Histoire de l’Affaire Dreyfus/T7/1-4


Eugène Fasquelle, 1911
(Vol. 7 : Index général, pp. 165–211).
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M

Mackau (Baron de), député. S’abstient dans l’ordre du jour flétrissant les scandales d’Auteuil, V, 118, note 1 ; dans le vote de réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Magdelaine (Charles), médecin major au 74e régiment d’infanterie. Présente Bernheim à Esterhazy, II, 102, note 1.

Magne (Napoléon), député. Sa démarche auprès de Jules Guérin au « fort Chabrol », V, 424, note 1.

Magniaudé (Émile), député. Son intervention à la séance du 26 juin 1899, V, 192 et note 1.

Magnin, agent de la sûreté. Ses racontars sur les incidents Bard-Picquart (le « grog chaud ») et Chambaraud-Picquart (l’« urinoir »), IV, 399. — Sa déposition à la seconde enquête Mazeau, 510, 511.

Mahy (de) député, ancien ministre. Intervient dans les débats sur la question juive (séance du 25 mai 1895), II, 196 ; dans les débats soulevés par la démission de Chanoine (séance du 25 octobre 1898), IV, 339. — Membre du comité directeur de la ligue de la Patrie Française, 505, note 3. — Son entretien avec le général Mercier (août 1899), V, 304, note 2.

Maillet (Jules), conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575.

Maison (Marquis de). Recommande Esterhazy à Billot, II, 288.

Maistre (Paul), capitaine. Entendu par D’Ormescheville, I, 266, note 1, 296. — Commandant ; sa déposition au procès de Rennes, V, 389, 390, note 1, 391, note 1, VI, 256 et note 4.

Maizière (G. de), rédacteur au « Gaulois. Avisé par Echemann de la communication secrète, II, 175, note 1. — Sa conversation avec Pellieux au sujet du faux Henry, III, 74, note 4 ; au sujet du prétendu voyage de Picquart en Allemagne (photographies de Carlsruhe), appendice, 651. — Ses articles sur le procès de Rennes, V, 269, note 2 ; 282, note 3.

Manau (Jean-Pierre), procureur général près la Cour de cassation. Ses réquisitions à la chambre criminelle tendant à la cassation sans renvoi du procès Zola ; son opinion sur le procès de 1894 et la campagne revisionniste, III, 550-552. — Attaques de la presse antisémite contre lui, 553-554. — Déclarations de Méline à son sujet (séance du 2 avril 1898 à la Chambre), 554-555. — Son réquisitoire introductif sur la demande en revision du procès de 1894 ; il réclame la production du dossier secret, IV, 322-323. — Son réquisitoire (octobre 1898) ; il propose la suspension de la peine de Dreyfus, 345-347 ; 374. — Pris à partie par les souscripteurs des listes rouges, 443. — Assiste au dépouillement du dossier secret, 472. — Son remplacement est réclamé par Quesnay de Beaurepaire, 532. — Son réquisitoire sur la demande de Picquart en règlement de juges, V, 23 et note 2. — Son réquisitoire aux chambres réunies (mai 1899) ; il se prononce pour la cassation avec renvoi, 76 et note 1 ; 97 ; 100, note 1 ; 121, note 1 ; 571. — Ses conclusions au sujet du supplément d’enquête réclamé par Picquart dans l’affaire Boulot et dans l’affaire des pigeons voyageurs, VI, 9. — Remplacé par Laferrière, 134. — Revision du procès de Rennes ; il se déclare partisan de la cassation sans renvoi, 285, note 7.

Mandell (Baron Rodolphe de). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Mandrin. Compagnon de Jules Guérin au « fort Chabrol », V, 423, note 4.

Marcère (Emile des Hayes de), sénateur inamovible. Vote la loi de dessaisissement, V, 21. note 6.

Marchal, député d’Algérie. Sa démarche auprès de Brisson pour faire retirer à Lépine le gouvernement de l’Algérie, IV, 128, note 3. — Invité aux déjeuners de Deschanel, 463, note 3.

Marchand, capitaine, puis commandant. Sa mission en Afrique, IV, 312-313. — Occupe Fachoda, 314-317. — Reçoit l’ordre de se retirer, 359 ; 361. — Sa lettre à Forain, 423 et note 4. — Ovation dont il est l’objet à son retour à Paris, V, 90-91. — Prend part au mouvement nationaliste, 177, 181. — Démarche de Barillier auprès de lui, 258, note 3.

Marchand, rédacteur à l’« Éclair », traducteur au bureau des renseignements. Soupçonné d’avoir écrit l’article « Le Traître », II, 374. — Sa déposition à l’instruction Fabre, 374, note 3.

Marcy (Louis), lieutenant colonel. Membre du Conseil de guerre appelé à juger Esterhazy, III, 201, note 1.

Mareschal (Henri), capitaine. Remplace Lauth au bureau des renseignements, V, 65, note 3. — Assiste aux obsèques d’Henry, IV, 221. — Ses sentiments à l’égard de Dreyfus, V, 245. — Ses relations avec Przyborowski et Wessel, 459. — Entrevues qu’il aurait eues avec Cernuski, 461 et note 1. — Son rendez-vous à Zurich avec « Austerlitz », 464, notes 4 et 5, 465-469. — Son entretien avec Przyborowski au sujet de Mosetig, 469-471 et note 2. — Ses intrigues contre Tomps, VI, 91-92. — Missions dont il charge Wessel, 95. — Obtient de Wessel une dénonciation contre Tomps, 96-97. — Sa lettre à Wessel après l’arrestation de celui-ci à Nice, 99-100. — Est accusé d’avoir dénoncé Wessel, 101. — Nouvel entretien avec Przyborowski au sujet de Tomps et Cernuski, 104-105. — Renvoyé dans un régiment par ordre de Galliffet, 108 et note 2. — Sa déposition devant la chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 329 ; à l’enquête Atthalin, 362-363. — Confronté avec Dautriche et Rollin, 364-365. — Sa déposition à l’enquête Cassel, 369. — Inculpé de vol de deniers appartenant à l’État ; son arrestation, 370. — Sa mise en liberté provisoire, 378. — Renvoyé devant un conseil de guerre, 381 et note 2. — Son attitude pendant le procès ; ses déclarations, V, 464, note 4 ; 465, notes 3, 5, 6 ; 466, notes 2, 3, 5 ; 467, note 4 ; VI, 382-386 ; son acquittement, 387.

Maret (Paul), sénateur. Sa démarche auprès de Dupuy pour obtenir l’ajournement du procès Picquart, IV, 400, note 2.

Marguerite de Savoie, reine d’Italie. Croit Dreyfus innocent, III, 54, note 1.

Marie, (Paul), publiciste. Auteur d’une brochure « La déposition du général Roget », V, 45, note 1.

Marignan (Firmin). conseiller à la Cour de cassation. Passe pour favorable à la revision, V, 26, note 1 ; appendice, 575. — Membre de la commission de revision en 1903, VI, 282, note 2.

Marin, général. Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Marinoni (Hippolyte), directeur du « Petit journal », I, 221, note 1. — Ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 508, note 2. — Sa campagne contre les revisionnistes, III, 259, note 2. — Condamné pour diffamation envers la mémoire de François Zola, IV, 137, note 4. — Bénéficie d’un non-lieu à la suite d’une plainte en usage de faux portée contre lui par Zola, 137, note 5.

Marion Paul, journaliste. Répète à Mathieu Dreyfus les confidences d’Esterhazy à un garçon coiffeur, III, 173 et note 3. — Rédacteur aux Droits de l’Homme, IV, 146, note 2.

Marmier (G), colonel. Freystætter le met au courant d’une démarche dont il aurait été l’objet après le procès de 1894, V, 506-507.

Marneffe (E. de) graphologue belge. Compare l’écriture du bordereau à celle de Dreyfus : ses conclusions, II, 500, note 4.

Marselli, général, sous-chef de l’État-Major italien. Reçoit deux dépêches de Panizzardi au sujet de Dreyfus, I, 243, V, 67, 72. — Sa réponse : « l’État-major italien na jamais eu de relations avec Dreyfus », I, 244. — Cette réponse est remise par Tornielli à Delcassé. 244, note 1, V, 68.

Martin. L’un des pseudonymes de Lemercier-Picard. — Voir ce nom.

Martin, officier de police. Assailli à la sortie du procès Zola, III, 462, note 1.

Martinet (Abbé). Membre du comité revisionniste constitué par Paul Viollet, V, 52.

Martinet (Antony), docteur en médecine. Son rapport sur la mission Voulet-Chanoine, V, 428 et note 1.

Martinet, militant socialiste. Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, III, 257.

Martinie (Léonard), contrôleur général de réserve. Ses démarches auprès d’Hadamard et de Mathieu Dreyfus, II, 557 et note 1. — Elles sont révélées par Mathieu Dreyfus, III, 195. — Ses lettres à Rochefort, 385. — Interpellation d’Ernest Roche (séance du 24 février 1898), 489-490.

Marty, député. Présente l’ordre du jour de confiance au cabinet Méline, à l’issue de l’interpellation de Mun (séance du 13 janvier 1898), III, 239, note 1.

Maruéjouls (Émile), député. Ministre du Commerce dans le cabinet Brisson (juin 1898), III, 633, note 3. — Se prononce pour la revision, IV, 298, note 2. — Ministre des Travaux publics dans le cabinet Combes (juin 1902), VI, 101, note 2.

Massabuau (J.), député. Interpelle Freycinet au sujet du procès Picquart, (séance du 28 novembre 1898), IV, 400-407. — Invité aux déjeuners de Deschanel, 463, note 3. — Ses relations avec Quesnay de Beaurepaire, 483. — Invite Lebret à ouvrir une enquête sur les accusations portées par Quesnay contre Bard et Loew, 489. — Demande que Joseph Reinach et Picquart soient seuls exclus de l’amnistie, VI, 142.

Massard (Émile), directeur de la « Patrie ». Remet une épée d’honneur à Marchand, V, 90, note 2.

Massingham, éditeur du « Daily chronicle ». Publie le résumé de la déposition d’Esterhazy ; ses démêlés avec celui-ci, V, 27, note 1.

Matha. Signe le manifeste invitant les révolutionnaires à « disputer la rue » aux nationalistes (22 octobre 1898), IV, 330, note 3.

Mathilde (Princesse). Confidence que lui fait Boisdeffre au sujet d’une prétendue lettre de l’Empereur allemand à Munster, I, 349 et note 2, II, 580 et note 1, 636 et note 4, VI, 205, 211 et note 1, 328 et note 8, 511.

Matin (le). Voir Serge Basset, Harduin, Bunau-Varilla.

Matton (Ernest), capitaine, attaché au bureau des renseignements. Henry lui montre le bordereau, I, 41-43. — Chargé de faire une enquête sur une espionne italienne, II, 219. — Quitte le bureau, 212 et note 7. — Ne dépose ni devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), ni au procès de Rennes, I, 43, note 7. — Cité par la Cour de cassation (revision du procès de Rennes) ; sa déposition, VI, 350, note 2 ; 351 et note 2 ; 439, note 1.

Maud’huy (de), commandant, officier d’ordonnance de Cavaignac. Ses communications aux journaux après la découverte du « faux Henry », IV, 231, note 1.

Maujan (Adolphe), député. Son ordre du jour à la suite du discours de Guyot de Villeneuve sur la délation dans l’armée (séance du 28 octobre 1904), VI, 407 et note 3.

Maulny (Baron Jean de). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2. — Sa condamnation, 135, note 4.

Maumus (Le Père), de l’ordre des Dominicains. Se déclare partisan de la revision, IV, 271.

Maurel, colonel, président du conseil de guerre de 1894. Invité par Boisdeffre à prononcer le huis-clos dès l’ouverture des débats, I, 381-382. — Expose aux membres du conseil les raisons qui justifient le huis-clos, 394. — Son intervention au début des débats, 395-399. — Impression que lui produit Dreyfus, 400 ; 415. — Embarras où le met l’examen des questions techniques, 402. — Refuse de confronter Dreyfus avec Jeannel et Bernollin, 402-403. — Aurait obtenu du ministère de la Justice une consultation écrite sur la procédure à suivre, 412. — Interpelle Henry au cours de sa seconde déposition, 418. — Impression que lui produit cette déposition, 421. — Ses interventions lors des dépositions de Gobert et de Bertillon, 423 ; 426-427. — Reçoit de Du Paty le pli contenant les pièces secrètes ; ses déclarations à ce sujet, 429 ; 430-431. — Donne lecture de la première pièce du dossier secret, la commente ainsi que les suivantes, 439-440. — Rédige le jugement ; en donne lecture, 448. — Remet le dossier secret à Du Paty, 450. — Fait brûler toutes les photographies du bordereau, II, 183. — Freystætter l’informe de son intention de révéler la communication secrète, V, 59. — Cité par Carrière au procès de Rennes, 234. — I Sa déposition, 400-402.

Mauroy (Comte Albert de). Signe la protestation en faveur Picquart, IV, 390, note 2.

Maurras (Charles). Ses articles dans la Gazette de France sur le suicide d’Henry ; le « faux patriotique », IV, 251-252, V, 468, note 5. — Articles dans le Soleil sur la dépêche du 2 novembre 1894, 71, note 1 ; dans la Gazette de France sur le Nationalisme intégral, III, 577, note 2 ; sur le procès de Rennes, 295, note 2 ; sur l’attentat contre Labori, 362, note 1 ; sur la déposition de Mercier, 495, note 2. — Préface du livre de Dutrait-Crozon : Joseph Reinach historien, 375, note 2. — l’Action française, VI, 279. — Son attitude lors de la revision du procès de Rennes, 282.

Maussabré (Marquis de), député. S’abstient dans le vote flétrissant les scandales d’Auteuil, V, 118, note 1.

Mayence. Compagnon de Jules Guérin au « fort Chabrol », V, 423, note 4.

Mayer, capitaine. Témoin de Crémieu-Foa dans son duel avec Lamase, II, 56 et note 3, 57-58. — Tué en duel par Morès, 59-60, I, 218.

Mazeau (Charles), premier président de la Cour de cassation, sénateur. Son entretien avec Billot la veille de l’arrêt de la Cour sur le procès Zola, III, 552-553. — Refuse de présider la chambre criminelle chargée d’examiner la requête de Mme Dreyfus, IV, 322. — Mémoire que lui adresse Quesnay de Beaurepaire, 488. — chargé par Lebret d’ouvrir une enquête sur les faits allégués par Quesnay, 488-489. — Entend Bard, Loew, Herqué et Ménard ; résultats de l’enquête, 489. — Nouvelle lettre de Quesnay, réclamant une enquête supplémentaire ; il envoie cette lettre à Lebret, 492. — Démission de Quesnay ; il reçoit l’ordre d’ouvrir une seconde enquête, 492-493. — S’adjoint Dareste et Voisin comme assesseurs, 505 et note 4. — Reçoit les dépositions de Quesnay, 506 ; de Loew, Dumas, Bard, Ménard, Sallantin, Sevestre, 507 ; de Dupré, Chanoine, Cavaignac, Peyroles, 508 ; de Lebrun-Renaud, Roget, Cuignet, 509 ; de Magnin : l’incident de l’« urinoir », 510. — Conclusions de l’enquête, 511. — Troisième enquête, 535. — Dépositions de Loew, Bard, Dupré, Roullier, Sevestre, Dumas, Atthalin. 535, notes 1 et 2. — Conclusions de la troisième enquête, 539. — Aurait projeté avec Lebret et Dupuy d’exclure la Cour de cassation du cortège des obsèques de Félix Faure, 579. — Vote la loi de dessaisissement, V, 21. — Désigne Ballot-Beaupré comme rapporteur de l’Affaire devant les chambres réunies, 24. — Lettres que lui adressent Cavaignac et Gonse, 55, note 2 ; 56. — Lettre d’André Honnorat sur les déclarations de Freystætter, 59 et note 1. — Lettre de Freystætter lui demandant à être entendu, 60 et note 4. — Intervient pendant la déposition de Freystætter sur la communication secrète : « la question ne sera pas posée », 62. — Lettre qu’il reçoit de Picquart au sujet de la déposition de Gonse. 63, note 2. — Son attitude pendant les débats, 72-74. — Son allocution avant le prononcé de l’arrêt ; réplique de Loew, 105-106. — Se prononce pour l’incompétence de la Haute-Cour en matière de complot, VI, 59. — Atteint par la limite d’âge et remplacé par Ballot-Beaupré, 134.

Mazieux (Paul de), colonel. Désigné par Zurlinden pour faire partie du conseil de guerre appelé à juger Picquart, IV, 387, note 5.

Mechtchersky (Prince). Son journal le « Gradjanine » est hostile à la revision, III, 329, note 2.

Méline (Jules), député. Président du Conseil et ministre de l’Agriculture (avril 1896), II, 197, note 1. — N’est pas mis par Billot au courant des découvertes de Picquart sur Esterhazy, 340. — Ses sentiments à l’égard de Billot, 378. — Interpellation Castelin : ses déclarations à la chambre (séance du 18 novembre 1896), 446-452. — Considère l’Affaire comme terminée après l’interpellation, 453. — Waldeck-Rousseau lui fait part de ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 528. — Lebon lui rend compte de son entretien avec Joseph Reinach, 551. — Entretient Demange de la communication secrète qui lui a été révélée par Billot, 626, note 4. — Ses inquiétudes au sujet de la campagne de Scheurer-Kestner en faveur de la revision ; il est rassuré par Billot, 626. — Prend connaissance du dossier de l’affaire Du Paty-Comminges, 643, note 2 — Son entrevue avec Scheurer-Kestner ; il refuse de recevoir Leblois avant que celui-ci ait vu Billot, 650-651. — Nouvelle entrevue avec Scheurer-Kestner : il l’invite à saisir le garde des Sceaux d’une requête, 653-654. — Note officieuse relatant cette entrevue, 654. — Son attitude au conseil des ministres du 9 novembre 1897 ; note officielle : « Dreyfus régulièrement et justement condamné », 663-664. — Refuse, d’accord avec Billot, la communication du dossier Dreyfus à Darlan, 664-665. — Dernière entrevue avec Scheurer-Kestner : celui-ci lui nomme Picquart, 673. — Conseil des ministres du 18 novembre 1898 ; la visite de Pauffin à Rochefort, III, 38. — Turrel lui rapporte les propos de Joseph Reinach réclamant l’audition de Picquart par Pellieux, 65. — Donne le portefeuille de la justice à Milliard après la démission de Darlan (décembre 1897), 126-127. — Déclare que Saussier a informé de sa propre initiative contre Esterhazy, 133. — Question de Castelin à la Chambre sur l’ordre d’informer ; son discours : « Il n’y a pas d’affaire Dreyfus », 137-139. — Envoie chercher Billot après le discours de Mun, 139-142. — Interpellé au Sénat par Scheurer-Kestner sur ses déclarations à la Chambre (séance du 7 décembre 1897) ; sa réplique, 149-154. — Refuse de prendre connaissance de l’acte d’accusation de D’Ormescheville, 160. — La lettre J’accuse : il se refuse d’abord à engager des poursuites contre Zola, 230. — Ses déclarations à la Chambre avant l’interpellation de Mun sur la lettre J’accuse, 234. — Sa réponse à Cavaignac, 238-239. — Refuse de publier la lettre de Gonse à Boisdeffre relatant les aveux, 290. — Interpellation de Cavaignac sur les aveux, 304-305. — Son discours : il attaque les promoteurs de la revision ; succès qu’obtiennent ses déclarations (séance du 22 janvier 1898), 306-307. — Reprise de la discussion à la Chambre : il refuse de répondre à Jaurès sur la communication secrète (séance du 24 janvier), 311-313. — Informé par Hanotaux de la protestation de Tornielli contre l’usage du « faux Henry » au procès Esterhazy, 320 et note 2. — Fait envoyer des instructions à Delegorgue pour clore l’incident soulevé au procès Zola par la divulgation de ce faux, 449. — Séance du 24 février 1898 à la Chambre : son discours sur l’attitude des généraux au procès Zola ; menaces à l’adresse des revisionnistes, 484-488 ; vote de l’affichage, 488. — Retient la pétition adressée aux Chambres par Dreyfus le 28 février 1898, 539 et note 1. — Interpellé à la Chambre sur les réquisitions de Manau à la Cour de cassation et sur l’exécution de l’arrêt annulant le procès de 1894 ; ses déclarations (séance du 2 avril 1898) 554-555. — Séance du 14 juin 1898 à la Chambre : interpellation sur la politique générale du gouvernement ; vote de la motion Ricard et Bourgeois ; sa démission, 629-630. — Son attitude pendant l’interpellation Castelin (séance du 7 juillet 1898), IV, 20. — S’abstient dans le vote de l’affichage du discours de Cavaignac, 30. — Reconnaît la nécessité de la revision après les aveux d’Henry, 224 et note 3. — Son intervention à la suite de l’interpellation J.-L. Breton sur le dossier ultra-secret (séance du 20 janvier 1899), 513, note 2. — Son attitude à la mort de Félix Faure, 555. — Candidat à la présidence de la République, se retire devant Loubet, 557-558. — Vote pour Loubet, 565. — Obtient 279 voix contre 483 à Loubet, 566. — S’abstient dans le vote de confiance au cabinet Dupuy (séance du 5 juin 1899), V, 130, note 3. — Vote contre l’affichage de l’arrêt de la Cour de cassation annulant le jugement de 1894, 134, note 2. — Son opposition au cabinet Waldeck-Rousseau, 178. — Vote contre l’ordre du jour de confiance (séance du 26 juin 1899), 193, note 2. — Réclame la convocation immédiate des Chambres après le procès de Rennes, VI, 28. — Son interpellation sur les conséquences politiques de l’Affaire (séance du 16 novembre 1899), 48 et note 1. — Son discours sur l’amnistie ; violentes interruptions des socialistes, 143-144. — Vote contre la loi sur les associations, 177, note 1. — S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Trarieux et de Scheurer-Kestner dans la galerie du Sénat, 478.

Melliet (Léo), député. Vote l’ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), V, 193, note 2.

Menard (Joseph), avocat. Assiste Du Paty à l’instruction Tavernier, V, 239.

Ménard (Louis), greffier en chef de la Cour de cassation. Son attitude à l’égard de Picquart, IV, 397. — Racontars qu’il propage sur Bard et sur Picquart, 399. — Ses communications à la Libre Parole, 457. — Dénonce à Quesnay de Beaurepaire le parti pris de la Chambre criminelle, 433. — Sa déposition à la première enquête Mazeau, 489 ; à la seconde enquête, 507.

Ménétrier, agent principal au Cherche-Midi. Son attitude à l’égard de Dreyfus, I, 449-450.

Menier (Albert), industriel. Assiste à la dégradation de Dreyfus ; son impression, I, 508, note 2.

Mensier (Henry), général. Son rapport au Conseil de l’Ordre de la Légion d’Honneur sur la décoration de Dreyfus, VI, 500-501.

Menu. Sa déposition devant la Haute-Cour, V, 262, note 1.

Mercier (Auguste), général. Ministre de la Guerre le 3 décembre 1893 ; sa carrière, I, 1. — Impression produite dans l’armée par son entrée au ministère, 2. — Ses débuts à la tribune ; interpellation Lockroy sur l’état de la marine (séance du 1er février 1894), 3-4. — Défend un projet de loi tendant à rattacher les pontonniers au génie, 5. — Conserve son portefeuille après la chute de Casimir-Perier (ministère Dupuy, mai 1894), 5. — l’affaire Turpin, 6-9. — Le « flair d’artilleur », 8. — Prend la défense de Galliffet contre Paschal Grousset (séance du 5 juin 1894), 9-11. — Attaques de Drumont et de Rochefort contre lui à propos de l’affaire Turpin, 12 et note 1. — Prescrit par sa circulaire du 1er août 1894 le licenciement anticipé d’une partie des classes 1891 et 1892, 15. — Modifie cette circulaire sur les instances de Casimir-Perier, 17. — Son impopularité, 18-19. — Le bruit court qu’il va être mis en demeure de démissionner, 19. — Tient de Sandherr que Schwarzkoppen et Panizzardi dirigent le service d’espionnage. 20. — Mis par Sandherr en possession d’une lettre de Schwarzkoppen à Susskind au sujet des forts de la Meuse ; porte cette lettre à Casimir-Perier, 30-31. — Aurait ordonné une enquête contre Dubois et Duchet à la réception de la lettre Canaille de D…, 33, note 3. — Augmente les fonds secrets mis à la disposition du service de statistique, 34. — Le mémento de Schwarzkoppen ; les avertissements de Val-Carlos, 35. — Fait exercer une surveillance sur les officiers de l’État-Major général, 36. — Reçoit communication du bordereau : date de l’arrivée de ce document, 37 et note 2 ; 38. — Situation précaire dans laquelle le met la découverte du bordereau, 39. — Ordonne de découvrir le traître, 51. — Averti par Boisdeffre que les soupçons se portent sur Dreyfus, 64. — Son plan, 76. — Le choix d’un expert, 77-78. — Avise Casimir-Perier, 78 et note 2. — Décide avec Dupuy la réunion d’un petit conseil auquel il prend part, 79 ; appendice, 582-584. — Communique le bordereau au petit conseil, mais sans nommer Dreyfus, 79. — S’engage à ne pas poursuivre sans de nouvelles preuves, 80. — Autorisé à faire une perquisition secrète chez l’officier soupçonné ; ne la fait pas, 80. — S’assure le concours de la Préfecture de Police, 80-81. — Envoie Gobert à Boisdeffre, 81 et note 1. — Nomme Dreyfus à Cochefert, 83, 125. — Met Cochefert en rapports avec Du Paty, Sandherr et Henry, 84. — Son entrevue avec Hanotaux ; il persiste, malgré Hanotaux et malgré Saussier, dans son intention d’engager des poursuites, 84-86. — Craintes que lui inspire la presse, 86. — Se rend aux manœuvres de Limoges et laisse la conduite de l’affaire à Gonse et à Du Paty, 87-88. — Rentre à Paris, 91. — Charge Bertillon de faire un nouveau rapport sur le bordereau, 92, note 3. — Ce rapport aurait été la cause déterminante de l’arrestation de Dreyfus, 99, note 1 ; 105. — Convoque une dernière réunion pour régler les détails de l’arrestation et de l’incarcération de Dreyfus, 101 ; appendice, 586-589. — Nomme Du Paty officier de police judiciaire, 101. — Signe les ordres d’écrou et de perquisition, 102 ; appendice, 589-591. — Défend d’aviser Saussier des mesures prises contre Dreyfus, 102-103. — Ses instructions à Forzinetti, 127. — Informé par Du Paty et Cochefert du résultat des épreuves de la dictée et du revolver, 131-132. — Invite Du Paty à reprendre l’interrogatoire de Dreyfus, 153. — Juge insuffisant le rapport de Bertillon ; demande trois experts judiciaires, 179. — Mis au courant de l’état de la santé de Dreyfus, 188. — Son entretien avec Boisdeffre, 189. — Quitte Paris pour inaugurer la statue du maréchal Bosquet, 189. — Fait dire à Dreyfus qu’il le recevra s’il veut entrer dans la voie des aveux, 197. — Séance du 30 octobre 1894 à la Chambre ; l’affaire Mirman ; son discours ; attaques dont il est l’objet, 197-198. — Embarras que lui cause le rapport de Du Paty, 199. — Sa perplexité : il convient dans une note à l’agence Havas de l’arrestation provisoire d’un officier, 205. — Son attitude au conseil extraordinaire de cabinet (1er novembre 1894) ; manière dont il présente l’affaire ; ouverture d’une instruction judiciaire, 208-209. — Informe Casimir-Perier de la décision du conseil, 209. — Transmet le dossier à Saussier, 209. — Campagne d’intimidation menée contre lui par la presse antisémite ; il est accusé de vouloir étouffer l’affaire, 233-241. — Le premier déchiffrement de la dépêche du 2 novembre, puis la version officielle de cette dépêche lui sont communiqués par Sandherr, 247 et note 4 ; 250 et note 2 ; appendice, 592-595. — Charge la Préfecture de police d’une enquête sur la vie privée de Dreyfus, 260. — Aurait supprimé la note de Lépine, 262. — Ses inquiétudes sur l’issue de l’affaire, 263. — Le dossier secret lui est communiqué par Boisdeffre, 269. — Ses sentiments à l’égard de Boisdeffre, 271. — Procède avec Boisdeffre à l’examen du dossier secret, 272. — Séance du 6 novembre à la Chambre : interpellation Le Hérissé sur la faiblesse des effectifs ; nouvelles attaques contre lui au Parlement et dans la presse, 271-272. — Consent à la communication du dossier secret ; revirement subit de la presse antisémite ; article de la Libre Parole le félicitant de son attitude, 275. — Interviews dans le Journal et dans le Matin : il déclare que les renseignements livrés sont de peu d’importance et que Dreyfus proteste de son innocence, 277-278. — Ne communique le dossier secret ni aux ministres, ni à Casimir-Perier, ni à D’Ormescheville, 278 ; 281. — Montre la lettre Canaille de D… à Casimir-Perier et à Hanotaux, 279 et note 3. — Affirme ne pas s’être immiscé dans l’instruction judiciaire, 286. — Sollicité à nouveau d’accorder une entrevue à Dreyfus, 296. — Son opinion sur la troisième expertise de Bertillon ; il fait recevoir celui-ci par Casimir-Perier, 311. — Refuse à Dreyfus l’autorisation de voir les siens, 326. — Déclare au rédacteur militaire du Figaro qu’il a eu, dès le premier jour, les preuves irrécusables de la trahison de Dreyfus, 334. — l’article du Figaro est démenti par Dupuy ; blâmes qui lui sont adressés par l’Autorité et le Gaulois à l’occasion de cette interview, 337 et note 2. — N’a eu avec Dupuy qu’un seul entretien au sujet de l’affaire, 343. — Nouvelle campagne d’intimidation de la Libre Parole : cette campagne cesse subitement, 343-345. — Le dossier ultra secret, 348. — l’obus à la mélinite, 361-362. — Démentira plus tard qu’aucune version de la dépêche du 2 novembre ait fait partie du dossier secret, 362-363 ; appendice, 596-597. — La « notice biographique », 364. — Met sous pli cacheté les pièces secrètes et la notice, 364. — Sollicité par Joseph Reinach de demander les débats publics pour le procès, son refus, 368. — Polémiques de presse au sujet du huis-clos ; article de Saint-Genest dans le Figaro, 375-379. — Dissuade le général Riu d’interpeller sur cet article, 376. — Nouveaux articles de Saint-Genest, 377-378. — Articles de Millevoye et de Rochefort, 378-379. — Déclarations du général Riu à la Patrie : « Dreyfus ou Mercier », 380. — Attaques de Cornély et de Cassagnac contre lui, 379-380. — Fait décider le huis-clos, 381. — Charge Picquart de lui rendre compte du procès, 399. — Demande à Boisdeffre de déposer ; refus de Boisdeffre, 404. — Il ordonne la communication du dossier secret, 430, note 7 ; appendice, 601-603. — Démarche de Bertin-Mourot auprès de lui, 437. — Apprend par Picquart la condamnation de Dreyfus, 450. — Ordonne la rentrée immédiate des pièces secrètes au Ministère, 450. — Invite Sandherr à disloquer le dossier, 450-451 ; appendice, 615-617. — Prétend n’avoir pas su si le dossier avait été communiqué aux juges, 451. — Félicité par la presse après la condamnation, 467-471. — Dépose à la Chambre un projet de loi sur la trahison et l’espionnage ; discours de Jaurès et de Millerand ; vote de l’urgence (séance du 24 décembre 1984), 475-478. — Envoie Du Paty trouver Dreyfus dans sa cellule pour en obtenir des aveux, 480. — Reçoit de Du Paty une lettre et un compte rendu de cette visite ; disparition du compte rendu, 485. — Texte de la lettre que lui adresse Dreyfus après la visite de Du Paty, 486. — Propose au conseil des ministres d’envoyer Dreyfus à l’île du Diable, 486-487. — Mesures prises par lui en vue de la dégradation, 493. — Désigne Picquart pour assister à la parade, 518. — Ne reçoit pas Picquart qui lui est amené par Boisdeffre pour faire le récit des aveux attribués à Dreyfus ; son entretien avec Boisdeffre. 519, 526. — Fait rechercher l’officier qui aurait reçu les aveux, 527. — Reçoit Lebrun-Renaud, qui lui raconte sa conversation avec Dreyfus ; il n’est pas question des aveux, 531. — Ordonne à Lebrun-Renaud de garder le silence sur la visite de Du Paty et l’origine du bordereau, 532. — Envoie Lebrun-Renaud à Casimir-Perier, 533. — Se rend à l’Élysée, ne parle des aveux ni à Casimir-Perier ni à Dupuy ; note rédigée pour l’agence Havas, 536. — La prétendue nuit tragique, 545-540. — Ordonne de laisser tomber dans l’oubli la légende des aveux, 548. — Laisse distribuer un placard recommandant sa candidature à la Présidence de la République, 559-560. — Remplacé par Zurlinden au ministère de la Guerre, 561. — Articles de la presse antisémite sur son départ, 561. — Son opinion sur Esterhazy, II, 77, note 2. — Séance du 27 novembre 1895 à la Chambre : les responsabilités de l’expédition de Madagascar, 193, notes 1 et 2. — Ses rapports avec Boisdeffre, 201 ; avec d’Orval, 225 et note 2. — Affirme à Pellieux la culpabilité de Dreyfus, III, 133. — Se fait remettre la « notice biographique » rédigée en 1894 par Du Paty et la détruit, 193. — Lettre ouverte que lui adresse Andrade, 275. — Constitution du dossier des aveux, 284. — La fausse lettre de Gonse, 288-289. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Met Dupuy au courant de la communication secrète, 313. — Autorisé par Billot à ne pas comparaître au procès Zola, 344. — Sa déposition ; il refuse de s’expliquer sur la communication secrète, mais affirme que Dreyfus a été « justement et légalement condamné », 356-357. — Aurait eu une photographie du bordereau annoté, 589. — Cavaignac le consulte avant d’accepter le portefeuille de la guerre, IV, 3. — Apprend à Évian les aveux et l’arrestation d’Henry, 201-205. — Aurait incité Cavaignac à s’opposer à la revision, 232. — Propos de Chanoine et du général Brunet à son égard, 293, note 3. — Ses efforts pour empêcher la revision, 299. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) : le bordereau, les visites de Du Paty à Dreyfus, 364 ; la communication secrète, 365. — Passe pour porter toujours sur lui la photographie du bordereau annoté, 366 et note 3 ; VI, 147, 206, 208. — Déclare que la Cour de cassation est vendue au Syndicat, IV, 373. — Affiche de Déroulède : « Si Dreyfus revient de l’île du Diable, il faut que Mercier aille prendre sa place », 416. — Souscrit aux listes rouges, 440. — Soury lui dédie son volume : la Campagne nationaliste, 446, note 1. — Déclare que les lettres d’Esterhazy saisies chez Callé sont fausses, 450 et note 4. — Atteint par la limite d’âge ; résigne son commandement, 460. — Son discours au dîner d’adieu que lui offrent ses officiers : le « byzantinisme intellectuel », 460 et note 1. — Sa seconde déposition devant la Chambre criminelle ; la dépêche du 2 novembre, III, appendice, 649, IV, 519. — Questionné par Freycinet sur la disparition du commentaire de Du Paty ; ses explications, V, 62 et note 2. — Averti par Dupuy qu’il va être l’objet d’une demande de poursuites, 120. — La lettre de Lebret à la Chambre ; discours de Ribot et de Pourquery de Boisserin ; motion de mise en accusation déposée par Viviani ; vote de l’ajournement des poursuites, 131-133 ; appendice, 576-577. — Son discours à la Ligue de la Patrie française : il annonce qu’il dira tout devant le Conseil de guerre de Rennes, 179, 180 et note 1. — Fait rappeler à Galliffet son attitude bienveillante lors de l’interpellation Grousset en 1894, 214. — Propage la légende du bordereau annoté et fait annoncer qu’il en produira la photographie à Rennes, 215-221. — Reçoit de Du Paty une note sur le décalque de la dépêche du 2 novembre, 240. — Ses démarches pour empêcher Cuneo d’Ornano de publier l’histoire du bordereau annoté, 260, note 4. — Descend à Rennes chez le général de Saint-Germain, 265-266. — Adopte le système de Bertillon sur l’écriture artificielle de Dreyfus, 274-275. — Remet à Chamoin la note de Du Paty, 297 et note 4. — La lui réclame par deux fois, 300 et note 5. — Sommé par la presse antisémite de révéler l’existence du bordereau annoté, 303-306. — Sa déposition au procès de Rennes ; le témoignage de Mertian de Muller, l’espionnage allemand, la « nuit tragique », 320-325 : I, appendice, 631-632. — Les pièces secrètes et les notes du bordereau, le « Syndicat », le système de Bertillon, V, 326-335. — Scène dramatique entre Dreyfus et lui, 335-336. — Incident Bourdon, 336 et note 5. — Impression produite par sa déposition, 337-342. — S’inscrit chez Labori après l’attentat et retire sa plainte contre Bourdon, 358 et note 1. — Sa seconde déposition : le bordereau annoté, 369-372. — Confronté avec Casimir-Perier ; démentis que celui-ci lui inflige, 372-374. — Questionné par Demange au sujet de la prétendue « nuit tragique », 374-375 ; au sujet de la dépêche du 2 novembre et du commentaire, 376-377. — Questionné par Labori : sa tactique, 399-401. — Confronté avec Freystætter, 401-403 et note 1. — Réflexion d’un secrétaire de l’ambassade d’Allemagne sur sa déposition, 419, note 3. — Prétend qu’Esterhazy a modifié son écriture pour la rendre semblable à celle du bordereau, 434, notes 2 et 3. — Article du Nouvelliste de Bordeaux sur le bordereau annoté, 440 et note 1. — Lettre ouverte, dans le Gaulois, l’invitant à compléter sa déposition, appendice, 578-579. — Reçoit une lettre d’Esterhazy ; ne la communique pas à Jouaust, 450. — Laisse sans réponse une lettre de Cernuski, 475. — Démarche de Cernuski auprès de lui, 479. — Jugements portés sur lui par Soury, Maurras et Barrère, 495, note 2. — Article de Drumont : les Deux bordereaux, 502. — Ses démarches auprès des juges de 1894 ; ses déclarations à l’encontre de la déposition de Freystætter (audience du 7 septembre 1899) ; réplique de Demange, 503-508. — Candidat au Sénat, VI, 56. — Son élection (janvier 1900), 57-58. — Intervient dans les débats sur l’amnistie, 124. — Flétri implicitement par le discours de Waldeck-Rousseau au Sénat sur l’amnistie (séance du 2 juin 1900), 127. — Dément avoir communiqué la photographie du bordereau annoté aux juges de Rennes, 217, 247. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 302, 305 et note 6 ; 313-314 ; le bordereau annoté 325-326 ; la femme Bastian, 349, note 1. — Lettres ouvertes de Gaston Méry (Libre Parole) et de Delahaye (Autorité) le conjurant de dire toute la vérité, 454, note 2. — Ses lettres à Ballot-Beaupré : il demande à être confronté avec Casimir-Perier et Dupuy, 455-456 ; appendice, 526-531. — Article de Gaston Méry : le silence du général Mercier, 457 et note 1. — Refuse de parler après l’arrêt de la Chambre criminelle, 477. — S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Trarieux et de Scheurer-Kestner dans la galerie du Sénat, 478, note 3. — Flétri par l’ordre du jour Reveillaud (séance de la Chambre du 13 juillet 1906), 496. — Son discours contre la réintégration de Dreyfus : violents incidents auxquels ce discours donne lieu ; réplique de Barthou, 496-499.

Mercier (Madame, née Tremayne-Symons). Impression produite sur elle par la condamnation de Dreyfus, I, 450.

Mercier, lieutenant-colonel. Note donnée par lui à Esterhazy en 1894, II, 95, note 2.

Mercier-Milon (Armand), lieutenant-colonel puis colonel. Chef de Dreyfus à la section des manœuvres, I, 71, II, 209. — Sa déposition au procès de 1894, I, 414. — Reçoit une lettre de Picquart qui cherche un permutant, II, 474. — Envoyé par Boisdeffre pour recevoir Picquart à la gare de Lyon (26 novembre 1897) ; son entretien avec Picquart, III, 105. — Son nom est mêlé à l’affaire du faux « Otto », 108-110. — Remplace le colonel Meunier à l’État-major général, VI, 128.

Mérillon (Daniel), avocat général près la Cour de cassation. Son réquisitoire au sujet de la requête d’Esterhazy contre Bertulus (mars 1899), V, 24, note 1.

Merle (Maurice), commandant. Juge au conseil de guerre de Rennes, V, 269-270. — Son attitude pendant les débats, 339, 526-527. — Se prononce pour la culpabilité de Dreyfus, 533, 542 et note 1, VI, 204. — Ses entretiens avec le docteur Dumas au sujet du verdict de Rennes : le bordereau annoté, 209-212. — Versions contradictoires de Dumas et de lui sur ces entretiens, 213. — Discours de Jaurès à la Chambre au sujet de ses révélations (séance du 18 mars 1903), 232. — La Chambre criminelle le fait interroger par commission rogatoire, 319.

Mertian (dit : de Muller), avocat à Lille, Aurait vu, à Postdam, un numéro de la Libre Parole annoté par Guillaume II ; article de la Dépêche (de Lille) à ce sujet, III, 14-15. — Son témoignage est invoqué par Mercier au procès de Rennes, V, 324-325. — Sa déposition à ce procès, 445, III, 15, note 1.

Méry (Gaston), rédacteur à la « Libre Parole ». Son article sur la visite d’Hanotaux à Munster (décembre 1894), I, 241 et note 3. — Publie le texte des prétendus aveux de Dreyfus, 514, note 1. — Se rend chez Scheurer-Kestner pour l’interviewer, II, 618 et note 1 ; 619. — Accompagne Esterhazy qui cherche à fuir après la saisie des lettres à Mme de Boulancy (nuit du 26 novembre 1897), III, 114-115. — Traite avec Esterhazy pour la publication de ses Mémoires, 614, note 2. — Lui rend visite à la maison des frères de Saint-Jean de Dieu, IV, 520. — Article sur l’acquittement de Déroulède par le jury de la Seine, V, 91, note 2. — Soupçonne Guérin d’appartenir à la police, 422, note 1. — Sa lettre ouverte au général Mercier (Libre Parole du 6 juillet 1906), VI, 454, note 2. — Seconde lettre : Le silence du général Mercier (Libre Parole du 13 juillet 1906), 457, note 1.

Merzbach, sergent. Assiste à une partie de l’entretien entre Lebrun-Renaud et Dreyfus, I, 498, note 1.

Meslier (Adrien), docteur en médecine, député. Déclare que le Conseil de l’Ordre du Grand Orient est étranger au système des fiches, VI, 407.

Messimy (Adolphe), député. Son rapport sur le projet de réintégration de Dreyfus et de Picquart, VI, 479, note 1 ; 484 et note 2, 487 et note 1 ; 488 ; 489.

Mestre Amabile (Vicente). Aurait fourni des renseignements à Val-Carlos et touché l’argent remis à celui-ci par Henry, VI, 300 et note 1, 301, note 4.

Mesureur (Gustave), député. Ministre du commerce dans le cabinet Bourgeois (novembre 1895), II, 181, note 3. — Signe le manifeste des groupes républicains contre la loi de dessaisissement, IV, 542. — Son opinion sur le cabinet Waldeck-Rousseau, V, 178, note 1. — Battu par Syveton aux élections de 1902, VI, 183-186. — Entendu au cours de l’enquête sur l’élection de Syveton, 232.

Metzinger (Hubert), général. Son ordre du jour aux officiers et soldats du 15e corps d’armée, IV, 307 ; V, 180. — Les royalistes cherchent à le mêler à leurs intrigues, IV, 427, note 1 ; 561, note 1. — Rappelé au silence par Galliffet, V, 186. — Témoin à décharge au procès Dautriche, VI, 384.

Meunier (L. V.), rédacteur au « Rappel ». Réclame la publicité des débats du procès Esterhazy, III, 195, note 5. — Article sur la grâce de Dreyfus, V, 564.

Meyer (Arthur), directeur du « Gaulois ». Blâme Mercier d’avoir affirmé la culpabilité de Dreyfus dans une interview du Figaro, I, 337, note 2. — Apprend que Dreyfus a été condamné sur des pièces ignorées de la défense, II, 175, note 2. — Averti et convaincu de la culpabilité d’Esterhazy, 632 et note 3. — Avance de l’argent à Esterhazy, III, 517. — Lui assure avec Drumont et Rochefort une mensualité de trois cents francs, IV, 165. — Ses attaques contre la Cour de cassation, 374. — Souscrit aux listes rouges, 442. — Article sur une prétendue démarche de Munster auprès de Galliffet avant la déposition de Mercier au procès de Rennes, V, 306. — Aurait joué le rôle d’intermédiaire entre des meneurs royalistes et Demagny, 312, note 1. — Invite Freycinet à démentir une conversation relatée par Monod, 442, note 1.

Meyer (Paul), membre de l’Institut, directeur de l’École des Chartes. Cité par Zola comme témoin, III, 302. — Tentative d’intimidation dont il est l’objet, 428, note 1. — Sa déposition, 416-417. — Réfute l’argumentation de Pellieux et de Coüard, 428-429, note 1. — Proteste contre la brochure d’Urbain Gohier L’armée de Condé, IV, 149. — Sa dépêche à Pellieux après les aveux d’Henry ; réplique de Pellieux, 233-234. — Nouvelle lettre à Pellieux, 234, note 1. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 589 ; V, 573 ; VI, 472, appendice, 539.

Meyer, capitaine. Sa déposition favorable à Dreyfus au procès de 1894, I, 429.

Meynier, lieutenant. Accompagne Klobb à la poursuite de la mission Voulet-Chanoine, V, 429. — Blessé dans une rencontre avec Voulet, 430-431. — Reprend l’entreprise avec les lieutenants de la mission, 432.

Meyronnet (Pierre de). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2. — Sa condamnation, 135, note 4.

Meysenburg (Mme de), auteur des Mémoires d’une idéaliste. La comtesse de Bulow lui confirme la véracité des déclarations de Zola sur la trahison d’Esterhazy, III, 317, note 2.

Mézières (Alfred), membre de l’Académie française, député. Président de la commission de l’armée ; son intervention lors de l’interpellation Le Hérissé sur la faiblesse des effectifs (séance du 6 novembre 1894), I, 272. — Accepte d’être arbitre dans un jury d’honneur auquel serait soumis le différend Picquart-Esterhazy, III, 516. — Invité aux déjeuners de Deschanel, IV, 463, note 3. — S’abstient dans le vote de l’ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), V, 193, note 2. — Sénateur, s’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Michel, soldat au 45e de ligne. Raconte à Raoul Allier les incidents de Reuilly ; sa déposition devant la Haute-Cour, IV, 608, note 8 ; VI, 62.

Michelet (Mme Jules). Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Michelin, secrétaire de la « Jeunesse royaliste de Paris ». Note qu’il publie dans le Gaulois du 18 juillet 1899, V, 255, note 2.

Mieg-Koechlin, industriel à Mulhouse. Sa lettre au prince de Hohenlohe au sujet de Dreyfus, II, 510 et note 2.

Millaud (Édouard), sénateur. Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21, note 4.

Millerand (Alexandre), député. Ses attaques dans la Petite République contre Casimir-Perier, I, 135 et note 2. — Son attitude à l’égard de Drumont et de Rochefort, 376. — Intervient dans la discussion du projet de loi sur la trahison et l’espionnage (séance du 24 décembre 1894), 478. — Son discours contre les promoteurs de la revision (séance du 5 décembre 1897), III, 143-145. — Son duel avec Joseph Reinach, 146, note 5. — Signe le manifeste invitant la classe ouvrière à ne pas prendre parti dans l’Affaire (janvier 1898), 254-255. — Partisan de la revision après les aveux d’Henry, IV, 224, note 2. — Membre du « comité de vigilance » constitué en octobre 1898 par les socialistes, 329, 331. — Intervient dans la discussion de la proposition Levraud sur le monopole de l’enseignement (séance du 26 novembre 1898), 418-419. — Réclame l’ajournement du procès Picquart (séance du 28 novembre 1898), 401. — Proclame la nécessité de communiquer le dossier secret à la Cour de cassation (séance du 19 décembre 1898), 465-466. — Signe le manifeste des groupes républicains contre le projet de dessaisissement, 542 ; son discours (séance du 10 lévrier 1899), 543. — Son attitude lors des débats sur les scandales d’Auteuil, V, 130 ; lors de la mise en accusation de Mercier, 131-133. — Engage Poincaré à s’adjoindre Viviani dans le ministère qu’il est chargé de constituer, 159 et note 1. — Entretien de Joseph Reinach avec Waldeck-Rousseau au sujet de la nécessité de faire entrer un socialiste dans le ministère, 162. — Son rôle politique comparé à celui de Jaurès, 162-167. — Offre qui lui est faite par Joseph Reinach, au nom de Waldeck-Rousseau, d’entrer dans le nouveau cabinet ; consulte les députés socialistes, puis accepte un portefeuille, 175 et note 1, 176-177. — Attitude des révolutionnaires à son égard, 178-179 et note 1. — Est d’avis que Galliffet invite Carrière à abandonner l’accusation au procès de Rennes, 230. — Son entretien avec Joseph Reinach au sujet de la grâce de Dreyfus, 551-552 — Reçoit au ministère Joseph Reinach et Mathieu Dreyfus ; promet la grâce immédiate de Dreyfus si celui-ci retire son pourvoi ; discussion avec Jaurès, Clemenceau et Gérault-Richard, 554-558. — Opposition de Loubet à la grâce immédiate ; il donne puis retire sa démission, 560-561. — Sollicité par Picquart d’obtenir de Galliffet un supplément d’enquête sur l’affaire Boulot, VI, 8-9. — Ses discours à Limoges (1er octobre 1899) et à Lille (15 octobre), 48-49. — Félicite Joseph Reinach de son discours à Digne (avril 1900), 87, note 2. — Le « cas Millerand » au congrès socialiste international de Paris, 133. — Son discours à Lens (octobre 1900), 134, 139. — Mis en cause au sujet de son attitude lors des débuts de l’Affaire ; sa réponse (séance du 13 décembre 1900), 143. — vote contre l’ordre du jour de confiance au ministère Combes à la suite de l’interpellation Guyot de Villeneuve (séance du 28 octobre 1904), 407, note 3. — Intervient au cours de la séance du 4 novembre 1904, 419 ; 420, note 4.

Millescamps (Femme Forêt, dite). Ses relations avec Brücker ; arrêtée sous l’inculpation d’espionnage et condamnée à cinq ans de réclusion, I, 24-25. — Son histoire est reconstituée par Mathieu Dreyfus, II, 184. — Libérée en novembre 1898, se retire aux environs de Metz, V, 241. — Est l’objet d’une enquête organisée par Marguerite Durand sur les indications de Joseph Reinach ; ses déclarations sur les manœuvres de Brücker et de la femme Bastian, 242 et note 1.

Millet (Ferdinand), colonel puis général, directeur de l’infanterie. Son estime pour Picquart, II, 206. — Il le recommande à Boisdeffre, 203. — Général ; aurait promis de faire entrer Esterhazy à la direction de l’infanterie, 383. — Lettre que Picquart lui adresse de Tunisie ; sa réponse, 472. — Reçoit Esterhazy sur l’ordre de Billot, 601. — Son entretien avec Esterhazy, 603-606.

Millevoye (Lucien), député directeur de la « Patrie ». Réclame la condamnation à mort de Dreyfus, I, 228. — Prend part à la réunion du gymnase Pascaud (21 novembre 1897), III, 41, note 2. — Ses articles au sujet de la prétendue pièce secrète du Syndicat (dépêche d’Esterhazy à Boisdeffre), 134, 142. — Son discours à Suresnes sur le bordereau annoté, I, 350 ; III, 397-398 ; V, 54 ; 216 ; VI, 233, 234. — Réélu député en 1898, III, 587. — Ses attaques contre les revisionnistes après la démission de Zurlinden, IV, 274. — Sa démarche à l’Élysée en vue d’obtenir la convocation des Chambres, 307. — Prend part aux manifestations de Nantes (décembre 1898), 426. — Son attitude pendant l’interpellation Grousset sur les menées de certains fonctionnaires de la guerre (séance du 12 décembre 1898), 461. — Invité aux déjeuners de Deschanel, 463, note 3. — Interpelle sur la démission de Quesnay de Beaurepaire, 495, 497. — Dégage sa responsabilité dans l’affaire de Reuilly, V, 2, note 3. — Se déclare partisan d’un coup d’État, 112, note 2, 253, note 2. — Articles sur le procès de Rennes, 295, note 2. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 323, notes 3 et 4 ; 327, note 2.

Milliard (Victor), sénateur. Remplace Darlan au ministère de la Justice dans le cabinet Méline (décembre 1897), III, 127. — Prend connaissance du dossier Du Paty-Comminges, II, 643, note 2 ; III, 524. — Ses instructions au commissaire du gouvernement tendant à faire refuser à Mme Dreyfus et à Mathieu Dreyfus le droit de prendre part aux débats du procès Esterhazy, 204, note 1. — Laisse sans réponse une lettre de Joseph Reinach sur la communication secrète, 250-251. — Refuse à Billot l’autorisation de déposer au procès Zola, 322. — Ses instructions à Delegorgue à la suite de l’incident soulevé par Pellieux au procès Zola (production du « faux Henry »), 449. — Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6. — Demande l’extension de l’amnistie aux condamnés de la Haute-Cour, VI, 51 ; 82 ; 130, note 1.

Mimerel (Antoine), avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation. Soutient les pourvois de Picquart contre Esterhazy et Du Paty ; trouve un moyen juridique de faire surseoir au procès Picquart (décembre 1898), IV, 410 et note 1. — Sa plaidoirie devant la Chambre criminelle sur la demande de Picquart en règlement de juges. V,23.

Minck (Paule). Signe le manifeste invitant les révolutionnaires à « disputer la rue » aux nationalistes (22 octobre 1898), IV, 330, note 3.

Mirbeau (Octave), homme de lettres. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 503. — Ses articles dans l’Aurore, 637. — Signe le manifeste invitant les révolutionnaires à « disputer la rue » aux nationalistes (22 octobre 1898), IV, 330. — Assailli au cours d’une réunion publique à Toulouse, 426. — Ses menaces contre Arthur Meyer et Barrès après l’attentat contre Labori, V, 360.

Miribel (de), général, chef d’État-Major général. Développe le service de contre-espionnage, I, 21. — Fait placer Henry à la section de statistique en 1877, II, 26-27. — l’y fait entrer à nouveau en 1893, 75. — Recommande Picquart à Galliffet, 206. — Remplacé à l’État-Major par Boisdeffre, 201.

Mirman (Léon), député. Élu député, est rappelé sous les drapeaux ; interpellation à la Chambre à ce sujet (séance du 30 octobre 1894), I, 197-198. — Reconnaît la nécessité de la revision après les aveux d’Henry, IV, 224, note 2. — Interpelle Dupuy sur la politique générale du gouvernement (séance du 4 novembre 1898), 357. — Son discours sur la constitution du cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899) ; violence de ses attaques contre le nouveau ministère, V, 189, 214, note 2. — Blâme la délation dans l’armée (séance du 4 novembre 1904), VI, 406.

Mistral (Frédéric), poète provençal, auteur de « Mireille ». Membre du comité directeur de la Ligue de la Patrie Française, IV, 505, note 3.

Mitchell (Robert), ancien député, rédacteur au « Gaulois ». Son opinion sur la revision après les aveux d’Henry, IV, 223, note 2 — Stoffel lui raconte son entretien avec Boisdeffre au sujet du bordereau annoté, I, 349, V, 218, note 3. — Rapporte à Ranc les propos de Stoffel, I, 349, note 1, VI, 324.

Mitry (Henry de), commandant. Ses déclarations à Gonse en janvier 1898 au sujet des prétendus aveux de Dreyfus, I, 626-629 ; III, 291 et note 4. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451 ; 1, 500, note 4. — Cité par Jouaust au procès de Rennes, V, 284. — Sa déposition, 442. — Envoyé par Mercier à Echemann et à Gallet pour recueillir leurs déclarations au sujet du procès de 1894, 503.

Mittelhauser, commissaire spécial. Ses visites à Picquart, II, 403, note 2. — Dépositions de Picquart et d’Henry à ce sujet à l’instruction Fabre, IV, 109.

Moch (Gaston), capitaine d’artillerie. Dreyfus dément s’être entretenu avec lui du frein 120, I, 164. — Sa déposition devant la chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 515 et note 3.

Mohrenheim (Baron de), ambassadeur de Russie. Rôle que lui attribue Esterhazy dans son roman sur les dessous de l’alliance franco-russe, III, 562 et note 1 ; 563. — Remplacé par Ourousoff 563, note 1.

Mojon (Charles), général, conseiller d’État, beau-père de Cavaignac. Consulté par Cavaignac au sujet de la fausse lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen, IV, 4.

Molinari (G. de), correspondant de l’Institut. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Molinier (Auguste), archiviste-paléographe, professeur à l’École des Chartes. Cité par Zola comme témoin, III, 303. — Sa déposition, 416-417, II, 43, note 1. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 539 ; V, 101 ; au procès de Rennes, 433, note 1 ; 434 ; 436 ; 438. — Sa mort, VI, 295.

Molinier (Emile), conservateur au musée du Louvre, frère du précédent. Cité par Zola comme témoin, III, 303. — Sa déposition, 416 et note 2.

Mollard, commandant. Sa note sur Madagascar, I, 299 ; V, 321, note 2.

Mollin, capitaine. Officier d’ordonnance d’André ; chargé par lui d’établir des fiches sur les officiers, VI, 396. — Entre en relations avec Vadecard, 397. — Sa correspondance avec lui au sujet de l’avancement des officiers, 398-399. — Les plus importantes de ses lettres sont vendues par Bidegain à Syveton, 400. — Discours de Guyot de Villeneuve sur la délation dans l’armée (séance du 28 octobre 1904), 402-406. — Scène entre André et lui ; il donne sa démission, 408.

Monestier (Jean), sénateur. Vote contre la loi de dessaisissement, V, 88. — Remplace Krantz au ministère des Travaux publics (mai 1899), 85.

Monet (Claude), artiste-peintre. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Monicourt (Grimaud de). Perquisition faite à son domicile, V, 6, note 1. — Son arrestation, 311. — Déféré à la Haute Cour ; est mis hors de cause par la commission d’instruction, VI, 31.

Monira (Alphonse), avocat. Secrétaire de Labori au procès Zola, III, 340.

Monis (Ernest), sénateur. Sa démarche auprès de Dupuy pour obtenir l’ajournement du procès Picquart, IV, 400. — Son intervention au Sénat à ce sujet (séance du 29 novembre 1898), 407-408. — Son discours contre la loi de dessaisissement (séance du 27 février 1899), V, 16. — Vote contre la loi, 22, note 3. — Ministre de la Justice dans le cabinet Waldeck-Rousseau (juin 1899), 178. — Consulté par Waldeck-Rousseau au sujet des instructions à Carrière, 229. — Fait arrêter Lissajoux en vertu de la loi sur l’espionnage, 456. — Est d’avis de déférer le jugement de Rennes à la Cour de cassation, 537. — Charge Manau d’étudier la demande de Picquart en supplément d’enquête sur l’affaire Boulot et sur l’affaire « les pigeons voyageurs, VI, 9. — Refuse de réclamer l’extradition d’Esterhazy, 75. — Son rôle dans l’élaboration et la discussion du projet d’amnistie, 123. — Questionné par Delpech au Sénat sur l’ajournement de l’appel de Lepelletier contre sa condamnation (séance du 28 novembre 1900), 140. — Propose le projet de résolution relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, 478.

Moniteur de l’Empire. Voir Bulow.

Monnier (Pauline, née Romazotti), cousine de Picquart. Dénoncée par Gonse à Bertulus comme étant la « dame voilée », III, 520. — Son entretien avec Bertulus au sujet de cette invention diffamatoire, 521, note 1. — Démarche qu’elle fait auprès de Pellieux ; lettre de Pellieux à son mari et enquête policière dont elle est l’objet, 619, et note 1. — Dénonce à Bertulus les manœuvres de Pellieux, 620. — Accuse le P. Du Lac d’avoir trahi à son détriment le secret de la confession, V, 146. — Entretien de Joseph Reinach et du P. Du Lac à ce sujet, 146-148. — Remet à Joseph Reinach copie de la lettre de Pellieux à son mari, 288 et note 5.

Monnier, ancien magistrat, mari de la précédente. Lettre qu’il reçoit de Pellieux ; proteste contre les allégations dont sa femme est l’objet, III, 619, note 1 ; 620. — Nie avoir reçu la lettre de Pellieux, V, 288. — Se sépare de sa femme, 238, note 5.

Monnier, gendarme. Sa déposition devant la chambre criminelle au sujet des prétendus aveux de Dreyfus (revision du procès de 1894), I, appendice, 628 et note 2.

Monod (Gabriel), historien, membre de l’Institut. Questionne Hanotaux sur l’Affaire Dreyfus ; réponse d’Hanotaux, I, 523 et note 5. — Son impression sur les articles de Drumont et de Millevoye après la publication du bordereau, II, 437. — Demande à Hanotaux de rapporter la mesure qui prescrit que les lettres de Dreyfus ne soient transmises qu’en copie, 455 et note 4. — Compare l’écriture du bordereau à celle de Dreyfus ; ses conclusions, 500. — Incite Ranc à entreprendre une campagne de presse en faveur de Dreyfus, 554. — Dénoncé par Alphonse Humbert comme le « complice » de Scheurer-Kestner ; sa lettre au Temps en faveur de la revision, 674, note 3. — Son opinion : sur le rapport des experts chargés de comparer l’écriture dû bordereau à celle d’Esterhazy, III, 193 ; sur la lettre J’accuse, 241. — Conjure Cavaignac de ne pas se prononcer sur l’Affaire avant d’avoir entendu Picquart, IV, 2 et note 1. — Donne sa démission de membre de la commission des archives de la guerre, lors de la publication des prétendues lettres de Combe, 127, note 5. — Proteste contre le livre d’Urbain Gohier L’armée de Condé, 149. — Accepte l’hypothèse de la complicité d’Esterhazy et d’Henry, 432, note 2. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 514 ; V, 45. — Lettre que lui adresse Charavay pour rétracter les conclusions de son expertise de 1894, 56 et note 2. — Publie une lettre de Gibert sur un entretien de celui-ci avec Félix Faure au sujet des pièces secrètes, 59. — Son entretien avec Freycinet à la gare du Mans, 442, note 1. — Ses lettres sur la complicité d’Henry et d’Esterhazy sont lues par Lailler au procès Mme Henry-Reinach, VI, 275-276. — Sa lettre à Clemenceau au sujet de la cassation sans renvoi, 285 et note 1. — Lettre que lui adresse Mathilde Baumler au sujet de l’affaire Cernuski, 360 et note 3.

Monod (Henry), membre de l’Académie de médecine, directeur de l’Assistance et de l’Hygiène publiques. Joseph Reinach lui apprend que Scheurer-Kestner va poursuivre la réhabilitation de Dreyfus, II, 546, note 1.

Montaigny (Comte de), député. Vote contre l’ordre du jour flétrissant les scandales d’Auteuil, V, 118, note 1.

Montaigu (Hubert de), député. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Montalembert (Comte Geoffroy de), député. Souscrit aux listes rouges, IV, 441. — S’abstient dans le vote flétrissant les scandales d’Auteuil, V, 118, note 1.

Mentaux, concessionnaire des transports maritimes des Guyanes. Soupçonné de vouloir faire évader Dreyfus ; proteste par une lettre au président du conseil de guerre de Rennes et envoie ses témoins à Lebon, II, 321, note 3, V, 381.

Montebello (Adrien de), député. Recommande Esterhazy à Billot, II, 284, 288, 383, 479 et note 3. — Apprend que Scheurer-Kestner a l’intention de poursuivre la réhabilitation de Dreyfus, 546, note 1. — Vote contre l’ajournement de la mise en accusation de Mercier, V, 133, note 3. — Se retire du groupe Méline en juin 1899 : son attitude lors des débats qui suivent la déclaration ministérielle du cabinet Waldeck-Rousseau, 193, note 1. — Demande à interpeller André sur l’affaire Cuignet, VI, 390, note 3. — Son discours (séance du 17 janvier 1902), 393, note 3. — Son amendement au projet de loi sur la réintégration des officiers en réforme, 483.

Monteil, colonel. Prend part à une manifestation nationaliste aux abords, du Cherche-Midi (12 décembre 1898), IV, 428, note 2. — Membre du comité directeur de la ligue de la Patrie Française, 505, note 3. — Prend part aux conciliabules tenus en juin 1899 au « fort Chabrol), V, 183 et note 4.

Montéran, négociant. Sa visite à Quesnay de Beaurepaire, V, 463. — Accompagne Cernuski à Rennes, 475. — Se rend avec lui chez Roget, Mercier et Cavaignac, 479. — Sa déposition au procès Dautriche, 461, note 2, 463 et note 3 ; 471 et note 1 ; 475 et note 3 ; 479 et note 1 ; VI, 361, note 3.

Montesquieu (Baron de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Montfort (Vicomte de), député de la Seine-Inférieure. Se charge de présenter la requête par laquelle Leblois demande à être nommé avocat-conseil du ministère de la guerre, II, 409, note 3. — Souscrit aux listes rouges, IV, 442.

Monti (de), député. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Montorgueil (Georges), rédacteur à l’« Éclair ». Perquisitions faites en 1899 à son domicile à cause de l’article « Le Traître », II, 375, note 2, V, 456 et note 2.

Moras (Clément), conseiller à la Cour de cassation. Rapporteur de l’Affaire devant les Chambres réunies (revision du procès de Rennes), VI, 375. — Son rapport, 304, note 3, 305, note 3, 306, note 5, 373, note 1 ; 431-435 ; le procès de Rennes, 441 ; les faits nouveaux, 442-444 ; le télégramme de Guérin à Saussier, 447-448. — Conclut à la cassation avec renvoi, 468.

Moreau, capitaine. Assiste Chamoin dans la vérification du dossier secret, VI, 312, note 3.

Morellet, sénateur. Rapporteur du projet de loi sur la trahison et l’espionnage ; son intervention au sujet de la mise à l’ordre du jour de la discussion de ce projet, III, 6. — Membre de la commission chargée d’examiner le projet de dessaisissement, se déclare opposé au projet, V, 9, note 2, 16. — S’abstient dans le vote de la loi, 22, note 3. — Membre de la commission de la Haute-Cour, VI, 31, note 1.

Morhardt (Mathias), publiciste. Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, III, 624 ; IV, 272, note 3. — Arrêté devant la salle Wagram au cours des bagarres du 2 octobre 1898, 309.

Moriaud (Paul), professeur à l’Université de Genève. Compare l’écriture du bordereau à celle de Dreyfus ; ses conclusions, II, 501 et note 1. — Sa déposition au procès Zola, III, 417, note 7.

Morinaud, député de Constantine. Fomente les désordres antisémites en Algérie, III, 280. — Appuie au conseil municipal de Constantine une proposition de Grasset tendant à exclure les enfants juifs des écoles publiques, 541, note 2. — Sa démarche auprès de Brisson pour faire retirer à Lépine le gouvernement de l’Algérie, IV, 128, note 3.

Mornard (Henry), avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation. Soutient devant la Cour de cassation le pourvoi de Zola contre le jugement de la cour d’assises, III, 549-550. — Accepte de soutenir la requête de Mme Dreyfus en annulation du procès de 1894, IV, 17, note 1. — Collabore à la rédaction de la demande en revision adressée par Mme Dreyfus au garde des sceaux (septembre 1898), 234, note 5. — Sa plaidoirie devant la Chambre criminelle, 347-348. — Assiste à la réunion d’avocats où est délibérée la requête de Picquart en règlement de juges, 410, note 1. — Communique à Demange et à Labori les procès-verbaux des audiences de la Chambre criminelle, 457. — Obtient qu’il soit spécifié dans un procès-verbal que le Gouvernement communique à la Cour tous les dossiers relatifs à l’Affaire, 469 et note 2. — Assiste au dépouillement du dossier secret, 472. — Dépose une requête tendant à la récusation de Petit, Crépon et Lepelletier, V, 38. — Son mémoire, 75-77. — Sa plaidoirie, 97-98 ; 229, note 1, 236, note 3. — Appelé à Rennes par Mathieu Dreyfus, 368-369. — Son entretien avec Waldeck-Rousseau au sujet du verdict de Rennes, 538-539. — Conseille la grâce de Dreyfus, 540. — Engage Dreyfus à adresser à André une demande d’enquête fondée sur le bordereau annoté et le témoignage de Cernuski, VI, 248. — Son plaidoyer devant la Chambre criminelle en faveur de la revision du procès de Rennes, 292-294. — Admis à assister aux audiences plénières de la Cour, 298. — Réclame l’envoi de commissions rogatoires à Panizzardi et à Schwarzkoppen, 356. — Son mémoire, 434-435, 438 ; l’hypothèse d’après laquelle Esterhazy aurait été un agent de contre-espionnage, 439 et note 1 ; 440 ; le télégramme du colonel Guérin, 447, note 1. — Sa plaidoirie ; la « nuit historique », les lettres d’Esterhazy, la minute Bayle, 456-457 ; l’antisémitisme et l’Affaire, 458. — Il demande la cassation sans renvoi et sans indemnité pour Dreyfus, 464-466. — Rend hommage aux artisans de la revision, 466-467. — Sa péroraison, 467-468. — Soutient devant le conseil d’État le pourvoi de Joseph Reinach contre sa révocation d’officier de l’armée territoriale, 485, 486 et note 2. — Lettre de Mercier au sujet de sa plaidoirie, appendice, 529-530.

Mortemart (Duchesse de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Morvan, astronome. Assiste Lœwy, directeur de l’Observatoire, dans la vérification des mesures de Bertillon, VI, 310.

Mosetig (Albert), conseiller antique, chirurgien et professeur. Aurait, d’après Cernuski, renseigné Adamovitch, V, 487, 488, note 1. — Confondu avec un espion du même nom, 490. — Déclare n’avoir jamais connu Adamovitch, VI, 6, 200. — Son démenti est recueilli juridiquement, 357 et note 2.

Mosetig (Auguste), contrôleur en chef au ministère des chemins de fer d’Autriche. Livre des documents à Przyborowski, V, 459 et note 2. — Son arrestation, 469. — Confondu avec un conseiller aulique du même nom, 490. — Condamné pour espionnage, VI, 357. — Déclare n’avoir tenu aucun des propos que Cernuski lui a attribués au procès de Rennes, 358.

Motte (Eugène), député. Son discours sur le collectivisme à la séance du 16 novembre 1899, VI, 48-49.

Mourier, capitaine. Informe l’État-major de l’arrestation de Wessel, VI, 102. — Sa déposition au procès Dautriche, 102, note 2, 103 et note 3.

Moustiers-Mérinville (Comte Maurice des). Arrêté au cours des scandales d’Auteuil, V, 116, note 2.

Mulot, soldat. Copie des documents pour Esterhazy, II, 87, notes 2 et 3. — Entendu par Picquart dans son enquête sur Esterhazy, 380 et note 4. — Sa déposition au procès Esterhazy, III, 213 ; à l’instruction Tavernier contre Picquart, II, 107, note 5 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 106, note 2 ; 107, note 5 ; 380, note 6.

Mun (Comte Albert de), député. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 503-504. — Ses relations avec le P. du Lac ; ses attaques contre le « Syndicat », III, 32. — Interpelle sur l’Affaire ; son discours sur l’« honneur de l’armée » (séance du 4 décembre 1897), 136-146 ; sur la lettre J’accuse (séance du 18 janvier 1898), 231-234, 239, note 1. — Son discours de réception à l’Académie française, 544-545. — Son intervention dans les débats qui suivent la démission de Chanoine (séance du 25 octobre 1898), IV, 339 ; dans les interpellations Bos et Massabuau (séance du 28 novembre 1898), 401 : dans les débats sur la liberté de l’enseignement, 418. — Souscrit aux listes rouges, 441. — Vote contre l’ordre du jour flétrissant les scandales d’Auteuil, V, 118, note 1. — Intervient dans la discussion de la loi sur les Associations, VI, 177. — Article dans le Gaulois sur l’affaire Monnier-Du Lac, 229. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, 489, note 1.

Munier, commandant. Chargé par Sandherr de vérifier la traduction de la dépêche du 2 novembre 1894, I, 246. — Sa mort, V, 298.

Munster (Comte de), ambassadeur d’Allemagne à Paris. S’engage à empêcher les attachés militaires de se livrer à l’espionnage, I, 30. — Ignore les pratiques de Schwarzkoppen, 31 ; II, 88-89. — Apprend de lui qu’il n’a pas eu de relations avec Dreyfus, I, 245. — Déclare à Hanotaux que Dreyfus est inconnu de l’État-Major allemand, 254. — Renouvelle cette affirmation, 340. — Sa maladie ; démarche d’Hanotaux auprès de lui, 340-341. — Légendes auxquelles cette démarche donne lieu, 343-345 ; 348-349, 463. — Fait insérer dans le Figaro une note démentant tout rapport de Dreyfus avec l’ambassade, 522. — Communique à son gouvernement les racontars de la presse à ce sujet, 523. — Renouvelle ses protestations auprès de Dupuy, ministre intérimaire des Affaires étrangères, 524. — Lui communique une lettre de Hohenlohe après la condamnation de Dreyfus, 524-525. — Demande à être reçu par Casimir-Perier, 525. — Son entrevue avec le Président, 538-543. — Note rédigée à la suite de cette entrevue ; il accepte, après en avoir référé à Berlin, la teneur de cette note, 543. — Sa lettre à Schwarzkoppen, 543, note 3. — Sa confiance dans la femme Bastian, II, 264. — Apprend de Schwarzkoppen les relations de celui-ci avec Esterhazy, 597. — Réitère à Hanotaux ses déclarations antérieures au sujet de Dreyfus, III, 44 ; 49. — Communique à Hanotaux les déclarations de Bulow à la commission du budget du Reichstag, 318. — Cette communication est démentie par ordre d’Hanotaux, 319, note 2. — Discours de Millevoye à Suresnes sur le bordereau annoté : démenti officiel de l’Allemagne, 397-398. — Fait à Delcassé les mêmes déclarations qu’à Hanotaux ; lui affirme que Schwarzkoppen a adressé plusieurs petits bleus à Esterhazy, II, 244, note 1, V, 40. — S’enquiert à la préfecture de police des faits qui ont provoqué la disparition de la femme Bastian, 244. — Prétendue démarche qu’il aurait faite auprès de Galliffet avant le procès de Rennes, 306. — Note du Moniteur de l’Empire (8 septembre 1899), 494. — Prend sa retraite et écrit ses Mémoires, VI, 181. — Sa lettre à Joseph Reinach sur le bordereau annoté (20 mai 1901), appendice, 508-509. — Ses déclarations à Joseph Reinach au sujet de l’Affaire, II, 72, 74, 89, III, 562, note 1, VI, 181.

Munster (Comtesse Marie de), fille du précédent. Sa confiance dans la femme Bastian, I, 24. — Un de ses billets figure dans le dossier secret constitué par Henry après le procès Zola, 111, 589. — Calomnies répandues contre elle par la presse antisémite, IV, 422 et note 4. — Nouvelles attaques dirigées contre elle par la Libre Parole à la veille du procès de Rennes : ses prétendues lettres nommant Dreyfus, V, 227, note 4.

Murat (Prince). Présente à Loubet les excuses de la commission des courses après les scandales d’Auteuil, V, 117, note 2.

Murray (David Christie), romancier anglais. Sa conversation avec Esterhazy, à la veille du procès Zola, est publiée dans le Daily News, III, 433, note 3.


N

Naquet (Alfred), député. Intervient au cours des débats sur la question juive (séance du 25 mai 1895), II, 196 et note 3.

Négrier (de), général. Son discours au banquet de Gennetines, IV, 267. — Propos qu’il tient aux officiers lors de ses tournées d’inspection, V, 248-249. — Relevé par Galliffet de ses fonctions d’inspecteur et de membre du Conseil supérieur de la guerre, 250-251. — Lettres qu’il reçoit de Déroulède, Coppée et Lemaître, 258 et note 3.

Néron-Bancel, député. Dépose l’ordre du jour de confiance flétrissant les scandales d’Auteuil, V, 130, note 2.

Nettancourt (Jacques, marquis de), beau-père d’Esterhazy. Ses rapports avec son gendre, II, 92. — Démarches de Du Paty auprès de lui ; versions diverses au sujet de ces démarches, 586 et note 4.

Nicolas II, empereur de Russie. Ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, III, 53, note 2.

Nicolas, avocat à Nancy. A eu le manuel de tir entre les mains, I, 292, note 2.

Nicolas, lieutenant-colonel. Sa déposition au procès Christiani, V, 115, note 1.

Niox (Léon), général. Croit Dreyfus innocent mais refuse de déposer au procès de 1894, I, 429, note 2. — Jugement porté par lui sur Picquart, II, 211 ; 394. — Son antipathie à l’égard d’Henry, 216. — Se déclare partisan de la revision au cours d’un entretien avec Giry, IV, 382 et note 1.

Nisard (Armand), directeur des affaires politiques au ministère des affaires étrangères. Tenu au courant de l’Affaire par Hanotaux, I, 78, note 1.

Nismes (Arthur), général. Consulté par Picquart au sujet de la conduite qu’il doit tenir dans l’Affaire ; l’invite à garder le silence, II, 521.

Noailles (Marquis de), ambassadeur de France à Berlin. Guillaume II lui confirme les déclarations faites par Bülow au sujet de l’Affaire, III, 319.

Noailles (Comte de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Noailles (Comte Mathieu de). Signe la protestation en faveur de Picquart (novembre 1898), IV, 390, note 2 ; 441, note 2.

Nogier, commissaire spécial. Sa déposition au procès Dautriche, VI, 100 et note 3 ; 102 et note 2.

Nolot (Mme). Propriétaire de l’hôtel dans lequel Lemercier-Picard est trouvé pendu, III, 499. — Ses déclarations au commissaire de police et à la presse, 499, note 3 ; 504, note 3.

Nordau (Max), philosophe allemand. Soumet à Schwarzkoppen le récit par Zola des confidences de l’attaché allemand au sujet d’Esterhazy ; essaie vainement de voir Guillaume II, III, 317.

Norman, rédacteur au « Daily Chronicle ». Remet à Pressensé une copie de la déposition d’Esterhazy à Londres, V, 27, note 1.

Noulens (Joseph), député. Son ordre du jour blâmant le système des fiches, VI, 407, note 3. — Signe l’ordre du jour rendant hommage aux artisans de la revision (séance du 13 juillet 1906), 496 et note 3.

Nourrisson (Antoine), capitaine. Reçoit le pli contenant le document libérateur ; remet ce pli au général de Torcy, II, 687, note 4.


O

Obrutcheff, chef de l’État-Major russe. Disgracié à l’époque du procès Esterhazy, III, 563, note 1.

Ocagne (Maurice d’), ingénieur et professeur. Avertit Boisdeffre des doutes de la princesse Mathilde sur la culpabilité de Dreyfus, I, 349, note 2, III, 590, note 3. — Rapporte à Gonse, en la dénaturant, une conversation de Jacques Hadamard avec Painlevé au sujet de Dreyfus, 590-591 ; lui fait connaître la rencontre de Dreyfus avec Lonquety à Bruxelles, 592. — Souscrit aux listes rouges, IV, 442, note 1. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 517, et note 4 ; (revision du procès de Rennes), VI, 328, note 8.

Odelin. Administrateur de la Libre Parole et du collège de la rue des Postes, I, 217, note 3, III, 23.

Ogier (Dr), chef du laboratoire de toxicologie. Son rapport sur l’analyse des viscères de Lemercier-Picard, III, 509, note 6.

Ollivier (Émile), membre de l’Académie française, ancien ministre. Sa version sur le bordereau annoté, I, 350, notes 1 et 2 ; V, 217 ; VI, 207. — Aurait été informé par un ami de Mercier de l’existence de ce bordereau, 211, et note 1.

Omont (Henri), conservateur à la Bibliothèque Nationale. Son expertise sur les faux Blanche, Speranza et Weyler, V, 239, 240 et note 1.

Orléans (Prince Henri d’). Félicite Esterhazy à la sortie d’une audience du procès Zola, III, 462, 463 et note 1.

Orléans (Philippe, duc d’). Propos que lui tient Eugène Dufeuille au sujet de l’innocence de Dreyfus, III, 33. — Son manifeste contre les ennemis de l’armée lors de la publication des lettres d’Esterhazy à Mme de Boulancy, 119-120. — Remplace Dufeuille par André Buffet, 271. — Attitude prise par lui dans l’Affaire, 271, 274. — Autorise ses partisans à se joindre aux nationalistes, 577-578. — Son entrevue avec Jules Guérin à Marienbad ; prend Guérin à sa solde, IV, 302-304. — Cherche en vain à gagner Déroulède, 305-306. — Ses intrigues ; son manifeste du 21 septembre 1898, 307. — Aurait fomenté la grève des ouvriers terrassiers (septembre-octobre 1898), 309. — Convoque Buffet, Ramel et Lur-Saluces à Bruxelles (12 octobre 1898), 328. — Agitation royaliste ; dépêche de Buffet l’invitant à se trouver à Bruxelles le jour de la rentrée des Chambres, 331-332. — Liste de ses futurs fonctionnaires, 332. — Bagarres royalistes après la chute de Brisson, 341-342. — Incident Buffet-Hervé de Kerohant, 420-421. — Les royalistes cherchent un général, 427. — Manifestation aux abords du Cherche-Midi ; dépêche de Thuret, 428 et note 2. — Son discours sur l’« accaparement de la puissance financière » ; il apprend à San Remo la mort de Félix Faure, 559. — Cherche à avoir une entrevue avec Déroulède ; refus de Déroulède, 559. — Dépêche de Chevilly l’invitant à se rendre à Bruxelles, 560. — Complot royaliste ; projet de lettre à Metzinger et de proclamation à la France, 560 ; 562. — Reçoit à Bruxelles les bouchers de la Villette, 562-563. — Se dispose à passer la frontière ; fait demander au docteur Duréaux de le recevoir, 583-584. — Fonds mis à sa disposition par Mmes d’Adelsward et Porgès, 584-585. — Préparatifs de Jules Guérin, 585-586. — Dépêche de Buffet (22 février 1899), 587. — Démarche de Boni de Castellane auprès de Déroulède la veille des obsèques de Félix Faure, 588-590. — Tentative de Reuilly ; dépêche de Buffet, 615. — Sa correspondance avec Chevilly et Buffet saisie puis déchiffrée par Bazeries, V, 6 et note 2. — Son séjour en Sicile, 74. — Agitation de ses partisans et complots contre Loubet, 111. — Subsides qu’il fait remettre à Guérin par De Plas, 113 et note 3. — Informé par Chevilly et Grammont de la manifestation d’Auteuil, 117. — Aurait projeté une croisière sur les côtes de Bretagne pendant le procès de Rennes, 262 ; 308-309.

Orléans (Duchesse d’), femme du précédent. Reçoit les confidences de l’Empereur d’Autriche au sujet de Dreyfus, III, 54, note 2 ; IV, 122, note 1.

Ormescheville (Bexon d’), commandant. Rapporteur près le premier Conseil de guerre ; chargé par Saussier de l’instruction contre Dreyfus, I, 209. — Ses rapports avec Du Paty pendant l’instruction, 258. — Premier interrogatoire de Dreyfus : il lui montre la photographie du bordereau, 263. — Audition des témoins : Gonse, Bertillon, Gobert, Henry, 264-266. — Second interrogatoire de Dreyfus ; nouvelles dépositions, 266, note 1. — Ignore l’existence des pièces secrètes, 280. — Nouveaux interrogatoires de Dreyfus : le jeu, les femmes, 285-287. — Les notes du bordereau, 288-289. — La date du bordereau, le mot « manœuvres », 290. — Dreyfus lui demande à être reçu par Mercier, 296. — Interroge Maistre, Tocanne, Dervieu, Roy et Bernollin, 297-299. — Charge Bertillon d’expertiser les lettres adressées à Dreyfus, 300. — La lettre du buvard, l’auto-forgerie, 301-310. — Dépose son rapport, 311. — Analyse du rapport : l’expertise de Gobert, 312-314 ; l’examen graphologique du bordereau, 315 ; les interrogatoires de Dreyfus, 316 ; les rapports de Guénée, les dépositions des témoins à charge, 316-317. — Les notes du bordereau, 320-322. — Néant du rapport : insinuations et hypothèses, 318-319. — Conclusions, 323. — Le rapport est publié par Joseph Reinach dans le Siècle, III, 160. — Impression produite par cette publication, 161, I, 391. — Pellieux déclare que le texte publié a été tronqué ; démenti de Joseph Reinach, III, 403 et note 1. — Reprise du rapport au procès de Rennes, V, 281. — Son réquisitoire dans l’affaire Voisin, VI, 285, note 7.

Ottaviani. Arrêté au cours des bagarres du 25 octobre 1898 devant la Chambre des députés, IV, 337, note 3.

Otto. Prétendu secrétaire d’ambassade ; le faux de ce nom, III, 108-111. — Lettre de Lemercier-Picard à Joseph Reinach au sujet de ce faux, 331.

Otto (Georges). Compagnon de Jules Guérin au « fort Chabrol », V, 423, note 4.

Ourousoff (Prince). Ambassadeur de Russie à Paris en remplacement de Mohrenheim (décembre 1897), III, 563, note 1.


P

Painlevé (Paul), membre de l’Académie des sciences, professeur de mathématiques générales à la Sorbonne. Sa conversation avec Hadamard au sujet de Dreyfus est travestie par D’Ocagne, III, 590. — Sa démarche auprès de Gonse pour rétablir le vrai sens de cette conversation, 591. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 517. — S’aperçoit que ses explications sur l’incident Hadamard ont été dénaturées par Gonse, V, 45. — Sa déposition au conseil de guerre de Rennes, 408 et note 3. — Communique au conseil la lettre d’Henri Poincaré sur le système de Bertillon, 433-435. — Son discours à l’inauguration du monument de Grimaux à Rochefort, VI, 197, note 4 ; à l’inauguration de la statue de Trarieux, 296, note 1. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 310, note 2.

Pajot (François-Christophe), député. Son attitude lors des incidents provoqués par l’interpellation de Cavaignac sur les aveux ; (séance du 22 janvier 1898), III, 310.

Paléologue (Maurice), secrétaire d’ambassade. Ses entretiens avec Henry au sujet de l’Affaire ; croit Dreyfus coupable, II, 192. — Témoin de la conversation où Dubois de l’Estang rapporte à Joseph Reinach les paroles de Witte sur Dreyfus, 542, note 1. — Informé par Henry de l’existence de lettres de Guillaume II et d’une lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen établissant la culpabilité de Dreyfus, 636 ; III, 45. — Porte à Henry la déclaration de Munster démentant que Schwarzkoppen ait été en relations avec Dreyfus. 46-47, I, appendice, 600-601. — Sollicité par Henry de lui remettre une copie de la dépêche du 2 novembre 1894, lui dicte le texte de cette dépêche, III, 595-596. — Dépose, au nom du ministre des Affaires Étrangères, devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 512-513 ; III, 44 et note 1 ; 45 et note 2 : 48, note 1, 49. — Remet à la Cour la dépêche de Panizzardi au général Marselli, I, 243, note 2. — Sa déposition devant les Chambres réunies (mars-avril 1899) ; il établit la falsification du texte de la dépêche du 2 novembre 1894, V, 68 ; I, 248, note 5. — Chargé de faire avec Chamoin et Cuignet une nouvelle traduction de cette dépêche, V, 69-71. — Version ne varietur de la dépêche, 72, I, appendice, 592-593. — Cette version est contestée par Cuignet, V, 85. — Envoyé par Delcassé au procès de Rennes, 270. — Sa déposition, 301, 376, 454. — Prévoit la condamnation de Dreyfus, 415, 526. — S’oppose, au nom de Delcassé, aux conclusions de la défense tendant à ce que les notes du bordereau soient officiellement demandées au gouvernement allemand, 484, 486. — Communique aux Juges la note du Moniteur de l’Empire confirmant la déclaration de Munster au sujet de Dreyfus, 495. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 327, 359 ; au procès Dautriche, 384.

Pallier, lieutenant. Son rapport sur l’affaire Voulet-Chanoine, V, 428, note 3 ; 430.

Panisse (Pierre de). Arrêté au cours des scandales d’Auteuil, V, 116, note 2.

Panisse-Passis (Marquis H. de). Arrêté au cours des scandales d’Auteuil, V, 116, note 2.

Panizzardi, colonel, attaché militaire italien. Ses relations d’espionnage avec Schwarzkoppen, I, 20, 30. — Reçoit de Schwarzkoppen les renseignements intéressant l’Italie fournis par Esterhazy mais ignore le nom de ce dernier, II, 87-88. — On lui attribue la lettre Canaille de D…, I, 31. — Ses visites à De Sancy et à Davignon, 299, II, 86. — La lettre dite « Davignon » est interceptée et classée, I, 35. — Ses rapports avec Schwarzkoppen dénoncés à Guénée par Val-Carlos, 35. — Reçoit la visite de Schwarzkoppen après l’arrestation de Dreyfus ; ni lui ni Schwarzkoppen ne connaissent Dreyfus, 243 et note 1. — Son rapport au général Marselli au sujet de Dreyfus, 243. — Sa dépêche du 2 novembre 1894 ; réponse de Marselli, 244. — La dépêche du 2 novembre interceptée et déchiffrée au ministère des Affaires Étrangères, 246-248 : contre-épreuve de Sandherr, 249-250. — La lettre « Davignon » et la pièce Canaille de D… font partie du dossier secret, 353-354. — Commentaire de Du Paty sur ces pièces, 355-359. — Arrivée au bureau des Renseignements de sa lettre à Schwarzkoppen dite « pièce des chemins de fer » ; falsification de la date de cette lettre, IV, 475. — Deux faux sont fabriqués par Henry avec deux de ses lettres à Schwarzkoppen, II, 410-418. — Confidences que lui fait Schwarzkoppen avant son départ au sujet d’un faux de Lemercier-Picard ; il en rend compte à Tornielli, 598-599. — Son entretien avec le commandant de Fontenillat : il lui affirme n’avoir jamais eu de rapport avec Dreyfus, IV, 477. — Demande à Tornielli de protester contre l’attribution qu’on lui fait de la pièce Canaille de Det du « faux Henry », III, 50. — Entrevue de Tornielli et d’Hanotaux, 51-52. — Note signée de lui remise à Hanotaux par Tornielli ; il se déclare prêt à renouveler sa protestation par serment, 51 et note 2. — Signalé par Gonse à Pellieux comme ayant été l’intermédiaire entre Schwarzkoppen et Dreyfus, 75. — Casella lui remet une lettre de Schwarzkoppen établissant la culpabilité d’Esterhazy, 199-200. — Propos qu’il tient à un ami au sujet d’Esterhazy ; ces propos sont portés par Oscar Wilde à la connaissance d’Esterhazy, 295. — Cité par Zola comme témoin, 303. — Publication de la déposition que Casella n’a pu faire au procès Zola, 559. — Refuse de donner son avis sur cette publication ; est nommé attache militaire à Berne et quitte Paris, 560, note 2. — Remaniement du dossier Dreyfus par Henry : constitution du nouveau dossier, 588-592. — Découverte du « faux Henry », IV, 152-153. — Nommé colonel du 5e régiment de bersaglieri, 422, note 5. — Incidents soulevés devant la Cour de cassation (revision du procès de 1894) au sujet du décalque de la dépêche du 2 novembre, V, 64-74. — Déposition de Mercier au procès de Rennes au sujet de la pièce dite « des chemins de fer », 328-329 et note 1. — Discussion entre Maurel et Freystætter : le texte falsifié de la dépêche du 2 novembre a-t-il été communiqué aux juges de 1894 ? 400-401. — Dépêche de Labori l’invitant à venir déposer à Rennes, 486-487. — Le récit de son entretien avec Fontenillat est communiqué par Targe à André, VI, 251. — Découverte de la falsification de date de la pièce dite « des chemins de fer », 257-258.

Papillaud (Ad.), rédacteur à la Libre Parole. Reçoit une lettre signée Henry lui révélant l’arrestation de Dreyfus, I, 190 ; VI, 459. — Note qu’il fait paraître dans la Libre Parole, I, 191-192. — Ses démarches au domicile de Dreyfus et au ministère de la Guerre, 192-193. — Aurait rédigé l’article révélant l’arrestation de Dreyfus, 205-206. — Sa conversation avec Gauthier (de Clagny) au sujet de Dreyfus, 206. — Félicite Jaurès de son intervention dans la discussion du projet de loi sur l’espionnage (séance du 24 décembre 1894), 478. — Son enquête à Newport au sujet de la prétendue évasion de Dreyfus, II, 327-328. — Reçoit les confidences de députés radicaux après le débat soulevé par l’ouverture d’une enquête sur Esterhazy, III, 5 et note 2. — Démenti qu’il donne à Jaurès au sujet d’un propos que lui aurait tenu Esterhazy lors de la publication du fac-similé du bordereau par le Matin, 406, note 1. — Publication dans le Siècle de la lettre qu’il a reçue d’Henry et dont une copie avait été communiquée à Joseph Reinach ; polémiques de presse à ce sujet, V, 46 et note 7 ; 63, note 2 ; 400. — Son article sur Loubet (Libre Parole du 1er juin 1899), 114 et note 1. — Refuse de déposer devant la Cour de cassation au sujet du bordereau annoté sous le prétexte qu’il n’a pas de crucifix, VI, 323 et note 5. — Appelé devant le juge Boucard en vertu d’une commission rogatoire ; conteste que la lettre signée Henry, publiée dans le Siècle, émane d’Henry, et déclare que l’original n’est plus entre ses mains, 351-352.

Paquié, commandant. Notes données par lui à Esterhazy en 1884, II, 46.

Paraf-Javal, dessinateur. Réfute au procès de Rennes la démonstration de Bertillon, I, 303, notes 3 et 4 ; V, 433, note 1 ; 435, note 3. — Injures d’Esterhazy à son adresse, 449.

Parès, lieutenant-colonel. Témoin d’Henry dans son duel avec Picquart, III, 515, notes 3 et 5.

Parfait (Henri), capitaine. Juge au conseil de guerre de Rennes, V, 428. — Se prononce pour la culpabilité de Dreyfus, 533 ; VI, 204, 208.

Paris (Gaston), membre de l’Académie française, professeur au Collège de France. Son opinion sur les expertises de P. Meyer, Giry et Molinier au procès Zola, III, 416, note 1. — Ses lettres à Joseph Reinach et à Cavaignac en juillet 1898, IV, 2 et note 1. Se déclare partisan de la Revision, 150 et note 5, 499. — Signe la protestation en faveur de Picquart, 390, note 2. — Reçoit les confidences de Galliffet au sujet de l’Affaire, 382. — Sa lettre à Albert Sorel lors de la constitution de la ligue de la Patrie française, 502. — Impression que lui fait Dreyfus, VI, 165. — Sa mort, 280.

Parseval (Fernand de), colonel. Déclarations que lui fait le duc d’Orléans, III, 119. — Souscrit aux listes rouges, IV, 440. — Son arrestation, V, 311. — Mis hors de cause par la commission d’instruction de la Haute Cour, VI, 31.

Pasques (Henri), I, juge d’instruction. Chargé de l’instruction sur la tentative de Reuilly, V, 3, note 4 ; 4 et notes 1 et 2 ; 5, notes 2 et 4 ; 7, note 1 ; 87 et note 1 ; 310 et note 1.

Pasquier, commandant des prisons militaires de Paris. Auteur de fiches sur les officiers, VI, 402, note 4 ; 409 et note 2.

Passy. Parrain d’Esterhazy lors de son admission au Cercle de la rue Royale, II, 29, note

Passy (Frédéric), ancien député, membre de l’institut. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Pastre (Ulysse), député. Signe le manifeste du 12 juillet 1899 « à la France ouvrière et socialiste », V, 256, note 1. — Intervient à la séance du 18 mars 1903, VI, 229, note 7.

Patin, directeur de la prison de la Santé. Croit Dreyfus innocent, I, 562, note 3. — Conseille aux sœurs de Dreyfus de s’adresser à Drumont ou à Bernard Lazare, II, 188.

Patriarche, docteur en médecine. Son attitude à l’égard de Dreyfus à l’île du Diable, II, 133.

Patrie (la) Voir Millevoye.

Patron, commandant. Juge au Conseil de guerre de 1894, I, 385. — Lettre qu’il reçoit de Mercier lors du procès de Rennes, V, 503.

Pauffin de Saint-Morel, commandant, officier d’ordonnance de Boisdeffre. Communique à Picquart une lettre de Foucault à Boisdeffre au sujet de Cuers, II, 267. — Absent de Paris lors de la publication par l’Éclair de l’article le Traître, 368 et note 3. — Aurait entretenu Rochefort des prétendues lettres de l’Empereur allemand et du bordereau annoté, I, 348 ; II, 636, note 4 ; III, 3 et note 1. — Lui aurait dénoncé l’existence du Syndicat, 23. — Son entrevue avec Rochefort est divulguée, 37. — Frappé à cette occasion de trente jours d’arrêts de rigueur, 38 et note 3. — Une carte dans laquelle Guérin lui demandait des fonds est saisie chez Esterhazy, 342, note 1. — Sa déposition au procès Zola, 302. — Interrogé par André au cours de son enquête, VI, 270 ; ses explications, 272. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 311 ; 330.

Pauliat (Louis), sénateur. Membre de la commission de dessaisissement, V, 9 et note 2. — Vote la loi, 21, note 5.

Paulin-Méry, docteur en médecine, député. Interrompt le discours de Méline en réponse à l’interpellation Hubbard (séance du 24 février 1898), III, 487, note 2. — Arrêté au cours de la manifestation de la salle Wagram (octobre 1898), IV, 309-310.

Paulucci (Marquis), secrétaire de l’ambassade d’Italie. Cité comme témoin au procès Zola, 111, 303. — Ses confidences à Zola au sujet des relations d’Henry avec Esterhazy, IV, 132, note 2.

Pauzat, médecin militaire au Mont-Valérien. Mandé par Walter après la mort d’Henry, procède avec Lévy et de Lagorsse aux constatations médico-légales, IV, 215 ; 219.

Pavlowsky, écrivain russe. Rapporte à Joseph Reinach un entretien entre Schwarzkoppen et Rosen au sujet des relations d’Henry avec Esterhazy, IV, 432, note 4 ; VI, 15.

Pays (Marie dite : Marguerite). Sa liaison avec Esterhazy, II, 69 et note 1, 253. — Esterhazy lui déclare que Dreyfus est innocent, 486. — Il lui montre la lettre Espérance et l’avertit qu’il va se tuer, 583-584. — Sa démarche auprès d’Autant pour obtenir le transfert à son nom du bail d’Esterhazy, 584 et note 3. — Remplit le rôle d’intermédiaire entre Esterhazy et l’État-Major, 611 et note 6. — Esterhazy lui fait écrire la dépêche Speranza, 668 et note 5. — Met Christian Esterhazy en relations avec Du Paty, III, 87. — Prie Autant de démentir les déclarations de Mathieu Dreyfus à l’instruction Ravary, 171. — Sa déposition au procès Esterhazy, 209. — Aurait appris d’Esterhazy la falsification par Henry d’une lettre de Panizzardi (faux Henry), 446, note 2. — Propos qu’elle tient à Henry au sujet des dépêches Blanche et Speranza, 528, note 2. — Son écriture est identifiée par Bertulus avec celle de la dépêche Speranza, IV, 36. — Perquisition faite à son domicile par Bertulus, 43. — Elle est arrêtée pour faux et écrouée à Saint-Lazare, 43-44. — Son interrogatoire à l’instruction Bertulus ; elle se reconnaît l’auteur de la dépêche Speranza, puis, sur les conseils de Tézenas, se rétracte, 69. — Confrontée avec Christian ; ses dénégations, 84-85. — Renvoyée par Bertulus en cour d’assises pour faux et usage de faux, 96, note 3. — l’ordonnance de Bertulus est cassée par la chambre des mises en accusation, qui prononce le non-lieu, 97-98. — Sa mise en liberté, 98. — Propos tenus par elle à la nouvelle de l’arrestation d’Henry, 204 et note 3. — Sa déposition est transmise à la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) par un conseiller délégué, 450, note 1. — Se rend à Londres auprès d’Esterhazy et lui remet des papiers, 454 et note 3 ; V, 27, note 2. — Se cache à Lourdes par crainte d’être arrêtée ; sa lettre à Cabanes, 273 et note 2.

Peaudecerf (Victor), sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 5.

Pécaut (Félix), directeur de l’école normale de Fontenay. Ses origines, sa vie, sa carrière ; Séailles le convainc de l’innocence de Dreyfus, IV, 131-132. — Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Ses lettres à Buisson et à Bourgeois, IV, 133. — Donne sa démission de membre du Conseil supérieur de l’instruction publique, 133-134. — Sa mort ; discours de Buisson à ses obsèques ; dépêche officielle de Bourgeois, 134-135.

Pécaut (Mme), femme du précédent. Sa lettre à Mme Dreyfus, IV, 134. — Signe la protestation en faveur de Picquart, 390, note 2.

Peigné (Paul), général. Son rôle dans l’affaire des fiches, VI, 110 et note 1.

Pelletan (Camille), député. Ses déclarations à l’annonce de l’enquête ouverte contre Esterhazy, III, 5. — Son article dans la Dépêche contre le Syndicat, 34 et note 1. — Blâme la publication des lettres à Mme de Boulancy, 120, note 2. — Intervient dans la discussion soulevée par les déclarations de Méline au sujet de l’Affaire (séance du 4 décembre 1897), 137-138. — Convaincu de la culpabilité de Dreyfus, 304 et note 1. — Témoin de Jaurès dans son différend avec Bernis, 310, note 1. — Réclame l’audition des témoins militaires cités par Zola, 322, note 3. — Déclare la revision nécessaire après les aveux d’Henry, IV, 224, note 2. — Intervient dans les débats soulevés par la démission de Quesnay de Beaurepaire, 496. — Signe le manifeste des groupes républicains contre la loi de dessaisissement, 542. — Son discours contre la loi (séance du 10 février 1899), 543-544. — S’abstient dans le vote de confiance au cabinet Dupuy (séance du 5 juin 1899), V, 130, note 3. — Son opinion sur le cabinet Waldeck-Rousseau, 178, note 1. — S’abstient dans le vote de confiance au cabinet (séance du 26 juin 1899), 192, 193, note 2. — Son article dans le Matin au sujet d’une dépêche d’Ernest Carnot au Temps, 365, note 2. — Ses déclarations à la tribune au sujet de l’entretien de Joseph Reinach avec le P. du Lac (séance du 11 mars 1901), VI, 228 et note 2. — Ministre de la marine dans le cabinet Combes (juin 1902). 191, note 2. — Attaques dirigées contre son administration, 418.

Pelletier (Eugène), rédacteur aux Beaux-Arts, expert judiciaire. Chargé d’examiner le bordereau et les pièces de comparaison, I, 180. — Refuse de se mettre en relations avec Bertillon ; ses conclusions, 181 ; 184. — La valeur de son témoignage est contestée par Du Paty, 200. — — Entendu par D’Ormescheville, 266, note 1. — Tracasseries dont il est l’objet, 313. — Sa déposition au procès de 1894, 422 ; au procès Zola, III, 415 ; au procès de Rennes, V, 433, note 1 ; I, 200, note 2.

Pellieux (Gabriel de), colonel, puis général. Aurait fait entrer Esterhazy au service des renseignements tunisiens, II, 47, note 1. — Chargé par Saussier de l’enquête sur Esterhazy, III, 55-56. — Son portrait physique et moral, 56. — Son opinion sur Esterhazy, 56-57. — Sa première entrevue avec Mathieu Dreyfus, 57-58. — Convoque Scheurer-Kestner, à la requête de Mathieu Dreyfus, 58. — Promet à Esterhazy qu’il le laissera en liberté, 58-59. — Nouvelle entrevue avec Scheurer-Kestner qui le presse d’interroger Picquart, 59-60. — Reçoit la déposition de Leblois ; lui déclare qu’il veut sauver Picquart, 61. — Reçoit un billet anonyme d’Esterhazy qualifiant Picquart de gredin, 61. — Engage Leblois à demander l’arrestation immédiate d’Esterhazy, 62. — Rend compte à Saussier et à Gonse de la déposition de Leblois, 62. — Remet à Saussier son premier rapport qui disculpe Esterhazy et incrimine Picquart, 65-66. — Demande que Picquart soit entendu, 66. — Reçoit l’ordre de procéder à une seconde enquête, 74. — Le faux Henry et d’autres pièces lui sont communiqués par Gonse sur l’ordre de Boisdeffre, 74 et note 4, 75. — Apprend de Gonse que Panizzardi aurait été l’intermédiaire entre Schwarzkoppen et Dreyfus, 75. — Reçoit des mains d’Henry les dossiers secrets de Dreyfus et d’Esterhazy, 76. — Sa confiance dans Henry, 76. — Renseignements que lui donne Henry sur Esterhazy, Picquart, le petit bleu, le bordereau et les déclarations de Cuers, 77-82. — Persuadé qu’Esterhazy est victime des machinations de Picquart, 83. — Demande à Bertulus de l’aider dans son enquête, 84-85. — Invite Esterhazy à moins fréquenter les bureaux des journaux, 85. — Reçoit, par l’intermédiaire de Christian, des lettres d’Esterhazy, 88. — Sollicité par Esterhazy de faire perquisitionner chez Picquart, 93. — Charge Aymard et Henry de cette perquisition, 94-95. — Restitue à Picquart les papiers saisis chez lui, 95, note 4. — Entend à nouveau Mathieu Dreyfus, Scheurer-Kestner et Esterhazy, 97. — Se fait remettre par Esterhazy les prétendues lettres de la « dame voilée », 98. — Lui donne lecture de la déposition de Mathieu Dreyfus ; reçoit ses explications à ce sujet, 99-104. — Entend Bernheim, 100 ; Picquart, 105. — Empêche Picquart de parler du bordereau, 106-107. — Sur l’avis de Bertulus, fait saisir les lettres d’Esterhazy à Mme de Boulancy, 113. — Vérifie l’authenticité de ces lettres, 116, 121 et note 2. — Scène entre Scheurer-Kestner et lui, 121-122. — Entend Lauth, Henry, Gribelin, Picquart, Gonse et Mme de Boulancy, 122-124. — Reproche à Mme de Boulancy d’avoir livré les lettres d’Esterhazy, 123. — Fait saisir le bordereau au ministère de la Guerre ; le montre à Esterhazy, 127. — Conclut au refus d’informer contre Esterhazy, 129. — Presse Esterhazy de réclamer sa comparution devant un conseil de guerre, 131. — En reçoit une lettre dont il a lui-même corrigé le brouillon, 131 et note 3, 132. — Remet son rapport à Saussier, 133. — Assiste aux débats du procès Esterhazy ; son attitude pendant les dépositions de Mathieu Dreyfus et de Picquart, 208-210. — Intervient au cours des débats à huis-clos, 210-211. — S’oppose au supplément d’enquête réclamé par Leblois, 212. — Sa lettre à Esterhazy au sujet du rapport des experts sur la lettre du « Uhlan », 219 et note 1. — Ses relations avec Esterhazy et Tézenas à la veille du procès Zola, 296-300. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Sa déposition, 361, 369. — Vif incident entre Zola et lui, 370. — Ses allégations touchant la publication de l’acte d’accusation de D’Ormescheville ; protestation de Joseph Reinach dans le Siècle, 403 et note 1. — Prend la défense d’Esterhazy ; les notes du bordereau, le petit bleu, 419-422. — La « boucherie », 423. — Pris à partie par Paul Meyer ; sa réplique, 428. — Sa confrontation avec Picquart ; la date du bordereau, 429-432. — Révèle à la barre l’existence d’une prétendue lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen (faux Henry), 436-438. — Envoie chercher Boisdeffre, 439-440. — Injurie Picquart qui a qualifié de faux la lettre de Panizzardi, 454-455. — Défend à Esterhazy de répondre aux questions des avocats de Zola, 456. — Invite Esterhazy à provoquer Picquart en duel, 12. — Renseigne Bertulus sur l’identité de la « dame voilée », 520. — La photographie de Carlsruhe, 609, appendice, 651. — Répète à Esterhazy le mot de Faure : « Ce ne sont pas quinze cents gredins qui feront marcher la France », 618. — Demande à Monnier des explications sur le rôle de sa femme dans l’Affaire, 619 et note 1, 620. — Rapporte ces explications à Esterhazy, 620 et note 1. — Démarche menaçante d’Esterhazy auprès de lui, à l’annonce de l’enquête de Cavaignac sur l’Affaire, IV, 11. — Rend compte de cette démarche à Boisdeffre, 12. — Esterhazy, déféré à un conseil d’enquête, change d’attitude à son égard, 35. — Sa déposition à l’instruction Fabre, 110. — Confronté avec Picquart, 111. — Sa première déposition devant le conseil d’enquête, 170-171. — Sa seconde déposition, 179. — Sa lettre de démission au ministre de la Guerre après les aveux d’Henry, 205. — Sa mise en disponibilité réclamée par Brisson, 218. — Sa démission n’est pas transmise à Cavaignac, 225 et note 2. — Son entretien avec Zurlinden ; article de Maizière dans le Gaulois, 226 et note 6. — Retire sa démission ; sa lettre à Paul Meyer, 233-234. — Assiste au procès Picquart-Leblois devant la huitième chambre, 285. — Bruits d’un complot militaire auquel il serait mêlé, 311 et note 1 ; 312. — Aurait promis son concours à Déroulède en vue d’un coup de force ; ses hésitations, 575-577 et note 1 ; 591, note 4 ; 592. — Sa conduite lors des obsèques de Félix Faure ; obtient de Zurlinden l’autorisation de disloquer ses troupes avant d’arriver place de la Nation, 594 et note 3. — Opinion de Zurlinden sur la part qu’il aurait prise à la tentative de Déroulède, 595, note 2. — Réclame une enquête sur ses actes d’officier de police judiciaire, V, 120 et note 2. — Cette enquête, ordonnée par Dupuy, est confiée au général Duchesne, 120, 145, 238. — Envoyé en disgrâce à Quimper, 238. — Sa lettre à De Mun ; affirme n’avoir jamais été en relations avec le P. du Lac, VI, 229. — Sa mort, 229, note 3. — Incidents provoqués à la Chambre par la lecture de sa lettre de démission (séance du 6 avril 1903), 234-241.

Pelloux, général. Ministre de la Guerre italien ; déclare qu’Esterhazy est l’auteur de la trahison reprochée à Dreyfus, III, 50 et note 2. — Confirme à Joseph Reinach l’authenticité du texte de la dépêche du 2 novembre 1894 produit devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), VI, 226.

Penot. Ses racontars au sujet d’une prétendue tentative de corruption dont Sandherr aurait été l’objet de la part de la famille Dreyfus, III, 163.

Percin (Alexandre), général. Chef de cabinet d’André, VI, 345, 361. — Ses relations avec Vadecard ; son entretien avec Waldeck-Rousseau, 399 et note 5 ; 403 et note 3. — Ses confidences à Clemenceau et à Picquart, 400.

Perier (Antoine), député. Membre de la commission de l’armée ; intervient dans la discussion d’une proposition de blâme contre Joseph Reinach, III, 327, note 5.

Périllier (Jules), député. Apostrophe Lebret lors de la lecture du projet de dessaisissement (séance du 30 janvier 1899), IV, 533 et note 1.

Périvier (Antonin), co-gérant avec Rodays puis directeur du « Figaro ». Son opinion sur la culpabilité de Dreyfus, III, 158 et note 1.

Périvier (Samuel), premier président de la Cour d’appel. Chargé de diriger les débats du second procès Zola, III. 559. — Ajournement du procès, 621-622.

Peronneau (Henri-Georges), député. Membre de la commission chargée d’examiner le projet de dessaisissement ; hostile au projet, IV, 540, note 2.

Peroz, lieutenant-colonel. Son entretien avec Dame au sujet de l’Affaire, VI, 352-353. — Rapporte cet entretien à Joseph Reinach, 352. — Sentupéry communique ses lettres à la Cour de Cassation (revision du procès de Rennes), 354. — Sa lettre à Dame ; réponse de Dame, 354, appendice, 522-526. — Communique la lettre de Dame à la Cour, 355.

Perrenx, gérant de l’ « Aurore ». Poursuivi en même temps que Zola pour la lettre J’accuse ; défendu par Albert Clemenceau, III, 301-340. — Condamné à quatre mois de prison et trois mille francs d’amende, 479.

Perrossier, colonel. Demande à Davoust la radiation de Zola des cadres de la Légion d’honneur, III, 626, note 1.

Pessen (Mme), concierge à l’ambassade d’Allemagne, I, 27.

Petit (Charles), conseiller à la Cour de Cassation. Président de la commission de revision, se prononce contre la revision du procès de 1894, IV, 291-292. — La requête de Mornard tendant à sa récusation est rejetée par les Chambres réunies, V, 38-39. — S’oppose à ce que le faux Henry soit considéré comme constituant un fait nouveau, 100.

Petit Bleu. Voir Picquart, Esterhazy, Lauth, etc.

Petitier (Hubert), conseiller à la Cour de cassation, VI, 286. — Son enquête sur l’encoche du bordereau (avril 1904), 308, note 2 ; 309 et note 4.

Peyrolles, contrôleur militaire. Tient du colonel Guérin le récit des prétendus aveux de Dreyfus, I, 518, note 5. — Une note sur son entretien avec Guérin est ajoutée au dossier des aveux, III, 589, note 3. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451. — Sa déposition à la seconde enquête Mazeau (janvier 1899), 508. — Cité par Jouaust au procès de Rennes, V, 284.

Peyrot (J.-J.), médecin en chef des hôpitaux de Paris, membre de l’académie de Médecine, sénateur. Mis par Bertulus au courant de la scène dramatique du 18 juillet 1898 entre Henry et le juge ; raconte cette scène à Sarrien et à Paul Reclus, IV, 204 et note 5. — Sa déposition au procès de Rennes, V, 397, note 4.

Peytral (Paul), sénateur. Intervient lors de l’interpellation de Scheurer-Kestner sur l’Affaire (séance du 7 décembre 1897), III, 154. — Chargé de constituer un cabinet à la chute de Méline ; attaques dont il est l’objet de la part de la presse nationaliste ; échec de ses négociations, 631-632. — Ministre des Finances dans le cabinet Brisson (30 juin 1898), 633, note 3. — Vote contre le renvoi de la requête de Mme Dreyfus à la Cour de cassation, IV, 298, note 2. — Ministre dans le cabinet Dupuy, 355. — Se prononce au conseil pour le projet de dessaisissement, 531. — Vote la loi au Sénat, V, 21, note 3. — Obtient quelques voix lors du vote pour le remplacement de Loubet à la présidence du Sénat (mars 1899), 23, note 1.

Philippe, lieutenant. Lebrun-Renaud lui fait le récit des prétendus aveux de Dreyfus, I, 515, et note 3.

Picard (Ernest), capitaine. Empêché par le général Bonnefond d’entrer à l’État-Major, I, 120. — Apprend de Freystætter la communication secrète ; en fait part à Léon Lévy, II, 176.

Picard (Jean), employé de commerce. Identifie Lemercier-Picard avec Leeman, III, 506, note 1.

Picard (le Père), supérieur général des Assomptionnistes. Son rôle dans la campagne antisémite et dans les élections de 1898.III, 573-577.

Pichot (Abbé). Auteur de deux brochures en faveur de Dreyfus : la Conscience chrétienne et la question juive ; la Conscience chrétienne et l’Affaire Dreyfus, IV, 271, note 2, ; 421 ; V, 52-53, note 1. — Renvoyé du collège libre de Felletin, est nommé par le prince de Monaco à l’une des cures de la principauté, IV, 421.

Pichot (Pierre-Amédée), rédacteur de la « Revue britannique ». A entendu dire à la princesse Mathilde qu’elle connaissait par Boisdeffre l’existence des lettres de l’Empereur allemand, V, 328, note 8.

Picot (Émile), membre de l’Institut. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Sa déposition au procès de Rennes au sujet d’un entretien qu’il a eu en mai 1899 avec le colonel Schneider, I, 293, note 2 ; II, 244, note 1 ; V, 447.

Picot (Georges), secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences morales et politiques. Un article de lui, sur l’illégalité de la perquisition opérée chez Picquart, est refusé par les Débats, III, 96.

Picquart (Georges), commandant. Ses origines, sa famille, son caractère, II, 203-204. — Ses opinions antisémites, 208-209. — Sa carrière, 204-205. — Professeur à l’École de guerre : Boisdeffre lui propose de remplacer Sandherr à l’État-major : son refus, 203, 207. — Sous-chef au troisième bureau du ministère de la Guerre, 207. — Place Dreyfus à la section des manœuvres, I, 71. — Chargé de recueillir des spécimens de l’écriture de Dreyfus ; ne croit pas celui-ci l’auteur du bordereau, 66. — Fait part de ses doutes à Gonse, 76. — Introduit Dreyfus dans le cabinet de Boisdeffre, 108. — Mis par Du Paty au courant de l’enquête, 140. — A l’impression que l’enquête n’avance pas, 187. — Apprend de Du Paty la découverte de pièces accablantes pour Dreyfus, 276. — Prévenu que certaines pièces seront communiquées aux juges à l’insu de la défense, 277. — Son interprétation du mémento de Schwarzkoppen, 352-353. — Assiste au huis clos du procès de 1894 ; rend compte des audiences à Mercier, à Boisdeffre et à Casimir-Perier, 399, 412. — Son impression sur Dreyfus, 401, note 1 ; sur les dépositions des témoins à charge, 403 et note 3 ; sur les déclarations du Du Paty, 408. — Croit que le dossier renferme des preuves irrécusables de la culpabilité de Dreyfus, 411-412. — Prévoit l’acquittement ; avertit Mercier et Boisdeffre, 416. — Refuse de transmettre à Gallet une communication d’Henry, 417. — Son impression sur la déposition d’Henry, 420 ; sur celle de Bertillon, 427 ; sur le réquisitoire de Brisset, 432. — Apporte plusieurs plis à Maurel au cours du procès, 430-431. — Est persuadé de la légalité de la communication secrète, 438, note 2. — Son rapport à Mercier sur l’ensemble des débats, 447. — Il lui annonce la condamnation, 450. — Préoccupé de la rentrée des pièces secrètes ; assurances que lui donne Du Paty à cet égard, 450. — Désigné par Mercier pour assister à la dégradation, 518. — Son rapport à Mercier, 518. — Propos qu’il aurait tenus à Tassin au sujet de l’attitude de Dreyfus, IV, 248 et note 2. — Sa surprise à la nouvelle que Dreyfus aurait fait des aveux, I, 518-519. — Questionne le colonel Guérin à ce sujet, 519. — Rend compte à Boisdeffre de sa conversation avec Guérin ; conduit par Boisdeffre chez Mercier ; il n’est pas reçu, 519. — Son entretien avec Gonse au sujet de la dépêche Hohenlohe, 547. — Prend la direction du bureau des renseignements, II, 213. — Mis au courant du service par Cordier ; son entretien avec Sandherr, 213-214 ; avec Boisdeffre, 214. — Chargé par Boisdeffre de poursuivre l’enquête sur Dreyfus, 214-215. — Attitude d’Henry à son égard, 215-216. — Dissuadé par Henry de s’adresser à la Sûreté générale pour l’enquête sur Dreyfus, en charge Guénée, 216-217. — Résultats de l’enquête, 217. — Les « preuves postérieures » de la culpabilité de Dreyfus, 218. — l’espionne italienne ; les lettres de C. C. C., 219-220. — Le brouillon de Schwarzkoppen, 220-223. — Réformes qu’il apporte au fonctionnement du service, 226-228. — Instructions nouvelles au sujet des cornets, 228. — Henry enfreint ces instructions, 229-230. — Promu lieutenant-colonel, 231. — Son impression sur les officiers du bureau, 231. — Consulte Leblois sur des questions de droit, le reçoit au ministère, 233-234. — l’affaire Boulot, 235-237. — Le dossier des pigeons voyageurs, 237-238. — Arrivée du Petit Bleu, 240-241. — Impression que lui produit cette pièce ; ses remarques, 245. — Décide de procéder lui-même à une première enquête avant d’aviser ses chefs, 247. — Se renseigne sur Esterhazy auprès de Curé, 248-249. — Lui demande un spécimen de l’écriture d’Esterhazy ; refus de Curé, 249. — Questionne Henry sur Esterhazy, 249-251. — Ses instructions à Desvernine, qu’Henry lui a désigné pour une enquête secrète sur Esterhazy, 251-252. — Premiers résultats de l’enquête, 253-254. — Charge Lauth de photographier le Petit Bleu, 255-257. — Demande à Gribelin s’il est possible de faire timbrer une lettre non venue par la poste, 259-260. — Son entretien avec Lauth au sujet de l’authenticité du Petit Bleu, 260-263. — Désigne Lauth pour suppléer Henry auprès de la Bastian, 264. — Intrigues d’Henry contre lui, 263-264. — Maladie et mort de sa mère, 265. — Son voyage d’État-Major avec Boisdeffre, 267. — Son entretien avec Foucault au sujet de Cuers, 268. — Convaincu de la trahison d’Esterhazy ; il fait saisir la correspondance de celui-ci et écrit à Boisdeffre, 269-270. — Charge Lauth d’avoir une entrevue avec Cuers à Bâle, 270. — Autorise Henry à accompagner Lauth, 271-272. — Récit que lui font Lauth et Henry de l’entrevue ; rapport de Lauth, 275-277. — Son entretien avec Foucault : il le prie d’organiser une nouvelle entrevue avec Cuers, 278. — Nomme Esterhazy à Boisdeffre, qui l’autorise à informer Billot, 280-281. — Son entretien avec Billot, 283. — Conférences avec Boisdeffre au sujet d’Esterhazy ; il propose l’ouverture d’une enquête judiciaire, 286. — Avise Boisdeffre et Billot des démarches de Weil en faveur d’Esterhazy, 288. — Calmon lui remet les lettres qu’il a reçues d’Esterhazy, 289 et note 4. — Constate l’identité de l’écriture d’Esterhazy avec celle du bordereau, 290. — Soumet à Du Paty et à Bertillon les photographies des lettres d’Esterhazy, 291. — Étudie le texte du bordereau, 292-293. — Se fait remettre le dossier secret par Gribelin, 293. — Examine les pièces, 294. — Acquiert la certitude que Dreyfus est innocent, 295. — Rend compte de sa découverte à Boisdeffre ; attitude de Boisdeffre, 295-297. — Reçoit l’ordre d’avertir Gonse, 297. — Nouvelle entrevue avec Boisdeffre, 297-298. — Se rend auprès de Gonse, à Cormeilles-en-Parisis ; instructions qu’il reçoit, 299. — Instructions de Boisdeffre, 300. — Le faux « Weyler » ; il est averti par Lebon de la mise de Dreyfus aux fers, 326-327. — Examine le faux « Weyler » avec Bertillon, 343. — Négocie, par ordre de Boisdeffre, le rachat d’un article de Possien sur l’Affaire, 332, note 2. — Rapport de Guénée sur l’Éclair et sur Castelin, 333. — Autorisé par Billot à se procurer des spécimens de l’écriture d’Esterhazy, 333. — Rend compte à Billot des résultats de son enquête, 334-335. — Son entretien avec Abria au sujet d’Esterhazy, 341-342. — Raconte à Boisdeffre son entrevue avec Billot ; invité à prendre désormais les instructions de Gonse, 341. — Demande à Gonse de faire procéder à une expertise graphologique : tergiversations de Gonse, 342-343. — Sa lettre à Gonse sur la nécessité de devancer la campagne revisionniste, 344. — Réponse de Gonse l’invitant à la circonspection, 346-347. — Attribue d’abord à Mathieu Dreyfus l’article de l’Éclair : le Traître, 356. — Envoie l’article à Gonse, 357-358. — Son entretien avec Gonse : « Je n’emporterai pas ce secret-là dans la tombe », 359. — Nouvel entretien : il propose la mise d’Esterhazy aux arrêts, 360-361. — Ses entrevues avec Boisdeffre et Billot : il a ordre de ne prendre aucune mesure à l’égard d’Esterhazy, 362-363. — Manœuvres d’Henry, de Guénée et de Gribelin contre lui, 373. — Soupçonne Du Paty d’avoir inspiré l’article de l’Éclair, 373-374. — Déclarations que lui fait Marchand au sujet de l’article, 374-375. — Cesse de s’occuper de Dreyfus, mais poursuit son enquête sur Esterhazy ; questionne Mulot et Le Rond, 380. — Fait visiter par Desvernine l’appartement d’Esterhazy, 384-385. — Reçoit de Boisdeffre l’ordre de photographier deux cartes de Drumont trouvées chez Esterhazy, 385. — Propos que lui tient Cavard sur la lettre « Weyler » ; son entretien avec Bertillon à ce sujet ; il attribue la lettre à Du Paty, 386-387. — Abandonne son enquête sur Esterhazy, 389-390. — Son état d’esprit, son respect de la discipline, 391-393. — Projets de Gonse et de Boisdeffre à son égard, 394-395. — Pressent une intrigue dirigée contre lui, 395-396. — Nouvelles manœuvres d’Henry, 399-400. — Averti par Boisdeffre qu’il va être envoyé en mission, 399. — Son entretien avec Henry : il lui montre la connexité existant entre l’affaire Dreyfus et l’affaire Esterhazy, 400-401. — Billot signe son ordre de mission, mais décide de le garder à Paris jusqu’à l’interpellation Castelin, 402. — Accusé par Henry d’avoir communiqué le dossier secret à Leblois, 403. — Note de Guénée à Henry sur ses relations avec Leblois, 406-407. — Le dossier secret lui est repris par Gonse, 408. — Reçoit la visite de Leblois, 408-409. — Soupçonné par Gonse d’avoir communiqué au Matin la photographie du bordereau, 431 et note 3. — Averti par Gonse qu’il existe une preuve irréfutable de la trahison de Dreyfus, 437-438. — Propos que lui tient Boisdeffre au sujet d’Esterhazy et de Weil, 439. — Son entrevue avec Billot : reproches dont il est l’objet, 442-444. — Reçoit l’ordre de partir en mission à la frontière de l’Est ; transmet le service à Gonse, 445. — Son départ, 456. — Son courrier est décacheté par Henry ; lettre de Germain Ducasse : Henry s’en sert pour faire la dépêche Speranza, 457-459. — Composition de son dossier au ministère ; les rapports de Guénée, 459-460. — Ordres de Gonse relatifs à sa prétendue mission dans l’Est et sur les Alpes, 468-470. — Envoyé en Tunisie, 470-473. — Affecté « provisoirement » au 4e régiment de tirailleurs, 471. — Sa correspondance avec Henry, 469-470, 472. — Demande à rentrer dans la troupe ; refus de Billot, 473. — Prie Mercier-Milon de lui chercher un permutant, 474. — Son testament, 475, appendice, 701-704. — Invite Henry à déclarer qu’il a été relevé de ses fonctions, 516. — Réponse comminatoire d’Henry, 517-518. — Ses inquiétudes, sa réplique, 519. — Obtient un congé ; ses visites à Leblois, à Jamont, à Nismes ; il montre à Leblois les lettres de Gonse, 520-522. — Instructions qu’il laisse à Leblois, 523-524. — Retourne en Tunisie ; sa correspondance avec Leblois, 537. — Songe à donner sa démission, 545. — Mis en cause dans la lettre Espérance, 572-573. — Boisdeffre donne au général Leclerc l’ordre de le garder en Tunisie, 575. — Déclarations d’Esterhazy au général Millet à son sujet, 603-604. — Ignore les projets de Leblois et de Scheurer-Kestner, 614-615. — Ordre de Boisdeffre l’envoyant à la frontière tripolitaine ; explications que lui donne Leclerc au sujet de cette mesure, 621-622. — Questionné par Leclerc au sujet de la dame voilée et du document libérateur ; ses déclarations, 646-647. — Sa correspondance saisie à la poste par ordre de Gonse, 647, 666. — Reçoit d’Esterhazy une lettre injurieuse, 666-667. — Les faux télégrammes Blanche et Speranza, 667-670. — Saisit Billot d’une plainte contre les faussaires. 671-672. — Croit Du Paty l’auteur de la dépêche Blanche, 672. — Racontars d’Esterhazy à son sujet répandus dans la presse, III, 9-11. — Enquête Pellieux : Scheurer-Kestner réclame son témoignage, 60. — Interrogé par le général Leclerc sur les accusations portées contre lui ; ses explications confirment la déposition de Leblois, 63. — Demande par télégramme et obtient l’autorisation de venir déposer à Paris, 65. — Impression produite par la nouvelle de son arrivée, 64. — Inculpé par Pellieux dans son rapport à Saussier, 65-66. — Jugement porté sur lui par le prince d’Arenberg, 76. — Accusations portées contre lui par Henry, 79. — Le bruit court qu’il va être arrêté, 83. — Perquisition opérée à son domicile sur l’ordre de Pellieux, 94-95. — Note de Billot déclinant toute responsabilité dans cette mesure, 97. — Accusations portées contre lui par Esterhazy à l’enquête Pellieux, 103. — Renseignements qu’il recueille sur Esterhazy à Tunis la veille de son départ, 104. — Son arrivée à Paris : il trouve Mercier-Milon à la gare ; son entretien avec lui, 105. — Surveillance dont il est l’objet de la part d’Henry, 105. — Sa déposition à l’enquête Pellieux : Esterhazy, le Petit Bleu, 106. — Promet à Pellieux de ne pas voir Leblois. 106. — Seconde déposition : le document libérateur, la « dame voilée », l’affaire Leblois, 106-107. — Commentaires de la presse sur ses dépositions, 107. — Troisième déposition ; il nie avoir communiqué à Leblois le dossier secret de Dreyfus, 122. — Rapport de Pellieux contre lui. 129. — S’oppose à ce que Scheurer-Kestner porte à la tribune du Sénat sa correspondance avec Gonse, 147-149. — Dénonce Souffrain comme l’auteur du télégramme Speranza, 162, note 2. — Sa déposition à l’instruction Ravary, 170, note 1, 173-174. — Demande à Ravary d’entendre Weil, 172. — li note les accusations portées contre lui par Henry, Lauth, Gribelin et Gonse, 173. — Attitude de Ravary à son égard, 173. — Incriminé par le rapport de Ravary, 190-191. — Témoin au procès Esterhazy : il y fait la connaissance de Scheurer-Kestner et de Mathieu Dreyfus, 204. — Affirme à Scheurer-Kestner que Dreyfus est innocent, 204. — Dépose à huis clos ; attitude de Rivais et de Pellieux à son égard, 210. — Remet à Luxer les lettres de Gonse, 211. — Seconde déposition : il est, sur sa demande, confronté avec Henry, 211. — Articles de Rochefort et de Drumont réclamant sa mise en réforme, 219. — Conduit au Mont-Valérien et mis aux arrêts, 219 et note 3. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Qualifié faussement d’« officier d’État-Major » et déféré, à ce titre, au conseil d’enquête siégeant à Paris, 323-324. — Rapport du général Dumont, 324. — Proteste contre la communication au Conseil par Gribelin du dossier secret des pigeons voyageurs, 324-325. — Sa défense ; le Conseil se prononce pour la mise en réforme, 326. — Laissé en prison par Billot, qui ajourne sa décision sur l’avis du Conseil, 326. — Présenté à Mme Dreyfus par Scheurer-Kestner avant la première audience du procès Zola, 341. — Publication de sa correspondance avec Gonse, 347 et note 1. — Attitude des témoins militaires à son égard au procès Zola, 561. — Sympathies et colères qu’il inspire, 571-572. — La proposition de mise en réforme jugée excessive par Zurlinden, 372. — Démarche de Bailloud et de Bessières auprès de lui, en prévision de sa déposition au procès Zola, 372-373. — Gonse essaie de faire agir sur lui par Bertulus, 373-374. — Sa déposition, 375. — Son respect du secret professionnel, 376. — Confronté avec Gribelin, Lauth et Du Paty, 381-383 ; avec Henry ; violente réplique de celui-ci : « Le colonel Picquart en a menti ». 389-393. — Démarches réitérées de Bertulus auprès de Gonse en sa faveur, 394. — Fait la connaissance de Zola, 409. — Nouvelle déposition ; sa confrontation avec Gonse et Pellieux ; la date du bordereau, 429-432. — Rappelé à la barre ; déclare que la pièce produite par Pellieux est un faux, 453. — Riposte de Pellieux, 454-455. — Nouvelles démarches de Bertulus auprès de Gonse, 491. — Mis en réforme « pour fautes graves dans le service », 491. — Envoie ses témoins à Henry, 512. — Esterhazy est invité à le provoquer en duel, 512-513. — La rencontre déclinée puis acceptée par Henry ; note qu’il remet à Gast avant le duel, 516. — Henry blessé au bras, 515 et note 6. — Refuse de se battre avec Esterhazy et décline l’arbitrage d’un jury d’honneur, 516. — Enquête de Bertulus sur les faux Blanche et Speranza, 522-523. — Dénonce Esterhazy et Du Paty comme les auteurs des machinations ourdies contre lui, 523 et note 1. — Rapport de Guénée contre lui ; la photographie de Carlsruhe, 609 ; appendice, 651. — Dépose une plainte en faux contre Possien, qui prétend avoir vu la photographie, 609 et note 4. — Enquête de Roget sur le Petit Bleu : découverte du grattage, 610-611. — Mis par Trarieux au courant des confidences de Christian Esterhazy, 615. — Conclusions de l’enquête Bertulus : la dépêche Blanche n’est ni de Du Paty, ni de Mme Du Paty, 617. — Accuse Esterhazy d’être l’auteur de l’article « Dixi », 617. — Reçoit d’Esterhazy une lettre de menaces le soir de l’ajournement du procès Zola, 622. — Assailli par lui dans les rues de Versailles, 623. — Réunion chez Labori avec Reinach, Demange et Trarieux, IV, 33. — Sa lettre à Brisson au sujet du discours de Cavaignac : la pièce produite à la tribune est un faux, 33-35 ; publication de cette lettre, 38-39. — Plainte en espionnage portée contre lui par Cavaignac, 39. — Son arrestation réclamée par la presse nationaliste, 39, note 1. — Demande d’interpellation de Fournière ; déclarations de Cavaignac à la Chambre (séance du 12 juillet 1898), 42. — Perquisition faite, en son absence, à son domicile par Fabre et Feuilloley, 45. — Arrêté et incarcéré à la Santé, 45-46. — Dépose contre Du Paty une plainte en faux, 86-88. — Se pourvoit contre l’ordonnance de Bertulus au sujet des dépêches Blanche et Speranza, 92-93. — Arrêt de la Chambre des mises en accusation, 93-96. — Se pourvoit en cassation contre cet arrêt, 96. — Ouverture de l’instruction Fabre, 98. — Son interrogatoire, 99-102. — Accusé par Henry et Lauth d’avoir documenté Bernard Lazare et correspondu de Tunisie avec Scheurer-Kestner, 104-105. — Confronté avec Henry et Gribelin, 109-110 ; avec Pellieux, 111. — Dépositions de Boisdeffre, 111 ; de Leblois, 112-114. — Invité par Fabre à demander sa mise en liberté provisoire, s’y refuse, 116. — Figure parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, 125. — Clôture de l’instruction Fabre : le dossier est transmis à Siben, 162. — Réquisitoire de Siben, 162-164. — Arrêt de la Cour de cassation sur ses pourvois, 227-228. — Apprend les aveux et le suicide d’Henry, 246. — Zurlinden le croit l’auteur du grattage du Petit Bleu, 246-248. — À la suite d’une démarche de Joseph Reinach, est invité à adresser au garde des sceaux un mémoire sur l’Affaire, 262-263. — Le président de la neuvième chambre refuse de statuer sur sa demande de mise en liberté provisoire, 263. — Assigne l’Éclair qui l’accuse d’avoir falsifié le Petit Bleu, 263-264. — Zurlinden demande au Conseil des ministres l’autorisation de lancer un ordre d’informer contre lui ; opposition de Brisson, 268-269. — Son dossier est transmis à Chanoine par Zurlinden, 275. — Chanoine donne, à l’insu de Brisson, l’ordre d’ouvrir contre lui une enquête pour faux et usage de faux, 278. — Conférence entre Brisson, Sarrien et Chanoine à ce sujet, 282. — Son procès devant la huitième Chambre, réquisitoire de Siben, conclusions de Labori, 284-285. — Ses déclarations : « le lacet de Lemercier-Picquart ou le rasoir d’Henry » ; l’affaire est renvoyée au premier jour, 286. — Transféré au Cherche-Midi et mis au secret, 287. — Note officieuse allemande déclarant le Petit Bleu authentique, 297. — l’instruction ouverte contre lui est confiée à Tavernier, 317. — Chanoine aggrave l’inculpation, 319-320. — Sa mise au secret est maintenue par Chanoine malgré Brisson, 326 ; et note 2. — Expertise du Petit Bleu, 376-378. — Interrogé par Tavernier, 379. — Démarches de Labori pour être autorisé à communiquer avec lui, 379-380. — Perplexité de Freycinet au sujet de son procès, 380-382. — Clôture de l’enquête : rapport de Tavernier, conclusions conformes de Foulon ; il est l’envoyé devant un conseil de guerre, 383-386. — Convocation du Conseil, 387. — Campagne des revisionnistes pour le soustraire à la justice militaire, 390-394. — Son attitude au Cherche-Midi, 394-395. — Cité par la Chambre criminelle ; le capitaine Herqué et le greffier Ménard, 317. — Incident du grog chaud, 399. — Démarche des groupes républicains du Sénat auprès de Dupuy pour obtenir l’ajournement du procès, 400. — Interpellation Bos et Massabuau à la Chambre (séance du 28 novembre 1898), 400-407. — Intervention de Monis et de Waldeck-Rousseau au Sénat, 407-408. — Sa requête à la Cour de Cassation en règlement de juges, 410. — Ordonnance de soit-communiqué rendue par la Chambre criminelle ; ajournement du procès, 412. — Calomnies répandues contre lui par la presse nationaliste, 425. — Manifestation aux abords du Cherche-Midi, 428. — Injurié par les souscripteurs des listes rouges, 443. — Déposition de Galliffet en sa faveur devant la Chambre criminelle. 449. — Racontars de Quesnay de Beaurepaire à son sujet, 485, 486. — Rapports Herqué, 489. — Incident de « l’urinoir », 510. — Sa lettre de protestation à Freycinet, 510. — Sa demande en règlement de juges est accueillie par la Chambre criminelle, V, 28-24. — Jugement porté sur lui par Esterhazy, 32. — Son mémoire à la Chambre criminelle pour réclamer un supplément d’enquête sur le Petit Bleu, 49, note 3. — Ses lettres à Joseph Reinach, 50-51. — Sa lettre à Mazeau en suite de la déposition de Gonse, 63 et note 2. — Arrêt annulant le verdict de 1894, 105. — Son procès en correctionnelle : non-lieu rendu en sa faveur ; il est mis en liberté, 141. — Son séjour chez Gast à Ville-d’Avray : témoignages de sympathie dont il est l’objet, 142. — Remercié par Trarieux au nom de la Ligue des Droits de l’Homme, 143-144. — Son séjour à Rennes pendant le procès ; témoin de l’attentat contre Labori ; se lance à la poursuite du meurtrier, 343-348. — Sa déposition à l’instruction Guesdon ; son récit de l’attentat, 343, notes 1 et 4, 344, note 4 ; 345, note 1 ; 346, note 1 ; 347, note 1 ; 351, note 3 ; 352, note 1. — Sa déposition au procès de Rennes, 392, note 3. — Attitude des témoins militaires à son égard, 393. — Rappelé à la barre par Billot, 394 ; 395 et note 1. — Annonce l’acquittement de Dreyfus, 415 et note 1. — Désigne Lissajoux comme l’auteur de l’article paru en septembre 1896 dans l’Éclair, 456. — Est d’avis de laisser plaider Labori, 516 et note 1. — Quitte Rennes avant le verdict, sur les conseils du préfet, 529. — Son opinion sur la grâce ; conversation avec Joseph Reinach, 561-562. — Ne porte pas plainte contre Savignaud, VI, 7. — Demande à Millerand d’obtenir de Galliffet un supplément d’enquête sur l’affaire Boulot et sur celle des pigeons voyageurs ; avis contraire de Manau, 8-9. — Proteste contre l’amnistie, 28, 47 et note 3. — Sa lettre à Waldeck-Rousseau : il réclame sa comparution devant un conseil de guerre, 52. — Ses déclarations à la commission sénatoriale de l’amnistie, 83. — Porte avec Joseph Reinach une plainte en diffamation contre Lepelletier, 84. — Condamnation de Lepelletier, 131. — Appel de Lepelletier contre le jugement ; la « prise à partie », 140. — Amendement de Vazeille tendant à l’excepter de l’amnistie ; rejet de l’amendement, 142-146. — Sa lettre à Waldeck-Rousseau : il retire son pourvoi contre le décret qui l’a mis en réforme, 150-157. — Laisse sans réponse une lettre de Dreyfus, 156. — Son attitude à l’égard de Demange, 166. — Son entretien avec Dreyfus et Labori : il réclame la direction de l’Affaire avec Labori, à l’exclusion de Mathieu Dreyfus, 172-174. — Dissentiments entre les revisionnistes à son sujet, 175. — Ses articles dans la Gazette de Lausanne, 200, note 1 ; 237, note 2 ; 248, note 4. — Sa lettre au Siècle : il réfute l’hypothèse de Joseph Reinach sur la complicité d’Henry et d’Esterhazy, 273 et note 2. — Ses contradictions, 274-275. — Articles dans la Gazette de Lausanne sur le procès Mme Henry-Reinach, 276-278. — Opposé à la cassation sans renvoi, 284. — Jugement porté sur lui par Beaudouin dans son réquisitoire, 291, 292 et note 2. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 330-332. — Le cas de Maurice Weil, 333. — Accusations portées par lui contre Ducassé, 341-344. — Article dans la Gazette de Lausanne sur la délation dans l’armée, 411, note 3. — Son attitude à l’égard de Mathieu Dreyfus à l’audience solennelle de la Cour de cassation, 437. — Son duel avec Gonse, 450 et note 7. — Arrêt des Chambres réunies annulant le verdict de Rennes, 470. — Projet d’Étienne lui conférant le grade de général de brigade avec une ancienneté supérieure d’un jour à celle du plus ancien des officiers généraux qui occupaient le même rang que lui le jour de sa mise en réforme, 483-484 et note 2. — Séance du 13 juillet 1906 à la Chambre : rapport de Messimy, discours de Cochin, vote du projet de réintégration, 487-493. — Vote du projet au Sénat, 500. — Assiste à la remise de la croix de la Légion d’honneur à Dreyfus, 501. — Ovation dont il est l’objet, 503.

Picquart, garde-barrière à Rennes. N’a jamais entendu parler de l’Affaire, V, 199 et note 3.

Picqué, directeur du dépôt de l’île de Ré. Fait fouiller Dreyfus et trouve sur lui une copie du bordereau, I, 566, 569. — Conditions qu’il met aux entrevues de Dreyfus avec sa femme, 571-572. — Son attitude à l’égard de Mme Dreyfus, 572-573.

Pierra, commandant, traducteur juré, professeur d’allemand à l’École de Guerre. Sa déposition au procès Dautriche, VI, 380, note 1.

Pinté, compagnon de Jules Guérin au « fort Chabrol », V, 423, note 4.

Piolenc, lieutenant. Dénonce le lieutenant Chaplin comme l’auteur d’une lettre de félicitations à Zola, III, 492 et note 3. — Arrêté lors de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Piou (Jacques), député. S’abstient dans le vote sur la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Ployer (Edmond), bâtonnier de l’ordre des avocats. Consulté par Billot au sujet des poursuites à engager contre Zola après la lettre J’accuse, III, 292-293. — Présente des excuses aux généraux témoins au procès Zola à la suite de l’ovation faite par les revisionnistes à Picquart lors de sa déposition, 380, note 1.

Poincaré (Henri), professeur à la Sorbonne, membre de l’Académie des sciences. Sa lettre à Painlevé sur le système de Bertillon, V, 433, note 1 ; 435, note 3. — Membre de la commission chargée par la Cour de cassation d’examiner le système de Bertillon (revision du procès de Rennes), VI, 310. — Rapport de la commission, 373-375, appendice, 541-542.

Poincaré (Raymond), député. Ministre des finances dans le cabinet Dupuy (mai 1894) ; apprend par les journaux l’arrestation de Dreyfus, I, 207. — N’est pas averti de la communication secrète, 279, note 2. — Son attitude lors de l’interpellation de De Mun sur la lettre J’accuse, III, 238. — Prononce à Limoges un discours sur la crise provoquée par l’Affaire, 328 et note 2. — Consulté par Dupuy lors de la crise ministérielle ouverte par la chute de Brisson, IV, 354. — Son discours au cours des interpellations Bos et Massabuau sur le procès Picquart (séance du 28 novembre 1898) : « Je suis heureux… de libérer ma conscience ». Réplique de Cavaignac, 401-405. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 452-453, I, 279, note 2, II, 336, note 1. — Signe le manifeste des groupes républicains contre la loi de dessaisissement, IV, 542. — S’abstient dans le vote de confiance au cabinet Dupuy (séance du 5 juin 1899), V, 130, note 3. — S’abstient dans le vote sur la mise en accusation de Mercier, 133, note 3. — Chargé par Loubet de constituer un cabinet après la chute de Dupuy ; échec de ses négociations, 156-161. — Engage Loubet à s’adresser à Waldeck-Rousseau, 161-162. — Son rôle dans les pourparlers engagés par Waldeck-Rousseau, 162-164. — Attaques des revisionnistes contre lui, 172 et note 1, 176, note 2 — Vote contre la loi sur les associations, VI, 177, note 1. — Ministre des finances dans le cabinet Sarrien (mars 1906), 421, note 1.

Poirrier (Alcide), sénateur de la Seine. Sa démarche auprès de Félix Faure en faveur de Grimaux, III, 492. — Demande des explications à Dupuy au sujet de l’admission de la Ligue des Patriotes aux obsèques de Félix Faure, IV, 579. — Vote l’amendement Bernard à la loi de dessaisissement, V, 22, note 3. — Réélu aux élections sénatoriales en janvier 1900, VI, 58.

Poirson, directeur de la Sûreté Générale. Ses relations avec le bureau des renseignements, I, 398, note 1.

Polacco (Giorgio), secrétaire à l’ambassade d’Italie en 1896. Mis en cause à propos du faux Henry, II, 416, note 3. — Cité par Zola comme témoin, III, 303.

Poligny (de), ingénieur. Picquart lui commande un appareil photographique, II, 230, note 3.

Pollonnais (Gaston), publiciste. Articles dans le Soir sur le procès de Rennes (4 et 9 août 1899), V, 306 et note 2 ; 357, note 1. — Articles dans le Gaulois sur l’attentat contre Labori, 362, note 3 ; sur la mort de Valério, VI, 310, note 1.

Pomereu (Comte de), député. Vote contre l’ordre du jour flétrissant les scandales d’Auteuil, V, 118, note 1. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Pontbriand (Comte du Breil de), député. Prend part à la campagne antisémite organisée par Jules Guérin, III, 277. — Demande à la Commission de l’armée de blâmer Joseph Reinach pour sa lettre de protestation contre le huis-clos au procès Esterhazy, 327. — S’abstient dans le vote flétrissant les scandales d’Auteuil, V, 118, note 1. — Sénateur, vote contre la résolution relative à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 3 ; contre la réintégration de Dreyfus, 500, note 1.

Ponthieu de Chamaillard, sénateur. Interpelle sur la démission de Quesnay de Beaurepaire (séance du 11 janvier 1899), IV, 528, note 3. — Demande l’extension de l’amnistie aux condamnés de la Haute Cour, VI, 124.

Porgès (Mme Jules). Met cent mille francs à la disposition du duc d’Orléans après la mort de Félix Faure, IV, 585 et note 1.

Poriquet (E.), sénateur. S’abstient dans le vote de la loi de dessaisissement, V, 21, note 2.

Porto-Riche (Georges de), auteur dramatique. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Possien (Adolphe), rédacteur au « Jour ». Article dans lequel il commente les propos tenus par Forzinetti sur Dreyfus ; circonvenu par Tomps, renonce à publier un deuxième article sur l’Affaire, II, 332 et note 2. — Déclare avoir vu la photographie de Carlsruhe ; interrogé par Bertulus à ce sujet, III, 609 et note 4.

Potain, docteur en médecine. Appelé auprès de Félix Faure mourant, IV, 550 ; signe le procès-verbal de décès, appendice, 623.

Potier, capitaine. Apprend du commandant Florentin la communication secrète de 1894, II, 176.

Poujade, capitaine. Témoin de Mayer dans son duel avec Morès, II, 58, note 1.

Poupardin (Paul) conseiller à la Cour d’appel. Président des assises au procès Mme Henry-Reinach ; son attitude à l’égard de Mme Henry, IV, 527.

Pourquery de Boisserin (Gaston), député de Vaucluse. Réclame l’ajournement des poursuites contre Mercier (séance du 5 juin 1899), V, 132-134. — Vote contre l’ordre du jour de confiance au ministère Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), 193, note 2.

Pouydraguin (Gaston de), capitaine. Sa lettre à Mercier, I, 291, note 2 ; VI, 256, note 4. — Sa déposition devant les Chambres réunies, 473 et note 2 ; 549.

Pozzi (Samuel), chirurgien, membre de l’Académie de médecine. Assiste à l’entretien où Dubois de l’Estang rapporte à Joseph Reinach les paroles de Witte sur Dreyfus, II, 542, note 1.

Pradel de Lamase (Comte), rédacteur à la « Libre Parole », I, 217. — Ses attaques contre les officiers juifs, II, 52. — Son duel avec Crémieu-Foa, 54-55 ; I, 217-218. — Témoin de Morès dans son duel avec Mayer, II, 58, note 1. — Ses attaques contre Weil, 84, note 2.

Pradelle. l’un des fauteurs des troubles antisémites à Alger, III, 280. — Assiste à la réunion de la salle Chaynes 19 février 1898), 463 et note 3.

Pressensé (Francis Dehault de), ancien secrétaire d’ambassade, journaliste. Ses antécédents ; son évolution philosophique et politique, III, 623, note 4. — Collabore à l’Aurore, II, 637, note 3. — Sa campagne en faveur de la revision ; il rédige avec Yves Guyot la lettre dite d’« Un diplomate de Berne » publiée par le Siècle, III, 559, note 5. — l’un des fondateurs de la Ligue des Droits de l’Homme, 623-624. — Donne sa démission de membre de la Légion d’Honneur, IV, 128. — Organise une campagne de conférences en faveur de la revision, 272. — Rayé des cadres de la Légion d’Honneur, 273 et note 2. — Arrêté au cours d’une bagarre devant la salle Wagram (octobre 1898), 309-310. — Assailli au cours d’une réunion publique à Toulouse, 426 et note 1. — Injurié par les souscripteurs des listes rouges, 443, note 1. — Se rend à Calais pour recevoir des mains de Norman une copie de la déposition d’Esterhazy, V, 27, note 1. — Prend part aux meetings organisés pour réclamer la mise en liberté de Picquart, 49, note 3. — Assailli à Avignon par les antisémites, 74. — Sa lettre au colonel de Saxcé ; réplique de celui-ci, 139 et note 1. — Sa lettre à Trarieux pendant le procès de Rennes, 515. — Ses articles contre l’amnistie, VI, 54. — Élu député aux élections de 1902, 182. — Son discours à la séance du 18 mars 1903 : le P. Du Lac et Pellieux, 228-229. — Président de la Ligue des Droits de l’homme ; son attitude lors de l’affaire des fiches ; Joseph Reinach lui remet sa démission de membre du Comité central de la Ligue, 413. — Réélu député en 1906, 437, note 1 : son discours à la séance du 13 juillet 1906 sur les sanctions disciplinaires encourues par les officiers depuis l’amnistie, 493-496.

Prévost, maître d’armes. Sa déposition au procès Morès, (duel Mayer-Morès), II, 59, note 2.

Prévost (Marcel), homme de lettres. Confidences que lui fait Leblois au sujet de l’Affaire, II, 680. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Ses articles dans le New-York Herald sur le procès de Rennes, V, 269, note 2 : 321, note 3 ; 322, note 2 : 342, note 2 ; sur l’attentat contre Labori, 356, note 2.

Preyer, expert graphologue de Berlin. Compare l’écriture du bordereau à celle de Dreyfus, II, 500, note 4.

Primerano, général, chef de l’État-Major italien. Ses déclarations sur la culpabilité d’Esterhazy, III, 50.

Profilet, commandant. Juge au procès de Rennes, V, 269-270. — Se prononce pour la culpabilité, 593 ; VI, 204. — S’abstient sur les circonstances atténuantes, V, 534.

Proust (Marcel), publiciste. Recueille des signatures pour la pétition en faveur de la revision, III, 244, note 3.

Przyborowski (Stanislas), ancien fonctionnaire au ministère des Chemins des fers autrichiens. Ses relations d’espionnage avec le bureau des renseignements, V, 458-159. — Aurait été en rapports avec Cernuski, 457, note 7. — Son entrevue avec Mareschal et Rollin (août 1899) ; il aurait machiné avec ceux-ci le faux témoignage de Cernuski, 463, 469-471. — Révèle cette machination à Wessel et à Mathilde Baumler, VI, 93. — Arrêté à Bruxelles à la demande de l’Autriche pour corruption de fonctionnaire (affaire Mosetig) ; son extradition est refusée, 94. — Menace l’État-Major de révéler les dessous de l’affaire Cernuski : sa lettre à Tomps, 95. — Nouvelle entrevue avec Mareschal (avril 1900) ; celui-ci l’engage à se procurer les lettres de Tomps à Mathilde Baumler, 99. — Sa démarche auprès de Tomps, 104. — Reçu par François au ministère de la Guerre, puis congédié sur l’ordre de Galliffet, 105. — Confirme dans une lettre à François les déclarations de Wessel à Mareschal au sujet de Cernuski, 105. — Filé par Tomps qui surprend ses accointances avec le ministère de la Guerre, 106. — Arrêté d’expulsion pris contre lui (mai 1900), 108. — Son entrevue avec Brücker et Fritsch, 109). — Note rédigée par lui à l’Éclair, 110. — Ses confidences à Galmot, 361, V, 461, note 1. — Sa déposition à l’enquête Trotabas, 461, note 1 ; 469, note 2 ; 470, 488, note 2 ; VI, 361, note 3 ; à l’enquête Atthalin, 361, note 3.

Psichari (Jean), directeur à l’École pratique des Hautes Études. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, 624 ; IV, 272, note 3.

Pugliesi-Conti (Paul), député. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1. — Son altercation et son duel avec Sarraut, 495 et note 1.

Puiseux (Pierre), astronome. Assiste Loewy, directeur de l’Observatoire, dans la vérification des mesures de Bertillon, VI, 310.

Putois (G.), président de la Chambre syndicale du papier, expert. Son rapport à la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) sur le papier du bordereau et celui des lettres d’Esterhazy, IV, 362 et note 5, I, 42, note 3 ; V, appendice, 573-574 ; VI, 456 et note 6.

Puvis de Chavannes (Pierre), peintre. Se prononce contre la revision, III, 248, note 2.

Puybaraud, directeur du service des Recherches. Mis en cause par Castelin dans son interpellation, II, 450, note 2. — Fait rechercher la femme Bastian, V, 244. — Son rôle lors de l’affaire du « fort Chabrol », 422-423. — Sa déposition devant la Haute Cour, 183, note 4 ; VI, 61. — Informe Joseph Reinach d’un récit de Brücker sur l’arrivée du bordereau, 348 ; 350 et note 5.


Q

Quatrebœuf. Sa déposition à l’instruction Guesdon, V, 353, note 2.

Quesnay de Beaurepaire (Jules), magistrat, président de Chambre à la Cour de cassation. Ses origines, sa carrière, son caractère, IV, 478-479. — Son rôle dans l’affaire Boulanger, 480 ; dans l’affaire de Panama, 481. — Blâmé par la Chambre (séance du 30 mars 1898) ; arrêt rendu en sa faveur par les Chambres réunies de la Cour de cassation, III, 568 et note 1 ; IV, 482. — Son dépit de ne jouer aucun rôle dans l’affaire Dreyfus, 483. — Article du Journal de Bruxelles, 484 et note 4. — Racontars qu’il accrédite au sujet de l’enquête de la Cour de cassation ; prétendus scandales qu’il dénonce : l’incident Bard-Picquart, 485. — Lettres qu’il échange avec Bard à ce sujet, 486. — Accueil fait par la presse nationaliste à ses prétendues révélations, 487. — Mémoire qu’il adresse à Mazeau ; l’incident Herqué, le « grog chaud », 488. — Première enquête de Mazeau sur ses dénonciations ; nouvelle lettre qu’il adresse à Mazeau ; il réclame une enquête supplémentaire sur divers « faits graves » à la charge de Loew, 591. — Adresse sa démission à Lebret, 492 et note 5. — Deuxième enquête ordonnée par Lebret, 493. — Interpellation à la Chambre sur sa démission (séance du 12 janvier 1899), 494-496. — Réclame le dessaisissement de la Chambre criminelle, 497. — Sa déposition à l’enquête Mazeau-Dareste-Voisin, 506. — l’« urinoir », 510. — Conclusions des enquêteurs, 511. — Interpellation au Sénat sur sa démission (19 janvier 1899), 528, note 3. — Projet de loi sur le dessaisissement ; il réclame des poursuites contre les magistrats incriminés et le remplacement de Manau, 532. — Troisième enquête sur ses dénonciations, 535. — Incident Zadoc Kahn, 535, note 2. — Ses articles dans l’Écho de Paris contre la candidature de Loubet à la présidence de la République, 563-564, notes 1 et 2. — Ses conférences contre la revision, V, 74 — Sa déposition au procès Déroulède, 88-89. — Réclame la démission de Loubet après l’acquittement de Déroulède, 114, note 1. — Entreprend de constituer un dossier contre Dreyfus, 221-222. — Les « trente-deux » témoignages de la culpabilité de Dreyfus ; sa lettre à l’arrière, 223. Mystification dont il est l’objet de la part de Lalmand dit Karl, 224-226. — Adresse au général Lucas une dénonciation contre Dreyfus, 226. — Convoqué à Rennes, ne se rend qu’à la seconde citation : publie dans l’Écho de Paris les pièces de son dossier, 226. — Envoie l’avocat Lafay auprès d’Esterhazy, 276, note 1. — Invite les généraux à révéler les secrets de l’Affaire, 305. — Dépositions de « ses témoins » au procès de Rennes, 445. — Démarche de Cernuski auprès de lui, 462-463. — Résume les confidences de Cernuski dans un article (Écho de Paris, du 5 septembre 1899) et jure que ces confidences constituent la preuve de la culpabilité de Dreyfus, 475-476. — Article dans le Gaulois au sujet du procès Mme Henry-Reinach, VI, 201, note 1.

Quillard (Pierre), homme de lettres. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 503. — Rédacteur à l’Aurore, 637, note 3. — Cité comme témoin par Zola, III, 303. — Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, 624, IV, 272, note 3. — Rédacteur aux Droits de l’homme, 146, note 2. — Signe le manifeste invitant les révolutionnaires à « disputer la rue » aux nationalistes (22 octobre 1898), 330, note 3. — Publie sous le titre « le Monument Henry » les listes de souscription de la Libre Parole, 440, note 1. — V, 143, note 1.

Quinemont (de), colonel. Mis à la retraite d’office par André, VI, 414, note 3. — Incident soulevé à la Chambre par Lasies au sujet de cette mesure (séance du 4 novembre 1894), 419.

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