 1.

Roger-Jourdain (Mme). Fait une mensualité à la femme Bastian ; sa déposition à la cour de Cassation est reçue par le juge Boucard (17 mai 1906), VI, 349, note 1.

Roget (Gaudérique), lieutenant-colonel. Jugement porté par lui sur Dreyfus ; fournit au colonel Fabre des renseignements pour son enquête, I, 58. — Nommé en janvier 1893 au 4e bureau, II, 75, note 7. — Promu général ; son opinion sur le verdict du procès Reinach-Rochefort, III, 362. — Informé par Henry des déclarations de Marguerite Pays au sujet des dépêches Blanche et Speranza, 528 et note 3. — Ses soupçons contre Du Paty, 529 et note 3. — Autorisé par Billot à faire une enquête personnelle sur l’Affaire ; découvre le grattage du Petit Bleu, 610-611. — Révèle sa découverte à Gonse qui n’en tient pas compte, 611 et note 2. — Documenté sur l’Affaire par Henry, IV, 61-64. — Chef du cabinet de Cavaignac ; le met au courant de l’Affaire, excite ses défiances à l’égard de Picquart, 8 et note 3. — Informé par Henry de l’entrevue de Montsouris, 63. — Son opinion sur Henry, 64 ; sur Du Paty, 67. — Ses instructions à Henry avant le dépouillement des papiers Esterhazy chez Bertulus, 72. — Faux rapport que lui fait Henry de son entretien avec Bertulus, 78. — Refuse de se rendre chez Bertulus, 79. — Assiste à l’entretien entre Cavaignac et Tézenas, 80-81. — Reçoit Tézenas au ministère, 86. — Mis par Cuignet au courant de la découverte d’un des faux d’Henry, 154-156. — En informe Gonse, 182. — Assiste à l’interrogatoire d’Henry ; en prend un procès-verbal, 184 et note 3. — Garde Henry à vue ; reçoit ses confidences sur Esterhazy et sur le bordereau, 193-196. — Pris par Zurlinden comme chef de cabinet ; engage le nouveau ministre à traduire Du Paty devant un conseil d’enquête, 245. — Met Zurlinden au courant de l’Affaire, 245-247. — Fait connaître à la presse l’avis « motivé et définitif » de Zurlinden sur Dreyfus, 256. — Nommé par Chanoine au commandement d’une brigade à Paris, 327. — Sa déposition à l’instruction Tavernier, 378-379 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 395-396 ; I, 70 ; 291, note 3 : 361, note 3 ; 420, note 3 ; appendice, 581 ; II, 33, note 5 ; 564, note 1 : III, 74, note 4. — Les procès-verbaux des dépositions lui sont communiqués par Cuignet, IV, 457. — Sa déposition à la seconde enquête Mazeau, 509. — Entendu de nouveau par la Chambre criminelle à la demande de Freycinet, 519. — Exprime le regret d’être de service le jour des funérailles de Félix Faure, 599. — Affaire de la place de la Nation : il résiste à Déroulède qui se jette à la tête de son cheval et veut l’entraîner à l’Élysée, 599-602. — Déroulède et Habert tentent de lui barrer le chemin de la caserne de Reuilly ; il passe outre et ramène ses troupes à la caserne, 603-605. — Invite Déroulède et ses amis à se retirer, 606-609. — Rend compte de ces incidents au général Florentin, 609. — Son rapport à Zurlinden, 611. — Sa déposition à l’instruction Pasques, V, 5 ; devant les Chambres réunies, 63 : au procès Déroulède (mai 1899), 88. — Nommé à Orléans par permutation avec André, 120 et note 1. — Envoyé à Belfort par Galliffet, 186. — Sa déposition au procès de Rennes, 383-386 ; 392-393 ; 399 : 406 ; 407 et note 3 ; 408 et note 3 ; I, 243, note 2 ; 292, note 2 ; II, 220, notes 2 et 3 ; 412, note 6 ; 599, note 1. — Ses interventions au cours des débats, V, 417 ; 441 ; 443 ; 447 ; 454, note 1 ; 497, 509. — Remet à Jouaust les lettres qui lui ont été adressées par Esterhazy, 448-449 ; 450 et note 3. — Reçoit la visite de Cernuski, 478-479. — Aurait conversé avec Cernuski avant sa déposition, 480, note 1. — Jugement porté sur lui par Galliffet : « Le général Roget parle bien, mais il parlait trop », VI, 47. — Sa déposition devant la Haute-Cour, 62 et note 2 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 264, note 6 : 300, note 2 ; 313-314 : 329 ; 357.

Rohan (Duc de), député. Vote contre l’ordre du jour flétrissant les scandales d’Auteuil, V, 118, note 1 ; 130. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Roldes (Maxence), secrétaire de Syndicat. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), V, 256, note 1.

Roll (Alfred), artiste peintre. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Rollin (Albert), capitaine, puis commandant, attaché au bureau des Renseignements. Reçoit de Brücker les documents recueillis par la Bastian, I, 24-25. — Chef du Bureau, négocie le départ de Lajoux pour l’Amérique, II, 579, note 2 ; V, 65 et note 3. — Ses sentiments à l’égard de Dreyfus, 245. — Atteste à Galliffet que toutes les pièces relatives à l’Affaire ont été versées au procès de Rennes, 245. — Son rendez-vous à Zurich avec « Austerlitz », 463-464. — Aurait invité Mareschal à verser vingt-cinq mille francs à Austerlitz, 465. — Aurait eu, à son retour à Paris, une entrevue avec Przyborowski, 469-470. — Sa déposition au procès de Rennes, 474 et note 2. — Renvoyé dans un régiment par Galliffet, 475 et note 2. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 329 ; à l’enquête Atthalin, 364. — Confronté avec Dautriche et Mareschal, 365. — Sa déposition à l’enquête Cassel, 369. — Inculpé de détournement de deniers appartenant à l’État ; son arrestation, 370. — Sa mise en liberté provisoire, 378. — Renvoyé devant un conseil de guerre, 381 et note 2. — Son acquittement, 387. — Mis à la retraite d’office après l’arrêt de revision, 387, note 3.

Romani, capitaine. Son nom est emprunté par Gendron lors d’une affaire d’espionnage ; son arrestation, II, 220, note 1. — Dreyfus est accusé de l’avoir dénoncé à l’Italie, I, 226.

Rome (F.), substitut. Ses conclusions dans le procès Mme Henry-Reinach, VI, 192 et note 3.

Roques, ordonnance de Picquart en Tunisie, V, 46. — Sa déposition au procès de Rennes, VI, 7.

Rorique, forçat victime d’une erreur judiciaire. Travaille à la construction d’une nouvelle case pour Dreyfus à l’île du Diable, II, 533 et note 3.

Rose (Théodore), député. Dépose un projet de dessaisissement de la Chambre criminelle, IV, 531.

Rosen (de), général, attaché militaire russe à Berne. Tient de Schwarzkoppen qu’Henry était l’informateur d’Esterhazy, II, 71, note 2 ; VI, 196. — En avait averti le général Yonine, 15. — Ses déclarations au sujet des relations d’Esterhazy avec l’État-Major russe, III, 316, note 1.

Rostand (Edmond), poète et auteur dramatique. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Rothschild (Baron Alphonse de), membre de l’Institut. Dénoncé par la presse antisémite comme le protecteur de Dreyfus, I, 230. — Sollicité par Esterhazy, lui fait remettre deux mille francs, II, 93-95. — Pris à partie par les souscripteurs des listes rouges, IV, 443, note 1.

Rothschild (Edmond de). Camarade d’Esterhazy au lycée Bonaparte ; sollicité plusieurs fois par lui, II, 95, note 1.

Rouanet (Gustave), député. Intervient dans les débats soulevés par l’interpellation Hugues sur la question juive (séance du 25 mai 1895), II, 196. — Croit Dreyfus innocent, III, 34. — Son opinion sur la campagne revisionniste, 255. — Pris à partie par les souscripteurs des listes rouges, IV, 443, note 1. — Signe la demande de mise en accusation de Mercier, V, 133, note 2. — Son intervention au cours de la séance du 18 mars 1903, VI, 229-280. — Vote l’ordre du jour Maujan à la suite de l’interpellation Guyot de Villeneuve sur la délation dans l’armée (séance du 28 octobre 1904), 407, note 3.

Rouff, capitaine. Attaché au bureau des renseignements ; son opinion sur Esterhazy, II, 28, note 2.

Rougemont (A. de), expert en écritures. Compare l’écriture du bordereau à celle de Dreyfus, II, 500, note 4 ; 502, note 1.

Rougemont (Denis de), officier d’artillerie démissionnaire. Signalé par la Liberté comme le traître dénoncé dans l’article « Vidi », II, 690. — Reçoit de Scheurer-Kestner une lettre démentant cette allégation, 691.

Roulier (Jules) ; conseiller à la Cour de cassation. Vote contre l’arrêt déclarant recevable la demande en revision du procès de 1894, IV, 348, note 1. — Ses relations avec Félix Faure, 419. — Sa déposition à la troisième enquête Mazeau (février 1899), 535. — Conseiller lors de l’enquête de 1904, VI, 286.

Rouvier (Maurice), député. S’abstient dans le vote de confiance au cabinet Dupuy (séance du 5 juin 1899), V, 130, note 3. — Vote la proposition de mise en accusation de Mercier, 133, note 3. — Ministre des Finances dan« le cabinet Combes (juin 1902), VI, 191, vote 2. — Président du Conseil dans le ministère du 24 janvier 1905, 423, note 1.

Roux (Émile), médecin et bactériologiste. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Roy. capitaine. Sa conversation avec d’Astorg sur le Manuel d’artillerie aurait été surpris par Dreyfus, I, 146. — Démenti que Dreyfus oppose à cette assertion, 164. — Entendu par D’Ormescheville, 266, note 1 ; 297. — Sa déposition au procès de 1894, 414 ; au procès de Rennes, V, 389 ; 390, note 1 ; VI, 256, note 4.

Royne, employé des chemins des fer de l’Est. Sa déposition à l’enquête Ravary au sujet de la serviette égarée par Joseph Reinach, III, 175, note 4.

Ruau (Joseph), député. Présente un ordre du jour dont le vote provoque la chute du cabinet Dupuy (Juin 1899), V, 155 et note 2. — Ministre de l’Agriculture dans le cabinet Rouvier (24 janvier 1905), VI, 423 ; dans le cabinet Sarrien (13 mars 1906), 425.

Ruben de Couder, conseiller à la cour de Cassation, V, appendice, 575.

Ruffey, commandant. Dépose en faveur de Dreyfus au procès de 1894, I, 429.

Russacq (Abbé). Membre d’un comité catholique constitué en faveur de la revision, V, 52.

Russell de Killowen, chief justice. Envoyé à Rennes par la reine d’Angleterre ; son rapport à la Reine sur le procès, V, 268, note 1 ; 382, note 2, 411, note 2.


S

Sabatier, directeur de l’« Éclair ». Son journal est signalé par Guénée à Picquart comme devant faire campagne en faveur de Dreyfus, II, 333. — Sa déposition à l’instruction Fabre au sujet de l’article le Traître, IV, 104, note 4. — Injurié par Esterhazy dans une lettre à Roget, V, 449. — Est l’objet d’une perquisition en août 1899, II, 375, note 2 ; V, 456 et note 2.

Sabran Pontevès (Comte Jean de). Met Jules Guérin en relations avec Buffet, IV, 303, note 1. — Ses conférences avec Guérin (octobre 1898), 332. — Prend part à une manifestation royaliste aux abords du Cherche-Midi (12 décembre 1898), 428. — Enrôle les bouchers de la Villette en vue d’un coup de force le jour des obsèques de Félix Faure, 586. — Perquisition faite à son domicile, V, 6, note 1. — Son rôle lors des scandales d’Auteuil, 114 et note 2. — Assiste aux conciliabules tenus en juin 1899 au « fort Chabrol », 183. — Ses pourparlers avec le duc d’Orléans, 184 et note 1. — Son arrestation, 311. — Déféré à la Haute-Cour : son interrogatoire, VI, 60. — Son acquittement, 64.

Sacerdote di Carobbio, secrétaire à l’ambassade d’Italie en 1896. N’a pas connu Schwarzkoppen, II, 416, note 3.

Saige, greffier à la cour de Cassation, V, appendice, 575.

Saint-Auban (A.-E. de Bruneau de), avocat. Plaide pour Mme Henry dans son procès avec Joseph Reinach, IV, 527 ; VI, 141 ; 191 ; 194 ; 275.

Saint-Genest (Bucheron, dit), rédacteur au « Figaro ». Son article contre Mercier : « Pas d’équivoque », I, 375. — Attaques de la presse antisémite contre lui ; sa réplique, 377-378. — Article sur Dreyfus après la condamnation de 1894, 464, 465 et note 1. — Articles contre la revision, III, 159, 371, note 1.

Saint-Germain (Comte de), général. Préside le conseil d’enquête appelé à se prononcer sur le cas de Picquart, III, 324. — Reçoit Mercier pendant le procès de Rennes, V, 265 ; 267. — Proteste contre les allégations d’après lesquelles il aurait porté aux juges de Rennes la photographie du bordereau annoté, 527. — Élu sénateur, vote contre la résolution relative à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 3.

Saint-Julien, général. Prend part à un dîner d’adieu offert à Mercier (29 novembre 1898), IV, 460, note 1.

Saint-Quentin (Comte de), sénateur. S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Sainte-Chapelle, commandant. Renseigne Picquart sur la conduite d’Esterhazy en Tunisie, II, 34, note 1.

Sainte-Marie du Nozet (de), commandant. Juge suppléant au procès Esterhazy, III, 513. — Est désigné par Boisdeffre comme devant servir de témoin à Esterhazy dans son duel avec Picquart, 513 et note 6. — Sa lettre à Esterhazy après que Picquart eut décliné la rencontre, 516 et note 6. — Sa déposition devant la 10e Chambre sur l’attentat d’Auteuil, V, 115, note 1.

Salisbury (Marquis de). Lettre qu’il reçoit du général Talbot au sujet des renseignements fournis par Esterhazy aux attachés militaires, I, 148, note 3 ; II, 144, note 3.

Sallantin (Th.), conseiller à la cour de Cassation. Donne lecture de l’arrêt de la Cour sur les pourvois de Picquart, IV, 227 et note 3. — Vote contre l’arrêt déclarant recevable la demande en revision du procès de 1894, 348, note 1. — Sa déposition à la seconde enquête Mazeau, V, 507.

Salles (Émile), avocat. Informe Demange de la communication secrète, II, 425-426. — Cité par Zola comme témoin, III, 302. — Sa déposition ; attitude de Delegorgue à son égard, 358-359, 399. — Déposition de Demange au sujet de la communication secrète ; « Parbleu ! », 399-400. — Pris à partie par le Gaulois, sa lettre à Arthur Meyer, IV, 140 et note 1.

Salopion (Mlle), directrice du collège Sévigné. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Sancy (Jules de), colonel, chef du 2e bureau de l’État-major de l’Armée. Notes données par lui à Dreyfus, I, 58, 70. — Reçoit et renseigne les attachés militaires étrangers, 354, II, 86.

Sandherr (Jean), colonel, chef du bureau des Renseignements. Ses sentiments antisémites, I, 63, 142, 146. — Demande à Miribel de ne pas laisser entrer Dreyfus à l’État-Major, 71. — Domination exercée sur lui par Henry, 141, II, 211. — Informé du système d’espionnage organisé par Schwarzkoppen et Panizzardi, I, 20. — Développe le service de contre-espionnage, 21-22. — Lajoux et Cuers, 23. — La Bastian, 24. — Son opinion sur Henry, 26. — Remet à Mercier une lettre interceptée de Schwarzkoppen à Süsskind, 30. — Les fuites de plans directeurs, 33-34. — Le mémento de Schwarzkoppen, 35 et note 4. — l’arrivée du bordereau, 37 et note 2, 38-44. — Remet le bordereau à Gonse, 39. — Le fait photographier par Tomps, 51. — Entretien entre Gonse, Lefort, Boucher et lui ; comparaison de l’écriture du bordereau avec celle de Dreyfus, 63. — Annonce à Cordier que le coupable est Dreyfus, 76. — Montre le bordereau à Cavard, 81. — Révèle à Cochefert l’existence d’une pièce où serait nommé Dreyfus, 84. — Assiste à la réunion où se décide l’arrestation, 101. — Ordonne de faire disparaître sur la photographie du bordereau les traces de déchirure, 123. — Fait faire par Guénée une enquête sur la vie privée de Dreyfus, 147-148. — Fait prendre des renseignements à Mulhouse, 149. — Tenu au courant des tentatives de déchiffrement de la dépêche du 2 novembre 1894, 245. — Reçoit une version hypothétique qu’il communique à Gonse et à Boisdeffre, 246-247. — Fait copier par Henry le texte chiffré et les premières ébauches des cryptographes, 248 et note 4. — Reçoit la version définitive et officielle ; contre-épreuve dont il se sert pour la contrôler, 249-250. — Remet cette version à Gonse et à Boisdeffre, 250 et note 2. — Fait rechercher les pièces de service relatives à l’Affaire, 267. — Examine ces pièces ; constitution du dossier secret, 268-269. — Chargé de rédiger avec Du Paty le commentaire du dossier secret, 276. — Rend le dossier secret à Henry, 346. — Aurait déclaré à Henry avoir un dossier plus important, 347. — Remet à Du Paty les notes d’Henry et de Guénée sur les déclarations de Val-Carlos, 358 et note 4. — Reçoit le commentaire de Du Paty, 359. — Assiste à la mise des pièces secrètes sous pli cacheté, 364 et note 2 ; appendice, 602. — Démarche de Mathieu et Léon Dreyfus auprès de lui ; prétendue tentative de subornement dont il aurait été l’objet, 366 et note 2, V, 302 et note 1. — Aurait affirmé au lieutenant-colonel Echemann la culpabilité de Dreyfus, I, 398, note 1. — Charge Du Paty de remettre le dossier secret à Maurel, 430. — Assiste à la destruction du commentaire par Mercier, 451 ; appendice, 615-616. — Transmet à Henry l’ordre de disloquer le dossier secret ; Henry et lui transgressent cet ordre et refont le dossier, 452-453. — Aurait appris à Du Paty les prétendus aveux de Dreyfus, 547, note 2. — Ses relations avec Esterhazy, II, 47, note 1 ; 78, note 1. — Boisdeffre projette de le remplacer par Picquart, 203. — Sa maladie, 212. — Sa démission, 212-213. — Met Picquart au courant du service, 213-214. — Lui indique l’endroit où se trouvent les pièces secrètes, 214. — Conseils qu’il donne à Picquart au sujet des propositions d’une espionne italienne, 219. — Sa mort, 212, note 2 ; 508. — Mis en cause dans l’affaire du « faux Otto », III, 109. — Ouverture d’une instruction en raison de la prétendue tentative de corruption dont il aurait été l’objet de la part des frères de Dreyfus, 163. — Esterhazy déclare avoir écrit le bordereau sur son ordre, II, 80, 87-88, IV, 179 ; V, 103, 215, 238, 276. — Déclarations de Dreyfus au procès de Rennes sur les prétendues questions indiscrètes qu’il lui aurait posées, 390, note 1. — Hypothèse de Mornard sur l’arrivée du bordereau, 439, note 1.

Sandherr (Mme). Ses déclarations sur les visites faites par Picquart à son mari, II, 214, note 3.

Sarah-Bernhardt, artiste dramatique. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Sarcey (Francisque), homme de lettres. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 503. — Se prononce contre la revision, IV, 149 et note 4.

Sardou (Victorien), auteur dramatique, membre de l’Académie française. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Remet à Fernand de Rodays, pour qu’il les publie dans le Figaro, les procès-verbaux de l’enquête de la Chambre criminelle, V, 42-43. — Fait faire une enquête sur le séjour de la Bastian à Marly ; sa déposition à la cour de Cassation (revision du procès de Rennes), 243, note 3 ; VI, 350, note 5.

Sarraut (Albert), député. Sous-secrétaire d’État à l’Intérieur ; son altercation avec Pugliesi-Conti ; son duel, VI, 495 »et note 1.

Sarrien (Ferdinand), député. Chargé par Félix Faure de constituer un cabinet après la chute de Méline (juin 1898) ; échec de ses négociations, III, 632. — Ministre de la Justice dans le cabinet Brisson (30 juin 1898), 633, note 3. — Cavaignac lui montre, ainsi qu’à Brisson, les pièces du dossier secret, IV, 16 et note 3. — Saisi par Mme Dreyfus d’une requête en annulation du procès de 1894 ; ses déclarations à un rédacteur du Petit Temps, 17-18. — Lettre qu’il reçoit de Demange, 33. — Lettre de Trarieux, au sujet de Picquart, 45. — Laisse sans réponse la requête de Mme Dreyfus, 141. — Le docteur Peyrot lui révèle la scène du 18 juillet 1898 entre Henry et Bertulus, 204 et note 5. — Saisi par Mme Dreyfus d’une demande en revision du procès de 1894, 234. — Zurlinden lui transmet son avis « motivé et définitif » sur Dreyfus, 256. — Son attitude au conseil des ministres du 12 septembre 1898, 258-261. — Lettre qu’il reçoit de Zurlinden, 259, note 3. — Picquart est invité à lui adresser un mémoire sur ce qu’il sait de l’Affaire, 262. — Lettre que Picquart lui écrit, 263. — Zurlinden lui fait, dans une nouvelle communication, un récit circonstancié de l’Affaire, 264-266. — Conversation avec Chanoine et Brisson au sujet des poursuites contre Picquart, 277. — Il apprend à Brisson qu’un ordre d’informer et un mandat d’amener ont été lancés contre Picquart, 280. — Nouvelle conférence avec Chanoine et Brisson ; ses hésitations, 282. — La commission consultative du ministère de la Justice s’étant divisée par moitié sur la recevabilité de la demande de Mme Dreyfus, il déclare au Conseil de cabinet que ce vote est l’équivalent d’un refus (24 septembre 1898), 292. — Conseil de cabinet du 26 septembre 1898 : il vote contre la revision mais accepte de transmettre à la Cour de cassation la requête de Mme Dreyfus, 298. — Demande à Chanoine de remettre à la Cour le dossier secret réclamé par Manau ; refus de Chanoine, 322. — Ses lettres à Chanoine pour le prier d’exercer des poursuites contre les insulteurs des généraux ; réponses négatives de Chanoine, 327 et note 2. — Chute du ministère Brisson (25 octobre 1898), 341. — Signe le manifeste des groupes républicains contre le projet de dessaisissement, 542. — Vote la mise en accusation de Mercier, V, 133, note 3. — Rôle qu’il joue dans les négociations de Poincaré pour constituer un ministère après la chute de Dupuy (juin 1899), 160 et note 2. — Son vote lors des débats sur la délation dans l’armée (séance du 4 novembre 1904), VI, 407, note 3. — Constitue un cabinet après la chute de Rouvier (13 mars 1906), 424, note 1. — Sa réponse au discours de Pressensé sur les « sanctions disciplinaires » (séance du 13 juillet 1906), 495.

Sarrut (Louis-Jules), avocat général près la Cour de cassation. Conseille Scheurer-Kestner, VI, 438. — Président de Chambre à la cour de Cassation, 438. — Se prononce pour la cassation sans renvoi, 468.

Saussier, général, gouverneur militaire de Paris. Appui donné par lui à Esterhazy, II, 63, 66 et note 2. — Ses relations avec Weil, 85 ; VI, 333 et note 2, 334, 335. — Opposé aux poursuites contre Dreyfus, I, 85. — Laissé dans l’ignorance des mesures prises par Mercier, 102-103. — Apprend l’arrestation de Dreyfus ; ses déclarations à Forzinetti, 154. — Reçoit le dossier ; donne l’ordre d’informer et charge D’Ormescheville de l’instruction, 209. — Mis par Forzinetti au courant de l’immixtion de Du Paty dans l’instruction, 258, note 1. — Reçoit le rapport de D’Ormescheville ; ordonne la mise en jugement, 324. — Attaques de la presse antisémite contre lui, 241 : 376 et note 1. — Autorise Dreyfus à avoir une entrevue avec sa femme dans le cabinet de Forzinetti, 489. — Charge le colonel Guérin d’assister à la dégradation ; dépêche que Guérin lui adresse après la parade, VI, 271, 447. — Reçoit le rapport de Lebrun-Renaud, I, 519. — Insulté par Esterhazy dans une lettre à Mme de Boulancy, II, 35 et note 2. — Ses sentiments à l’égard de Boisdeffre, 205. — Est chargé d’inviter Forzinetti à donner sa démission, 454. — Reçoit l’ordre d’interroger Esterhazy au sujet de la lettre à Félix Faure, 660. — Son entretien avec Esterhazy, son rapport à Billot, 661-662. — Engage Esterhazy à restituer le « document libérateur », 663. — Le laisse en liberté provisoire après la dénonciation de Mathieu Dreyfus, III, 2 ; 7. — Confie l’enquête au général de Pellieux, 55. — Son entretien avec Scheurer-Kestner, 57. — Mis par Pellieux au courant des déclarations de Leblois, 62. — Reçoit le rapport de Pellieux, 65-66. — Second rapport de Pellieux ; il signe un ordre d’informer contre Esterhazy, 133. — Charge Ravary de l’instruction, 170. — Repousse les conclusions de Ravary et renvoie Esterhazy devant un conseil de guerre, 191-192. — Atteint par la limite d’âge, maintenu hors cadre dans la première section de l’État-Major, 192-193. — Signe la mise en liberté d’Esterhazy après son acquittement, 215. — Sollicité par Brisson de prendre le portefeuille de la Guerre, son refus, IV, 239 et note 2. — Conseille à Dupuy de nommer Freycinet au ministère de la guerre, 354. — Son entretien avec le colonel Guérin avant le procès de Rennes, V, 443.

Sauvanet, député. Signe le manifeste du 12 juillet 1899 « à la France ouvrière et socialiste », V, 256, note 1.

Savignac (de), commandant. Membre du conseil d’enquête chargé de se prononcer sur le cas d’Esterhazy, IV, 169.

Savignaud, ancien planton de Picquart. Ses racontars sur Picquart ; sa déposition à l’instruction Fabre, IV, 99 et note 1 ; 105 et note 4. — Cité par Carrière au procès de Rennes, V, 234. — Sa déposition ; convaincu de faux témoignage par Trarieux, 500 ; IV, 105, note 4 ; VI, 7 ; 200.

Saxcé (de), colonel. Le bruit court qu’il sera appelé à présider le conseil de guerre de Rennes, V, 138. — Reçoit, une lettre injurieuse de Pressensé ; sa riposte, 139. — Son ordre du jour, 180, 181 et note 1. — Déplacé par Galliffet, 180. — Ordre du jour du général Julliard à l’occasion de son déplacement, 247.

Say (Léon), membre de l’Académie française et de l’Académie des Sciences morales et politiques, ancien ministre. Croit Dreyfus innocent, III, 74 et note 2.

Sayvé. Sa déposition à l’enquête Boucard, VI, 316, note 4.

Scheurer-Kestner (Auguste), sénateur. Ses origines, son éducation, son mariage, sa carrière politique, II, 167-169. — Ses entretiens avec Ranc, Mathieu Dreyfus et Joseph Reinach au sujet du procès de 1894, 169. — Apprend de Freycinet la communication secrète, 169. — Pressé par Billot et Freycinet de ne pas s’occuper de Dreyfus, 169 ; 171. — Informé par Berthelot de la scène de la dictée, 171. — — Se décide, sur les instances de Ranc et de Joseph Reinach, à élucider l’affaire, 504-505. — Ses premières recherches : hésitations et inquiétudes, 506 ; 508. — Son entretien avec le commandant Boyer, 507. — Apprend la mort de Sandherr, 508. — Ses entretiens à Belfort avec Bertin-Mourot, 508 ; 510. — Informé de la démarche de Schlumberger auprès de Hohenlohe et de la réponse de Hohenlohe, 510. — Reçoit la visite de Bernard Lazare, 511. — Examine le bordereau, 511-512. — Étudie avec Teyssonnières le dossier constitué par celui-ci, 512-513. — Son entrevue avec Demange, 513-514. — Le texte approximatif du faux Henry lui est communiqué par Billot, 514-515. — Son entrevue avec Leblois ; Leblois lui révèle ce qu’il sait de Picquart et lui montre les lettres de Gonse, 525-526. — Se déclare convaincu de l’innocence de Dreyfus (13 juillet 1897), 527 et note 2 ; 528. — Nouvel entretien avec Leblois ; il décide de faire rechercher des spécimens de l’écriture d’Esterhazy, 529. — Fait part de sa conviction à Lucie Faure, qui l’engage à parler à son père ; il se dérobe à cette entrevue qu’il juge prématurée, 530-531. — Son séjour en Alsace juillet-octobre 1897), 536. — Compare l’écriture d’Esterhazy à celle du bordereau ; sa correspondance avec Joseph Reinach, 536-537. — Prie Leblois de le relever du secret en ce qui concerne les révélations que celui-ci lui a faites, 537, 539. — Son entretien avec Bertin, 543-544. — Consent, sur la demande de Billot, à ne rien faire sans l’avoir consulté, 544. — Nouvelle conférence avec Leblois, 545. — Sa résolution de poursuivre la revision est portée par Joseph Reinach à la connaissance de diverses personnalités, 546 et note 1. — Apprend par Joseph Reinach la mise aux fers de Dreyfus, 551. — Lettre que lui envoie Lebon après avoir reçu la visite de Joseph Reinach ; texte de sa réponse ; sur les conseils de Leblois cette réponse n’est pas envoyée, 551-552. — Il cherche vainement à intéresser Berthelot à l’Affaire, 553. — Fait ajourner la publication du second Mémoire de Bernard Lazare, 554-555. — Averti qu’un soi-disant homme de paille va se dénoncer comme l’auteur du bordereau, 555-556. — Le bruit court qu’il interpellera sur Dreyfus ; son démenti, 556 et note 1. — Démarches de Billot pour connaître son dossier ; incident Martinie, 556-558. — Nouvelle entrevue avec Bertin, 558. — Son retour à Paris ; Leblois lui refuse l’autorisation de se réclamer du témoignage de Picquart et du sien, 612-613. — Demande à Lucie Faure de lui ménager une entrevue avec son père, 616. — Chasse avec Félix Faure, 616. — Invité à déjeuner par Billot, refuse de se rendre chez lui avant d’avoir vu Félix Faure, 616. — Affirme à Ranc que sa conviction s’est fortifiée, 617. — Accueil qu’il fait aux journalistes venus pour l’interviewer, 618-620. — Nouvelles lettres à Lucie Faure, 620. — Son entrevue avec Félix Faure, 621-625. — Se rend chez Billot et obtient de lui une promesse d’enquête, 626-629. — Ne fait connaître son entretien avec Billot qu’à Méline et à Darlan, 629. — Campagne de presse contre lui ; sa lettre à Billot, 630-635. — Son entretien avec Clemenceau, 638-639. — Accueil hostile qui lui est fait au Sénat, 647-649. — Son entrevue avec Méline, 650. — Tergiversations de Leblois ; nouvelle démarche auprès de Méline, 651. — Sa note au Figaro, 652-653. — Troisième entrevue avec Méline, 653-654. — Communication de Barthou aux journalistes au sujet de cette entrevue, 654. — Reçoit un petit bleu anonyme : « Picquart est un gredin », 667. — Obtient de Leblois l’autorisation de nommer Picquart à Méline ; sa conversation avec le président du Conseil, 672-673. — Témoignages de sympathie dont il est l’objet : article de Lanessan dans le Rappel, 674. — Il se décide à saisir le garde des sceaux d’une requête en revision, 674-675. — Nouvelles attaques de la presse antisémite contre lui, 676-677. — Publication du second Mémoire de Bernard Lazare, 677. — Reçoit à déjeuner Zola, Leblois et Marcel Prévost ; impression produite sur Zola par ses déclarations, 680. — Sa lettre publique à Ranc : il raconte son entretien avec Billot, 680-681. — Article d’Arène dans le Figaro : le Dossier de Scheurer-Kestner, 681-682. — Article de la Libre Parole signé « Dixi », 682-683. — Adresse une lettre de protestation à Denis de Rougemont, qu’on l’accuse d’avoir voulu dénoncer comme le traître, 690-691. — Son entretien avec Jules Roche, 691. — Engage Mathieu Dreyfus à dénoncer Esterhazy ; lettre de Mathieu Dreyfus à Billot, 691-692. — Mis en cause dans la déclaration de Billot à la Chambre (séance du 16 novembre 1897), III, 4. — Son attitude lors de l’interpellation Le Provost de Launay au Sénat, 6. — Propos comminatoires d’Esterhazy à son adresse, 9. — Refuse d’entrer en relations avec les rédacteurs des principaux journaux, 16. — La légende du Syndicat, 19-21. — Manifestations hostiles dont il est l’objet, 41. — Autorisé par Leblois à tout révéler à Saussier ; Saussier refuse de l’entendre, 57. — Convoqué par Pellieux à la requête de Mathieu Dreyfus, 58. — Son entretien avec Pellieux : il lui demande d’entendre Picquart, 59-60. — Fait remettre à Pellieux par Leblois le billet anonyme « Picquart est un gredin », 61. — Apprend que Billot se propose d’envoyer une commission rogatoire à Picquart ; fait faire par Siegfried une démarche auprès de Félix Faure, 64-65. — Entendu de nouveau par Pellieux, 97. — Les lettres d’Esterhazy à Mme de Boulancy lui sont communiquées par Jullemier : il les lit à Pellieux, 112-113. — Scène entre Pellieux et lui ; Pellieux lui déclare qu’il a vu la preuve de la culpabilité de Dreyfus, 121-122. — Son opinion sur l’enquête Pellieux, 124. — Contribue par son vote à la chute de Darlan, 126. — Pris à partie par Millerand dans son discours contre les promoteurs de la revision (séance du 5 décembre 1897), 143-145. — Interpelle Méline et Billot (séance du 7 décembre 1897), 148-152 ; réplique de Billot, 152. — Discours de Trarieux ; intervention de Méline : « Il n’y a pas d’affaire Dreyfus », 153 ; vote de l’ordre du jour de confiance, 154. — Tornielli lui déclare que les pièces secrètes où Panizzardi est mis en cause sont des faux, 161. — Sa lettre à Duclaux au sujet de l’Affaire ; réponse de Duclaux, 169. — Attitude de Ravary à son égard, 174. — Son opinion sur le rapport des experts au sujet au bordereau, 193 et note 3. — Sa lettre ouverte dans le Temps : « l’inévitable réparation », 194-195. — Cité comme témoin au procès Esterhazy : sa déposition, sa première rencontre avec Picquart, 204, 208-209. — Se représente à la vice-présidence du Sénat ; n’est pas réélu, 239 et note 2. — Son opinion sur la lettre J’accuse, 240. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Présente Picquart à Mme Dreyfus, 341. — Sa déposition au procès Zola, 346-347. — Accusation portée contre lui par Teyssonnières, 414. — Demande à interpeller sur la communication secrète au procès de 1894 ; le Sénat ajourne l’interpellation, 41. — Prend part à la fondation de la Ligue des Droits de l’Homme, 547-548. — Sa maladie, 625. — Affirme que le discours de Cavaignac (séance du 7 juillet 1898) n’a pas changé sa conviction, IV, 31. — Apprend par les journaux le départ de Zola pour l’Angleterre, 57, note 1. — Sa déposition à l’instruction Fabre, 107. — Figure parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour. 125. — Son séjour à Rheindfelden, 136-137. — Dépose devant le juge d’instruction de Belfort saisi par Tavernier d’une commission rogatoire, V, 51. — Sa joie à la nouvelle de l’arrêt de la Cour de cassation déclarant recevable la demande en revision, IV, 348, note 2. — Croit à la complicité d’Henry et d’Esterhazy ; sa lettre à Joseph Reinach, 432, note 2. — Vote l’amendement Bernard à la loi de dessaisissement, V, 22, note 3. — Sa maladie ; courageuse résignation dont il fait preuve, 51. — Sa lettre à Joseph Reinach (3 janvier 1899) : il se prononce contre la politique des représailles, 52. — Adresse à Jouaust une lettre où il résume ses dépositions aux procès d’Esterhazy et de Zola, 498, note 1. — Apprend la condamnation de Dreyfus : prévoit la grâce, 540. — Sa mort, 566. — Manifestation à laquelle ses obsèques donnent lieu, VI, 2. — Sa correspondance avec Leblois est publiée par celui-ci, 180, 200. — Le Sénat décide que son buste sera placé, avec celui de Trarieux, dans la galerie qui précède la salle des Séances, 478.

Schlieffen (Von), général, chef de l’État-Major allemand. S’occupe du contre-espionnage, I, 23. — Sa correspondance avec Schwarzkoppen au sujet d’Esterhazy, II, 78, 88, 90. — Adresse à Schwarzkoppen un questionnaire sur le 120 court, 114-115. — Documents qu’il en reçoit pendant et après le procès de 1894, 224-225. — S’oppose à ce que Schwarzkoppen déclare publiquement n’avoir jamais connu Dreyfus, III, 43.

Schlumberger (Théodore). Lettre qu’il reçoit du prince de Hohenlohe au sujet des prétendus rapports de Dreyfus avec le gouvernement allemand ; communique cette lettre à Scheurer-Kestner, II, 610 et note 2.

Schmettau (Comte von), attaché militaire d’Allemagne à Bruxelles. Ses prétendus rapports avec Dreyfus, son démenti, I, 340 ; II, 118. — Une photographie faite par Guénée le représente en compagnie de Dreyfus, III, 14.

Schmidt (Paul), agent d’affaires. Verse à la Cour de cassation une lettre d’Esterhazy sur papier pelure identique à celui du bordereau, II, 51, note 5 ; IV, 362.

Schneegans, général. Stoffel lui fait le récit de son entretien avec Boisdeffre au sujet du bordereau annoté, I, 349, note 3 ; VI, 325.

Schneider, colonel, attaché militaire d’Autriche-Hongrie. Raconte à Émile Picot comment Schwarzkoppen écrivit le Petit bleu, II, 244, note 1. — Le brouillon d’une de ses lettres, dans laquelle il déclare croire Dreyfus coupable, est falsifié par Henry, III, 47-49. — Se convainc de l’innocence de Dreyfus, 49. — Cité par Zola comme témoin, 303. — Sa lettre au Figaro démentant les déclarations de Mercier à Rennes au sujet du brouillon, V, 386 et note 3.

Schneider (Eugène), député. S’abstient dans le vote de réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Schœnebeck-Winibaldus (Maximilien-Joseph von), lieutenant. Arrêté à Paris en 1894 et condamné pour espionnage ; négociations du bureau des Renseignements avec lui, V, 489, notes 1 et 2. — Son prétendu entretien avec Cernuski : il lui aurait affirmé la culpabilité de Dreyfus, 461, note 1, 472, 487, 488, note 1 : VI, 358.

Scholl (Aurélien), homme de lettres. Interrogé par Lépine au cours de son enquête sur Dreyfus, I, 261, note 1.

Schwarzkoppen (Von), colonel, attaché militaire allemand à Paris. Dirige le service d’espionnage ; ses relations avec Panizzardi, 1, 20. — Emploie les mêmes pseudonymes que Panizzardi, 31 ; appendice, 601. — Renseigné par l’« homme des forts de la Meuse », 30. — Tient Munster dans l’ignorance de ses pratiques, 31. — La lettre Canaille de D…, 31, appendice, 577-582. — Prend Esterhazy à son service (juin 1893), 47.II, 71. — Reçoit de lui des notes sur les séances du Comité d’artillerie, 73. — Ses rapports avec Esterhazy, I, 48, 242. — Ne le nomme ni à Panizzardi ni à Munster, 242, 254. — Rompt avec lui en juin 1894, II, 90. — Reçoit, au retour d’un voyage en Allemagne, les notes énumérées au bordereau ; les communique à Panizzardi, 114. — Son inquiétude à la nouvelle de l’arrestation d’un officier ; il se rassure en apprenant qu’il s’agit de Dreyfus. 116 : I, 242-243. — Déclare à Panizzardi qu’il ne connaît pas Dreyfus, 243. — Télégraphie aux autres attachés militaires allemands, 244. — Fait déclarer par l’ambassade qu’il n’a jamais eu de relations avec Dreyfus, 253-254. — Annonce à son État-Major, après l’arrestation de Dreyfus, l’envoi de nouveaux documents, 290. — Ses visites au colonel de Sancy et à Davignon, 299, 354. — Constitution du dossier secret : le mémento, 352. — La lettre Davignon, 353-354. — La pièce Canaille de D…, 355-357. — Rencontre Du Paty chez Mme d’Orval, 354, 541. — Lettre que lui adresse Munster au sujet de l’Affaire, 543, note 3. — Reprend ses relations avec Esterhazy, II, 143. — Lui verse plus de cent mille francs au cours de l’année 1895, 144. — Le brouillon d’une lettre où il nomme Dreyfus et Boisdeffre est porté à l’État-Major par la Bastian, 220-222. — Surveillance exercée sur lui par Picquart, 230-231. — Ses rapports avec Esterhazy en 1896, 244. — Récit du colonel Schneider à Émile Picot sur les circonstances dans lesquelles il écrivit le Petit bleu, 244, note 1. — Arrivée du Petit bleu au bureau des renseignements, 240-241 ; 244-245. — Reçoit la visite d’Esterhazy, 252. — Averti par Esterhazy des soupçons dont il est l’objet, surveille ses employés, 264. — Propos qu’il tient au colonel Chauvet au sujet de Du Paty, I, 542 et note 1. — Une de ses lettres à Panizzardi est falsifiée par Henry, puis remise à Gonse, II, 388. — Reconnaît l’écriture d’Esterhazy dans la photographie du bordereau publiée par le Matin 434-435, 476. — Refuse de rentrer en relations avec Esterhazy, 476-477 et note 1. — Nouvelles visites d’Esterhazy avant et après l’entrevue de Montsouris, 591-593, 596. — Avoue à Munster ses relations avec Esterhazy ; son rapport à Schlieffen, 597-598. — Son rappel ; lettres comminatoires qu’il reçoit à cette occasion, 598. — Son entretien avec Lemercier-Picard, 599. — Ses confidences à Panizzardi, 599. — Déclarations d’Esterhazy à son sujet, III, 10. — Reçu par Félix Faure en audience de congé ; il lui déclare n’avoir jamais connu Dreyfus, 42-43. — Son départ ; commentaires de la presse française, 43. — Nommé commandant du 2e régiment des grenadiers de la Garde, VI, 522. — Son entrevue avec Casella à Berlin ; il lui remet pour Panizzardi une lettre incriminant Esterhazy, III, 199-200. — Cité par Zola comme témoin, 303. — Max Nordau lui soumet le récit tiré par Zola de ses confidences à Panizzardi, 317. — Interrogé par l’empereur d’Autriche sur l’Affaire, 54, note 2. — La photographie de Carlsruhe, 609. — Se déclare prêt à déposer devant la justice française, IV, 18. — Propose un rendez-vous à Casella, puis lui fait offrir un pli scellé par un émissaire ; refus de Casella, 19. — Note officieuse allemande au sujet du petit bleu, 297 et note 2. — Reconnaît avoir adressé des cartes-télégrammes à Esterhazy, V, 73 et note 4. — Esterhazy déclare être entré en relations avec lui par ordre de Sandherr, 276. — Télégramme de Labori le sollicitant de venir déposer à Rennes, son silence, 486-487, 492. — Questionnaire que Labori propose de lui faire envoyer, 493, note 1. — Note officielle du Moniteur de l’Empire, 494. — Ses déclarations au général Rosan sur les relations d’Henry avec Esterhazy, VI, 15. — Son entretien avec Joseph Reinach ; texte de trois lettres qu’il lui écrit ; il refuse de faire de nouvelles déclarations, 181, appendice, 520-522. — André et Delcassé refusent de lui envoyer une commission rogatoire (revision du procès de Rennes), 356. — Lettre de Munster à Joseph Reinach à son sujet, appendice, 508-509.

Schwob (Maurice), directeur du « Phare de la Loire ». Georges Thiébaud lui propose un programme d’action commune contre les protestants, III, 577 et note 1.

Séailles (Gabriel), professeur à la Sorbonne. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Sa déclaration au procès, 206.

Séard, général, ancien directeur de l’École de pyrotechnie. Membre de la commission désignée par André pour examiner les questions techniques ayant rapport à l’Affaire, VI, 372, appendice, 545.

Sebert, général, membre de l’Académie des Sciences. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 515 ; au procès de Rennes, II, 105, note 3 ; V, 413.

Sébline (Charles), sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6. — S’abstient dans le vote de la proposition relative à l’installation des bustes de Trarieux et de Scheurer-Kestner dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Seigneur (Abbé). Remet à Weil de l’argent pour Esterhazy, II, 477.

Sembat (Marcel), député. Demande à interpeller sur l’Affaire, (séance du 5 décembre 1897), III, 136. — Proteste contre le projet de dessaisissement, IV, 533, note 1. — Demande l’affichage de l’arrêt cassant le jugement de 1894, V, 133, note 5. — Rompt avec les socialistes qui soutiennent le cabinet Waldeck-Rousseau, 179, note, 1. — Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), 256, note 1. — Signe la demande d’enquête de Vaillant sur les jugements des conseils de guerre (séance du 24 mars 1903), VI, 243.

Séménoff (Marc), journaliste russe. Sa déposition à la Cour de cassation (revision du procès de Rennes), VI, 324, note 2.

Sentupéry, ancien chef de cabinet du ministre de la Justice. Remet à la Cour de cassation les lettres qu’il a reçues de Péroz, VI, 354, appendice, 524.

Serre (Edouard), conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575.

Sever, colonel, député du Nord. Déclarations que lui fait Lemercier-Picard au sujet du « faux Otto », III, 110, note 1. — Identifie le pendu de la rue de Sèvres avec Lemercier-Picard, 503, note 3. — Entendu par Bertulus au sujet de ce suicide, 506, note 1.

Séverine (Mme Guébhard, dite). Raconte comment le fils de Zadoc Kahn a reconnu dans le bordereau l’écriture d’Esterhazy, II, 435, note 2. — Collabore à la Fronde, III, 195, note 4. — Proposition que lui fait Lemercier-Picard sous le nom de Durandin, 455 et note 3, 493-494 et note 1. — Son opinion sur la mort de Lemercier-Picard ; l’hypothèse d’un assassinat, 503 et note 2. — Entendue par Bertulus, 506, note 1. — Ses impressions sur le procès de Rennes : « Vers la lumière », V, 269, note 2, 280, note 2, 295 et note 4, 296, 332, 360, 511, 529. — Son entretien avec Ferlet de Bourbonne au sujet du bordereau annoté, IV, 366, note 3, VI, 147 et note 1. — Sa déposition à l’enquête de la Chambre criminelle sur le bordereau annoté (revision du procès de Rennes), 324 et note 2.

Sevestre, conseiller à la Cour de cassation. Vote contre l’arrêt déclarant recevable la demande en revision du procès de 1894, IV, 348, note 1. — Son influence sur la minorité anti-revisionniste de la Chambre criminelle ; son attitude pendant les débats, 448-450 ; 457 ; V, 99-100. — Dénonce à Quesnay de Beaurepaire le soi-disant parti pris de la Chambre criminelle, IV, 483. — Sa déposition à la seconde enquête Mazeau, 507-508 ; à la troisième enquête, 535.

Sihen (L.), substitut. Son réquisitoire dans le procès Picquart-Leblois devant la huitième chambre, IV, 284.

Sibille, officier. Entendu par D’Ormescheville, I, 265. — Sa déposition au procès de 1894, 414.

Siegfried (Jules), sénateur. Promet à Mathieu Dreyfus de recommander son frère au directeur du service pénitentiaire, II, 167. — Fait, à la demande de Scheurer-Kestner, une démarche auprès de Félix Faure pour que Picquart soit appelé à Paris, III, 65. — Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21, note 4. — Son discours aux obsèques de Scheurer-Kestner, VI, 2, note 1. — Échoue aux élections de 1900, 58.

Simond (Victor), directeur du « Radical ». Ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, I, 508, note 2. — Figure parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, IV, 125. — Ses instances auprès de Waldeck-Rousseau en juin 1899 pour l’engager à constituer un cabinet, V, 173, note 1. — Partisan de la grâce de Dreyfus, fait avec Joseph Reinach une démarche auprès de Waldeck-Rousseau, 546, 549. — Conseille le retrait du pourvoi de Dreyfus, 552-553.

Simyan (Julien), député. Demande à Dupuy d’ouvrir une enquête sur les agissements de Cavaignac (janvier 1899), IV, 496, note 1.

Slaski (Bronislas). Sa déposition au procès Dautriche, VI, 94 et note 2.

Socquet (Jules), docteur en médecine. Chargé de faire avec Brouardel le procès-verbal d’autopsie de Lemercier-Picard, III, 508-509. — Texte de ce procès-verbal, appendice, 643-647.

Sorel (Albert), membre de l’Académie française. Mis par Ranc et Joseph Reinach au courant de la campagne entreprise par Scheurer-Kestner en faveur de la revision, II, 528, note 1 ; 546, note 1. — Donne son adhésion à la ligue de la Patrie française ; lettre ouverte de Gaston Paris à ce sujet, IV, 502. — Se retire de la Ligue, 502, note 1.

Souffrain, ex-agent du service des Renseignements. Ses relations avec Isaïe Levaillant, II, 490. — Serait, d’après Henry et Esterhazy, l’auteur de la dépêche Speranza, 669 et note 1, III, 81-82. — Soupçonné par Du Paty d’avoir voulu faire passer la marquise Du Paty pour la « dame voilée », 88. — Plainte portée contre lui par Picquart, en faux et usage de faux, 162, note 2. — Enquête de Bertulus en suite de cette plainte, 522 et note 5.

Soury (Jules), maître de conférences, à l’École pratique des Hautes-Études. Prend part à la campagne contre la revision ; son opinion sur la question de race, son livre : La Campagne nationaliste, IV, 446 ; V, 294, notes 2 et 3. — Jugement porté par lui sur Mercier et sur les officiers supérieurs au procès de Rennes, 495, note 2.

Speranza (faux). Voir : Henry, Picquart, Bertulus et Pays (Marguerite).

Spiard, compagnon de Guérin au fort Chabrol, V, 423 et note 4. — Son livre : les Coulisses du fort Chabrol, 117, note 1 ; 183, note 2 ; 257, note 5 ; 422, notes 1 et 2 ; 423, note 1 ; 424, note 2.

Spronck (Maurice), député. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Stapfer, doyen de la Faculté des lettres de Bordeaux. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Son discours aux obsèques de Couat, IV, 129. — Suspendu de ses fonctions par Bourgeois à la suite de ce discours, 130. — Publie dans le Siècle, sous le pseudonyme de Michel Colline, une suite d’articles : les Billets de la Province, 150, note 1.

Stock, éditeur. Publie la seconde édition du Mémoire de Bernard Lazare, II, 503. — Confirme la déposition d’Autant au procès Esterhazy, III, 209, note 3.

Stoffel (Baron), colonel. Boisdeffre lui aurait affirmé que Dreyfus était nommé dans une lettre de Guillaume II à Munster, I, 349 ; II, 636 et note 4. — Répète les propos de Boisdeffre à Robert Mitchell et à Schneegans, 349, note 1 ; V, 218, note 3. — Aurait vu la lettre de Guillaume II, III, 165. — Propos tenus par lui chez Rey-Roize, en présence de Ferlet de Bourbonne, VI, 208. — Lettre de Ferlet de Bourbonne à Jaurès à ce sujet, 247. — Sa déposition à l’enquête de la Chambre criminelle sur le bordereau annoté (avril-mai 1904) ; il nie avoir vu la photographie de la lettre de l’Empereur allemand, 324, 325 et note 2.

Straus (Émile), avocat. A entendu dire à la princesse Mathilde que Boisdeffre avait vu des lettres de l’Empereur allemand à Dreyfus, VI, 328, note 8.

Strong (Rowland), correspondant du « New York Times ». Esterhazy lui raconte comment il a fait le bordereau, I, 49 ; II, III, note 1 ; IV, 178-179. — Ses démarches en faveur d’Esterhazy : il le met en relation avec Oscar Wilde, III, 294 et note 5. — Ses démêlés avec lui, IV, 297-298. — Lui aurait entendu dire que Dreyfus avait trahi au profit de la Russie, VI, 329. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), I, 49, note 1 ; IV, 178-179 ; au procès de Rennes, V, 447 et note 2.

Sully-Prudhomme (Armand). membre de l’Académie française et du Conseil de l’ordre de la Légion d’Honneur. Prend la défense de Zola, IV, 127 et note 3. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Signataire d’un « Appel à l’union » (24 janvier 1899) ; sa lettre à Joseph Reinach, 537 et note 1.

Susini (de), employé d’imprimerie. Est l’objet d’un mandat d’arrêt (12 août 1899), V, 311, note 1.

Susskind (Baron de), attaché militaire allemand à Paris. Recommande Péroz à Dame, VI, 352.

Syveton (Gabriel), professeur d’histoire au lycée de Reims. L’un des promoteurs de la Ligue de la Patrie Française, IV, 500-501. — Assiste à l’affaire de Reuilly, 601. — Sa déposition au procès Déroulède, V, 88-89. — Se rend à Brest pour préparer une manifestation à l’arrivée de Dreyfus, 202 et note 4 — Suspendu de ses fonctions par le conseil académique, 251, note 1. — Trésorier de la Patrie Française ; candidat contre Mesureur aux élections législatives de 1902, VI, 183. — Son élection, 186 et note 3. — Elle est soumise par la Chambre à une enquête, 187, note 2. — Conclusions de l’enquête ; discours de Jaurès (séance du avril 1903), 232-233, 240. — Son invalidation, 242. — Réélu en juin 1903 ; il négocie avec Bidegain l’achat des « fiches », 400 et note 3. — Soufflette André au cours de la séance du 4 novembre 1904, 420 et note 1. — Renvoyé devant la Cour d’assises, 421. — Son suicide à la veille du procès, 422. — Les cent mille francs de la Patrie Française, 422, note 2.

T

Tabarant (Adolphe), Publie dans l’Aurore une étude sur Esterhazy, II, 97, note 2.

Tailhade (Laurent), publiciste. Rédacteur aux « Droits de l’Homme », IV, 146, note 2.

Talbot (Reginald), général, ancien attaché militaire anglais. Ses déclarations à Galliffet et sa lettre au marquis de Salisbury au sujet d’Esterhazy, I, 148, note 3 ; II, 144, note 3.

Talmeyr (Maurice), publiciste. Son article dans le Gaulois sur l’attitude de Dreyfus au procès de Rennes, V, 444, note 1.

Talou (Léon), sénateur. Vote l’amendement Bernard à la loi de dessaisissement, V, 22, note 3.

Tanon (Louis), président de Chambre à la Cour de cassation. Cité comme adversaire de la revision dans un article de Louis Teste (Journal de Bruxelles du 11 décembre 1898), IV, 484, note 4. — Partisan de la revision du procès de 1894, V, 24, 26, note 1. — Du procès de Rennes, VI, 438, 468.

Tardif (Ernest), conseiller à la Cour d’appel. Préside les assises au procès de Déroulède, V, 89. — Déféré par Dupuy à la Cour de cassation, 119 et note 2.

Targe (Antoine-Louis), capitaine, puis commandant, officier d’ordonnance d’André, VI, 249-250. — Chargé de reconstituer le dossier de l’Affaire, retrouve des pièces dissimulées à la Cour de cassation et aux juges de Rennes, 251. — La copie du cours de l’École de guerre, 252-253. — La pièce des chemins de fer, 256-257. — La lettre de Panizzardi sur P…, qui lui a « porté beaucoup de choses très intéressantes », 258. — l’hypothèse de la falsification du faux d’Henry, 265. — Le télégramme de Guérin à Saussier, la minute de Bayle, 271. — Sa déposition devant la chambre criminelle (revision du procès de Rennes), incident Hartmann-Bernheim, 338-339. — Fait saisir le dossier Austerlitz, 379, note 6. — Ses relations avec Cassel pendant l’instruction de l’affaire Dautriche, 279. — Sa déposition au procès Dautriche : les fiches de Guénée, 93 et note 1, 383. — Témoin de Picquart dans son duel avec Gonse, 450, note 7. — Officier de la Légion d’honneur, reçoit sa décoration en même temps que Dreyfus, 500-503.

Tassin, capitaine. Cuignet remet à Zurlinden une déposition signée de lui, relatant sa conversation avec Picquart le jour de la dégradation de Dreyfus, IV, 248.

Taunay, rédacteur à la « Gazette de France ». Apporte au Conseil de guerre de Rennes la nouvelle de l’attentat contre Labori, V, 349 et note 1.

Tavernier, capitaine. Chargé de l’instruction contre Picquart, IV, 317-319. — Interroge Picquart, 320. — Fait expertiser le Petit bleu, 376. — Conclusions des experts, 378. — Nouvel interrogatoire de Picquart ; dépositions de Lauth et de Roget, 378-379. — Clôture de l’instruction ; son rapport ; il conclut au renvoi de Picquart devant un conseil de guerre, 383-386, II, appendice, 697-699. — Chargé de l’instruction contre Du Paty, V, 98. — Interrogatoire de Du Paty, 239. — Fait expertiser le faux « Weyler » et les dépêches Blanche et Speranza, 239-240. — Conclut à un non-lieu, 239, 387 et note 2. — Recueille la déposition de Du Paty pour le conseil de guerre de Rennes, 404.

Teisserenc de Bort (Edmond), sénateur. S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Temps (Le). Voir Hébrard.

Teste (Louis), rédacteur au « Gaulois ». Ses articles dans le Journal de Bruxelles sur le procès Zola, III, 442, note 1 ; sur l’attitude de la Chambre criminelle dans l’Affaire (revision du procès de 1894), IV, 484 et note 4 ; sur les prétendues lettres de Mlle de Munster, V, 227, note 4.

Teyssonnières (Pierre), expert judiciaire. Chargé par Lépine d’examiner le bordereau, I, 179-180. — Ses conclusions, 181-182. — Sa déposition au procès de 1894, 422 et note 4. — Prête le fac-similé du bordereau à un rédacteur du Matin, II, 429-432. — Ses entretiens avec Scheurer-Kestner : il lui montre son dossier, 512-513. — Sa déposition au procès Zola : il accuse Crépieux-Jamin d’avoir voulu le corrompre ; démenti de Crépieux, III, 413-414. — Communique à la Libre Parole un article anonyme contre Trarieux et Scheurer-Kestner, 414, notes 2 et 3. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 514. — Fausse expertise dans une affaire civile : sa condamnation par le tribunal du Blanc, III, 414, note 3 ; IV, 515. — Sa déposition devant le conseil de guerre de Rennes, V, 433, note 1, 439.

Tézenas (Maurice), avocat. Accepte de défendre gratuitement Esterhazy, III, 91. — Inquiété par l’irrégularité de la procédure suivie contre Dreyfus ; Du Paty le rassure, 92 et note 1. — Auteur de la protestation publiée sous le nom et à l’insu de Mme Esterhazy contre la divulgation des lettres à Mme de Boulancy, 129. — Sur les instances de Pellieux, engage Esterhazy à réclamer sa comparution devant un conseil de guerre, 130-131. — Rédige, dans ce sens, une lettre que Pellieux corrige, 131, notes 2 et 3. — Sa lettre à Ravary au sujet de la serviette égarée par Joseph Reinach, 174-175. — Demande à Ravary de faire expertiser les écritures d’Esterhazy et de Dreyfus, 179. — Scène provoquée par cette demande entre Esterhazy et Ravary, 179 — Audition des experts au conseil de guerre ; la question du huis-clos, 197 et note 1. — S’oppose à ce que Mathieu Dreyfus et Mme Dreyfus soient autorisés à assister aux débats du procès, 204. — Questionne Mathieu Dreyfus au sujet des fac-similés du bordereau, 208. — S’oppose au supplément d’enquête réclamé par Leblois, 212. — Sa plaidoirie, 213-214 et note 1. — Reste le conseil de l’État-Major, 293. — Entre en relations avec Pellieux, 296. — Plan de défense d’Esterhazy, 298-300. — Ses conférences avec Wattinne, Thévenet et Du Paty avant le procès Zola, 321 et note 2. — Aurait rédigé la déclaration de Boisdeffre au jury après l’incident Pellieux (production du faux Henry), 449. — Félicite Esterhazy de son attitude pendant le questionnaire d’Albert Clemenceau, 461. — Gonse lui déclare qu’Esterhazy doit provoquer Picquart en duel, 512. — Ses visites à Cavaignac et à Roget (juillet 1898), IV, 12 et note 4. — Conseille Marguerite Pays lors de l’instruction Bertulus, 69 et note 3. — Son entretien avec Esterhazy après l’arrestation de celui-ci, 70. — Son entrevue

avec Cavaignac au sujet d’Esterhazy ; le pacte de silence, 79-81. — Son entrevue avec Roget au ministère, 86. — Ses relations avec Feuilloley et Bertrand ; ses conseils à Esterhazy après l’ordonnance de Bertulus renvoyant celui-ci en cour d’assises, 96. — Annonce à Esterhazy son non-lieu et sa mise en réforme ; il lui conseille de fuir : refus d’Esterhazy, 97. — Esterhazy déclare lui avoir remis la note aux deux écritures, 176. — Cité comme témoin au conseil d’enquête par Florentin, 177. — Se rend à la citation sur les instances d’Esterhazy, de Boisandré et de Drumont ; remet à Esterhazy la lettre de Du Paty, 178.

Thérouanne. Nom sous lequel Esterhazy se serait rendu à Bruxelles en décembre 1893 (affaire du « faux Otto »), III, 109.

Thévenet (Marius), sénateur, ancien ministre de la Justice. Cité par Zola comme témoin, III, 302. — Sa déposition, 357-358. — Se prononce contre la loi de dessaisissement, V, 21, note 4. — Son échec aux élections de 1900, VI, 58.

Thévenet, commandant, officier d’ordonnance de Billot. Weil engage Esterhazy à solliciter son appui, II, 285. — Lettre qu’il reçoit d’Esterhazy, 288. — Accueil qu’il fait à une démarche de celui-ci, 480. — Ses pourparlers avec Tézenas, III, 321.

Thézard (Léopold), sénateur. Son article dans le Siècle sur le mémoire Mornard et la cassation sans renvoi, V, 75 et note 5 ; 76, note 1. — Réélu aux élections sénatoriales de janvier 1900, VI, 58.

Thiébaud (Georges), publiciste. Prend part à la campagne antisémite organisée par Jules Guérin, III, 277. — Son attitude à l’égard d’Esterhazy pendant le procès Zola, 435. — Prend Leblois à partie à la sortie d’une audience, 442 et note 4. — Sa lettre à Maurice Schwob sur le « péril protestant » ; les « idées nationalistes », 577 et note 1. — Ses articles dans l’Éclair contre la revision, IV, 224, note 4, 253, note 3. — Son attitude lors de la démission de Chanoine, 337. — Se rend à Port Saïd au devant de Marchand, V, 90. — Sur le point d’être arrêté avec les complices de Déroulède, prend la fuite, 311 et note 2. — Mis hors de cause par la commission de la Haute-Cour, VI, 31. — Sa déposition devant la Haute-Cour, IV, 577, note 2, 597, note 1.

Thierry-Delanoue (Edmond). député. Vote contre l’ajournement de la mise en accusation de Mercier, V, 133, note 3.

Thivrier (Léon), député. Signe l’ordre du jour réclamant une enquête sur les conseils de guerre, VI, 243.

Thomas, substitut. Accompagne Bertulus lors de l’arrestation de Marguerite Pays et d’Esterhazy, IV, 43-44 et note 4.

Thuret, membre du service d’honneur du duc d’Orléans. Sa dépêche au duc après la manifestation du Cherche-Midi (12 décembre 1898), IV, 428, note 2.

Tillaye (Louis), sénateur. Ministre des Travaux publics dans le cabinet Brisson (juin 1898), III, 638, note 3. — S’oppose à la remise de la requête de Mme Dreyfus à la Cour de cassation ; sa démission, IV, 269. — Intervient dans la discussion de la loi de dessaisissement (séance du 28 février 1899), V, 15. — Vote la loi, 21, note 5. — Membre de la commission de la Haute-Cour, VI, 31, note 1.

Tissayre, général. Sollicité par Esterhazy, lui promet son appui, II, 382.

Tocanne, capitaine. Camarade de Dreyfus à l’École de Guerre ; entendu par d’Ormescheville, I, 216, note 1, 296. — Interrogé par Demange, au procès de 1894, sur les conditions dans lesquelles était faite l’autographie des pièces de couverture, 404. — Sa déposition, 414.

Tolstoï (Léon). Son opinion sur l’Affaire, III, 314 et note 4 ; sur l’antisémitisme en France, 541, note 4.

Tomps (Louis), commissaire spécial, attaché au service des Renseignements. Photographie le bordereau, I, 51 ; la pièce Canaille de D…, appendice, 578. — Accompagne Lauth à l’entrevue de Bâle, II, 270. — Son rôle pendant l’entrevue, 273-274. — Négocie, par ordre de Picquart, le rachat d’un article de Possien sur l’Affaire. 332, note 2. — Son enquête sur la publication du bordereau par le Matin ; résultats de l’enquête, attitude d’Henry à son égard, 460 et note 1. — Son entrevue avec Brücker ; racontars auxquels elle donne lieu, V, 245-246 et note 2. — Sa déposition au procès de Rennes ; l’entrevue de Bâle, l’enquête sur la publication du bordereau, 408 et note 1. — Ses rapports avec Mathilde Baumler, 459 ; avec Wessel, 458, note 1, 469. — Attitude des officiers du bureau des Renseignements à son égard, 469. — Accusé par Mareschal d’avoir dénoncé Mosetig, 469-470. — Chargé du service civil de police et de contre-espionnage au bureau des Renseignements, VI, 90. — Intrigues des officiers du bureau contre lui, 91. — Déclarations que lui fait Przyborowski, au sujet de Cernuski, 94, note 2. — Mareschal invite Wessel à le dénoncer comme ayant voulu suborner Przyborowski, 96. — Piège que lui tend Lajoux ; il se rend à Madrid à la recherche de Cuers, 97. — Ses lettres à Mathilde Baumler, 98-99. — Saisie de ces lettres par le commissaire Nogier ; parti que veulent en tirer Fritsch et François, 102-104. — Chargé d’une enquête à Nice sur l’affaire Wessel, 107 et note 1. — Fritsch remet à Le Hérissé la photographie des lettres à Mathilde, 111. — Discours d’Alphonse Humbert et de Le Hérissé à la Chambre sur cet incident ; réplique de Galliffet (séances des 22, 25 et 28 mai 1900), 111, note 2, 115-116. — Déplacé et envoyé à Orléans, 116. — Sa déposition au procès Dautriche, 383, note 4.

Torcy (de), colonel, puis général. Prépare l’avant-projet de la campagne de Madagascar, II, 101. — Aurait exprimé des doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 544. — Reçoit des mains du capitaine Nourrisson le « document libérateur », 687, note 4.

Tornielli (Comte), ambassadeur d’Italie à Paris. Ses déclarations au sujet de la pièce Canaille de D…, I, 33, note 5. — Informé par Panizzardi d’une démarche de Lemercier-Picard auprès de Schwarzkoppen ; en avise son gouvernement, II, 599. — Son entrevue avec Hanotaux ; il lui affirme que Panizzardi n’a jamais entretenu de rapports avec Dreyfus, III, 50-51 — Sa lettre à Hanotaux au sujet des fausses lettres Panizzardi ; engagement pris par Hanotaux au sujet de ces lettres, 51, note 1, 52. — Son entretien avec Scheurer-Kestner ; il lui confirme que les pièces où Panizzardi est mis en cause sont des faux, 161. — Nouvelle lettre à Hanotaux à la suite du procès Esterhazy, 320 et note 2. — Demande à être relevé de ses fonctions après la production du faux Henry par Pellieux au procès Zola, 445-446. — Renouvelle à Delcassé les déclarations qu’il a faites à Hanotaux, V, 72. — Reconnaît l’exactitude de la version de la dépêche du 2 novembre 1894, remise par les Affaires Étrangères au ministère de la Guerre, 299, VI, 226. — Lettre qu’il reçoit de Panizzardi au sujet de la date à laquelle celui-ci a connu le nom de Dreyfus, V, 387, note 1. — Ses déclarations à Trarieux, à Joseph Reinach et à Scheurer-Kestner au sujet de l’Affaire, II, 71, note 2 ; III, 161 ; V, 499.

Tornielli (Comtesse). Se trouve à côté de Loubet lors de l’attentat d’Auteuil ; elle en fait le récit dans le Figaro, V, 114, note 4 ; 115.

Torre Alfina (Marquis de). Secrétaire à l’ambassade d’Italie en 1896, mis en cause à propos du « faux Henry », II, 416, note 3.

Toulza, général, commandant de l’École polytechnique. Suspend le cours de Georges Duruy, V, 80.

Tournier, greffier à la Cour de cassation, V, appendice, 575.

Tourot, archiviste au ministère de la Guerre. A vu Dreyfus remettre à Picquart des documents du service géographique, I, 164.

Trarieux (Ludovic), sénateur. Garde des sceaux dans le cabinet Ribot (janvier 1895), I, 560. — Fait voter un projet d’amnistie (séance du 28 janvier 1895 à la Chambre), 561. — Demande à Hanotaux des éclaircissements sur le verdict de 1894, II, 176-177. — Apprend l’existence de la pièce Canaille de D…, 177. — Son entretien avec Demange, I, 279, note 4 ; II, 177 et note 4. — Teyssonnières lui communique son dossier sur l’Affaire, 512. — Intervient dans l’interpellation de Scheurer-Kestner au Sénat (séance du 7 décembre 1897), III, 153-154. — Demande à Billot d’ouvrir une enquête sur les dépêches Blanche et Speranza ; résultat de l’enquête, 162 et note 1. — Sa lettre à Billot au sujet du procès Esterhazy : il raconte comment Picquart a découvert l’innocence de Dreyfus, 195. — Demande à Billot d’autoriser Mathieu Dreyfus et Mme Dreyfus à intervenir dans les débats du procès Esterhazy, 197. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Sa déposition, 362-363. — Rédige avec Viollet les statuts de la Ligue des Droits de l’homme, 557 et note 1. — Reçoit une lettre injurieuse du capitaine Begouen, 557 et note 3. — Fait part des confidences de Christian Esterhazy à Leblois, Zola, Picquart et Joseph Reinach, 615. — Offre asile à Picquart avant son arrestation ; sa lettre à Sarrien, IV, 45. — Figure parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, 125. — Demande à Trouillot d’adoucir le régime de Dreyfus après les aveux d’Henry, 228, note 2. — Collabore à la rédaction de la requête de Mme Dreyfus au garde des sceaux, 234, note 5. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) au sujet de ses entretiens avec Tornielli, I, 599, notes 1 et 3 ; IV, 514 et note 3. — Son attitude lors des poursuites contre la Ligue des Droits de l’homme, V, 8-9. — Vote contre la loi de dessaisissement, 21, note 4. — Dîner qu’il donne en l’honneur de Picquart après la mise en liberté de celui-ci, 142. — Demande à Monis d’ouvrir une instruction contre l’Éclair au sujet de l’article le Traître paru en septembre 1899, 456. — Sa déposition au procès de Rennes, 498-501. — Demande que Picquart soit exclu de l’amnistie, VI, 148. — Sa mort, 295-296. — Le Sénat décide de placer son buste, avec celui de Scheurer-Kestner, dans la galerie qui précède la salle des séances, 478.

Treille, sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 5.

Tréveneuc (Comte de), sénateur. Vote contre la résolution relative à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 3. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, 500, note 1.

Tristan. Pseudonyme, voir Judet.

Trottabas, juge d’instruction. Son enquête à Nice, par délégation de la Cour de cassation, sur l’affaire Przyborowski, V, 469 ; VI, 93, note 3 ; 99, note 1 : 100, note 2 ; 101, note 3 ; 361, note 3.

Trouard-Riolle (Paul), substitut de procureur général. Ses réquisitions à la Chambre des mises en accusation au sujet de l’ordonnance de Bertulus contre Esterhazy, IV, 97-98.

Trouillot (Georges), député. Ministre des Colonies dans le cabinet Brisson (juin 1898), III, 633, note 3. — Refuse de modifier le régime de Dreyfus à l’île du Diable, IV, 141. — Se prononce, au Conseil des ministres, pour la remise de la requête de Mme Dreyfus à la Cour de cassation, 298, note 2. — Rapporteur de la loi sur les associations, VI, 41, note 3 ; 176. — Ministre du Commerce dans le cabinet Combes (juin 1902), 191, note 2 : dans le cabinet Rouvier, 423, note 1.

Truchy (Vicomte Ludovic de). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Turenne (Comte Louis de). Sa déposition devant la Cour de cassation au sujet des prétendues lettres de l’Empereur allemand (revision du procès de 1894), IV, 514.

Turot (Henri), publiciste. Ses attaques contre l’armée, III, 257 ; 258, note 1 ; IV, 425. — Son ordre du jour au congrès des socialistes français (septembre 1900), VI, 133.

Turquet (Edmond), ancien député. Ses pourparlers avec Déroulède, Jules Guérin et Castellane, V, 182. — Assiste aux conciliabules tenus au « fort Chabrol » en juin 1899, 183. — Membre du comité d’action constitué par Déroulède, 257. — Sa déposition devant la Haute-Cour, 182, note 1.

Turrel (Adolphe), député. Ministre des Travaux publics dans le cabinet Méline (26 avril 1896), II, 197, note 1. — Ses explications au sujet d’un entretien avec Scheurer-Kestner, III, 36 et note 1. — Sollicité par Joseph Reinach d’user de son influence pour que Picquart soit entendu à l’enquête Pellieux, 65.


U

Uhrich, capitaine, camarade d’Esterhazy pendant la campagne de 1870 ; le présente au général Grenier, II, 23, note 1 ; 24, note 2.


V

Vacquerie Auguste), homme de lettres, rédacteur en chef du « Rappel ». Son attitude lors du procès de 1894, I, 369.

Vadecard, secrétaire général du Grand Orient. Ses relations avec Mollin : le système des fiches, VI, 397-399. — Sa correspondance avec Mollin est vendue par Bidegain à Syveton et à Guyot de Villeneuve, 400. — Séance du 28 octobre 1904 à la Chambre : débats sur la délation dans l’armée, 402-408. — Sa correspondance avec le général Peigné, 410 et note 1.

Vaillant (Édouard), député. Signe le manifeste du 12 juillet 1899 « à la France ouvrière et socialiste », V, 256, note 1. — Son ordre du jour réclamant une enquête sur les jugements des conseils de guerre, VI, 243.

Valabrègue (Joseph), beau-frère de Dreyfus. Accompagne Mme Dreyfus dans ses visites à son mari à la prison de l’île de Ré, I, 571. — Son entrevue avec Bernard Lazare, II, 189.

Valadier Abbé, aumônier de l’hôpital Cochin. Dément que Lebrun-Renaud lui ait parlé des aveux de Dreyfus, I, 516 ; III, 360, note 1.

Val-Carlos (Marquis de), ancien attaché militaire d’Espagne à Paris. Fournit à Guénée et à Henry des renseignements diplomatiques, I, 27-28. — Ses mensualités, V, 385. — Dénonce à Guénée la présence d’un traître à l’État-Major, I, 35-36, 38. — Est tenu par Henry à l’écart de l’enquête de Guénée sur Dreyfus, 147-148. — Texte de ses déclarations notées par Guénée et Henry, 358 et note 4 ; 359 ; 420-421, 603, 610-611. — Aurait, d’après Henry, révélé la culpabilité de Dreyfus, VI, 259. — Attitude de Picquart à son égard, 260-261. — Sa déposition à l’enquête de la Chambre criminelle (mars 1904), 299-300. — Une lettre de lui est trouvée dans le portefeuille d’Henry, 301. — Déclarations de Mercier, Boisdeffre et Rochefort à son sujet, 302 et note 5. — Son procès avec Rochefort, 162, 302. — Dément avoir dénoncé Dreyfus à Guénée et à Henry, 475.

Valdant, capitaine. Attaché au bureau des Renseignements au ministère de la Guerre, II, 231. — Déjeune chez Lauth avec Picquart, 396 et note 1. — Sa déposition au procès Esterhazy, III, 213 : à l’instruction Fabre, II, 263, notes 2 et 3. — Confronté avec Picquart, IV, 99, note 1. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 515 et note 2 ; à l’instruction Tavernier contre Du Paty, V, 239 et note 4.

Valerio, capitaine. Perfectionne le système de l’auto-forgerie du bordereau ; cité par Carrière au procès de Rennes, V, 234. — Sa déposition, 433, note 1 ; 436 et note 1, 437-438. — Son système est exposé avec celui de Bertillon dans la Brochure verte, VI, 308.

Vallecalle, greffier du premier Conseil de guerre. Son rôle au procès de 1894 ; il donne lecture du rapport de D’Ormescheville, I, 399. — Son impression sur l’attitude de Dreyfus, 400, note 1. — Donne lecture du jugement au cours de la dégradation, 500-501. — Assiste Ravary dans son instruction, III, 176. — Témoin de la scène entre Ravary et Esterhazy au Cherche-Midi, 179. — Donne lecture du rapport de Ravary, 205.

Vallé (Ernest), député. Sous-secrétaire d’État à l’Intérieur dans le cabinet Brisson (juin 1898) ; son opinion sur la proposition de Cavaignac tendant à déférer les principaux revisionnistes à la Haute-Cour, IV, 125 et note 1. — Déclare la revision inévitable après les aveux d’Henry, 201. — Ministre de la Justice dans le cabinet Combes (juin 1902), VI, 191 et note 2. Saisi par Dreyfus d’une requête en revision du procès de Rennes, fait déférer le jugement à la cour de Cassation, 282. — Lettre qu’il reçoit de Cuignet, 312, note 3. — Défère à la Cour de cassation, sur les instances d’André, l’ordonnance de mise en liberté provisoire de Rollin, Mareschal et François, 378 et note 2. — Sénateur, interpelle Mercier au cours de la discussion sur la réintégration de Dreyfus, 497.

Vallée (Pierre de). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Valles (De), juge. Lebrun-Renaud lui déclare que Dreyfus n’a pas fait d’aveux, I, 516, note 1. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451, note 3.

Valsin. Voir Walsin.

Van Cassel (Edmond) avocat général. Occupe le ministère public au procès Zola, III, 340 et note 1. — Son réquisitoire, 468-470. — Sa réplique aux plaidoiries de Labori et de Clemenceau, 478.

Vanex (Justin), pseudonyme, voir Giraudeau.

Vannowsky, ministre de la Guerre russe. Remplacé par Kouropatkine au moment du procès Esterhazy, III, 563, note 1.

Vanson, général. Sa déposition au procès de Rennes, VI, 458 et note 5.

Varaigne (de), général. Incident auquel il est mêlé lors des obsèques de Couat (juillet 1898), IV, 129, note 1.

Varennes (Henri), rédacteur à l’« Aurore », II, 637, note 3. — Publie, en collaboration avec Lailler, une Histoire générale des erreurs judiciaires, III, 166. — Articles dans l’Aurore sur le procès de Rennes, V, 269, note I ; 280 et note 4 ; 286 et note 5 ; 321, note 3 ; 511, note 1 ; dans le Figaro sur le procès Mme Reinach-Henry, VI, 195 et note 1. — Partisan de la cassation sans renvoi, 285 et note 7.

Varinard (Pierre), architecte, expert en écritures, Chargé par Pellieux et Ravary d’expertiser la lettre du « Uhlan » et le bordereau, III, 177-178, 180-181. — Ses rapports, 185, 188. — Intente avec Coüard et Belhomme un procès à Zola, 343, 625. — Déclare que le papier du bordereau est de fabrication allemande, 415. — Refuse de s’expliquer sur son expertise au procès Zola, 415. — Obtient la condamnation de Zola par défaut, IV, 137 et note 3. — Chargé par Tavernier d’expertiser le Petit bleu, ses conclusions, 377, II, 461, note 2. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 514 ; au procès de Rennes, V, 433, note 1 ; 439, note 3.

Varlot, lieutenant de la Garde Républicaine. Envoyé au Mont-Valérien pour constater la mort d’Henry et en dresser procès-verbal, IV, 218-219.

Varloud, général, commandant la place d’Alger. Son attitude lors des troubles antisémites, III, 279 et note 3.

Vaucaire (René), docteur en médecine. Sa déposition au procès de 1894, I, 429.

Vaughan (Ernest), journaliste, administrateur de l’« Intransigeant ». Proteste contre un article de Possien dans le Jour au sujet de l’Affaire, II, 332, note 2. — Dissuade Rochefort de faire campagne en faveur de Dreyfus, 428. — Fonde l’Aurore : ses collaborateurs, 637 et note 3. — Figure parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, IV, 125. — Arrêté au cours de la manifestation de la salle Wagram (2 octobre 1898), 309-310 et note 1. — Dénonce l’existence d’un complot militaire, 311-312. — Son attitude lors des désordres de la salle Chaynes, 426 et note 3. — Lettre que lui adresse Clemenceau pour lui annoncer qu’il quitte l’Aurore : son opinion sur cette démission, VI, 70, note 1. — Lettre qu’il reçoit de Zola au sujet de Dreyfus, 165 et note 2.

Vaughan, cardinal, archevêque de Westminster. Sa lettre au Times sur le jugement de Rennes, V, 504 565.

Vaux (Baron de), publiciste. Son impression sur Dreyfus après la parade d’exécution ; voit Lebrun-Renaud au Moulin-Rouge, I, 529. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451. — Part qu’il prend aux préparatifs d’un coup de force pour le jour des obsèques de Félix Faure, 586. — Perquisition faite à son domicile, V, 6, note 1. — Figure parmi les conspirateurs déférés à la Haute-Cour, 310. — S’enfuit, puis se constitue prisonnier à la veille du procès, 312. — Son acquittement, VI, 60, 64.

Vergnes (Louis). Pseudonyme ; voir Lemercier-Picard.

Verninac (de), sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 5. — Son opinion sur le cabinet Waldeck-Rousseau, 178 note 1.

Vervoort, publiciste, directeur du « Jour ». Publie un article de Possien sur l’Affaire ; refuse d’en publier un second, II, 332, et note 2. — Confidences que lui fait Esterhazy, III, 8, note 1. — Conseille à Esterhazy de prendre Tézenas pour avocat, 91. — Son opinion sur les lettres à Mme de Boulancy, 118 et note 7. — Plainte portée contre lui par Picquart en raison de la publication de la photographie de Carlsruhe, 609, note 4 ; cette plainte est couverte par l’amnistie, VI, 52.

Victor (Archiduc), frère de l’empereur d’Autriche. Affirme à l’amiral Duperré que le gouvernement allemand n’a jamais eu de relations avec Dreyfus, I, 615.

Victor Napoléon (Le Prince). Informé par le roi d’Italie de l’innocence de Dreyfus ; en fait part au commandant Blanc, III, 54. — Son attitude réservée lors des menées royalistes et nationalistes, IV, 306, 311-312 ; V, 254.

Victoria, reine d’Angleterre. Lettre que lui écrit Guillaume II au sujet de Dreyfus ; elle montre cette lettre à l’impératrice Eugénie, III, 53. — Sa dépêche au lord-chief justice à Rennes après le verdict du conseil de guerre, V, 544, note 1.

Viefville (Paul Lefebvre de), président de Chambre à la Cour d’appel. Son arrêt dans le procès Mme Henry-Joseph Reinach, VI, 276.

Viger (Albert), sénateur. Ministre de l’Agriculture dans le cabinet Dupuy (mai 1894) ; apprend par les journaux l’arrestation de Dreyfus, 207, note 1. — Ministre de l’Agriculture dans le cabinet Bourgeois (novembre 1895), II, 181, note 3 ; dans le cabinet Brisson (juin 1898), III, 633, note 3. — Vote contre la remise de la requête de Mme Dreyfus à la Cour de cassation, IV, 298 note 2. — Préside un banquet au Mans, 326, note 1. — Ministre de l’Agriculture dans le cabinet Dupuy (octobre 1898), 355 et note 1. — Vote pour le projet de dessaisissement au Conseil des ministres, 531 : au Sénat, V, 21, note 3.

Vigné d’Octon, député. Son discours sur l’affaire Voulet-Chanoine (séance du 23 novembre 1900), V, 427, note 2.

Vignon (Louis), maître des requêtes au Conseil d’État. Confidences qu’il reçoit de Cordier sur l’arrivée du bordereau au bureau des Renseignements, IV, 433, note 3.

Viguié, directeur de la Sûreté. Assiste au débarquement de Dreyfus à Port-Haliguen, V, 206-207. — Mesures prises par lui après l’attentat contre Labori, 348.

Villebois-Mareuil (de), ancien officier. Prend part aux conciliabules tenus en juin 1899 au « fort Chabrol », V, 183. — Cherche à convaincre Bréon de la culpabilité de Dreyfus, 341 et note 3.

Villejean (Eugène), député. Donne, puis reprend sa démission de membre du groupe radical-socialiste lors de la constitution du cabinet Waldeck-Rousseau, V, 178, note 1.

Villeneuve (Guyot de), capitaine. Félicite Syveton à la suite de la décision du conseil académique le suspendant de ses fonctions ; frappé par Galliffet de soixante jours d’arrêts de rigueur, V, 251, note 1. — Élu député ; achète avec Syveton les lettres de Mollin et un lot de fiches sur les officiers, VI, 400. — Son discours sur la délation dans l’armée (séance du 28 octobre 1904), 402-404. — Interpelle André à la séance du 4 novembre, 413. — Déclare que Syveton a été assassiné, 422.

Villeroche (de), colonel. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 335-336.

Villien, général. Inspecteur permanent des fabrications de l’artillerie, membre de la commission chargée de se prononcer sur les questions techniques soulevées par l’Affaire ; ses conclusions, VI, 372-373 ; appendice, 545.

Villon, boyaudier. Sa déposition au procès de Rennes, V, 378, note 4 ; 445, note 1.

Viollet (Paul), membre de l’Institut, professeur à l’école des Chartes. Se prononce pour la revision, III, 536-538. — Rédige avec Trarieux les statuts de la Ligue des Droits de l’Homme, 548. — Attaques de la presse antisémite contre lui, 549. — Proteste contre le livre d’Urbain Gohier : l’Armée de Condé, IV, 149. — Signe la protestation en faveur de Picquart, 390, note 2. — Donne sa démission de la Ligue des Droits de l’homme à la suite du rejet d’un vœu tendant à autoriser les congréganistes à enseigner dans les écoles, 414-415. — Inquiétudes que lui donne la campagne des congrégations contre la revision, 420. — Constitue un comité catholique du droit, V, 52.

Viollet (Abbé), fils du précédent. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Visconti-Venosta (Marquis), ministre des affaires étrangères d’Italie. Ses déclarations au sujet de l’Affaire, III, 50. — Ses instructions à Tornielli au sujet du Petit bleu, 446 et note 1.

Viviani (René), député. Hostile à la campagne revisionniste, III, 34. — Témoin de Millerand dans son duel avec Joseph Reinach, 146, note 5. — Son opinion sur l’Affaire au point de vue social, 254-255. — Son discours sur l’attitude des témoins militaires au procès Zola (séance du 24 février 1898), 484. — Partisan de la revision après les aveux d’Henry, IV, 224, note 2. — Membre du comité de vigilance, institué en octobre 1898 par les socialistes, 329-330. — Signe le manifeste des groupes républicains contre la loi de dessaisissement, 542. — Interpelle Krantz et Delcassé sur l’affaire Cuignet (séance du 12 mai 1899), V, 85. — Dépose, à la suite de la discussion sur les scandales d’Auteuil, un ordre du jour excluant la confiance, 130 et note 1. — Millerand engage Poincaré à lui confier un portefeuille ; refus de Poincaré, 159, 164. — Son discours à la séance du 26 juin 1899, 190-191. — Ses articles sur le procès de Rennes, 269, note 2. — Prévoit l’acquittement de Dreyfus, 529, note 1. — Son rôle lors des pourparlers en vue de la grâce, 561, 564, note 2. — Félicite Millerand de son discours à Lille, VI, 49. — Son attitude lors de la discussion du projet de loi sur les associations, 176. — Échoue aux élections de 1902, 182. — Partisan de la cassation sans renvoi, 285. — Réélu en 1906, 437, note 1.

Vizetelly, traducteur anglais des œuvres de Zola. Accompagne Zola pendant son séjour en Angleterre, IV, 137, note 2. — Son livre : With Zola in England, 187, note 2 ; V, 41, note 1.

Voguë (Vicomte Eugène-Melchior de), membre de l’Académie française. Son discours à la réception d’Hanotaux à L’Académie, III, 545 et note 7. — Son roman « Les morts qui parlent » ; incident soulevé par une allusion à Félix Pécaut, IV, 135, note 2. — Sa lettre en faveur de Déroulède, lors de la comparution de celui-ci devant la cour d’assises, V, 89, note 1. — Son article nécrologique sur Gaston Paris (Débats du 8 mars 1903), VI, 280-281.

Voisin (Félix), conseiller à la Cour de cassation. Assiste Ma/eau dans sa seconde enquête, IV, 505-511. — Passe pour hostile à la revision, V, 26, note 1, 99.

Voland. Piège tendu à Mathieu Dreyfus par son entremise, II, 676.

Vuillecard, inspecteur de la Sûreté. Chargé par Picquart d’accompagner Lauth à l’entrevue de Bâle, II, 270. — Son rôle dans cette entrevue, 273-275.


W

Waddington (Richard), sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6. — S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Waldeck-Rousseau (René) sénateur. Sollicité par Mathieu Dreyfus de défendre son frère, lui conseille de prendre Demange comme avocat, I, 324. — Sa démarche auprès de Casimir-Perier en faveur de la publicité des débats du procès de 1894, 367. — Sa candidature à la présidence de la République après la démission de Casimir-Perier, 559-560. — Fait part à Méline de ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, II, 528. — Son attitude lors des élections de 1898, III, 579 et note 1. — Son intervention au Sénat en faveur de l’ajournement du procès Picquart (séance du 1er décembre 1898), IV, 408-409. — Engage Joseph Reinach à demander l’ajournement de son procès avec Mme Henry, 526. — Son discours contre la loi de dessaisissement, V, 17-21. — Ses inquiétudes sur l’issue du procès de Rennes, 137. — Informé par Joseph Reinach de l’entrevue de celui-ci avec le P. Du Lac, 149, note 1. — Chargé par Loubet de constituer un cabinet, 161. — Son entretien avec Joseph Reinach : il est favorable à l’idée de faire entrer un socialiste au ministère, 162-166. — Fait offrir à Galliffet d’être son chef de cabinet au ministère de la Guerre, 167. — Difficultés qu’il rencontre ; sa lettre à Joseph Reinach, 171 et note 2. — Exigences des modérés ; il renonce à former un cabinet, 171-172. — Rappelé par Loubet ; nouvelle combinaison avec Galliffet à la Guerre et Millerand au Commerce (22 juin 1899) ; constitution du ministère, 174-175. — Attaques de la presse contre le ministère, 177-178 et note 1 ; 179, note 2. — Premières mesures : la « défense républicaine », 185-186. — Séance du 26 juin 1899 : déclaration ministérielle, interpellations Roche et Mirman ; son discours, 187-192. — Mesures prises en vue du débarquement de Dreyfus, 204-205. — Ses déclarations au sujet de la lettre de Galliffet contre les représailles, 213, note 1. — Rédige les instructions de Galliffet à Carrière, 229 et note 3. — Accusé par les adversaires de Dreyfus de vouloir étouffer les débats du procès de Rennes, 231-232. — Nouvelles menées des royalistes et des « patriotes », 251-255. — Réclame les papiers saisis chez les royalistes et dans les ligues après l’affaire de Reuilly, 256. — Propose au conseil des ministres de déférer les meneurs à la Haute-Cour (10 août 1899), 309. — Arrestation des inculpés, 310-311. — Impression produite par cette mesure, 312-313. — Démarche de Joseph Reinach auprès de lui, au sujet des poursuites à exercer contre Mercier en raison de la déposition de celui-ci à Rennes, 337, note 1. — Ses instructions à Duréault et à Viguié, 345. — Accusé par la presse antisémite d’avoir machiné l’attentat contre Labori, 362, note 3. — Refuse de prendre des mesures contre Carrière et Chamoin pendant le procès de Rennes, 418-420. — Siège du « fort Chabrol », 423-427. — Ses tentatives pour obtenir du gouvernement allemand les notes du bordereau, 452-453. — Lettre du comte de Bülow, 453-454. — Instructions qu’il fait donner à Carrière au sujet du huis-clos, 484. — Sa lettre à Joseph Reinach à propos des témoignages de Schwarzkoppen et de Panizzardi, 485, note 1. — Prévoit la condamnation de Dreyfus ; annonce qu’il en appellera à la Cour de cassation, 520, 536-537. — Lettre qu’il reçoit de Galliffet à ce sujet : le « ministère de l’acquittement », 537 ; appendice, 579-581. — Confère avec Mornard après la condamnation de Dreyfus, 538-540. — Démarche de Joseph Reinach auprès de lui au sujet de la grâce de Dreyfus ; la grâce ne peut avoir de valeur morale que si elle est immédiate : pourparlers avec Millerand et Galliffet, 548-549. — Conseil des ministres du 12 septembre 1899 ; ajournement de la grâce, 560-561. — Lettre que lui adresse Galliffet au sujet de l’amnistie : « les portes de l’oubli », 563. — Signature du décret de grâce, 565. — Ordre du jour de Galliffet : « l’incident est clos », VI, 3, 4. — Se décide à l’amnistie ; ses entretiens avec Joseph Reinach et Zola à ce sujet, 16-22. — S’oppose à la convocation immédiate des Chambres après le procès de Rennes (septembre 1899), 28-29. — Sa politique générale ; son discours à la séance de la Chambre du 16 novembre 1899, 34, 35, note 2. — Lutte contre les congrégations : projet de loi sur le contrat d’association, 35-43. — Perquisition chez les Assomptionnistes, 43. — Rentrée des Chambres (14 novembre 1899) ; discussion des interpellations ; son discours à la Chambre sur le programme républicain, 46-50. — Dépôt du projet d’amnistie au Sénat, 50. — Ajournement des procès suscités par l’Affaire ; polémiques contre l’amnistie, 52-54. — Lettres que lui adresse Esterhazy, 73-74. — Invite le consul général Lequeux à recevoir la déposition d’Esterhazy, 76-77. — Impression que lui produit cette déposition, 78-79. — Nouvelles lettres d’Esterhazy, 80. — Commission sénatoriale de l’amnistie : nouveau projet, 81-82. — l’exposition universelle ; discours à la Chambre (séance du 16 avril 1900), 85. — Ordonne une enquête sur l’arrestation de Wessel, 106-107. — Article de l’Éclair (La Reprise de l’Affaire) sur un prétendu complot de police organisé par lui, 89. — Séance de la Chambre du 22 mai 1900 ; interpellation Gouzy ; son discours, 112-118. — Discours d’Alphonse Humbert sur les lettres de Tomps à Mathilde : sa réponse, 114-115. — Séance du 25 mai : ses déclarations au sujet de l’affaire Tomps ; la « félonie d’un officier », 118. — Démission de Galliffet, 119. — Appelle André au ministère de la Guerre, 120-121. — Son discours au Sénat sur l’amnistie, 125-127. — Son discours-programme à Toulouse, le « milliard des congrégations », 135-137. — Combat l’extension de l’amnistie aux condamnés de la Haute-Cour (séance de la Chambre du 6 décembre 1900), 145. — Lettre de Picquart l’avisant du retrait de son Pourvoi, 150-153. — Lettre de Dreyfus demandant une enquête sur le bordereau annoté, 157-158. — Élections de 1902 : victoire de la politique républicaine, 185-187. — Raisons qui le déterminent à quitter le pouvoir démission de son ministère (3 juin 1902), 189. — Percin lui révèle le système des fiches ; ses conseils à Percin, ses avertissements à Combes, 399. — Son discours sur la politique de Combes dans l’affaire des congrégations, 417 et note 1. — Sa mort, 425 et note 1.

Wallon (Henri), sénateur, membre de l’Institut. Vote la loi de dessaisissement, V, 21. — Déclare la Haute-Cour incompétente pour juger le crime de complot, VI, 59.

Walter, commandant d’armes du Mont-Valérien. Mesures prises par lui après le suicide d’Henry, IV, 214 ; 215 ; 218-219.

Walter (Albert), député. Membre du groupe socialiste révolutionnaire, V, 179, note 1. Signe le manifeste du 12 juillet 1899 « à la France ouvrière et socialiste », 256, note 1. — Signe l’ordre du jour Vaillant réclamant une enquête sur les conseils de guerre, VI, 243.

Waru (Baronne de). Fait souscrire 200.000 francs en faveur du duc d’Orléans, IV, 584-585 et note 1 ; V, 6.

Wattinne (Adolphe), substitut. Ses conférences avec Tézenas avant le procès Zola, III, 321 ; IV, 175. — Procède avec Gonse au reclassement des pièces secrètes : le rapport Gonse-Wattinne, VI, 268, note 2 ; 306, note 6 ; appendice, 535-536. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes) : Henry et le dossier ultra-secret, 328.

Weil (Maurice), officier de réserve. Attaché au service des renseignements, I, 352, II, 27. — Quitte le service, 75. — Entre en relations avec Esterhazy, 26-27, 84. — Officier d’ordonnance du général Saussier ; sollicite celui-ci en faveur d’Esterhazy, 63, 66 et note 1. — Recommande Esterhazy à Léon Berger, 70-71. — Accusations portées contre lui par Morès, 84 et note 2. — Déféré à un conseil d’enquête, évite de comparaître, 84-85. — Sollicite Zadoc Kahn en faveur d’Esterhazy, 94. — Entretien de Picquart et d’Henry à son sujet, 250. — Nouvelles démarches qu’il fait auprès de Saussier en faveur d’Esterhazy, 284-285, 288-289, 382-383. — Lettres d’Esterhazy le conjurant d’intervenir en sa faveur, 432-434. — Montre à Esterhazy une lettre anonyme annonçant que Castelin le dénoncera comme le complice de Dreyfus, 440. — Fait remettre cette lettre à Billot par Montebello, 440. — Reçoit de l’abbé Seigneur et du rabbin Zadoc Kahn des fonds pour Esterhazy, 477. — Sa rupture avec Esterhazy, 484 et note 3. — Surveillé par Guénée sur l’ordre d’Henry, 490 et note 3. — Sa déposition à l’instruction Ravary, III, 172-173 ; au procès Esterhazy, 209. — Cité comme témoin au procès Zola ; Delegorgue refuse de l’entendre, 360. — Sa déposition à l’instruction Tavernier contre Picquart, IV, 318, note 2 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 450. — Mis en cause par Picquart dans sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 330. — Son entretien avec Joseph Reinach après le procès de Rennes, 334. — Sa déposition à l’enquête de la Cour de cassation (revision du procès de Rennes) ; attitude de Baudouin à son égard, 335 et note 2. — Entendu en juin 1904 par le juge Boucard, en vertu d’une commission rogatoire, 335, note 3.

Weiler (faux). Voir Picquart, Henry et Dreyfus.

Weill, docteur en médecine. Annonce à Mme Dreyfus la condamnation de son mari, I, 457.

Weiss, ingénieur. Sa déposition devant la Cour de cassation (revision du procès de Rennes), VI, 322, note 2.

Wessel (Helmuth), officier allemand. Détaché à l’école d’artillerie de Berlin ; ses relations avec Mathilde Baumler, V, 458. — Entre au service du bureau des Renseignements, 458, note 1. — Quitte l’Allemagne ; épouse Mathilde Baumler, 459. — Ses relations avec Przyborowski, 459 et notes 1, 4 ; 460. — Aurait machiné avec Przyborowski le faux témoignage de Cernuski, 469-470 et note 2. — Arrêté à Bruxelles sur la demande de l’Allemagne ; son évasion, VI, 94. — Réfugié à Nice ; Tomps le fait venir à Paris, 94-95. — Son entrevue avec Mareschal : il est repris au service du bureau des Renseignements et chargé d’une mission, 95. — Nouvel entretien avec Mareschal, à Nancy, au sujet des propos tenus par Przyborowski sur la déposition de Cernuski, 96. — Son rapport sur les manœuvres de Tomps auprès de Przyborowski, 96-97. — Arrêté à Nice sur la requête du consul d’Allemagne : il accuse Mareschal de l’avoir dénoncé, 100-101. — Ses papiers sont remis par Mathilde Baumler au commissaire Nogier, 103. — Ses déclarations à Nogier, V, 469, VI, 105. — Mis en liberté, 359. — Arrêté de nouveau à San Remo, 359. — Ses lettres aux avocats Raimondo et Caveri ; il proteste contre le rôle qui lui est attribué dans l’organisation du faux témoignage de Cernuski, 360 et note 3. — Extradé et condamné à un an de prison pour faux, 360, note 1.

Weyl (Emile), ancien officier de marine, publiciste. Sa démarche auprès de Chautemps pour connaître la date de l’embarquement de Dreyfus ; polémique et procès auxquels cet incident donne lieu, II, 129, note 1. — Mis en cause : par Castelin dans son interpellation (séance du 18 novembre 1896), 450, note 5 ; par Picquart dans sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), V, 384. — Sa lettre à Mazeau, 384, note 1. — Déposition de Roget à son sujet au procès de Rennes ; sa mort, 384 et note 1.

Wiart (Dom Sébastien), général des Chartreux. Son rôle dans les élections de 1898, III, 574-575.

Widal (Fernand), docteur en médecine. Signe le procès-verbal des constatations médicales faites sur Labori après l’attentat de Rennes, V, 366, note 1.

Wilde (Oscar), écrivain anglais. Mis par Strong en relations avec Esterhazy, III, 294 et note 1. — Avertit Esterhazy des propos tenus à son sujet par Panizzardi, 295.

Willox, secrétaire d’Hanotaux. Propos qu’il tient à Gabriel Monod au sujet de l’Affaire, I, 523 et note 5.

Winkler (Mme). Aurait renseigné Przyborowski sur les circonstances dans lesquelles Cernuski serait entré en relations avec l’État-Major, V, 461, note 1.

Witt (Conrad de), député. Son attitude pendant la campagne revisionniste, IV, 537. — Vote l’ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), V, 193, note 2. — Vote contre la motion Chapuis s’opposant à la reprise de l’Affaire, VI, 115, note 1. — Son échec aux élections de 1902, 182.

Witte (Serge), ministre des finances en Russie. Déclare à Dubois de l’Estang que Dreyfus est innocent, II, 542, note 1.

Wunenburger, archiviste au ministère de la Guerre. Aurait appris par D’Attel les prétendus aveux de Dreyfus, I, 518, note 5. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451.

Wyrouboff (Georges), professeur au Collège de France. Récit que lui fait le colonel Jourdy sur le bordereau annoté, V, 219, note 3. — Rapporte ce récit à Joseph Reinach et au général André ; invité à déposer devant la Cour de cassation en 1904, se retranche derrière l’imprécision de ses souvenirs, VI, 322, note 2.


X

Xau (Fernand), directeur du « Journal ». Conseille à Mathieu Dreyfus d’attendre l’apaisement avant de poursuivre la revision du procès de 1894, II, 167.

Y

Yonine (Baron de), ministre de Russie en Suisse. Mis par Rosen au courant des déclarations de Schwarzkoppen sur la complicité d’Henry et d’Esterhazy, II, 71, note 2. — Rapporte ces déclarations à Pavlowski, IV, 432, note 4 ; VI, 15.

Z

Z (Commandant). Pseudonyme sous lequel le commandant Biot signe l’article de la Libre Parole annonçant l’arrestation de Dreyfus, I, 205-206.

Zadoc-Kahn, grand rabbin. Sollicité par Weil en faveur d’Esterhazy, II, 94-95. — Son attitude à l’égard de la famille Dreyfus après la dégradation, 162-163. — Apprend de son fils que l’écriture d’Esterhazy est identique à celle du bordereau, 435-486. — Remet à Mathieu Dreyfus une lettre d’Esterhazy à Weil, III, 172, note 5. — Blâme que Dupuy lui inflige à la suite de l’affaire Cahn, IV, 535, note 2.

Zakrewski, sénateur russe. Son opinion sur l’Affaire, III, 315 ; sur la nécessité de la revision, 467-468 ; sur l’antisémitisme en France, 541, note 4.

Zévaès (Alexandre), député. Son article dans la Petite République au sujet du « Mémoire » de Bernard Lazare, II, 429 et note 4. — Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), V, 256, note 1.

Zeys, conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575.

Zimmer, général. Trouve aux archives de la section de statistique la copie de la pièce 371, VI, 258, note 4 ; appendice, 533.

Zogheb (Comte). Sa lettre à Esterhazy lors de la nomination de celui-ci comme membre du Conseil d’administration d’une société financière, II, 382, note 1.

Zola (Émile). Défend Félix Faure dans un article du Figaro contre les attaques de Drumont II, 198, note 2. — Croit Dreyfus coupable mais s’élève contre l’antisémitisme, 194-195. — Sollicité par Bernard Lazare en faveur de la revision ; accueil qu’il lui fait, 503. — Acquis à la revision par les confidences de Leblois ; son entrevue avec Scheurer-Kestner, 680. — Fait part à Coppée de ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 680. — Se passionne pour l’Affaire, III, 66. — Félicite Scheurer-Kestner de son attitude, 67. — Son entretien avec De Rodays, son premier article sur l’Affaire dans le Figaro, 67-68. — Antipathies que ses œuvres lui suscitent, 68-70. — Son second article dans le Figaro pour réfuter la légende du « Syndicat », 71-72. — Son troisième article contre l’antisémitisme et les abus de la presse, 157-158. — Défection du Figaro : la Lettre à la Jeunesse et la Lettre à la France, 158-159. — Sa surprise en apprenant les conclusions des experts sur le bordereau, 193. — Prévoit l’acquittement d’Esterhazy, 220. — Proclame la nécessité de porter toute l’Affaire devant la Cour d’assises, 221-222. — La lettre J’accuse, 222-229. — Impression produite par cette lettre, 230. — Méline et les ministres hésitent à engager des poursuites, 230-231. — Interpellation De Mun à la Chambre, 232-239. — Signe la pétition en faveur de la revision, 244. — La lettre J’accuse et les étudiants, 248-249. — Félicité par Allemane, 256. — Accusé par les antisémites d’avoir touché deux millions pour défendre Dreyfus, 265. — Est l’objet de manifestations hostiles, 275-278. — Poursuivi pour ses imputations contre le conseil de guerre, 293. — Choisit Labori comme défenseur, 301. — Sa réplique à l’assignation de Billot, 302. — Cite près de deux cents témoins, 302-303. — Attaqué par Méline à la Chambre (séance du 22 janvier 1898), 306. — Félicitations et encouragements qu’il reçoit, 315. — Apprend les confidences de Schwarzkoppen à Panizzardi ; en tire un récit qu’il fait soumettre à Schwarzkoppen par Max Nordau, 317. — La véracité de son récit confirmée par la comtesse de Bülow, 317, note 2. — Laisse sans réponse les propositions de Lemercier-Picard, 332. — Son procès devant la cour d’assises ; ouverture des débats, 340. — Incident qu’il soulève lors de la comparution de Mme Dreyfus, 346. — Hué et menacé par la foule à la sortie de la première audience, 348. — Son interpellation au général de Pellieux, 370. — Insulté par la presse nationaliste, 403-404. — Fait la connaissance de Picquart et de Grimaux, 409. — Son attitude pendant le procès, 427. — Sa réponse au réquisitoire de Van Cassel, 470-472. — Sa condamnation ; manifestations violentes auxquelles elle donne lieu, 478-479. — Nouvelles insultes de la presse, 480-481. — Se pourvoit en cassation, malgré l’avis de Duclaux, 493. — Menacé par Esterhazy de poursuites en dommages-intérêts, 517. — l’arrêt qui le condamne est annulé par la Cour de cassation, 549-553. — Nouvelle plainte portée contre lui par les officiers du conseil de guerre, 558. — l’affaire François Zola : falsification des lettres du colonel Combes ; ces lettres sont remises à Judet pour être publiées dans le Petit Journal, 603-607. — Mis par Trarieux au courant de cette machination, 615. — Son second procès s’ouvre à Versailles, 621. — Il en obtient l’ajournement, 622. — Article du Petit Journal sur François Zola ; il réplique à Judet par l’apologie de son père et l’assigne en justice, 625. — Poursuivi en correctionnelle par les experts Coüard, Varinard et Belhomme, 625. — Sa lettre à Brisson la veille du procès de Versailles, IV, 54. — Son troisième procès : il quitte la salle des assises après le rejet des conclusions de Labori, 55. — Condamné par défaut au maximum, 56. — Se rend à Londres, sur les conseils de Labori et de Clemenceau, et malgré l’avis de Mme Zola ; impression produite par son départ, 57-59. — Figure parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, 125. — Suspendu par le Conseil de l’ordre de la Légion d’Honneur, 127. — Rejoint en Angleterre par Desmoulins et Mme Zola, 137, V, 40 et note 3. — Condamné à payer à chacun des experts dix mille francs de dommages-intérêts ; fait condamner Judet et Marinoni pour diffamation envers la mémoire de son père, IV, 137, notes 3 et 4. — Poursuivi par Judet en dénonciation calomnieuse, sa condamnation, 137, note 5. — Son pourvoi contre l’arrêt de Versailles est rejeté par la Cour de cassation, 138. — Sa lettre à Joseph Reinach après l’arrêt de la Chambre criminelle déclarant recevable la demande en revision, 348, note 2. — Exclu de l’amnistie votée par la Chambre (novembre 1898), 428 et note 1. — Pris à partie par les souscripteurs des listes rouges, 443. — Croit à la complicité d’Esterhazy et d’Henry, 436, appendice, 621 ; VI, 14, note 1, 275, note 1. — Se dispose à revenir à Paris ; ajourne ce projet ; ses lettres à Joseph Reinach, V, 40 et note 1, 41 et note 1 ; 52, note 1. — Son retour à Paris après l’arrêt de revision, article de l’Aurore : « Justice », 123 et note 3, 124. — Décide de ne pas aller à Rennes, 267. — Son opinion sur le verdict du conseil de guerre, 536 et note 2. — Sa lettre à Mme Dreyfus après la grâce, 548 et note 1 ; VI, 1, 2. — Demande qu’il soit donné suite à son procès pour la lettre J’accuse, 15. — Son entretien avec Waldeck-Rousseau au sujet de l’amnistie, 19 et note 3, 21. — Ajournement de ses procès en prévision de l’amnistie, 51-52. — Demande à être entendu par la commission d’amnistie, 83. — Son audition, 83-84. — Sa lettre au Sénat (31 mai 1900), 123 ; à Loubet, 157. — Sa sympathie pour Dreyfus, 105 et note 2. — Abandonne son procès contre les experts, 177. — Sa mort tragique, 197-198. — Ses obsèques ; discours d’Anatole France, 199. — Les Chambres votent le transfert de ses cendres au Panthéon, 496 et note 5.

Zurlinden, général. Ministre de la guerre en remplacement de Mercier (janvier 1895), I, 561. — Influence exercée sur lui par Boisdeffre, II, 201. — Recommande à Picquart de surveiller D’Orval, 224. — Nommé gouverneur de Paris ; juge excessive la mise en réforme de Picquart, III, 372. — Transmet à Cavaignac le dossier du conseil d’enquête sur Esterhazy, plaide l’indulgence en faveur de celui-ci, IV, 180. — Apprend le suicide d’Henry, avertit Brisson, 216. — Ne transmet pas à Cavaignac la lettre de démission de Pellieux. 225 et note 2. — Son entretien avec Pellieux ; article du Gaulois. 226 et note 7. — Désigne Saussier à Félix Faure pour remplacer Cavaignac au ministère de la Guerre, 240. — Accepte, en septembre 1898, le portefeuille de la Guerre, à la condition d’examiner lui-même le dossier Dreyfus avant de le transmettre au garde des sceaux, 241. — Ses états de service, sa mentalité, son attitude à l’égard des revisionnistes, 240. — Donne au général Borius l’intérim du gouvernement de Paris, 243, note 1. — Maintient Roget et Cuignet à leurs postes ; se fait renseigner par eux sur l’Affaire, 245. — Fait interroger Du Paty par Renouard ; reçoit la visite de Cavaignac, 245. — Découvre le grattage du Petit Bleu : récit de Roget à ce sujet, 245-248. — Cuignet lui remet la déposition du capitaine Tassin sur un propos tenu par Picquart après la dégradation, 248. — Attaques de Drumont et de Rochefort contre lui, 249, note 2 ; il devient hostile à la revision, 249-250. — Résultats de l’enquête Renouard, 255. — Transmet à Sarrien son avis « motivé et définitif » sur Dreyfus, 256. — Sarrien lui réclame le dossier secret : il répond qu’il n’y a pas trace, au ministère, de la communication de ce dossier, 256-257. — Conseil des ministres du 12 septembre 1898 : la mise en disponibilité de Du Paty ; conflit entre Brisson et lui ; il s’oppose à la revision et menace de démissionner, 258-260. — Sa note à Sarrien : exposé de l’Affaire, accusations contre Picquart, 264 et note 4. — Conseil des ministres du 17 septembre : il demande l’autorisation d’informer contre Picquart ; refus de Brisson ; sa démission, 268-269. — Il affirme dans sa lettre de démission la culpabilité de Dreyfus, 269. — Remplacé au ministère de la guerre par Chanoine, son entretien avec Chanoine au sujet de Picquart, 276. — Nommé gouverneur de Paris, 277. — Signe le mandat d’informer contre Picquart, 279. — Ses visites à Chanoine et à Brisson, 279 et note 3, 280. — Fait mettre Picquart au secret, 287. — Le vote du Conseil des ministres blâmant son attitude dans ces incidents lui est transmis par Chanoine, 293 et note 3. — Sa déposition devant la chambre criminelle (revision du procès de 1894) : la communication secrète, le bordereau, 369. — Refuse de lever la mise au secret de Picquart, 382. — Conversation avec Freycinet : il convoque le conseil de guerre chargé de juger Picquart pour le 12 décembre et désigne les juges, 387 et note 5. — Ses instructions au capitaine Herqué chargé d’amener Picquart au palais de justice, 397. — Sa lettre au sujet de la déposition de Dupressoir, 451. — Communique à Lebret les rapports de Herqué, 489. — Aurait été sollicité par Déroulède de prendre part à un Coup de force, 575. — Mesures prises par lui le jour des obsèques de Félix Faure ; ordres qu’il donne à Pellieux, 394 et note 3. — Incident Kermartin, 595 et note 2. — Roget lui envoie un rapport sur l’affaire de Reuilly ; il prévient Dupuy, 611-612. — Sa lettre à Freycinet au sujet des rapports de Herqué, V, 15, note 1. — Fait arrêter Du Paty sur l’ordre de Krantz, 98. — Témoin de l’attentat contre Loubet à Auteuil, 115. — Déplacé par Galliffet et remplacé par Brugère, 248 et note 1. — Sa déposition au procès de Rennes, 377-378, 501 et note 2. — Déclare que les notes du bordereau sont la « clef du procès », 452 et note 1, 453. — Sa lettre à Cavaignac au sujet de la démission de Pellieux, VI, 240-241. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 311, note 1, 313-314. — Déclare qu’il n’a point cru à l’existence du bordereau annoté, 329. — Sa lettre à Ballot-Beaupré au sujet de l’affaire Herqué, 449, note 5. — Déclare s’incliner devant l’arrêt de la Cour de cassation, 477.




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