Histoire de l’Affaire Dreyfus/T7/1-3


Eugène Fasquelle, 1911
(Vol. 7 : Index général, pp. 109–165).
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G

Gachet. Ses relations avec Brisson, IV, 268, note 1. — Avertit Joseph Reinach des doutes de Brisson sur l’innocence de Picquart, 289, note 4.

Gadaud (Dr), sénateur. Ministre dans le cabinet Ribot (janvier 1895), I, 561.

Gailhard-Bancel (de), député. S’abstient dans le vote de réintégration de Dreyfus (séance du 13 juillet 1906), VI, 489, note 1.

Gaillard-Bournazel, colonel du 2e régiment de cuirassiers. Commande les troupes à la cérémonie de la remise de la Légion d’Honneur à Dreyfus, VI, 502-503.

Galanti, agent du service des Renseignements. Son rôle dans l’affaire Caïnelli, II, 266, note 1 ; V, 393, note 2.

Gallé, maître-verrier. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Sa mort, VI, 295 et note 2.

Gallet, commandant. Juge au procès de 1894, I, 385. — Reçoit d’Henry l’assurance que Dreyfus est coupable, 398. — Pose une question à Henry, 417. — Impression faite sur lui par la seconde déposition d’Henry, 421 ; par la production des pièces secrètes, 441-442. — Dément les propos qui lui sont prêtés par Destez, II, 511, note 4. — Attitude de Cavaignac à son égard, IV, 4, note 1. — Déclare que les aveux d’Henry rendent la revision inévitable, 224-225. — Croit Esterhazy l’auteur du bordereau, 225, note 1. — Ses propos à Roget, I, 421, note 2, V, 59. — Reçoit la visite de D’Aboville et de Mitry envoyés par Mercier, 503.

Galli (Henri). Ses relations avec Jules Guérin, IV, 296, note 3. — Annonce le départ de Déroulède pour Rennes, V, 252, note 4. — Membre du comité d’action constitué en 1899, par Déroulède, 257. — Porte à Négrier une lettre de Déroulède, 258, note 3 ; dépêche qu’il reçoit de Déroulède au sujet de la déposition de Mercier à Rennes, 305-306.

Galliffet (Marquis de), général. Ses rapports avec Mercier, I, 2. — Mis en cause par Paschal Grousset dans son interpellation à propos d’un article du Figaro (séance du 5 juin 1894), 10. — Violentes attaques de Drumont et de Rochefort contre lui, 12. — Fait entrer Picquart dans son État-Major, II, 206. — Accusé par Lauth d’avoir reçu de l’argent de Joseph Reinach pour faire entrer Picquart au service des Renseignements, III, 82, note 2. — Donne à Gaston Pâris son avis sur la revision, IV, 382. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 148, note 3 ; IV, 449. — Sa lettre au président et aux membres de la Chambre criminelle, 502, note 2 ; propose d’aller demander à Guillaume II la preuve de l’innocence de Dreyfus, V, 39-40. — Son article dans les Débats sur les sanctions réclamées contre les officiers coupables, 79 et note 2. — Waldeck-Rousseau lui offre d’être son chef de cabinet au ministère de la Guerre ; il accepte, 168 et note 1. — Son portrait, 168-170 ; négociations qui précèdent son entrée dans le cabinet Waldeck-Rousseau, 170-177 ; prend le portefeuille de la Guerre (juin 1899), 177, note 1 ; violentes attaques dont il est l’objet, 178-179 — Ses premières mesures, 185-186 ; manifestations hostiles lors de son entrée à la Chambre, 187-192. — Dispositions prises par lui en vue du débarquement de Dreyfus, 205 ; son entretien avec Boisdeffre au ministère : « Pas de représailles ! », 213 et note 1 ; ses instructions à Carrière, 229-230 ; fait adresser à Esterhazy un sauf-conduit pour Rennes, 238 ; demande si toutes les pièces relatives à l’Affaire ont été envoyées à Rennes : réponse affirmative de Rollin et de Dautriche, 245. — Remplace Zurlinden par Brugère au gouvernement de Paris, 248 ; relève Négrier de toutes ses fonctions et inflige soixante jours d’arrêts de rigueur à Guyot de Villeneuve, 250, 251 et note 1. — Interdit le séjour de Rennes, pendant la durée du procès, aux officiers étrangers à la garnison, 266 ; délègue Chamoin pour suivre les débats et lui en rendre compte, 270 ; instructions qu’il donne à Chamoin au sujet de la version officielle de la dépêche du 2 novembre, 298. — Dément avoir été invité par Munster à prévenir les indiscrétions des témoins militaires, 306. — Approuve les mesures proposées par Waldeck-Rousseau contre les fauteurs du complot, 309. — Reçoit une lettre de Chamoin prévoyant l’acquittement de Dreyfus, 415 ; refuse de remplacer Chamoin, 418 et note 2. — Son attitude lors de l’affaire du fort Chabrol, 424, 427. — Laissé dans l’ignorance des négociations de l’État-Major avec Austerlitz. 465 et note 2 : rapport que lui adresse François sur le bureau des Renseignements, 475. — Ses instructions à Carrière au sujet de la citation de Schwarzkoppen et de Panizzardi au procès, 484. — Sa lettre à Waldeck-Rousseau à la veille du verdict, 537 ; appendice 579-581 ; il se rend chez lui après la condamnation, 538 ; propose la grâce immédiate : nouvelle lettre à Waldeck-Rousseau (13 septembre 1899), appendice, 581-582. — Son rapport au Président de la République sur le décret de grâce, appendice, 582-584 ; son ordre général à l’armée : « l’incident est clos », VI, 2-3. — Son décret sur la désignation des officiers généraux, 45, 66, 67 ; ses projets de réforme des Conseils de guerre, 45-46. — Ses déclarations à la séance de la Chambre du 14 novembre 1889, 46-47. — Enlève les services de police et de contre-espionnage au bureau des Renseignements, 90-91 ; renvoie François, Mareschal et Fritsch dans leurs régiments, 107-108 ; fait rendre un arrêté d’expulsion contre Przyborowski, 108. — Son discours au Sénat sur l’affaire Fritsch (séance du 25 mai 1900), 117. — Ses déclarations à la Chambre en réponse à l’interpellation Castellane (séance du 28 mai 1900), 117-118 ; discours de Waldeck-Rousseau : la « félonie d’un officier », 118 : il donne sa démission, 119. — Remplacé par André, 121 ; démarche de Judet auprès de lui ; ses déclarations au sujet de l’attitude du gouvernement dans l’Affaire ; la lettre du 8 septembre, 184-185. — Sa lettre de protestation au Journal des Débats après l’affichage du placard de Lemaître : Le Ministère de l’Étranger, 186. — Refuse de s’expliquer devant la commission d’enquête sur l’élection de Syveton, 232-233. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 311, note 1 ; les instructions de Carrière, 317 ; la grâce, 318 et note 2 ; 330 et note 1. — Sa déposition au procès Dautriche ; son attitude à l’égard des accusés. 384.

Gallimard, général, directeur de l’infanterie. Injurié par Esterhazy dans une lettre à Isaac, II, 62. — Communique à Esterhazy une note de Freycinet, 65 ; VI, 318, note 3 : l’assure qu’il sera prochainement nommé à Paris, II, 66.

Gallot (Albert), député. S’abstient dans l’ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), V, 193 note 2.

Galmot (Jean), rédacteur au « Petit Niçois ». Prétend tenir de Przyborowski le récit de la première entrevue entre Cernuski et Mareschal, V, 461, note 1. — Sa déposition à l’enquête Trotabas, VI, 361, note 3 ; 94, note 2.

Gambetta. Serait intervenu pour faire nommer Esterhazy au grade de capitaine, II, 32, note 3.

Ganay (de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Garan de Balzan, sénateur. vote la loi de dessaisissement, V, 21.

Garas, conseiller à la Cour de cassation. Reçoit la déposition de Dumas, VI, 208 ; 286 note 3.

Garcin (Frédéric). Reçoit une lettre de Freystætter ; la remet à Mercier, V, 57 et note 2 ; 505 et note 2.

Garnier (Abbé). Son rôle dans les élections de 1898, III, 575.

Garnier (le Père). Déclare à Joseph Reinach que les prêtres catholiques étrangers croient Dreyfus innocent, III, 315, note 1.

Gast (Edmond), agronome, cousin de Picquart, III, 371 ; lui sert de témoin dans son duel avec Henry, 512. — Autorisé à le voir au Cherche-Midi, IV, 579. — Le reçoit à Ville d’Avray après sa mise en liberté, V, 142. — Ses lettres à Joseph Reinach pendant le procès de Rennes, 269, note 2, 323, note 1 ; 412, note 1 ; 480, note 2. — 481, note 2 ; 483, note 1. — Témoin de l’attentat contre Labori, poursuit vainement le meurtrier, 342-347, 351. — Croit à un meurtre prémédité, 355, note 2. — Prévoit l’acquittement de Dreyfus, 415, note 1. — Est d’avis de laisser plaider Labori, 516, note 1. — Quitte Rennes avant le verdict, 529. — Élu député, VI, 437, note 1. — Témoin de Picquart dans son duel avec Gonse, 450 note 7.

Gaston, pseudonyme d’un ancien agent de la sûreté chargé par Marguerite Durand d’une enquête sur les relations de Brücker avec la Millescamps, V, 241, 242 et note 1.

Gauchotte, colonel. Son rôle lors des incidents Déroulède-Habert à la caserne de Reuilly, IV, 607.

Gaudelette, lieutenant colonel. Membre du Conseil de guerre appelé à juger Esterhazy, III, 201, note 1.

Gauthier (Docteur), sénateur, ministre des Travaux publics dans le cabinet Rouvier (janvier 1905), VI, 423, note 1.

Gauthier (de Clagny), député. Son entretien avec Papillaud au sujet de l’arrestation de Dreyfus, I, 206. — Son intervention lors de l’interpellation Castelin (séance du 18 novembre 1896), II, 451. — Ses attaques contre Billot ; dépêche qu’il adresse à Déroulède, III, 385-386. — Déclare la revision inévitable après les aveux d’Henry, IV, 224, note 2. — Signe le manifeste de la Ligue des Patriotes du 22 octobre 1898, 330, note 4. — Son altercation avec Antide Boyer au cours de la séance du 12 décembre 1898, 462, note 3. — Signe la protestation du groupe nationaliste contre l’attitude de Combes et d’André dans l’Affaire, VI, 283, note 1. — Proteste contre l’examen médical imposé à Cuignet (séance du 5 juillet 1904), 389. — S’abstient dans le vote sur la réintégration de Dreyfus, 489, note 1.

Gautier (René), député. Dément un propos prêté à Joseph Reinach (le « chambardement général »), III, 243 et note 3.

Gautier Rougeville, avocat de Rochefort au procès Rochefort-Val-Carlos, VI, 302, note 5.

Gavarry (Fernand), ministre plénipotentiaire. Henry lui affirme la culpabilité de Dreyfus, IV, 28. — Propos que lui aurait tenus Cordier au sujet de l’arrivée du bordereau au ministère de la Guerre, 433, note 3.

Gayot, sénateur. S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4

Gayraud (Abbé), député. Ses allégations sur la tentative de corruption dont Sandherr aurait été l’objet de la part des Dreyfus, III, 162-163. — Défend le P. Du Lac contre les allégations de Mme Monnier (séance du 23 mars 1903), VI, 229.

Gazette de Lausanne. Voir Picquart.

Geiger, employé à l’Alibi Office. Aurait reçu d’Esterhazy la lettre adressé à Hadamard, II, 589, note 3, 590, note 1.

Gendron, commandant. Aurait fréquenté chez Mme Déry, I, 165, 204. — Entendu à ce sujet par D’Ormescheville, 264. — Sa déposition devant le conseil de Guerre de 1894, 413, V, 291. — Mystifié par une contre-espionne (affaire Romani), II, 220, note 1. — Sa déposition au procès de Rennes, V, 389 ; 390 et note 3 ; 406 et note 1.

Genteur, maire de Suresnes. Signe l’acte de décès d’Henry, IV, 219, note 3.

Genty, préparateur d’examen. Manifestation hostile dont il est l’objet à la sortie d’une audience du procès Zola, III, 348, note 1.

Geoffroy (Gabriel), directeur du personnel au ministère de la Justice. Membre de la commission à laquelle est soumise la requête de Mme Dreyfus : se prononce en faveur de la revision, IV, 291-292.

Geoffroy, publiciste. Rédacteur à l’Aurore, II, 637, note 3.

George Ier , roi de Grèce. Convaincu de l’innocence de Dreyfus, III, 54.

Gérard (Baron), député. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Gérard (Louise Periné, femme), concierge. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) reçue par Atthalin et Dumas, IV, 450, note 1.

Gérault-Richard, député et journaliste. Condamné pour ses attaques contre Casimir-Perier, I, 136, note 1. — Croit à l’innocence de Dreyfus, III, 34. — Témoin de Millerand dans son duel avec Joseph Reinach, 146, note 5. — Frappe le comte de Bernis (séance du 22 janvier 1898), 310. — Son échec aux élections de 1898, 587. — Publie des articles véhéments contre certains généraux, IV, 425. — Invite dans la Petite République le peuple à aller manifester à Longchamp (juin 1899), V, 151-153. — Félicité par Bebel de son attitude, 256 et note 3. — Engage Mathieu Dreyfus à accepter la grâce de son frère, 556-557 et note 2. — Son intervention dans les débats soulevés par l’interpellation Guyot de Villeneuve (séance du 28 octobre 1904) VI, 406.

Gerboin, général. Souscrit aux listes rouges, IV, 440, note 1.

Germain (Georges-Eugène), maquignon. Sa déposition au procès de Rennes, V, 445 et note 1.

Germiny (de), colonel. Notes données par lui à Dreyfus, I, 57.

Gervaize. député. Réclame la convocation des Chambres après les aveux d’Henry (septembre 1898), IV, 274, note 1.

Gerville-Réache (Gaston), député de la Guadeloupe. Dépose une proposition tendant à dessaisir la Chambre criminelle du droit de revision (séance du 4 novembre 1898), IV, 358 et note 2. — Vote l’ajournement de la mise en accusation de Mercier, V, 133 et note 3. — Dépose une proposition d’amnistie pour les faits délictueux se rattachant à l’Affaire (séance du 9 juin 1899), 136 et note 2.

Geslin (de), général. Nommé dans une lettre de Faultrier à Esterhazy, IV, 179.

Ghika (Prince), attaché militaire roumain. Soupçonné d’avoir procuré le manuel de tir à Panizzardi, III, 90.

Giard, membre du Comité directeur de la Ligue de la Patrie Française, IV, 505, note 3.

Gibert, carrossier. Créancier d’Esterhazy, II, 47, note 3.

Gibbons, rédacteur à la revue « Black and White ». Fait récrire le bordereau à Esterhazy, V, 501, note 3.

Gibert, docteur en médecine. Son caractère, ses travaux scientifiques, ses expériences d’hypnotisme sur Léonie, II, 172-173. — Persuadé, dès 1894, que Dreyfus est innocent, 171. — Fait, sûr la demande de Mathieu Dreyfus, une démarche auprès de Félix Faure, 173-174. — Son entrevue avec Félix Faure, qui lui révèle la communication secrète, 174-175 ; I, appendice, 598 ; V, 59. — Raconte cette entrevue dans une lettre à G. Monod (23 novembre 1897), II, 173, note 4. — Renonce à déposer au procès Zola, III, 399, note 2. — Sollicité par Berge de faire cesser la campagne de presse menée contre Félix Faure par les revisionnistes, IV, 237, note 4. — Rompt avec Loew à propos de l’Affaire, 321 et note 2. — Croit à la complicité d’Henry et d’Esterhazy, 432, note 2. — Sa lettre à Joseph Reinach à ce sujet, appendice, 622.

Gicquel des Touches, amiral, ancien ministre de la marine. Souscrit aux listes rouges, IV, 440.

Ginestous (Marquis Jean-César de). Ses relations avec Marie-Anne Esterhazy, II, 11 et note 2.

Giovaninelli, général commandant le 3e corps d’armée. Sollicite Billot et Saussier en faveur d’Esterhazy, II, 288 ; 382-383. — Son entretien avec Freystætter ; lettre qu’il reçoit de celui-ci, V, 59, 60 et note 2.

Girard, militant antisémite. Arrêté avec Guérin au cours des manifestations devant le Palais-Bourbon (25 octobre 1898), IV, 337, note 3. — Mis hors de cause par la commission d’instruction de la Haute-Cour, VI, 31.

Girard (Henry), rédacteur au « Matin ». Emprunte à Teyssonnières le fac-similé du bordereau pour le montrer à Maurice Bunau-Varilla, II, 430, note 7.

Girard (Théodore), sénateur. Son intervention lors de l’interpellation sur la démission de Quesnay (séance du 19 janvier 1899), IV, 528, note 3 ; lors de la discussion de la loi de dessaisissement (séance du 1er mars 1899), V, 22, note 1.

Giraud-Teulon (Marc-Félix), docteur en médecine. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Giraudeau (Fernand), ancien fonctionnaire de l’Empire. Publie sous le pseudonyme de Justin Vanex une brochure (« Innocent ou coupable ») en faveur de la revision, III, 536-538.

Girod. Entend plusieurs officiers propager la légende des aveux de Dreyfus, I, 518, note 3.

Giry (Arthur), membre de l’Institut, professeur à l’École des Chartes et à l’École des Hautes Études. Cité comme témoin au procès Zola, III, 302. — Sa déposition établissant que le bordereau est l’œuvre d’Esterhazy, 416-417. — Proteste contre la brochure de Gohier l’Armée de Condé, IV, 149. — Rapporte à G. Monod un propos du général Niox au sujet de la revision, 382 et note 1 — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 539 ; au procès de Rennes, V, 433, note 1 ; 434, note 1 ; 438. — Sa mort, VI, 197, 467.

Gley, de l’Académie de médecine, membre de la Ligue des droits de l’Homme. Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, IV, 272, note 3.

Gobert (Alfred), expert à la Banque de France. Désigné par Guérin à Mercier, I, 79. — Chargé par Mercier d’examiner le bordereau au point de vue graphologique, 81. — Expertise le bordereau en présence de Sandherr, Fabre, Lefort et Henry, 82. — Demande à Gonse de faire photographier le bordereau par Bertillon, 83 — Cherche à connaître le nom de l’officier soupçonné, 88. — Trouve lui-même le nom de Dreyfus, 89. — Remet son rapport à Gonse ; conclut à une écriture normale et non déguisée, 91-92. — Appelé à la chancellerie par Guérin, ministre de la Justice, qui lui recommande beaucoup de discrétion, 133. — Son témoignage dénoncé comme suspect dans le rapport de Du Paty, 200. — Entendu par D’Ormescheville, qui cherche à discréditer son expertise, 266, 312. — Vexations et reproches dont il est l’objet, 313-314. — Pris à partie par Gonse dans sa déposition au procès de 1894, 404. — Sa déposition au procès, 422-423 ; au procès Zola, III, 425 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 450 ; au procès de Rennes, V, 433, note 1.

Goblet (René), député, ancien ministre. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, lui refuse une entrevue, II, 503 et note 3. — Son entretien avec Papillaud au sujet de l’enquête Esterhazy, III, 5 et note 3. — Considère comme imprudente la procédure suivie contre Esterhazy, 137, 304. — Son échec aux élections de 1898, 587. — Blâme Brisson et Bourgeois d’avoir refusé de constituer un cabinet (juin 1899), V, 190, note 1.

Godard (Mme). Loue sa maison à Mme Dreyfus pendant le séjour de celle-ci à Rennes ; injures dont elle est l’objet, V, 204 et note 2 ; 207 et note 2.

Godefroy (Eugène), avocat. Désigné pour une préfecture sur la liste des futurs fonctionnaires du dur, d’Orléans, IV, 332, note 4. — Prend part à une manifestation royaliste aux abords du Cherche-Midi (décembre 1899), 428, note 2. — Perquisitions faites à son domicile, V, 6, note 1. — Son arrestation, 310. — Déféré à la Haute-Cour ; son interrogatoire, VI, 32, 60, 61. — Son acquittement, 64.

Godin, colonel. Remet à Gonse le dossier de l’obus à la mélinite, I, 362 et note 3.

Godin, sénateur. Remplace Tillaye au ministère des Travaux Publics (septembre 1898), IV, 269. — Se prononce au conseil des ministres du 26 septembre 1898 pour le renvoi de la requête de Mme Dreyfus à la Cour de cassation, 298, note 2. — Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21.

Gohier (Urbain), rédacteur au « Soleil » puis à l’« Aurore ». Ses violentes attaques contre les généraux, III, 258-259. — Compris parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, IV, 125. — Sa brochure « l’Armée de Condé » ; protestations qu’elle soulève, 148-149. — Ses attaques contre Félix Faure, 237-239. — Ses craintes lors du prétendu complot militaire (octobre 1898), 311, note 3. — Poursuivi par Dupuy à cause de son livre « l’Armée contre la Nation », 421-425 et note 1. — Son acquittement, V, 28, 91. — Se livre à de nouvelles attaques contre l’armée après le scandale d’Auteuil, 126, 140, 143, VI, 68-69. — Article où il prétend avoir été seul à voir dans l’Affaire autre chose que Dreyfus ; Clemenceau quitte l’Aurore à la suite de cet article, VI, 70 et note 1. — Article auquel Joseph Reinach répond dans le Siècle : (« Assez ! ») 71-72. — Quitte l’Aurore : ses attaques contre Jaurès et les socialistes ministériels, 218.

Gomot, sénateur. Vote pour la loi de dessaisissement, V, 21 note 5. — S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Gonse (Arthur), général, sous-chef d’État-Major général. Sa note au sujet des périodes de service que doivent effectuer les stagiaires de l’État-Major, I, appendice, 613-614. — Remet le bordereau à Boisdeffre, 39. — Averti par Fabre que Dreyfus est l’auteur présumé de la trahison, prévient Boisdeffre, 62. — Compare l’écriture du bordereau à celle de Dreyfus, 63. — Charge Du Paty d’examiner ces écritures, 65. — Se taira, dans ses dépositions, sur la mission confiée par lui à Du Paty, 66. — Résultats de l’examen de Du Paty ; nécessité d’une enquête légale, 66-75. — Remet à Gobert le dossier préparé par Du Paty sans nommer Dreyfus, 81-82. — Refuse de faire photographier le bordereau, 83. — Presse Gobert de terminer son expertise, 87. — Refuse de lui nommer l’auteur présumé du bordereau, 88-89. — Prépare l’arrestation de Dreyfus, 89. — Reçoit le rapport de Gobert, 91 ; lui apprend que l’arrestation de l’officier inculpé est décidée, 92. — Signe la lettre convoquant Dreyfus au ministère de la Guerre, 100. — Assiste à la réunion où est formé le plan de l’arrestation, 101. — Avisé de l’arrivée de la dépêche du 2 novembre 1894, 247. — Reçoit la traduction officielle de cette dépêche, 250. — Entendu par D’Ormescheville, 266. — Cité par l’accusation au procès de 1894, 389. — Sa déposition devant le conseil de guerre, 404. — Ignore que le dossier secret n’a pas été disloqué, 452. — Se rend chez Picquart avec Boisdeffre pour s’enquérir de l’officier qui aurait reçu les aveux de Dreyfus, 527-528. — Reçoit l’ordre d’amener cet officier chez Mercier, 528. — Va chercher Lebrun-Renaud et le conduit à Mercier ; assistée leur entretien, 530. — Met Picquart au courant de l’incident provoqué par la dépêche Hohenlohe ; ne lui parle pas des aveux, 547. — Sa prétendue lettre à Boisdeffre du 6 janvier 1895 au sujet des aveux, 547, appendice, 630-631. — Version que Lebrun-Renaud lui aurait donnée des aveux, appendice, 629-631. — Ses alliances juives, II, 202-203. — Déclare que les visites de Leblois à Picquart gênaient le service, mais qu’il n’a fait à leur sujet aucune observation, 233, note 5 ; 234, note 4. — l’affaire Boulot, 236. — N’est pas averti par Picquart de l’arrivée du petit bleu, 247. — Informé par Picquart des difficultés qu’Henry prétend avoir avec la femme Bastian, 264. — N’est pas informé des premiers soupçons de Picquart contre Esterhazy, 281. — Averti des découvertes de Picquart ; son entrevue avec celui-ci, 298-299. — Conseille à Picquart de séparer l’affaire Dreyfus de l’affaire Esterhazy, 299. — Son entretien avec Boisdeffre après la visite de Picquart, 333. — Sollicité par Picquart de faire expertiser l’écriture d’Esterhazy et le bordereau ; l’invite à différer cette expertise, 312-343. — Sa correspondance avec Picquart, 344-347. — Son entretien avec lui au sujet de l’article de l’Éclair : le « Traître » (« Qu’est-ce que cela vous fait que ce juif reste à l’île du Diable ? »), 358-359. — Nouvel entretien avec Picquart, qui lui conseille de faire mettre Esterhazy aux arrêts, 360-362. — Informe Boisdeffre de ces entrevues, 362. — Reçoit d’Henry la lettre de Schwarzkoppen à Panizzardi (pièce n° 371 du dossier secret), falsification de cette lettre, 388-389 ; I, appendice, 577. — Ses entretiens avec Henry au sujet de Picquart, II, 397-398. — Informe Henry du prochain départ de Picquart, 400. — Engagé par Henry à faire retirer le dossier secret à Picquart, 405-406. — Le rapport de Guénée incriminant Picquart et Leblois lui est communiqué par Henry, 407. — Reprend le dossier secret à Picquart, 408. — Son opinion sur la prétendue lettre de Panizzardi (faux Henry), 418-419. — Communique cette lettre à Boisdeffre, 421. — Henry lui remet son second faux, 422. — Inquiétude que lui donne la publication par le Matin du fac-similé du bordereau, 431. — Informé des doutes de Picquart sur l’authenticité de la prétendue lettre de Panizzardi, avertit Henry, 438-439. — Demande à Billot le renvoi de Picquart, 441-442. — Assiste à l’entretien au cours duquel Billot annonce à Picquart qu’il est envoyé en mission, 442-445. — Picquart lui transmet le service, 445. — La dépêche Speranza et le petit bleu lui sont communiqués par Henry, 458-459 ; 463 et note 1. — Dirige la fausse mission de Picquart à travers la France, 467-470 ; l’envoie en Tunisie, 470-473. — Porté au tableau d’avancement pour le grade de divisionnaire, 475. — Invite Desvernine à poursuivre l’enquête sur Esterhazy, 476. — Son rôle lors de l’incident Picquart-Henry, 516-517. — Ses lettres à Picquart sont remises à Leblois par celui-ci, 524-526. — Sait qu’Henry et Esterhazy ont travaillé ensemble en 1877 au bureau des Renseignements, 564, note 1. — Conciliabule entre Du Paty, Henry, Lauth et lui au sujet de la dénonciation imminente d’Esterhazy, 564-567. — Montre à Henry une lettre anonyme adressée à Billot pour le mettre en demeure d’agir contre Scheurer-Kestner et Picquart, 568. — Second conciliabule entre Du Paty, Henry et lui, 568-570 ; propose d’avertir Esterhazy par une lettre anonyme ; Billot s’oppose à ce procédé, 569-570. — Troisième conciliabule entre Henry, Du Paty et lui, 570-571. — Fait appeler Lebrun-Renaud, 575. — Ordres qu’il aurait reçus de Billot concernant Lebrun-Renaud et les prétendus aveux de Dreyfus, 575-576. — Fait écrire à Lebrun-Renaud le récit de l’incident, 576-577. — Note attestant que cette déclaration a été écrite en sa présence, 577. — Classe avec Henry le dossier secret, 579. — Presse Du Paty d’entrer en relations avec Esterhazy, 587. — Nie avoir connu l’entrevue du parc de Montsouris, 596. — Mis au courant de la visite d’Esterhazy à Schwarzkoppen, 597. — Prend Du Paty comme auxiliaire, 599. — Son rôle dans l’envoi de la lettre d’Esterhazy à Billot (25 octobre 1897), 606-607. — Son enquête au sujet de la lettre sur la bataille d’Eupatoria, 611. — Engage Esterhazy à prendre un intermédiaire pour ses relations avec l’État-Major, 611. — Scène entre Henry, Du Paty et lui lors de l’arrivée à l’État-Major de la troisième lettre d’Esterhazy à Félix Faure, 657-660. — La poste lui remet les minutes des dépêches envoyées à Picquart, 665. — Remet les dépêches Speranza et Blanche à Billot, 670-671. — Informe Du Paty de la rentrée du « document libérateur », 687. — Son entretien avec Henry et Paléologue au sujet des prétendues relations de Dreyfus avec Schwarzkoppen, III, 46-49. — Mis par Pellieux au courant de la déposition de Leblois, 62. — Communique à Pellieux, par ordre de Boisdeffre, le faux Henry et d’autres faux, 74 et note 4 ; déclare à Pellieux que Panizzardi était l’intermédiaire entre Schwarzkoppen et Dreyfus, 75. — Défend à Du Paty de se rencontrer avec Esterhazy, 85. — Montre à Du Paty le dossier de Picquart contre Esterhazy et celui d’Henry contre Picquart, 87. — Envoie Du Paty chez Tézenas, 92 et note 1. — Le « faux Otto », 109. — Entendu à l’enquête Pellieux, 122. — Interroge Du Paty sur ses relations avec Esterhazy, 136 et note 2. — Redoute la divulgation de ses lettres à Picquart, 147. — Entendu par Ravary, sur la requête d’Esterhazy, 170. — Montre le faux Henry à Ravary, 170. — Reçoit de Ravary un compte rendu quotidien de l’enquête, 171. — Remet à Mercier la notice biographique sur Dreyfus établie en 1894 par Du Paty, 193. — Cité comme témoin au procès Esterhazy sur la demande de celui-ci, 205. — Ses lettres à Picquart sont versées au dossier du procès, 211 et note 1. — Sa déposition, 211. — Ses déclarations à Cavaignac au sujet du rapport de Lebrun-Renaud, 286. — Invite Du Paty à rédiger de mémoire une note sur son dernier entretien avec Dreyfus au Cherche-Midi, 287-288. — Fabrique une lettre qu’il aurait adressée le 6 janvier 1895 à Boisdeffre au sujet des aveux de Dreyfus : communique cette lettre à Billot et à Cavaignac, 288-289. — Montre à Cavaignac la déclaration de Lebrun-Renaud, 289. — Ajoute au dossier des aveux les dépositions de Bernard, d’Antoine et de Mitry, 291. — Cité comme témoin par Zola, 302. — Sa déposition au Conseil d’enquête chargé de se prononcer sur Picquart, 325. — Défend à Gribelin de parler à Esterhazy, lors de la première audience du procès Zola, 341. — Sa correspondance avec Picquart est publiée par les journaux, 347 et note 1. — Sa déposition au procès Zola ; vif incident entre Labori et lui à propos d’une question sur la « dame voilée », 355 et note 1. — Son attitude lors de la première déposition d’Henry, 366-368. — Charge Bertulus de dire à Picquart que son avenir dépendra de son attitude à l’audience, 373-374. — Explique à la barre sa conduite à l’égard de Picquart, 393-394. — Modifie ses précédentes déclarations à ce propos, 419. — Affirme l’authenticité de la prétendue lettre de Panizzardi (faux Henry), 453. — Sollicité par Bertulus en faveur de Picquart, 491 et note 3. — Déclare à Tézenas qu’Esterhazy doit provoquer Picquart en duel, 512. — Invite Sainte-Marie à servir de témoin à Esterhazy, 513 et note 6. — Son entretien avec Bertulus au sujet de la « dame voilée », 520. — Envoie Du Paty chez Bertulus, 525 et note 1. — Mis par Henry au courant des révélations de Marguerite Pays ; invite Du Paty à s’expliquer au sujet des dépêches Blanche et Speranza 528. — Reçoit de Billot l’ordre de classer à nouveau toutes les pièces ayant trait à l’Affaire, 588 et note 1. — Invite Lebelin de Dionne à lui remettre une nouvelle note sur Dreyfus, 589-590. — Note qu’il rédige après avoir entendu les explications de Painlevé sur sa conversation avec Hadamard, 591-592. — Avisé par D’Ocagne que Dreyfus aurait été vu à Bruxelles peu de temps avant son arrestation, 592. — Incident Pomier, 592. — Impute à Dreyfus, malgré les conclusions de Bertillon, l’affaire de l’obus à la mélinite, 593. — Obtient du capitaine Rémusat une note établissant que Dreyfus aurait cherché à se procurer des renseignements sur l’obus Robin, 593-594 et note 1. — interroge Henry au sujet de l’absence au dossier de la dépêche du 2 novembre 1894, 594-595. — Fait demander au sous-secrétaire d’État aux Postes l’original de cette dépêche, 597. — En rédige sous la dictée de Du Paty un texte falsifié, 601-602. — Informé par Roget du grattage du petit bleu ; ne tient aucun compte de cette découverte, 611 ; IV, 247. — Remet à Cavaignac le dossier Dreyfus, 1. — Dissuade Cavaignac de consulter Picquart, 8. — Confirme à Roget l’exposé qu’Henry lui a fait de l’Affaire, 63. — Interrogé par Cavaignac à la suite des déclarations faites à celui-ci par Du Paty, 65-66. — Fait déléguer Henry pour assister au dépouillement des papiers saisis chez Marguerite Pays et Esterhazy, 72. — Récit mensonger que lui fait Henry de son entrevue avec Bertulus, 78. — Confronté avec Picquart à l’instruction Fabre ; sa déposition, 99, 104. — Informé par Roget de la découverte du faux Henry, 181-182. — Conduit Henry chez Cavaignac, 183. — Assiste à l’interrogatoire d’Henry ; son attitude, 184. — Henry lui demande de venir le voir au Mont-Valérien, 206-207. — Sa mise en disponibilité réclamée par Brisson, 217-218. — Porte ses condoléances à Mme Henry après le suicide d’Henry, 220, note 3. — Assiste au procès Picquart-Leblois devant la huitième chambre, 285. — Sa déposition à l’instruction Tavernier ; nie que Roget lui ait signalé le grattage du petit bleu, 379, note 1. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 456-457. — Mis en disponibilité, 457, note 2. — Rappelé par la Chambre criminelle ; sa déposition au sujet de la dépêche du 2 novembre 1894, 519 ; III, appendice, 648-649 ; sa lettre à Mazeau, V, 56, note 1 ; sa déposition devant les Chambres réunies, 63. — Témoin au procès de Rennes, 284. — Sa déposition, 388-390 et note 1, 392, 393, 399. — Intervient lors de la lecture de la déposition d’Esterhazy, 446. — Picquart demande l’ouverture d’une instruction contre lui en raison de son rôle dans l’affaire du faux Henry, VI, 52. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 311, note 1 ; 315. — « On agira sur le mari », 316. — Déclare n’avoir jamais cru à l’existence du bordereau annoté, 328-329. — Sa lettre à Ballot-Beaupré au sujet du réquisitoire de Baudouin, 449, note 6, 450. — Son duel avec Picquart, 450 et note 7.

Gossart, général. Préside le Conseil de revision qui rejette le pourvoi de Dreyfus contre le jugement de 1894, I, 478, note 3.

Goudchaux (Edmond). Informé par Joseph Reinach de la campagne entreprise par Scheurer-Kestner en faveur de Dreyfus, II, 546, note 1.

Gouin (Eugène), sénateur. S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Goujon (Julien), député de la Seine-Inférieure. Intervient dans la discussion du projet de loi sur la trahison et l’espionnage, I, 478. — Son interruption lors de l’interpellation de De Mun sur la lettre « J’accuse » (séance du 13 janvier 1898), III, 233. — Dépose une proposition de loi tendant à attribuer le droit de revision à un tribunal spécial, IV, 358.

Goulaine (Comte Geoffroy de), sénateur. Vote contre la résolution relative à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 3.

Goullé (Albert), journaliste. Condamné pour ses attaques contre Casimir-Perier, I, 136, note 1.

Gounod (Jean), peintre. Ses relations avec Picquart, III, 371.

Gournot, inspecteur de la Sûreté. Sa déposition au procès Christiani, V, 115, note 1.

Gouzy (Paul), député du Tarn. Interpelle Freycinet sur la suspension du cours de Duruy (séance du 5 mai 1899), V, 79, 80, 81, 82. — Demande à interpeller sur la politique générale (séance du 22 mai 1900), VI, 112. — S’abstient dans le vote de l’ordre du jour Chapuis (22 mai 1900), 115, note 1.

Grammont (de). Se rend auprès du duc d’Orléans à Gênes après la manifestation d’Auteuil, V, 117.

Grande Revue. Voir : Labori, Joseph Reinach, Cornély.

Grandeyre, capitaine. Son rapport sur la mission Voulet-Chanoine, V, 427, note 2 ; 430, note 3.

Grandmaison (Georges de), député. Apprend de Blacker que l’État-Major allemand possède de nombreuses lettres d’Esterhazy, III, 295, note 3. — Sa déposition à la Cour de cassation au sujet des déclarations d’Esterhazy sur le bordereau, 352, note 2. — Avise Waldeck-Rousseau qu’il l’interpellera sur le déplacement de Zurlinden, V, 248, note 2.

Granet, préfet d’Alger. Son attitude lors des désordres antisémites en Algérie (janvier 1898), III, 279.

Gras (Antoine), député. Membre de la Commission chargée d’examiner le projet de dessaisissement ; se prononce contre ce projet, IV, 540, note 2.

Grasset, conseiller municipal de Constantine. Propose d’interdire aux enfants juifs l’accès des écoles publiques, III, 541, note 2.

Graveteau, capitaine. Autorise Bernheim à prêter à Esterhazy une réglette non réglementaire ; confirme les déclarations de Bernheim à ce sujet, II, 103, note 4.

Gray-Birch (Walter de), employé au département des manuscrits du British Museum. Compare l’écriture du bordereau à celle de Dreyfus, ses conclusions, II, 500, note 4.

Gregh (Fernand), poète. Recueille des signatures pour la pétition en faveur de la revision, III, 244, note 3. — Son article sur la détention de Picquart (Volonté du 26 novembre 1899), V, 51 et note 1.

Greiner (Joseph), employé au ministère de la Marine. Condamné pour trahison, I, 25, 29. — Son affaire est postérieure à l’entrée de la pièce Canaille de D… », à la section de statistique, appendice, 579 ; VI, 474, 545, 551.

Grenier (François), général. Prend Esterhazy comme officier d’ordonnance, II, 24 et note 2.

Grenier (Gaston), ancien préfet, fils du précédent. Lettres qu’il reçoit d’Esterhazy, II, 63 et notes ; III, 103. — Donne à Esterhazy une lettre d’introduction auprès de Joseph Reinach, II, 64 ; le mène chez Lagrange de Langre, 65, note 1. — S’entretient avec lui des attaques de la Libre Parole contre Weil, 117. — Sa conversation avec Henry, 481. — Fait auprès de Billot une dernière démarche en faveur d’Esterhazy, 483. — Esterhazy lui déclare qu’il tient Dreyfus pour innocent, 486. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) reçue par Atthalin et Dumas, I, 47, note 2 ; II, 37, note 1 ; IV, 450, note 1. — Sa déposition au procès de Rennes, II, 65, note 1 ; V, 447.

Grenier (Mme), femme du général. Rôle que lui prête Esterhazy dans l’affaire Crémieu-Foa, II, 91. — Dément les assertions d’Esterhazy, 91, note 3.

Grévy, général, sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6.

Gribelin (Félix), archiviste au ministère de la Guerre. Ses relations personnelles avec Henry, I, 27. — Ses différentes versions sur l’arrivée du bordereau, 40 et note 6. — Assiste à la scène de la dictée, 101, 108. — Ses déclarations à ce sujet, 110-112, 119-120. — Assiste aux interrogatoires de Dreyfus, 122-123 ; 157 ; de Mme Dreyfus, 168 ; à l’entrevue de Du Paty avec Mathieu Dreyfus, 212 ; aux perquisitions chez Dreyfus et chez Hadamard, 128-130 ; au dépouillement des papiers saisis, 137 et note 1. — Sa déposition au procès de 1894, 410-411. — Assiste au dépôt du dossier secret dans l’armoire de fer, 453 ; appendice, 618. — Attitude de Cordier à son égard, II, 212. — Ses relations avec Lauth et Henry, 220-227. — Opinion de Picquart à son égard, 231. — Remet à Picquart les dossiers de l’affaire des pigeons voyageurs, 237. — Ses entretiens avec Henry sur l’authenticité du petit bleu, 257-258. — Consulté par Picquart au sujet de la possibilité de faire antidater une lettre par la poste, 259, note 4. — Déclare à Lauth que Picquart croit Esterhazy « coupable à la place de Dreyfus », 265. — Remet à Picquart le dossier secret, 293. — Son rôle dans l’affaire du faux « Weyler », 325. — Son entretien avec Picquart au sujet de l’article de l’Éclair : le Traître, 357. — Ses intrigues avec Lauth et Henry contre Picquart, 396. — Engage Henry à faire reprendre par Gonse le dossier secret à Picquart, 404-405. — Remet à Henry le courrier de Picquart, 456. — Négocie le départ de Lajoux pour le Brésil, 578 579. — Chargé de porter à Esterhazy la lettre de rendez-vous rédigée par Henry ; ses démarches, 588-590. — Assiste à l’entrevue du parc Montsouris, 594-595. — Sa déposition à l’enquête Pellieux, III, 122 ; à l’instruction Ravary, 170 et note 1. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Remet au conseil d’enquête chargé de se prononcer sur le cas de Picquart le dossier secret de l’affaire des pigeons voyageurs, 324. — Sa déposition devant le conseil d’enquête, 325. — Incident provoqué par sa rencontre avec Esterhazy à la première audience du procès Zola, 341. — Sa déposition au procès 355. — Confronté avec Picquart, 381-382. — Interrogé par Cavaignac sur les relations de l’État-Major avec Esterhazy, IV, 66. — Sa déposition à l’instruction Fabre au sujet de la communication par Picquart à Leblois du dossier secret des pigeons voyageurs, 107-108. — Confronté avec Picquart, 99, note 1, 109. — Son émotion devant le cadavre d’Henry, 220. — Sa déposition devant la Chambre criminelle revision du procès de 1894), 515. — Remplacé par Dautriche au bureau des Renseignements, V, 65, note 3. — Sa déposition au procès de Rennes, II, 416, note 4 ; V, 246, note 2 ; 390, note 1 ; 406, 504. — Picquart demande l’ouverture d’une instruction contre lui, VI, 52. — Interrogé par André ; ses déclarations sur les cours de l’École de Guerre trouvés chez Dreyfus, 253, 255 ; sur la lettre falsifiée de Panizzardi relative à l’organisation des chemins de fer, 256-257. — Remet à Targe une copie de la lettre de Panizzardi sur P., 258. — Son rôle dans la falsification de la comptabilité du service des Renseignements relative à Val-Carlos, 258-260. — Ses déclarations à André sur l’attitude d’Henry à l’égard de Picquart, 262 ; sur la dépêche Speranza et le faux Henry, 263 ; sur le bordereau annoté, 272. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 299, 328. — Déclare n’avoir jamais cru à l’existence du bordereau annoté, 329, 330. — Sa déposition au procès Dautriche, V, 466, note 3 ; 468, note 2. — Déplacé d’office après le procès ; prend sa retraite, VI, 387, note 3 ; 449, note 3. — Proteste dans une lettre à Ballot-Beaupré contre le réquisitoire de Baudouin, 449, note 4.

Grillières, officier de paix. Blessé à la manifestation d’Auteuil, V, 116 et note 1.

Grimaux (Édouard), chimiste, membre de l’Institut, professeur à l’École polytechnique. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Cité comme témoin par Zola, 302. — Sa déposition, 405-408. — Manifestations hostiles dont il est l’objet à la sortie de l’audience, 408. — Disgracié par Billot et par Méline, 492 et note 2. — Témoignages de sympathie qu’il reçoit à la Société de Biologie et à l’Académie des Sciences, 511, note 2. — Prends part à la réunion constitutive de la Ligue des droits de l’Homme, 548, 623. — Cesse de porter l’insigne de la Légion d’Honneur, après la radiation de Zola, IV, 127. — Préside à Nantes le Congrès de l’Association française pour l’avancement des Sciences ; manifestations hostiles dont il est l’objet au cours de ce Congrès, 140 et note 4. — Sa mort (2 mai 1900), VI, 197 et note 2.

Grivart, sénateur. Son attitude à l’égard de Scheurer-Kestner, II, 618. — S’abstient dans le vote de la loi de dessaisissement, V, 21, note 2.

Grœben (de), secrétaire à l’ambassade d’Allemagne. Cité comme témoin au procès Zola, III, 303.

Grosjean (Abbé). Membre d’un, comité catholique constitué en faveur de la revision, V, 52.

Grosjean (Georges), juge au tribunal de Versailles. Ses rapports avec Quesnay de Beaurepaire, IV, 483 et note 2. — Averti par Lebret du résultat négatif de l’enquête Mazeau (janvier 1899), 490. — Suspendu par la Cour de cassation à cause de ses indiscrétions ; remet à Judet la copie prise par Cuignet des lettres échangées entre Freycinet et Delcassé au sujet de la dépêche du 2 novembre, V, 84 ; déféré de nouveau pour ce fait à la Cour de cassation, 85, note 1. — Laissé en liberté provisoire lors de l’arrestation de Déroulède et de ses complices, 312.

Groult, complice de Decrion dans une affaire d’espionnage ; sa condamnation, V, 241, note 1.

Groussau (Henri-Constant), député. S’abstient dans le vote de réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Grousset (Paschal), député. Son interpellation à l’occasion d’un article paru dans le Figaro et reproduisant des propos de Galliffet (séance du 5 juin 1894), I, 10. — Son opinion sur les fausses lettres de l’Empereur allemand, 351, note 2. — Mis par Ranc au courant des desseins de Scheurer-Kestner ; propos qu’il tient à la Chambre à ce sujet, II, 617-618. — Croit à l’innocence de Dreyfus, III, 34. — Témoin de Jaurès dans son affaire avec le comte de Bernis, 310, note 1. — Interpelle Freycinet sur les menées de certains fonctionnaires de la guerre (séance du 12 décembre 1898), IV, 461-463. — Publie l’Histoire de l’Affaire Dreyfus et de ses ressorts secrets, 461, notes 2 et 3. — Signe la motion de Viviani tendant à la mise en accusation de Mercier (séance du 5 juin 1899), V, 133. — Vote l’ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), 193, note 2.

Groussier (Arthur), député. Membre du groupe socialiste révolutionnaire, V, 179, note 1. — Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), 256, note 1.

Guéguen, directeur de l’Administration Pénitentiaire. Prend connaissance des lettres adressées à Dreyfus (affaire de la lettre Blenheim), II, 218.

Guélard. Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Guénée (François), agent du contre-espionnage. Ses procédés d’information : les « grands bars », I, 147. — Ses relations avec Val-Carlos, 28. — Averti par Val-Carlos qu’un officier d’État-Major renseigne Panizzardi et Schwarzkoppen, prévient Sandherr, 35. — Chargé par Henry d’une enquête sur la vie privée de Dreyfus, 147-148 et note 1, 165. — Ses rapports, 258-263. — Fait, par ordre de Picquart, deux nouvelles enquêtes sur Dreyfus, II, 216-217. — Chargé par Picquart de s’enquérir des journaux qui vont intervenir en faveur de Dreyfus, signale l’Éclair, 333, 373. — Rôle qu’Henry lui fait jouer auprès de Picquart, 373-375. — Remet à Henry une note relative aux communications faites par Picquart à Leblois, 406-407 ; seconde note incriminant Leblois, 459. — Surveille Maurice Weil par ordre d’Henry ; signale l’arrivée à Paris d’Isaïe Levaillant, 490. — Aurait renseigné Esterhazy sur les agissements financiers de Billot, 560. — Porte à l’Écho de Paris les communications d’Henry, III, 12, note 3. — Fabrique une photographie représentant Dreyfus en compagnie de Schmettau, 14 et note 8. — Autre photographie représentant Picquart en compagnie de Schwarzkoppen, 609. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 385 ; VI, 271, note 5. Meurt subitement en juillet 1899, 511, note 1 :V,241. — Fiches secrètes établies par lui sur les personnalités engagées dans l’Affaire, VI, 92-93.

Guérard, secrétaire d’un Syndicat des chemins de fer. Menace le gouvernement d’une grève générale des employés des chemin de fer, IV, 310 et note 5.

Guérette. Témoin de l’attentat contre Labori, V, 345.

Guérin (Aurèle), colonel. Apprend de Lebrun-Renaud les prétendus aveux de Dreyfus, I, 515 et note 2 ; en informe le contrôleur Peyrolles et Picquart, 518-519. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451. — Cité par Jouaust au procès de Rennes, V, 284. — Découverte de son télégramme à Saussier rendant compte de la parade d’exécution de Dreyfus, VI, 271. — Son entretien à ce propos avec Joseph Reinach ; écrit à Baudouin sur le conseil de Reinach, 446, 447, 448. — Nommé général par Picquart, 448, note 4.

Guérin (Eugène), sénateur. Ministre de la Justice dans le cabinet Dupuy (1894). Désigne à Mercier l’expert Gobert, I, 78. — Apprend les résultats de l’expertise ; recommande à Gobert la discrétion, 133. — Charge le préfet de police de nommer trois experts judiciaires pour examiner le bordereau, 179. — Préside la commission pour la loi de dessaisissement, VI, 84. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451-452. — Sa déposition à Rennes sur les circonstances de l’arrestation de Dreyfus, I, appendice, 586-587. — Chargé du rapport sur le projet d’amnistie, VI, 84-85. — Dépose son rapport au Sénat (29 mai 1900), 123 ; 139.

Guérin (Jules), agitateur antisémite. Témoin de Lamase dans son duel avec Crémieu-Foa, II, 55 et note 2 ; 57. — Témoin de Morès dans son duel avec Mayer, 58-60. — Organise à Paris des réunions antisémites ; bagarres auxquelles ces réunions donnent lieu, III, 277. — Fait afficher un placard la veille du procès Zola, 335. — Provoque des manifestations pendant le procès, 342, 349, 462. — Réunions tumultueuses à la salle Chaynes, 463 et note 3. — Passe au service du duc d’Orléans, IV, 302-304. — Prend part à l’agitation royaliste, 305-309, 331-332. — Arrêté au cours d’une manifestation aux abords de la Chambre, 337. — Son journal l’Anti Juif, 425-426. — Provoque des bagarres à Nantes, 426. — Poursuivi en correctionnelle pour voies de fait ; son acquittement, 427. — Organise une manifestation devant le Cherche-Midi ; insuccès de sa tentative, 428. — Mobilise ses bandes en prévision du procès Mme Henry-Reinach, 526. — Sa participation à la tentative de Reuilly, 586, 590, 597, 601. — Se barricade chez lui après l’arrestation de Déroulède, 615 ; installe rue de Chabrol son « Grand Occident Français », V, 74. — Félicite Déroulède de son acquittement, 91 et note 2. — Nouveaux crédits que lui alloue le duc d’Orléans ; le « fort Chabrol », 113 et note 3. — Conciliabules royalistes tenus au « fort » ; préparatifs d’un coup de force, 183. — Ses conférences avec le duc d’Orléans, 184, note 1. — Complot organisé par Déroulède, 257, 261. — Sur le point d’être arrêté, se réfugie au « fort Chabrol », 311. — S’enferme dans le « fort » avec quatorze de ses compagnons : le siège, 422-426. — Se rend, VI, 30. — Déféré à la Haute-Cour, 32. — Son attitude pendant les débats, 59, 61. — Condamné à dix ans de détention, 64-65.

Guérin (Léon-Félix), colonel en retraite, député de la Manche. Présente la première partie de l’ordre du jour de confiance à l’issue de l’interpellation de Mun sur la lettre « J’accuse » (séance du 13 janvier 1898), III, 239, note 1.

Guérin (Thomas-Henry), expert du ministère des Finances, de la Préfecture de Police, etc. Compare l’écriture du bordereau à celle de Dreyfus ; ses conclusions, II, 500, note 4.

Guerrier (Jean), général. Découvre la fausse citation d’Esterhazy à l’ordre du jour de l’armée, rend compte à Billot de cette découverte, II, 47, note 2 ; 478-479. — Cité au procès Zola, n’est pas entendu, III, 360.

Guesde (Jules), député. Interrompt Mercier dans sa réponse à l’interpellation Lockroy (séance du 1er février 1894), I, 4. — Croit à l’innocence de Dreyfus, III, 34. — Garde une attitude réservée au début de l’Affaire, 254-255. — Échoue aux élections de 1898, 587. — Refuse de s’associer à la campagne revisionniste (manifeste du 28 juillet 1898), IV, 148 et note 2. — Fait partie du « comité de vigilance » constitué par les groupements socialistes en octobre 1898, 329-330. — Signe le manifeste du 12 juillet 1899 « à la France ouvrière et socialiste », V, 256, note 1. — Son attitude au Congrès socialiste (23 septembre 1900), VI, 133.

Guesdon, juge d’instruction. Son enquête sur la tentative d’assassinat contre Labori, V, 342, note 2 : 343, note 1 : 346, note 2 ; 347, note 4 ; 348, note 1 ; 353, note 2 ; 354, note 1.

Guieysse (Paul), député. Ministre des Colonies dans le cabinet Bourgeois (novembre 1895), II, 181, note 3. — Sollicité par Mme Dreyfus de l’autoriser à rejoindre son mari à l’île du Diable, lui transmet le refus opposé à cette requête par le conseil des ministres, 182 et note 2. — Son intervention lors de la discussion de la loi d’amnistie (décembre 1900), VI, 142. — Vote contre la loi, 146. — Apostrophe André au cours des débats sur la délation dans l’armée (séance du 4 novembre 1904), 414. — Réélu aux élections de 1906, 437, note 1.

Guillain (Florent), député. Ministre dans le cabinet Dupuy (octobre 1898), IV, 355. — Se prononce pour le projet de dessaisissement au conseil des ministres du 29 janvier 1899, 531. — Décline toute part de responsabilité dans les actes de barbarie exercés contre Dreyfus, V, 277, note 1. — Son discours sur l’affaire Voulet-Chanoine (séance du 30 novembre 1900), 427, note 2 ; 429, note 3.

Guillaume II, empereur allemand. Ordonne à Munster d’affirmer que Dreyfus n’a pas eu de relations avec l’Allemagne, I, 340. — Article de la Libre Parole sur les prétendues lettres que Dreyfus lui aurait adressées, 348 et note 1 ; légende du bordereau annoté, 348, 349 et note 2 ; 350 et note 2 ; II, 582, 636 et note 4. — Rôle que la presse antisémite lui attribue dans l’Affaire, I, 521. — Son appel direct à Casimir-Perier ; la dépêche Hohenlohe, 520, 524. — Sa visite à Herbette après la démission de Casimir-Perier ; impression produite par cette visite, 543, note 3 ; 559 et note 2. — Aurait affirmé sur son honneur l’innocence de Dreyfus, II, 510. — Rappelle Schwarzkoppen, à la suite du rapport de celui-ci à Schlieffen sur Esterhazy, 597-598. — Confidences de Pauffin de Saint-Maurel à Rochefort au sujet des prétendues lettres de Dreyfus ou relatives à Dreyfus, III, 3 et note 1. — Article de l’Intransigeant à ce sujet, démenti du gouvernement, 164-165. — S’oppose à ce que Schwarzkoppen fasse une déclaration publique sur l’Affaire, 43. — Note de l’agence Havas démentant qu’il soit intervenu auprès de Casimir-Perier en faveur de Dreyfus, 53 et note 1. — Déclare à la reine Victoria que Dreyfus est innocent, 53. — Détourné par Hohenlohe et Bulow d’une manifestation personnelle avant le procès Zola ; exige de son gouvernement une déclaration officielle dégageant la responsabilité de l’Allemagne, 317-318. — Déclaration de Bulow à la commission du budget du Reichstag, 318. — Il confirme les termes de cette déclaration au marquis de Noailles, 319 et note 2. — Discours de Millevoye sur le bordereau annoté ; Démenti de la Gazette de l’Allemagne du Nord, 397, 398 et note 2. — Déclarations de Mercier au procès de Rennes touchant le rôle de l’Empereur dans les affaires d’espionnage, V, 324-325, 337, note 1. — Informé par Bulow de la démarche de Waldeck-Rousseau auprès de Below ; Lettres de Bulow à Below, 453-455. — Dépêche que lui adresse Labori afin d’obtenir pour Schwarzkoppen l’autorisation de déposer à Rennes, 487. — Son attitude à la réception de cette dépêche, 493. — Note du Moniteur de l’Empire, 494.

Guillemin. Camarade de Dreyfus au deuxième bureau du ministère de la Guerre, I, 402, note 1.

Guillemin, maire d’Alger. Ses proclamations lors des désordres antisémites (janvier 1898), III, 279-280.

Guinaudeau (ex-abbé), journaliste. Ses attaques contre l’armée, III, 258, note 1. — Démontre la fausseté de la pièce produite par De Pellieux au procès Zola (faux Henry), III, 443, note 1 : 445, note 1.

Guixou-Pagès. Met Jules Guérin en relations avec Buffet, IV, 303, note 1. — Ses conférences avec Guérin en octobre 1898, 332. — Assiste aux conciliabules tenus en juin 1899 au « fort Chabrol », V, 183, note 2. — Son arrestation, 311. — Déféré à la Haute-Cour ; il est mis hors de cause par la commission d’instruction, VI, 31.

Gunther, pasteur, conseiller privé de Guillaume II. Rôle que les antisémites lui prêtent dans le « Syndicat », III, 20.

Guyho (Corentin), conseiller à la Chambre des mises en accusation, IV, 93, note 4.

Guyot (Yves), publiciste, ancien ministre, directeur du « Siècle ». Son opinion sur le procès de 1894, I, 462, note 2. — Ses conseils à Mathieu Dreyfus, II, 167. — Considère la revision comme juridiquement nécessaire, 159-160. — Publie dans le Siècle l’acte d’accusation de D’Ormescheville qui lui est communiqué par Joseph Reinach, I, 391 ; III, 160-161. — Demande la publicité des débats du procès Esterhazy, 195, note 5. — Cité par Zola comme témoin, 303. — Invite les libéraux à s’associer à la campagne revisionniste, 330. — Assailli par les bandes antisémites le jour de la première audience du procès Zola, 349. — Rédige avec Pressensé la soi-disant lettre d’un diplomate de Berne sur la trahison d’Esterhazy, 559, note 5. — Proteste contre le renvoi de Joseph Reinach devant un conseil d’enquête, 639. — Compris parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, IV, 125. — Sa confiance en Brisson, 146. — Sa polémique avec Brunetière dans le Siècle (les Raisons de Basile), 150, note 3. — Sa démarche auprès de Dupuy pour obtenir l’ajournement du procès Picquart, 400. — Article contre le projet de dessaisissement, V, 13. — Rend visite à Zola à Upper-Norwood, 40, note 3. — L’Analyse de l’Enquête, 45, note 1. — Relate un propos tenu par Coppée le jour de l’acquittement de Déroulède, 112, note 2. — Réclame des poursuites contre Mercier, 122. — Prévoit l’acquittement de Dreyfus par le conseil de guerre de Rennes, 228, note 1. — Son opinion sur le verdict, 542. — Combat l’amnistie, VI, 54.

Guyot-Dessaigne, député. Ministre des Travaux Publics dans le cabinet Bourgeois (novembre 1895), II, 181, note 3. — Président de la Commission de l’armée, offre à Joseph Reinach de rapporter les projets réintégrant Dreyfus et Picquart, VI, 487.

Gyp (Comtesse de Martel, dite :) Poursuivie par Trarieux à propos de son livre Le Journal d’un Grincheux, V, 498, note 3.


H

Habert (Marcel), député. Son attitude lors de l’interpellation sur l’affaire Turpin (séance du 31 mai 1894), I, 7. — Promet à Demange d’intervenir au cours de l’interpellation Castelin, pour révéler la communication secrète, II, 447. — Son attitude au procès Zola, III, 475. — Interpelle le gouvernement au sujet de l’arrêt de la Cour de cassation annulant le procès Zola (séance du 2 avril 1898), 554, note 3. — Signe le placard de la Ligue des Patriotes invitant les Parisiens à manifester devant le Palais-Bourbon (22 octobre 1898), IV, 330, note 4. — Prend part à une manifestation aux abords du Cherche-Midi (12 décembre 1898), 428. — Convoque ses partisans en prévision du procès Mme Henry-Reinach, 526. — Combine un coup de force avec Déroulède, 571-574. — Affaire de la place de la Nation, 596, 603-604. — Refuse de sortir de la caserne de Reuilly, 606-607. — Son arrestation, 610-611, 613-614. — Renvoyé devant la Cour d’assises, V, 87, note 3. — Son attitude au cours du procès, 88 et note 1. — Son acquittement. 91. — Mêlé au second complot de Déroulède, 261-262. — Prend la fuite à la nouvelle de l’arrestation de Déroulède, puis revient se constituer prisonnier, 311-312, VI, 63. — Condamné par la Haute-Cour à cinq ans de bannissement, 65 et note 2.

Hache, colonel, chef du 2e bureau au ministère de la Guerre. Invite François à établir un rapport sur les agissements de la Sûreté dans l’affaire Cernuski, VI, 97-98. — Son opinion sur les lettres de Tomps à Mathilde Baumler, 103-104 ; 116. — Remplacé au 2e bureau par De Fontenillat, 128. — Fait partie de la Commission d’enquête chargée d’examiner la gestion financière de Picquart au bureau des Renseignements, 332, note 4. — Sa déposition au procès Dautriche, V, 473, note 3.

Hadamard (David), négociant en diamants, beau-père de Dreyfus. Perquisition faite à son domicile par Cochefert, Du Paty et Gribelin, I, 130, note 2. — Aurait, d’après Guénée, payé les dettes de jeu de Dreyfus, 260, notes 1 et 5. — Accusé faussement d’avoir traité avec Castelin pour gagner l’Éclair à la cause de Dreyfus, II, 333. — Dénoncé par Castelin comme le complice de Dreyfus (séance du 18 novembre 1896), 450. — Accompagne Mme Dreyfus chez Joseph Reinach, 504. — Démarche de Martinie auprès de lui, 557 et note 1. — Une lettre de menaces à son adresse est remise par Esterhazy à l’Alibi Office, 589-590.

Hadamard (Mme), mère de Mme Dreyfus. Assiste au dépouillement des papiers saisis chez Dreyfus, et à la perquisition opérée chez son mari, I, 130, note 2. — Mise au courant de l’enquête de Du Paty par Mme Dreyfus, et contrainte au silence par Du Paty, 169, et note 1. — Guénée raconte qu’elle aurait été engagée par le grand rabbin à convenir des vices de son gendre, 262.

Hadamard (Jacques), professeur suppléant au Collège de France et maître de conférences à la Sorbonne. Son entretien avec Painlevé au sujet de Dreyfus, III, 590-591. — Ses déclarations sont travesties par Gonse, 591-592. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 517. — Sa déposition devant le conseil de guerre de Rennes, V, 408, note 3. — Sa lettre au Figaro au sujet du témoignage de Cernuski, 480, note 1. — Mis en cause par Du Paty dans ses déclarations à Leydet touchant la prétendue connexité entre l’Affaire Humbert et l’Affaire Dreyfus, VI, 225.

Hadamard (Paul-David), capitaine, cousin de Dreyfus. Sa correspondance avec Dreyfus, I, 161.

Halévy (Daniel), homme de lettres. Recueille des adhésions à la pétition en faveur de la revision, III, 244, note 3.

Halévy (Elie), homme de lettres. Recueille des adhésions à la pétition en faveur de la revision, III, 244, note 3.

Halgan (Emmanuel), sénateur. Son intervention à la séance du 24 décembre 1900, VI, 149. — Vote contre la résolution relative à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, 478, note 2. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, 500, note 1.

Hallouin, capitaine. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 271 note 4, appendice, 538. — Assiste Chamoin dans la vérification du dossier secret, 312. Hamard (Octave), commissaire. Se présente au « fort Chabrol » pour arrêter Guérin (15 août 1899), V, 423.

Hanotaux (Gabriel). Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Dupuy (mai 1894). Son désaccord avec Casimir-Perier au sujet de la communication des dépêches diplomatiques, I, 15. — Assiste au « petit conseil » du 11 octobre 1894, 79 ; appendice, 582-584. — S’oppose à l’ouverture d’une instruction judiciaire ou d’une enquête sur Dreyfus, 79-80 ; appendice, 585-586. — Sa démarche auprès de Mercier pour lui renouveler ses instances à ce sujet, 85. — Reçoit communication de la traduction de la dépêche du 2 novembre 1894, 251. — Ne s’en entretient pas avec Mercier, appendice, 596-597. — Déclarations que lui fait Munster au sujet de Dreyfus, 254-256. — La pièce « Canaille de D… » lui est montrée par Mercier, 279. — Se rend à l’ambassade d’Allemagne à la suite de nouvelles déclarations de Munster, 340. — Commentaires de la presse au sujet de cette visite, 341-344. — Dément avoir remis à Munster des documents relatifs à l’Affaire, 345. — Sa maladie, 381. — Sa conversation avec Monod au sujet de Dreyfus, 523, II, 553-554. — Quitte Paris, I, 524. — Avisé de la dépêche Hohenlohe ; annonce son retour à Paris, 525. — Rentre le 9 janvier 1895, 543. — Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Ribot (janvier 1895), 560. — Son entretien avec Trarieux : la pièce « Canaille de D… », II, 177. — Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Méline (avril 1896), 197, note 1. — Laisse sans réponse une lettre de Monod au sujet de la correspondance de Mme Dreyfus avec son mari, 455, note 4. — Son attitude au Conseil des ministres du 9 novembre 1897, 663-664. — Déclarations que lui fait Munster après le rappel de Schwarzkoppen, III, 43-45. — Transmet ces déclarations à Billot, 45 : les fait communiquer à Henry par Paléologue, 46. — Nouvelle démarche de Munster auprès de lui, 48. — Son entretien avec Tornielli ; ses engagements au sujet de la fausse dépêche Panizzardi, 51-52. — Fait part au Conseil des ministres de la démarche de Tornielli, 52. — Refuse de nommer Boisdeffre ambassadeur en Russie, 128. — Son attitude lors de l’interpellation De Mun sur la lettre J’accuse (séance du 18 janvier 1898), 238. — Ses relations avec Munster, 316. — Les déclarations de Bülow au Reichstag lui sont communiquées par Munster ; note de l’agence Havas, 319 et note 2. — Nouvelles démarches de Tornielli auprès de lui au sujet du faux Henry, 320, 445-446. — Reçoit de Billot l’assurance que Boisdeffre ne fera pas allusion à cette pièce dans sa déposition au procès Zola, 449. — Sa réception à l’Académie française, 545 et note 5. — Refuse de communiquer à Billot le texte de la dépêche du 2 novembre 1894, 596. — N’entretient pas Delcassé des démarches faites auprès de lui par Munster et Tornielli, IV, 15. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 453 ; au procès de Rennes, V, 379-380 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 322.

Harcourt (Comte P. d’). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Harduin (Henri), rédacteur au « Matin ». Sa campagne en faveur de la revision, IV, 499. — Ses articles sur le procès de Rennes : « la grande lessive », V, 233, note 2 sur l’attentat contre Labori, 356, note 2.

Hartmann, commandant. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), I, 46, note 1 ; IV, 515. — Blâmé par ses chefs et invité à démissionner, 516 et note 2. — Sa déposition au procès de Rennes, I, 292 : II, 98, note 3 ; 99, note 2 ; V, 45, 412, 477, 509-510. — Détaché à l’atelier d’artillerie de Puteaux, VI, 68. — Quitte l’armée ; sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 338 et note 2 ; 339.

Hartschmidt, général. Son ordre du jour au sujet des attaques contre l’armée, V, 138. — Déplacé par Galliffet, 186.

Haussonville (Comte Othenin d’), membre de l’Académie française. Lettre qu’il publie dans le Temps au sujet du droit de Mme Dreyfus à rejoindre son mari à l’île du Diable, III, 539, note 3. — Son discours à la réception du comte de Mun à l’Académie française, 545.

Havard (Oscar), rédacteur au « Soleil du Midi ». Ses articles antisémites, I, 232 et note 5.

Havet (Louis), membre de l’Institut. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Cité comme témoin par Zola à son procès, 302. — Sa déposition, II, 41, note 1 ; III, 416-417. — Prend part aux meetings organisés pour réclamer la mise en liberté de Picquart, V, 49, note 3. — Divulgue les récits de Mathieu Dreyfus sur la captivité de son frère, 277, note 1. — Ses attaques contre Mercier, 307. — Sa déposition au procès de Rennes : la « terminologie » d’Esterhazy comparée à celle de Dreyfus, 433, note 1. — Combat l’amnistie, VI, 5, 28 et note 1 ; 54. — Son opinion sur la cassation sans renvoi, 462, note 1.

Hébrard (Adrien), directeur du « Temps ». Son attitude dans l’Affaire, III, 159. — Se déclare partisan de la grâce, V, 546. note 2.

Hecquet d’Orval, ancien officier. Ses relations avec Schwarzkoppen ; mis sous la surveillance de la sûreté générale, I, 354 ; II, 224, 225, notes 2 et 4 ; V, 393, note 3.

Hegler (Charles). Prétend avoir trouvé à Evian les fragments d’une lettre adressée à Joseph Reinach, IV, 539, note 2.

Heimburger, colonel. Désigné comme devant faire partie du Conseil de guerre appelé à juger Picquart, IV, 387, note 5.

Hémon (Louis), député. S’abstient dans le vote de réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Henner (J.-J.), peintre, membre de l’Institut. Hostile à la revision, III, 248, note 2.

Hennet (d’), sous-chef des archives administratives de la Guerre. Ses déclarations à Zola au sujet du dossier François Zola, III, 605-606.

Hennion (Célestin), commissaire spécial. Ses visites à Picquart au bureau des renseignements ; aurait été pris par Henry pour Leblois, II, 403, note 2 : IV, 109. — Ses rapports à Dupuy et à Waldeck-Rousseau sur les menées royalistes et le complot, 570-571, 597-598 ; V, 113, notes 2 et 5 : 114, note 4 ; 117, note 1 ; 135, note 1 ; 151, note 2 ; 182 et notes 1, 2 et 4 ; 183, note 2 ; 184, note 2 ; 257, note 1 ; 258, note 2. — Assiste au débarquement de Dreyfus à Port-Haliguen, 206. — Mesures prises par lui lors de l’attentat contre Labori, 348, 352. — Sa déposition au procès de Rennes sur les agissements d’Henry (affaire du faux Pomier), 408 et note 1 ; devant la Haute-Cour, VI, 61 ; au procès Dautriche, V, 242, note 3 ; VI, 98, note 4.

Henric, docteur en médecine. Son rapport sur la mission Voulet-Chanoine, V, 427 et note 2.

Henry (Joseph), officier du service des renseignements. Ses origines, sa carrière, son mariage, I, 25, II, 75. — Son portrait, 77-78. — Ses relations avec Esterhazy, 26, 28, 75. — Imposé par Boisdeffre à Sandherr, I, 26. — Reçoit directement les cornets de la Bastian, 25-26. — Se lie avec Lauth et Gribelin, 27. — Est renseigné par Val-Carlos, 28, 35, 358 et note 4. — Remet le bordereau à Sandherr, 39 ; II, 112. — Montre le bordereau à Gribelin, Lauth et Matton, I, 41-43. — Prétend avoir reconstitué le bordereau chez, lui, 44-46 ; II, 113. — A reçu le bordereau intact de l’agent Brücker et le lacère pour faire croire qu’il l’a trouvé dans le cornet, I, 47, 48, 49 ; II, 112. — Montre le bordereau à Cavard, I, 81. — Assiste à l’examen du bordereau par Gobert, 82. — Mis en rapport avec Cochefert par Mercier, 84. — Reçoit de Mercier l’ordre d’écrou de Dreyfus, 102. — Assiste caché à la scène de la dictée, 143. — Conduit Dreyfus au Cherche-Midi, 126-128. — Connaît le véritable auteur du bordereau, 141. — Son influence au bureau des renseignements, 142. — Son entretien avec Dreyfus après l’arrestation, 143-144. — Charge Guénée d’une enquête sur la vie privée de Dreyfus, 147-148. — Affirme à Bertillon la culpabilité de Dreyfus, 170-171. — Raisons probables de son attitude, 187-188. — Sa lettre à Papillaud, 190-191. — Enquête sur l’origine de cette lettre, 192-193, 218. — Ses communications aux journaux, 219, 221, 228. — Ses manœuvres auprès de Mercier, 234-236. — Prend copie du texte chiffré et des traductions de la dépêche du 2 novembre, 248. — Reçoit de la Préfecture de police la note relative à Dreyfus et la fait disparaître, 260-261. — Demande à Guénée un rapport sur les femmes qu’aurait fréquentées Dreyfus, 258, 262-263. — Confirme le récit de son entretien avec Dreyfus, 266. — Chargé par Sandherr de réunir les pièces de service relatives à l’Affaire ; le « dossier secret », 267-268. — Dissimule la lettre de Schwarzkoppen annonçant un nouvel envoi de documents secrets, 290. — Connaît le questionnaire allemand sur le canon de 120 court, 296. — Les Deux Frères, feuilleton du Petit Journal, 339. — Son récit mensonger au sujet des dossiers secrets ; propos que lui aurait tenus Sandherr, 346-347. — Le dossier ultra-secret aurait été constitué en 1894, 351. — Avait été en 1878 le collaborateur d’Esterhazy au bureau des renseignements, 352 ; II, 26. — Garde le commentaire de Du Paty, I, 360. — Dissimule à Mercier le dossier de l’obus à la mélinite, 362. — Aurait assisté à la mise sous pli du dossier secret, 364. — Témoin au procès de 1894, 388-389. — Affirme à Gallet la culpabilité de Dreyfus, 398. — Sa première déposition au Conseil de guerre. 405. — Redoute l’acquittement de Dreyfus, 416. — Sa seconde déposition, 417. — Renouvelle par serment ses affirmations sur la culpabilité de Dreyfus, 418. — Impression produite par sa déposition, 420, 446. — A dénaturé pour charger Dreyfus les propos de Val-Carlos, 421. — Ne disloque pas le dossier secret, malgré l’ordre de Mercier, 452. — Remet devant Gribelin ce dossier dans l’armoire de fer, 453 ; appendice, 618-619. — Ne parle pas des prétendus aveux de Dreyfus, 548. — Hypothèse selon laquelle il aurait été au service de la Russie avant l’alliance, II, 70 ; III, 563, note 1. — Esterhazy le désigne à Schwarzkoppen comme son informateur, II, 72, 74. — Est à Pogny le voisin d’Esterhazy, 76. — Sa complicité présumée avec Esterhazy, 79-82. — Répand le bruit que Dreyfus était aux gages de Schmettau, 118. — Avise Esterhazy des soupçons de Cesti sur Donin de Rosières, 183. — Méfiance de Cordier et de Sandherr à son égard, 212. — Sa toute-puissance au bureau des renseignements pendant la maladie de Sandherr, 213. — Déçu par la nomination de Picquart, 215. — Gagne la confiance de Picquart, 215. — Recommande Guénée à Picquart pour une enquête sur Dreyfus, 216-217. — Aurait fait adresser à Dreyfus une fausse lettre signée « Blenheim », 218. — Ses relations avec Lauth et Gribelin, 226-227. — A ordre de remettre les cornets de la Bastian à Picquart sans les ouvrir, 228 ; transgresse cette prescription, 229-230, appendice, 695-699. — Impression qu’il produit à Picquart. 231. — Son rôle dans l’affaire Boulot, 236. — Ses déplacements en mars 1896, 238. — Remet à Picquart le cornet contenant le petit bleu, 239. — Perd sa mère, 242. — Apprend la découverte du petit bleu, 242. — Interrogé par Picquart au sujet d’Esterhazy, affecte de l’avoir perdu de vue et met Weil en cause, 249-250. — Désigne l’agent Desvernine pour l’enquête sur Esterhazy ; prévient Esterhazy, 251. — Informe Picquart de prétendus soupçons dont la Bastian aurait été l’objet à l’ambassade d’Allemagne, 255. — Cherche à jeter des doutes dans l’esprit de ses collègues sur l’authenticité du petit bleu, 257, 259. — Ses intrigues contre Picquart, 263. — Met Lauth en relations avec la Bastian, prétend être fâché avec celle-ci, 264. — Dissimule ses relations avec Esterhazy, 264-265. — Fait l’intérim du bureau pendant l’absence de Picquart, 266. — Se fait envoyer à Bâle avec Lauth, 271-272. — Son entrevue avec Cuers, 273-274 ; 74, note 1. — Relate à Picquart les résultats de l’entrevue, 275-277. — Son rôle d’après Cuers, 278-280. — Informe Esterhazy de cette entrevue, 283-284. — Part en congé, 286. — Rentre de congé, 362. — Inspire l’article de l’Éclair intitulé « le Traître », révélant l’existence des pièces secrètes, 348-354 ; 365. 369-370. — Est soupçonné par Boisdeffre d’être l’auteur de cette révélation, 371. — A chargé Guénée de surveiller Picquart, 373. — Cherche à égarer l’enquête de Picquart sur l’auteur de l’article, 374. — Falsifie une lettre de Schwarzkoppen à Panizzardi puis la remet à Gonse, 388-389. — Insinue que Picquart veut substituer Esterhazy à Dreyfus, 396. — Nouvelles intrigues avec Lauth et Gribelin, 397. — Son entretien avec Gonse au sujet de Picquart, 398. — Veut détourner Picquart de l’enquête sur Esterhazy, 400-401. — Documente Castelin en vue de son interpellation, 401-402 — Engage Gonse à retirer le dossier secret à Picquart, 403-405. — Reçoit de Guénée une note confidentielle incriminant Picquart, 406. — Communique cette note à Gonse, 407. — Reçoit de la Bastian des fragments d’une lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen, 410. — Retire du dossier secret une autre lettre de Panizzardi, 411. — Forge deux faux avec l’aide de Lemercier-Picard, 412 ; texte de ces deux faux, 413-414. — Erreur matérielle commise dans leur établissement, 415-416. — Détruit les originaux dont il a fait usage, 418. — Porte à Gonse la fausse lettre de Panizzardi, 418. — Lui conseille de ne pas la montrer à Picquart, 420. — Raconte à Lauth sa prétendue découverte, 421. — Remet à Gonse le second faux, 422. — Se serait rencontré avec Esterhazy dans une maison de la rue du Rocher, 437. — Aurait averti Weil, par une lettre anonyme, que Castelin le dénoncerait à la tribune comme le complice de Dreyfus, 440-441. — Dénonce Picquart à Gonse comme l’auteur des indiscrétions commises au sujet de l’Affaire, 441-442. — Remise que lui fait Picquart du petit bleu, 445-446. — Décachète le courrier de Picquart, 456 ; ouvre une lettre de Germain Ducasse, 457. — S’en sert pour constituer le faux Speranza, 458. — Classe la lettre et le faux, avec deux rapports de Guénée, dans le dossier de Picquart, 459. — Ses manœuvres pour faire imputer à Picquart la publication du bordereau dans le Matin, 460. — Opère le grattage du petit bleu, 461-462. — Le remet à Gonse, 463. — Néglige de détruire les clichés qui en ont été pris par ordre de Picquart, 463-464. — Met, avec une fausse date, une notice nécrologique sur le marquis de Nettancourt dans le dossier Esterhazy, 465-466. — Envoie Lauth et Junck s’aboucher à Luxembourg avec Cuers, 466. — Mort suspecte du turco Baschir, 467. — Ses lettres à Picquart, 469-472. — Sollicité par Esterhazy qui désire entrer au ministère de la Guerre, 479. — Sa duplicité, 480. — Est violemment attaqué par Esterhazy qui le déclare son débiteur, 481-482. — Ses inquiétudes, 487. — Articles de l’Intransigeant et de la Libre Parole contre lui, 488-489. — Se réconcilie avec Esterhazy, 490. — Reçoit de Picquart une note où celui-ci le prie de faire connaître qu’il a été relevé de ses fonctions, 514-515. — Montre à Gonse sa réponse, où il accuse Picquart d’indiscrétions commises en 1896 à la Section de statistique, 518-519. — Protestation de Picquart, 519. — Informe Esterhazy des visites de Picquart à Leblois, 523. — Mande Esterhazy à Paris après l’entrevue de Bertin et de Scheurer-Kestner, 558. — Tient Esterhazy au courant des événements pendant l’été de 1897, 559. — Envoie Esterhazy chez Guénée, 560, note 1. — Informé de la seconde entrevue de Bertin et de Scheurer-Kestner ; en avise Esterhazy, 561. — Ses rapports avec Boisdeffre, Gonse et Du Paty ; son sang-froid, sa connaissance des hommes, 563. — Assiste à un conciliabule entre Du Paty, Gonse et Lauth, 564. — Cherche à s’effacer derrière Du Paty, 566-567. — Fait adresser à Billot une lettre anonyme contre Scheurer-Kestner et Picquart, 568. — Second conciliabule avec Gonse et Du Paty, 569. — Classe sa lettre à Billot en y ajoutant les initiales de Du Paty, 569. — Feint d’ignorer où se trouve Esterhazy, 570. — Fabrique avec Esterhazy la lettre Espérance, 571 ; texte de cette lettre, 572-574. — Prétend avoir été témoin de la déclaration de Lebrun-Renaud touchant les aveux (20 octobre 1897), 577 ; I, appendice, 630-631. — Se débarrasse de Lajoux, II, 578. — Reclasse avec Gonse le dossier secret, 579. — Composition du dossier ultra-secret ; la fausse lettre de l’Empereur allemand et le bordereau annoté, 580-582. — Sa lettre et son télégramme à Boisdeffre, 587. — Donne rendez-vous par lettre anonyme à Esterhazy, 588. — Envoie Gribelin chez Marguerite Pays, 589-590. — Reste dans une voiture pendant l’entrevue du Parc Montsouris, 594. — N’informe Gonse de cette entrevue qu’en juillet 1898, 596, note 4 ; IV, 66 et note 3. — Envoie un de ses agents à Schwarzkoppen, II, 598-599. — Adresse à Esterhazy des avis chiffrés, 601-602. — Lui dicte ce qu’il doit dire au général Millet, 602-603. — Fait demander par Esterhazy une enquête sur la lettre de Brault, 608-610. — Lui expose son plan, 622. — Lui adresse un billet à la suite de l’entrevue de Billot et de Scheurer-Kestner, 629-630. — Pressent les directeurs de journaux en vue d’une campagne contre Scheurer-Kestner, 631-682. — Parle à Paléologue de la prétendue lettre de l’Empereur allemand, 636. — Dénoncé à Billot par Scheurer-Kestner comme faisant des communications à la presse, 636-637. — La « Dame voilée », 640. — Le « document libérateur », 641. — Tire parti de l’entrevue romanesque de Du Paty et de la dame voilée, 642-643. — Reçoit l’ordre d’ouvrir une enquête contre Esterhazy, soi-disant détenteur du document libérateur, 647. — Son entretien avec Du Paty : la « canaillerie de Dreyfus », 657-658. — Inspire la réponse d’Esterhazy à Saussier, 662. — La poste lui communique les minutes des dépêches envoyées à Picquart, 665. — Fait saisir la correspondance de Picquart, 666. — Dicte à Esterhazy une lettre de menaces à Picquart, 666-667. — Son rôle dans l’expédition des télégrammes Blanche et Speranza, 668, appendice, 707-709. — Promu lieutenant-colonel, 672. — Piège qu’un de ses agents tend à Joseph Reinach, 676. — Établit un résumé des préliminaires de l’Affaire, 682. — Est l’auteur de l’article signé « Dixi » ; résumé de cet article, 683-685. — Apprend à Du Paty la rentrée du document libérateur, rapporté, selon lui, par Esterhazy, 687-688. — Assure à Esterhazy qu’il ne sera pas inquiété, III, 2. — Ses communications à la presse, 12-13. — Informe Esterhazy d’une altercation entre Boisdeffre et Billot, 40. — Hanotaux lui fait porter par Paléologue la déclaration de Munster, 46. — Objecte à Paléologue que Panizzardi était l’intermédiaire entre Dreyfus et l’Allemagne, 46 ; I, appendice, 600. — Lui montre le brouillon d’une note de Schneider, III, 47-48. — Maquille ce document, 49. — Fabrique un rapport d’agent sur la provenance du bordereau, 49. — Ne veut produire la fausse lettre de Panizzardi qu’à huis-clos, 75. — Porte à Pellieux les dossiers secrets de Dreyfus et d’Esterhazy, 76. — Confiance qu’il inspire à Pellieux, 76. — Ses déclarations à Pellieux touchant Esterhazy, le bordereau, le petit bleu, les entrevues de Bâle et de Luxembourg, les soupçons dont lui-même a été l’objet, 77-78. — Accuse Picquart : d’avoir communiqué le dossier secret à Leblois, 79 ; d’avoir voulu authentiquer le petit bleu, 80. — Ne parle pas du grattage, 81. — Attribue à Souffrain la dépêche Speranza, 82. — Jugement porté par lui sur le rôle de Picquart, 82. — Ses relations avec Bertulus ; il recommande ce magistrat à Pellieux, 84. — Continuera renseigner Esterhazy, 85. — Avertit Gonse des scrupules de Tézenas, 92. — Assiste à la perquisition au domicile de Picquart, 94-95. — Continue à intercepter la correspondance de Picquart, 104. — Le fait suivre, 105. — Combine avec Esterhazy le stratagème du faux « Otto », 108-111. — Dissuade Esterhazy de passer à l’étranger, 115. — Entendu à nouveau par Pellieux, 122. — Ses inquiétudes, 128. — Engage Esterhazy à demander sa comparution devant un conseil de guerre et lui garantit l’acquittement, 129-130. — — Fait discréditer par la presse les lettres de Gonse que veut publier Scheurer-Kestner, 147. — Rassure Esterhazy sur l’issue de l’instruction Ravary, 170. — Lui dicte les réponses qu’il doit faire, 171. — Renouvelle ses accusations contre Picquart, 190. — Fait décider qu’il sera entendu à huis-clos par le Conseil de guerre, 196. — Témoin au procès Esterhazy, 205. — Sa déposition, 211. — Est confronté avec Picquart et Leblois, 211-212. — Fait disparaître le rapport de Du Paty sur sa visite à Dreyfus au Cherche-Midi, I, 621-622, 626, III, 285, 288. — Cité comme témoin au procès Zola, 302. — Remet au conseil d’enquête chargé de l’affaire Picquart le dossier secret des pigeons voyageurs, 324. — Sa déposition, 325. — Ses démêlés avec Lemercier-Picard, 332. — Lui aurait fait adresser des lettres de menace après le procès Reinach-Rochefort, 334-335. — Tronque des lettres de Mme Dreyfus à son mari, 338. — Fait défaut à la seconde audience du procès Zola, 344, 355. — Sa première déposition au procès Zola, 366 : il feint d’être malade ; sa confrontation avec Leblois, 367-368. — Sa seconde déposition, 389. — Est confronté avec Picquart : violent incident à la barre, 390-391. — Questionné par Albert Clemenceau et Labori ; « Allons-y ! », 395. — Raconte l’histoire du dossier ultra-secret, 395-396. — Essaie d’intimider Paul Meyer après sa déposition au procès Zola, 428, note 1. — Son faux n’est connu que de Lemercier-Picard et d’Esterhazy, 446. — Nouvelle tactique adoptée par lui pour cacher ce faux à la défense : la peur de la guerre, 448. — Mort de Lemercier-Picard, 496-497. — On trouve sur le cadavre de Lemercier-Picard une lettre signée H, 500. — En relations par Guénée avec l’Écho de Paris, 504. — Conteste l’identification de Lemercier-Picard avec Leeman, 506. — Refuse d’abord de croiser l’épée avec Picquart, 514 ; il y consent et est blessé en duel, 515. — Reçoit après le duel la visite de Boisdeffre, 516. — Son inquiétude au sujet de Bertulus et de Du Paty, 518-519. — Entretient la légende de la « Dame voilée », 525. — Aurait engagé Gonse à se méfier de Bertulus, 526. — Ses manœuvres contre Du Paty, 528-529. — Excite Esterhazy contre lui, 530-531. — Son sort est lié à celui d’Esterhazy, 561. — Classe toutes les pièces relatives à l’Affaire, 588. — Garde en réserve les photographies du bordereau annoté, 589. — Supprime le procès-verbal de l’interrogatoire Pomier, 592-593. — Ses subterfuges pour ne pas remettre à Gonse la dépêche du 2 novembre : sa visite à Paléologue, 594-596. — Fait établir par Du Paty un faux texte de cette dépêche, 601-603. — Est mis en possession du dossier François Zola, 605-606. — Falsifie la lettre du colonel Combe et en forge une seconde, 607. — Porte les deux lettres à Judet, 608. — Invente avec Esterhazy et Guénée la légende de la photographie de Carlsruhe, 609, appendice, 651. — Le grattage du petit bleu est découvert par Roget, 610-611. — Cherche en vain à se faire remplacer par Du Paty au service des renseignements, 612-613. — La fausse lettre de Panizzardi est produite par Cavaignac à la tribune comme preuve de la culpabilité de Dreyfus, IV, 24-25. — Regrette cette divulgation, 27. — Propos tenus par lui à Gavary, 28. — Son témoignage contribue à l’arrestation de Picquart, 46. — Ses inquiétudes à ce moment, 47. — Comment il expose l’Affaire à Roget, 60-61. — Impute à Du Paty ses propres relations avec Esterhazy, 62. — Ses récits confirmés par Gonse et par Tézenas, 63. — Raconte à Roget l’entrevue de Montsouris, 64. — Se fait déléguer pour assister au dépouillement des papiers saisis chez Esterhazy, 72. — Se rend chez Bertulus, 73. — Scène dramatique entre le juge et lui, 74-77. — Fait à Gonse et à Roget un récit mensonger de son entrevue avec Bertulus, 78. — Nouvelle entrevue avec Bertulus ; ouverture des scellés ; son apparente tranquillité, 81-82. — Retourne avec Junck chez Bertulus pour vérifier les pièces saisies, 83. — Rend compte à Gonse et à Roget de cette séance, 83-84. — Est désigné par Joseph Reinach comme ayant remis à Du Paty le document libérateur, 87. — Contredit ses déclarations précédentes au cours de sa dernière entrevue avec Bertulus ; Bertulus l’oblige à déposer sous serment, 89-90. — Sa déposition à l’instruction Fabre, 103-104. — Ses déclarations au sujet de la communication par Picquart du dossier secret à Leblois, 107-108. — Est confronté avec Picquart et Leblois, 99, 109. — Refuse de montrer à Fabre le dossier des pigeons voyageurs, 114-115. — La falsification de la lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen est découverte par Cuignet, 152-153. — Envoie ses papiers à l’étranger, 169. — Dénoncé par Esterhazy devant le conseil d’enquête, 175. — Amené par Gonse chez Cavaignac 183. — Interrogatoire auquel Cavaignac le soumet, 184-189. — Reconnaît, après une heure d’interrogatoire, être l’auteur du faux, 190. — Affirme à Roget n’avoir pas eu de complice, 193-194. — Ses déclarations sur la provenance du bordereau, 195. — Est conduit au Mont-Valérien, 197-199. — Note officielle relatant ses aveux, 202-203. — Son attitude au Mont-Valérien, 206. — Écrit à Gonse, 207 ; à sa femme, 209-210. — Ses derniers moments, 211. — Son suicide, 212-213. — Découverte du cadavre et constatations, 214-216. — Procès-verbal dressé par Varlot, Walter et Fête, 218-219 ; appendice, 619-620. — Son acte de décès, 219. — Instructions de Brisson relatives au transfert du corps, 220. — Rapport du commissaire de police, appendice, 620-621. — Ses obsèques, 221. — Son crime jugé par Rochefort et Drumont, 224, note 1. — Son interrogatoire est rédigé par Roget sur l’ordre de Cavaignac, 235. — Campagne de presse en sa faveur, 250-252. — Réplique de Joseph Reinach, 253. — La légende de l’assassinat, 274-275.

Henry (Mme née Amélie Bertincourt). Henry lui montre la fausse lettre de Panizzardi, II, 417. — Reçoit les adieux d’Henry après son arrestation, IV, 197-198. — Dernière lettre qu’il lui écrit, 209-211. — Se rend au Mont-Valérien après le suicide de son mari, 220. — Reçoit les condoléances de Boisdeffre et de Gonse, 220. — Sa lettre à Joseph Reinach à la suite des articles de celui-ci sur la complicité d’Henry et d’Esterhazy ; réponse de Joseph Reinach, 437-439. — Souscription ouverte par Drumont pour couvrir les frais de son procès contre Joseph Reinach, 439. — Les listes rouges, 440-443. — Le procès : incidents auxquels il donne lieu, 524-527. — Invitée par le président Poupardin à ne pas assister à l’audience, elle s’y refuse, 527. — Plaidoirie de Saint-Auban ; pourvoi de Labori en cassation : le procès est suspendu, 527. — Citée au procès de Rennes par Carrière, V, 234. — Son attitude pendant les débats, 280. — Sa déposition, 396-397. — Scène avec Bertulus, 398 et note 2. — Son procès contre Joseph Reinach ajourné à une date indéterminée, VI, 51. — Audience de la Cour d’assises : la Cour se déclare incompétente ; pourvoi du procureur général, 140. — Engagée par ses avocats à se désister après le vote de l’amnistie, elle s’y refuse et porte sa plainte devant le tribunal civil, 178. — Le procès devant la première chambre du tribunal civil de la Seine : thèse nouvelle de Saint-Auban et Chenu, 191-192. — Plaidoirie de Lailler, 193-194. Conclusions du substitut Rome, 195. — Condamnation de Joseph Reinach à mille francs de dommages-intérêts, 196. — l’affaire devant la Cour d’appel, 273. — Lettre de Picquart au Siècle, 274-275. — Elle est invoquée contre Joseph Reinach par Chenu et Saint-Auban, 275. — Réquisitoire de l’avocat général Lombard et arrêt de la Cour confirmant le jugement en première instance, 276.

Hepp (Maurice-Edgard). Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451, note 3.

Herbette (Jules), ambassadeur de France à Berlin. Reçoit la visite de Guillaume II après la démission de Casimir-Perier, I, 543, note 3 ; 559 et note 2. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Croit Dreyfus innocent, V, 81, note 2.

Herbin (Gabriel), avocat à la Cour d’appel. Présente Christian Esterhazy à Labori, III, 615 et note 2.

Héricourt (Jules), chef de laboratoire à la Faculté de médecine. Démarche de Bernard Lazare auprès de lui en faveur de Dreyfus, II, 503. — Cité comme témoin au procès Zola, III, 303. — Sa déposition, 416-417. — Assiste Pressensé dans la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, IV, 272, note 3. — Réfute le système de Bertillon sur le bordereau, VI, 310, note 2.

Hermann-Paul, dessinateur. Prend part à la campagne revisionniste, V, 444, note 3.

Herqué (Jean), capitaine de gendarmerie. Conduit Picquart au Palais de Justice pour déposer devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) ; son attitude, IV, 397. — Son rapport à Zurlinden au sujet de « l’incident du grog chaud », 399. — Sa déposition sur cet incident à l’enquête Mazeau (janvier 1899), 489. — Mis en cause par Bérenger dans son discours au Sénat contre la loi de dessaisissement (séance du 27 février 1899), V, 14-15. — Lettre de Zurlinden à son sujet, 15, note 1.

Herr (Lucien), homme de lettres. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Hervé (Georges), docteur en médecine. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Hervé de Kerohant (Jacques). Ses articles dans le Soleil après la condamnation de Dreyfus, I, 469 et note 4 ; V, 53. — Se déclare partisan de la revision après les aveux d’Henry, IV, 223, note 2. — Signe la protestation en faveur de Picquart, 390, note 2. — Désavoué par Buffet et le duc d’Orléans, 420-421. — Pris à parti par quelques souscripteurs des listes rouges, 443. — Son adhésion est refusée par la Ligue de la Patrie française, 502.

Hervieu (R. F. E.), commandant, commissaire du Gouvernement au procès Esterhazy. Témoin de la scène entre Ravary et Esterhazy à propos de la demande d’expertise formulée par Tézenas, III, 179. — S’oppose à ce que Mathieu Dreyfus et Mme Dreyfus interviennent dans les débats, 201 et note 2. — Demande le huis-clos, 205. — Abandonne l’accusation, 213.

Herzog (Abbé), curé de la Madeleine. Appelé auprès de Félix Faure mourant, IV, 551.

Heurteau (André), rédacteur aux « Débats ». Se déclare hostile à la revision, III, 159, note 1. Hild (Joseph), avocat, secrétaire de Labori au procès Zola, III, 340. — Son récit de l’attentat de Rennes, V, 348, note 3.

Hirsch (Baronne de). Sollicitée par Lemercier-Picard, lui promet des fonds pour passer en Angleterre, III, 495, 497-498.

Hirschauer (Auguste), commandant. Sa déposition au procès de Rennes, V, 497 et note 4.

Hohenlohe ; (Prince de), chancelier de l’Empire d’Allemagne. fait déclarer par Munster que l’État-Major allemand n’a pas eu de relations avec Dreyfus, I, 254 et note 1. — Sa dépêche du 5 janvier 1895 pour inviter le Gouvernement français à rendre officielle cette constatation, 524. — Sa réponse à la lettre de Schlumberger et Mieg-Kœchlin au sujet de Dreyfus, II, 510 et note 2. — Invite Schwarzkoppen à s’abstenir de toute déclaration publique sur l’Affaire, III, 43. — Dissuade l’Empereur allemand de manifester son opinion personnelle à ce sujet, 317.

Hollender (Charles), colonel. Sa déposition au procès Dautriche, V, 464, note 4 : 465, note 3 ; 466, note 4 ; VI, 365.

Holte Schooling (J.), membre de l’Institut des Actuaires. Compare l’écriture du bordereau à celle de Dreyfus, ses conclusions, II, 500, note 4.

Honorat (André), rédacteur au « Rappel ». Sa lettre à Mazeau au sujet des révélations de Freystætter, V, 59 et note 1.

Hornbostel (Nicolas), avocat. Ses attaques contre Loubet au procès Déroulède, V, 88-89. — Plaide devant la Haute-Cour ; il est suspendu pour trois mois, VI, 62.

Hourse (Ernest), lieutenant. Son attitude à l’égard de Grimaux lors du procès Zola, III, 408 et note 1.

Houssaye (Henry), membre de l’Académie française. Assiste à la dégradation de Dreyfus, I, 494.

Huard, rédacteur aux « Droits de l’Homme », IV, 146, note 2.

Hubbard (Gustave), député. Son entretien avec Bertillon au sujet du bordereau, II, 432, note 1. — Dépose un ordre du jour à la suite de l’interpellation Castelin (séance du 18 novembre 1896), 452. — Interpelle sur l’attitude des officiers au procès Zola, III, 484-485. — Son duel avec Déroulède, IV, 55, note 4.

Hugues (Clovis), député. Assiste à la dégradation de Dreyfus, I, 494. — Signe l’ordre du jour d’Ernest Roche contre le Syndicat (séance du 24 février 1898), III, 490. — Se déclare partisan de la revision après les aveux d’Henry, IV, 224, note 2. — Signe la motion de Viviani demandant la mise en accusation de Mercier (séance du 5 juin 1899), V, 133, note 2.

Hugues (Vicomte d’), député. Son attitude lors des débats sur la question juive (séances des 25 et 27 mai 1895), II, 196. — Son intervention lors de l’interpellation Castelin (séance du 18 novembre 1896), 451. — Prend part au meeting du Gymnase Pascaud (21 novembre 1897), III, 41, note 2.

Huiningen (Baron de, dit de Huehne), ancien attaché militaire. Son rôle dans l’affaire Borupt, II, 73.

Humanité (l’). Voir Jaurès.

Humbert Ier, roi d’Italie. Croit à l’innocence de Dreyfus ; ses confidences au prince Victor Napoléon, III, 53-54. — Dépêche de Labori le priant d’autoriser Panizzardi à venir déposer devant le conseil de guerre de Rennes, V, 487.

Humbert (Alphonse), député, rédacteur à l’« Éclair ». interrompt le discours de Mercier dans l’interpellation sur l’affaire Turpin, I, 7. — Articles dans l’Éclair pour que Dreyfus soit jugé à huis-clos, 373. — Son attitude envers Monod, II, 674. — Sa campagne en faveur d’Esterhazy, III, 30-31. — Son opinion sur les lettres à Mme de Boulancy, 121. — Son intervention à la Chambre dans l’interpellation De Mun (séance du 4 décembre 1897), 145. — Organise un meeting avec Jules Guérin, 277. — Son opinion sur la justice militaire, 293. — Son attitude au cours de l’incident Bernis-Jaurès à la Chambre, 310. — « C’est clair ! » (séance du 7 juillet 1898), IV, 25. — Article sur la revision après les aveux d’Henry, 223. — Son attitude lors de l’interpellation Grousset (12 décembre 1898), 462. — Sa campagne en faveur de Dupuy, candidat à la présidence de la République, 555. — Invite les polytechniciens à réclamer la démission de Georges Duruy, V, 80. — Publie dans l’Éclair la lettre de Dreyfus à Casimir-Perier et le rapport de Deniel (15 avril 1899), 48, 318. — Article sur le témoignage de Cernuski, 483, note 3. — Son discours à la Chambre sur les lettres de Tomps, VI, 114-115. — Montre à Galliffet les photographies de ces lettres, 116. — Manifestation hostile des socialistes et des radicaux après son discours, 118.

Humbert (Charles), capitaine, ancien officier d’ordonnance d’André. Son article dans le Figaro sur la délation dans l’armée, VI, 396, note 3. — Remet à André une note à ce sujet ; sa démission, 400 et note 1.

Humbert, docteur en médecine. Appelé auprès de Félix Faure mourant, IV, 549.

Hunolstein (Comte d’). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Hunter. capitaine au long cours. Aurait annoncé l’évasion de Dreyfus au South Wales Argus, II, 305-307. — Sa prétendue conversation avec Papillaud, 327-328.

Huret (Jules), rédacteur au « Figaro ». Fait à Rouen une enquête sur Esterhazy, III, 17. — Sa déposition au procès Zola, 461. — Son article sur l’arrestation de Du Paty, V, 98 et note 2 ; sur la mise en liberté de Dreyfus, VI, 1 et note 1.


I

Ibels, dessinateur. Prend part à la campagne revisionniste, V, 244, note 3.

Intransigeant (l’). Voir Rochefort.

Isaac (Alexandre), sénateur. Promet à Bernard Lazare d’appuyer sa campagne en faveur de la revision, II, 503.

Isaac, ancien sous-préfet d’Avesnes. Lettre que lui adresse Esterhazy, II, 62-63.

Isambert (Gustave), député. Signe le manifeste des groupes républicains contre le projet de dessaisissement, IV, 542. — Vote la mise en accusation de Mercier, V, 133, note 3.

Ismert (Mme). Détenue à Metz pour espionnage, I, 226.


J

J..... Signature d’une lettre de Ducasse à Picquart, II, 457 et note, 7.

Jaclard, rédacteur à l’Aurore, II, 637, note 3.

Jacquey, général, député des Landes. Sa démarche auprès de J. Guérin au « fort Chabrol » ; sa déposition devant la Haute-Cour, V, 424, notes 1 et 2. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Jamont (Édouard), général, vice-président du conseil supérieur de la Guerre. Préside une distribution de prix au collège des dominicains d’Arcueil (19 juillet 1898), IV, 51-52. — Aurait engagé Cavaignac à s’opposer à la revision, 232. — Aurait refusé de se prêter au coup de force projeté par Déroulède, 575. — Rend visite à Freycinet démissionnaire, V, 83. — Propos que lui aurait tenu Freycinet au sujet du syndicat, 332-333. — Donne sa démission de vice-président du conseil supérieur de la Guerre, VI, 128. — S’oppose à l’affichage de sa lettre de démission, 131.

Janet (Paul), membre de l’Académie des sciences morales et politiques. Lance un « appel à l’union » (24 janvier 1899), IV, 537 et note 1. — Adhère à la Ligue de la Patrie Française puis donne sa démission, V, 2, note 2.

Jaume, ancien agent de la sûreté. Chargé par Leblois et Scheurer-Kestner de rechercher des spécimens de l’écriture d’Esterhazy, II, 529.

Jaurès (Jean), député. Ses attaques contre Casimir-Perier, I, 135. — Son attitude à la séance du 30 octobre 1894, 198. — Son intervention lors de la discussion de la loi sur la trahison et l’espionnage ; il reproche au Conseil de guerre de n’avoir pas condamné Dreyfus à mort ; violents incidents de séance ; la censure est votée contre lui, 476-478. — Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 428. — Opinion nouvelle qu’il se forme ; il cherche à entraîner les socialistes dans la campagne revisionniste, III, 33. — Réclame la publicité des débats du procès Esterhazy, 195, note 5. — Son intervention à la Chambre lors de l’interpellation De Mun sur la lettre J’accuse, 235. — Impression qu’il ressent des lettres de Dreyfus, 252, note 1. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Son discours à la suite de l’interpellation Cavaignac (séances des 22 et 24 janvier 1898) ; incident De Bernis, 307-314. — Sa déposition au procès Zola, 405-406 et note 1. — Sa profession de foi aux élections de 1898, 582 ; son échec, 587 et note 3. — Figure parmi les révisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, IV, 125. — Les Preuves, 138-140. — Son attitude à l’égard de Brisson, 146. — Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, 271. — Membre du comité de vigilance institué par les socialistes en octobre 1898, 329. — Se rallie à l’hypothèse de la complicité d’Henry et d’Esterhazy, 432. — Pris à partie par des souscripteurs des listes rouges, 443, note 1. — Réclame la mise en accusation de Mercier, V, 122, 123, 126. — Son rôle dans l’Affaire comparé à celui de Millerand, 163-165. — Son attitude lors de l’entrée de Millerand dans le cabinet Waldeck-Rousseau, 171 et note 1 ; 172, note 1. — Prévoit l’acquittement de Dreyfus par le conseil de guerre de Rennes, 228, note 1. — Ses articles sur le procès, 269, note 2, 291, 333, note 2, 337 ; sur l’attentat contre Labori, 342, note 2 ; 361, note 3 ; 368, note 1 ; sur la plaidoirie de Demange, 522 et note 2 ; sur le verdict, 542. — S’oppose d’abord à la grâce de Dreyfus, 546-547 ; 552. — Discussion à ce sujet entre Clemenceau, Millerand, Joseph Reinach, Gérault-Richard et lui, 556. — Se rallie à la grâce, 557. — Son opinion sur l’amnistie, VI, 58. — Réélu député de Carmaux, 182, 188. — Lettre qu’il reçoit du docteur Dumas au sujet des entretiens de celui-ci avec le commandant Merle, 212, note 1. — Informé des découvertes de Mathieu Dreyfus ; propose de porter devant la Chambre la question du bordereau annoté, 215-217. — Attaques d’Urbain Gohier contre lui ; sa réponse, 218. — Son article sur l’affaire Humbert, 226. — Sa réponse au discours de Ribot (séance du 18 mars 1903), 231. — L’élection de Syveton devant la Chambre ; son discours sur le bordereau annoté (séances des 6 et 7 avril 1903), 233-234. — La lettre de Pellieux, 234-235. — Réclame une enquête administrative sur le bureau des renseignements, 240. — Lettre qu’il reçoit de Ferlet de Bourbonne au sujet du bordereau annoté, 247. — Son attitude lors du discours de Guyot de Villeneuve sur la délation dans l’armée, 406. — Son interpellation à la séance du 4 novembre 1904, 413, 415, 420, note 4. — Son discours du 27 mai 1905 sur les théories antimilitaristes, 431. — Sa réélection en 1906, 437, note 1. — Signe la proposition tendant au transfert des cendres de Zola au Panthéon, 496, note 5.

Javal (Émile), membre de l’Académie de médecine. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Jeanmaire, négociant à Mulhouse. Sa déposition au procès de 1894, I, 428. — Avise Scheurer-Kestner de l’incident Martinie, II, 557, note 1.

Jeanmaire (F.), avocat, secrétaire de Tézenas. Ses déclarations à un rédacteur du Soir au sujet de l’acquittement d’Esterhazy, III, 214, note 1.

Jeannel (Charles-Gabriel), commandant. Son entretien avec Dreyfus au sujet du manuel de tir, I, 146, 164. — Lui avait prêté le manuel en juillet 1894. 289 ; 292, note 2. — N’est pas appelé à déposer au procès de 1894, 289. — Sa déposition devant le conseil de guerre de Rennes, V, 390, note 1.

Jeannot, capitaine. Auteur d’une étude géographique et militaire sur Madagascar, I, 56, note 1.

Jecker, lieutenant. Cité à l’ordre du régiment à la suite du combat de El-Arbaïn, II, 46, note 3.

Joalland, capitaine. Son rapport sur la mission Voulet-Chanoine, V, 427, note 2 ; 430-431.

Jollivet (Gaston), rédacteur au « Gaulois ». Sa déposition devant la chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 302.

Jollivet (Jules), général. Prend part à un dîner d’adieu offert à Mercier (novembre 1898), IV, 460, note 1.

Jonnart (Charles), député. Signe le manifeste des groupes républicains contre le projet de dessaisissement, IV, 542. — Sa rupture avec Méline ; sa lettre à Cornély au sujet de l’attitude du parti modéré pendant l’Affaire, VI, 29-30. — Vote l’ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 16 novembre 1899), 50, note 1. — Nommé gouverneur général de l’Algérie, 134.

Jouaust (Albert), colonel. Président du Conseil de guerre de Rennes, V, 269. — Sa prétendue entrevue avec Brugère avant le procès, 270, note 1. — Fait citer Guérin, Peyroles, Anthoine et De Mitry, 284. — Son attitude pendant les débats, 285. — Interroge Dreyfus, 285-293. — Fait interroger Du Paty par Tavernier, 404. — Lettres qu’il reçoit d’Esterhazy, 450 ; de Cernuski, 472-473. — Fait entendre Cernuski, 480. — Refuse d’adresser des commissions rogatoires à Schwarzkoppen et à Panizzardi, 492-493. — Vote l’acquittement : scène qui aurait eu lieu entre Brogniart et lui pendant la discussion du verdict, 533 ; VI, 204. — Donne lecture du jugement, V, 534. — Attaques dont il est l’objet, 542, note 1. — Sollicité de la part de Mathieu Dreyfus de donner des éclaircissements sur le procès, sa réponse, VI, 205.

Jouffroy d’Albans (Mme). Cherche à se faire passer pour la dame voilée, III, 11, note 1.

Jour (le). Voir Vervoort.

Jourdy (Émile), colonel puis général. Juge suppléant au Conseil de guerre de Rennes ; ses déclarations au général André et à Wyrouboff au sujet du bordereau annoté, V, 219, note 3 ; 371 : VI, 322, note 2.

Judet (Ernest), rédacteur en chef du « Petit Journal », I, 221 et note 1. — Ses articles (sous le pseudonyme de Tristan) sur Dreyfus, 232 ; sur la nécessité du huis-clos, 373 ; sur la dégradation, 510-511. — Sollicité par Mathieu Dreyfus et Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 167, 503. — Sa campagne contre les revisionnistes, 259 note 2. — Ses articles sur l’affaire François Zola, 608 et note 2. — Assigné par Zola, 625 ; publie les prétendues lettres du colonel Combe, IV, 58. — Condamné pour diffamation à l’égard de la mémoire de François Zola, 137, note 4. — Poursuivi pour usage de faux, bénéficie d’un non-lieu et fait condamner Zola pour dénonciation calomnieuse (instruction Flory), III, appendice, 650, IV, 137, note 5. — Après les aveux d’Henry, demande ou la revision ou des poursuites contre le Syndicat, 228, note 2. — Désapprouve Déroulède lors de la tentative de Reuilly, V, 2, note 3. — Publie des extraits de la correspondance entre Freycinet et Delcassé à propos de la dépêche du 2 novembre, 84. — Ses attaques contre Loubet à la suite de l’acquittement de Déroulède, 114, note 1. — Son article invitant l’armée à se défendre elle-même, 139 et note 4. — Qualifié de « misérable » dans une lettre d’Esterhazy à Cabanes, 272. — Prend Casimir-Perier à partie à la veille du procès de Rennes, 314, note 2. — Conspué à la sortie d’une audience du procès de Rennes, 361 et note 1. — Conseille de faire désormais le silence sur l’Affaire, 541, note 2. — Son entretien avec Galliffet (avril 1902) ; il obtient communication d’une lettre écrite par Galliffet à Waldeck-Rousseau et rend compte de cet entretien à Jules Lemaître ; le « ministère de l’étranger », 184, 185, 233. — Informe Mme Roger-Jourdain de la misère de la femme Bastian ; publie dans l’Éclair les lettres d’Henry à celle-ci, 349, note 1. — Témoin de Gonse dans le duel Gonse-Picquart, 450, note 7.

Juigné (Comte, puis marquis de), député. Lettre qu’il reçoit de Mercier candidat au Sénat, VI, 57, note 1. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, 489, note 1.

Jullemier (Lucien), avocat. Mme de Boulancy lui remet des lettres d’Esterhazy ; il fait voir ces lettres à quelques amis puis les communique à Scheurer-Kestner pour que celui-ci les montre à Pellieux, III, 112.

Julliard, général. Blâmé par Galliffet à l’occasion d’un ordre du jour, V, 247, note 1.

Junck, capitaine, attaché au service des renseignements. N’est pas entendu par D’Ormescheville, I, 265. — Jugement porté sur lui par Picquart, II, 231. — Photographie avec Lauth le petit bleu, 256. — Ses entretiens avec Henry, 257-259. — Son entrevue avec Cuers à Luxembourg, 466-467. — Entendu par Ravary à la demande d’Esterhazy, III, 170 ; II, 263, note 2. — Sa déposition au procès Esterhazy, III, 213. — Accompagne Henry au cabinet de Bertulus pour le dépouillement des papiers d’Esterhazy ; rend compte à Gonse de cette opération, IV, 83-84. — Confronté avec Picquart à l’instruction Fabre, 99. — Sa déposition, II, 233, note 5. — Envoyé par Cavaignac à la recherche de Savignaud, IV, 105-106. — Reconnaît le corps d’Henry au Mont-Valérien, 219. — Sa déposition à l’instruction Tavernier contre Picquart, 318, note 2 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 515 ; I, 291, note 2 ; II, 257, note 1 ; à l’instruction Tavernier contre Du Paty, V, 239, note 4 ; au procès de Rennes, 389 ; 390, note 1 ; 391, note 3 ; 392 ; 398, note 1 ; VI, 256, note 4 ; à l’instruction Boucard ; aurait attribué à Cordier une lettre trouvée dans les papiers d’Henry et adressée à Mathieu Dreyfus, V, 407 et note 3. — Aurait, par une imprudence, compromis Wessel auprès de l’État-Major prussien, 459. — Sa déposition à l’enquête de la Chambre criminelle sur le bordereau annoté (revision du procès de Rennes), VI, 328-329.

Jung, général, député du Nord. Croit Dreyfus innocent ; ses conseils à Mathieu Dreyfus, II, 167.


K

Karl. Voir Lalmand.

Kautsky (Karl), délégué allemand au congrès socialiste international à Paris. Son opinion sur la participation des socialistes au gouvernement, VI, 133. — Son article dans le Vorwaerts sur la délation, 415, note 1.

Keller, lieutenant. Souscrit aux listes rouges, IV, 442.

Kératry (Comte de), ancien préfet de police. Apprend de Lebrun-Renaud que Dreyfus ne lui a pas fait d’aveux, I, 516, note 1. — Forzinetti lui affirme l’innocence de Dreyfus, II, 166, note 1.

Kerdrain, colonel. Rapporteur du conseil d’enquête dans l’affaire Esterhazy (24 août 1898), IV, 169-170. — Son rôle lors des incidents de la caserne de Reuilly, après l’arrestation de Déroulède, 609-611.

Kergariou (Baron Paul de). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Kerhué (de), général. Souscrit aux listes rouges, IV, 440.

Kermartin (Henry de), général. Rappelé à l’ordre par Zurlinden, aux obsèques de Félix Faure, IV, 595 et note 1.

Keroüartz (Marquis de), député. Intervient dans le débat soulevé par les interpellations Bos et Massabuau (séance du 28 novembre 1898), IV, 403, note 2.

Kirgener de Planta, général. Préside le conseil d’enquête auquel est déféré Joseph Reinach, III, 637-639.

Klobb, lieutenant-colonel. Chargé de rejoindre la mission Voulet-Chanoine et d’ouvrir une enquête sur les actes de barbarie dont ils sont accusés, V, 428 ; 429 et notes 1 et 3. — Tué à Dankori dans une rencontre avec Voulet, 430. — Son dernier carnet de route, 427, note 2 ; 429, note 3.

Klotz (L.-L.), député de la Somme. Proteste contre la campagne revisionniste dans sa profession de foi aux élections de 1898, III, 581 et note 3. — Donne, puis retire sa démission du groupe radical-socialiste lors de la constitution du cabinet Waldeck-Rousseau, V, 178, note 1. — Vote contre le ministère Combes lors des débats sur la délation dans l’armée (séance du 4 novembre 1904), VI, 406, 407, note 3.

Kœchlin (Rodolphe). Met Mathieu et Léon Dreyfus en relation avec Sandherr, I, 366, note 1. — Sa déposition au procès de 1894, 428.

Kouropatkine, général russe. Remplace Vannowsky à l’État-Major général russe, III, 563, note 1.

Krantz (Camille), député. Ministre des Travaux publics dans le cabinet Dupuy (octobre 1891) ; hostile à la revision, IV, 355. — Assiste aux déjeuners de Deschanel, 463. — Se prononce pour le projet de dessaisissement (conseil des ministres du 27 janvier 1899), 531. — Remplace Freycinet démissionnaire au ministère de la Guerre (mai 1899), V, 83. — Ordonne la réouverture du cours de Georges Duruy, 83, note 2. — Met Cuignet en disponibilité par retrait d’emploi ; son discours en réponse à l’interpellation Viviani (séance du 12 mai 1899), 183-184. — Invité par Loubet et les présidents des groupes républicains à exiger du général Hervé des explications sur sa déposition au procès Déroulède, 80 et note 2. — Donne ordre à Zurlinden de faire arrêter Du Paty, 98 et note 2. — Attaques de la Libre Parole contre lui, 134, note 3. — Inflige une punition disciplinaire aux officiers mêlés au scandale d’Auteuil ; défère Lasies à un conseil d’enquête, 135, notes 4 et 6 ; 136. — Fait avec Déribéré-Desgardes une démarche auprès de Fallières pour l’extension de l’amnistie aux condamnés de la Haute-Cour, VI, 129. — Vote contre l’ensemble de la loi sur les associations (séance du 29 mars 1901), 177. — Témoin à décharge au procès Dautriche, 384. — Demande que le droit de réintégrer un officier réformé soit réservé au ministre de la Guerre (séance du 11 février 1904), 483. — S’abstient dans le vote réintégrant Dreyfus et Picquart, 489, note 1.

Krauss. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), V, 256, note 1.

Krieger, conseiller de justice à Mulhouse. Légalise le compte de la fortune de Dreyfus, I, 288.

Kulmann, marchand de chevaux. Sa déposition au procès de Rennes, V, 445, note 1.


L

La Batut (Ferdinand de La Borie, vicomte de), député. Témoin au procès Zola ; sa déposition, III, 534 et note 3.

Labbé (Léon), membre de l’Académie de médecine, sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6.

Labiche (Émile), sénateur. Vote l’amendement Bernard sur la loi de dessaisissement, V, 22, note 3. — S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

La Borde (Louis), directeur des Affaires civiles et du Sceau, membre de la commission de revision ; favorable à la revision du procès de 1894, IV, 291-292.

Labori (Fernand), avocat. Son portrait, III, 198. — Incline à croire Dreyfus innocent, 198 ; accepte de se présenter pour Mme Dreyfus au procès Esterhazy, 198-199. — S’oppose à ce que Casella soit cité, 200, note 2. — Ses conclusions, tendant à autoriser Mme Dreyfus à assister aux débats, sont rejetées par le conseil de guerre, 203-204. — Pris par Zola comme défenseur, 301. — Engage Zola à décliner les avances de Lemercier-Picard, 332. — Ses interventions au cours de l’audition des témoins au procès Zola, 340 ; sa réplique à l’avocat général, 343 ; questionne Gonse, 355 ; Mercier, 357 ; Salles, 358 ; Du Paty, 364-365 ; Henry, 366 ; Pellieux, 370 ; Picquart, 380 ; Bertillon, 409-411. — Discussion avec Delegorgue, incident d’audience, 424-425. — Sa plaidoirie, 472, 475. — Sa réplique à Van Cassel, 478. — Reçoit les confidences de Christian, qui lui remet un paquet de lettres d’Esterhazy, 615. — Second procès Zola ; il soulève une exception d’incompétence et fait ajourner le procès, 621-622. — Christian lui reprend son dossier et le remet à Bertulus, IV, 37. — Picquart, à la suite de la plainte déposée contre lui par Cavaignac, le charge de sa défense, 40. — Troisième procès Zola ; rejet de ses conclusions sur l’admissibilité de la preuve, 55. — Conseille à Zola de quitter la France après sa condamnation, 56. — Figure parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, 125. — Collabore à la rédaction de la requête en revision adressée par Mme Dreyfus au garde des Sceaux, 234, note 5. — Plaide pour Picquart dans son procès devant la 8me chambre, 284-286. — Ses démarches pour être autorisé à communiquer avec Picquart au Cherche-Midi, 379. — l’autorisation lui est donnée par Tavernier, 383. — Collabore à la requête de Picquart en règlement de juges, 410, note 1. — Les procès-verbaux des audiences de la Chambre criminelle lui sont communiqués par Mornard, 457. — Plaide pour Joseph Reinach dans son procès contre Mme Henry, 525. — Se rend en Angleterre pour conférer avec Zola, V, 40. — Chargé avec Demange de la défense de Dreyfus au procès de Rennes, 209. — Conférences entre Dreyfus, Demange et lui ; incident soulevé par une réflexion de Demange, 210-212 et note 2. — Partage l’avis de Clemenceau : « Il faut entendre tout le monde », 233. — Son intervention dans le choix de la salle destinée aux séances du conseil de guerre, 237. — Ses dissentiments avec Demange ; l’Auberge des Trois Marches, 266-267. — Ses lettres à Joseph Reinach pendant le procès, 269, note 2. — Son attitude pendant les premiers débats ; ne s’oppose pas au huis-clos pour la communication du dossier secret, 297 et note 1. — Questionne le général Chamoin sur la dépêche du 2 novembre, 299 et notes, 300. — Tentative d’assassinat dont il est victime sur le quai du canal de Vilaine, 342-343. — Fuite du meurtrier, 344-346. — Légendes répandues autour de l’attentat, 348 et note 3. — Il reçoit les premiers soins, 350-351. — Accusé par la Libre Parole de s’être fait tirer une balle par un compère, 361. — Sa convalescence, 365. — Manifestations de sympathie dont il est l’objet, 365 et note 2. — Conflit entre Reclus et Doyen à son sujet : la balle n’est pas extraite, 366-367. — Reparaît à l’audience ; questionne Mercier et Gonse, 398-399. — Attitude de Jouaust à son égard, 410 et note 3. — Sa mésintelligence avec Demange s’aggrave, 411-412. — Questionne Deloye, 413, 414 et note 1. — S’élève contre l’inertie du gouvernement, qui ne tire pas « de chaque séance les conclusions qu’elle comporte », 416 et note 2. — Questionne Bertillon, 437 ; Roget, 448-449. — Sollicite Waldeck-Rousseau de demander à l’Allemagne les notes du bordereau, 451 et note 2. — Demande que Schwarzkoppen et Panizzardi soient invités à déposer au procès, 482-483. — Les avise directement ; ses dépêches à l’Empereur allemand et au roi d’Italie, 486-487. — N’ayant pas reçu de réponse, il prie Jouaust de leur faire parvenir des commissions rogatoires : rejet de ses conclusions, 492-493. — Note du Moniteur de l’Empire, 494. — Lettres qu’il reçoit de Cornély et de Joseph Reinach par l’intermédiaire de Mathieu Dreyfus, 515-520. — Renonce à la parole malgré les instances de Mathieu Dreyfus et de son frère, 521, 527. — Annonce le verdict à Dreyfus, 534. — Son procès contre la Libre Parole : condamnation de Drumont ; il se contente d’une rétractation, VI, 53. — Plaide pour Joseph Reinach et Picquart dans leur procès contre Lepelletier, 131. — Ses différends avec Mathieu Dreyfus, 161-163. — Demande à Mathieu Dreyfus de révéler les démarches qui ont précédé la grâce, 167-168. — Leur rupture, 169. — Lettre qu’il lui adresse à ce sujet, 170-171. — Conférence entre Dreyfus, Picquart et lui : il refuse de rester le conseil de Dreyfus, 172-174. — Retire à Cornély la chronique politique de la Grande Revue, 178-179. — Sa rupture avec Joseph Reinach à la suite de cet incident, 179-180. — Ses articles dans le Journal à ce sujet ; polémique avec Bernard Lazare, 180. — Candidat aux élections de 1902, son échec, 182. — Quitte la salle d’audience pendant le plaidoyer de Mornard à la Cour de cassation, 293 et note 1. — Félicitations dont il est l’objet de la part des nationalistes, 294. — Plaide pour Val-Carlos dans son procès avec Rochefort : ses attaques contre Waldeck-Rousseau et les Dreyfus, 302, note 5.

La Bourdonnays (Comte de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Labouré, cardinal, archevêque de Rennes. Sa lettre pastorale après l’attentat contre Labori, V, 356, note 1.

Labrousse (Dr), sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 5.

Lacoin (Gaston). Avocat de Mareschal dans l’affaire Dautriche, VI, 385, note 1.

Lacombe (Vicomte Amédée de). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

La Cornillière (Henri de), colonel. Fait une démarche auprès de Val-Carlos de la part de Mercier, VI, 301 et note 1.

Lacoste (de), lieutenant. Cité à l’ordre du régiment après l’affaire d’El Arbaïn, II, 46, note 3.

Lacour (Léopold), homme de lettres, rédacteur aux « Droits de l’homme », IV, 146, note 2. — Signe le manifeste invitant les révolutionnaires à « disputer la rue » aux nationalistes (22 octobre 1898), 330.

Lacroix (Henri de), général. Sous-chef de l’État-Major, membre de la commission chargée d’examiner la gestion du service des renseignements par Picquart, VI, 332, note 4. — Ignore les négociations du service des renseignements avec Austerlitz, V, 465 et note 2. — Avisé par François des relations de Tomps avec Lajoux et Mathilde Baumler, VI, 97. — Invite François à établir un rapport à ce sujet ; détruit le rapport par ordre de Delanne, 98. — Sa déposition à l’enquête Atthalin, 108, note 4 ; au procès Dautriche, V, 475, note 1, VI, 103, note 1, 104, note 1, 108, note 1, 369, 384, 386.

Lacroix (Sigismond), ancien député, rédacteur au « Radical ». Réclame la publicité des débats au procès Esterhazy, III, 195, note 5. — Invite les socialistes à prendre part à la campagne revisionniste, 255. — Son opinion sur le pourvoi de Dreyfus contre l’arrêt du conseil de guerre de Rennes, V, 552.

Lafargue (Paul), chef du cabinet civil de Casimir-Perier. Propos qu’il aurait tenus à l’Élysée sur Lebrun-Renaud, I, 534, note 4.

Lafay, avocat. Démarche qu’il aurait faite auprès d’Esterhazy de la part de Quesnay de Beaurepaire, V, 276, note 1.

Laferrière, vice-président du conseil d’État. Remplace Lépine au gouvernement général de l’Algérie, IV, 128, note 4. — Remplacé par Jonnart ; est nommé procureur général à la Cour de cassation (septembre 1900), VI, 134. — Meurt le 3 juillet 1901, 286, note 4.

La Ferronnays (Marquis de), député. Esterhazy sollicite son appui pour entrer au ministère de la Guerre, II, 284. — Souscrit aux listes rouges, IV, 441. — Son attitude lors de la manifestation d’Auteuil, V, 117, note 1. — Vote contre l’ordre du jour flétrissant cette manifestation, 118, note 1. — Assiste à un conciliabule tenu au fort Chabrol (17 juin 1899), 183. — Vote contre la réintégration de Dreyfus (séance du 13 juillet 1906), VI, 489, note 1.

Lafferre (Louis), député, président du Conseil de l’Ordre du Grand-Orient. Signe l’appel du 4 novembre 1904 sur le système des fiches, VI, 410, note 2.

Laffitte (Pierre), écrivain et philosophe positiviste ; s’inscrit parmi les membres de la Ligue de la Patrie Française, puis donne sa démission, IV, 502, note 1.

Laffon de Ladébat, colonel. Remplace Castelnau comme chef de section à l’État-Major général, VI, 128, note 1.

Lagardelle, publiciste. Son article dans le Mouvement socialiste : « Le socialisme et l’affaire Dreyfus », III, 254, note 1.

Lagasse (Louis), avocat, défenseur de Mme de Boulancy. Tentatives d’intimidation dont il est l’objet de la part d’Esterhazy, III ; 519, note 5.

Laget, capitaine. Rapporte à Scheurer-Kestner les confidences du général Jung sur l’innocence de Dreyfus, II, 673.

Lagorsse (de), médecin à Suresnes. Mandé par Walter pour constater la mort d’Henry, IV, 214. — Procède avec Lévy et Pauzet aux constatations médico-légales, 219.

Lagrange de Langre, ancien préfet, chef de cabinet de Freycinet. Présente Esterhazy à Freycinet en 1892, II, 65 et note 1. — Son-entrevue secrète avec Esterhazy, 67.

Laguerre (Georges), ancien député. Son entrevue avec Esterhazy en Hollande, IV, 455 et note 4 ; ses pourparlers avec Esterhazy avant la déposition de celui-ci devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 520. — Sa correspondance avec Esterhazy à Londres, V, 27 : 31 ; 33 et note 2 ; 102, note 3.

Lahaye, journalier. Témoin de l’attentat contre Labori ; sa déposition à l’instruction Guesdon, V, 343, note 1 ; 345 et note 2.

Lailler (Maurice), avocat, secrétaire de Demange. Publie en collaboration avec Varennes une histoire générale des erreurs judiciaires, III, 166. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Avocat de Joseph Reinach dans son procès avec Mme Henry, VI, 193-194.

Laire (Raoul de). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

La Jaille (Comte de), vice-amiral. Vote contre la résolution relative à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 3. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, 501, note 1.

Lajat, maire de Rennes, V, 203. — Sa proclamation après l’attentat contre Labori, 356, note 1.

Lajoux (Edmond), agent du contre-espionnage. Ses relations avec Cuers, I, 21-23. — Déclare avoir vu Esterhazy chez Henry, 187, note 2. — Congédié par Picquart, II, 267, note 5. — Soupçonné d’entretenir des relations avec l’Allemagne ; ses papiers sont saisis à Bruxelles, 578, note 3. — Divulgue les confidences de Cuers ; interné par ordre d’Henry puis mis en demeure de partir pour le Brésil, 578-579. — Continue à toucher une mensualité, 579 et note 2 ; son retour d’Amérique ; nouvelles menaces : François est chargé par Rollin de lui remettre des fonds à son arrivée à Gènes et de le rembarquer pour le Brésil, V, 64, 65 et note 5. — Ses lettres à Galliffet et à Loubet ; déposition de Rollin à son sujet au procès de Rennes, 474 ; piège qu’il tend à Tomps ; le voyage à Madrid, VI, 97. — Révélations de Dame à Peroz au sujet du rôle joué par lui dans l’Affaire, 353, 354, appendice, 523, 525.

Lalance (Auguste), ancien député protestataire de Mulhouse. Croit à l’innocence de Dreyfus, II, 167. — Entretient Scheurer-Kestner de l’Affaire, 505. — Le met au courant d’une démarche faite par des citoyens de Mulhouse auprès de Guillaume II et de la réponse de l’Empereur allemand, 510. — Attaques de la presse nationaliste contre lui, III, 83. — Sa déposition au procès Zola, 406. — Sa lettre au Siècle au sujet de la famille Dreyfus, I, 149, note 2. — Confidences qu’il aurait reçues de Félix Faure au sujet de la communication secrète, V, 59. — Donne lecture d’une lettre de Dreyfus aux obsèques de Scheurer-Kestner, VI, 2.

Lallemand du Marais (de), capitaine, officier d’ordonnance du général des Garets. Est l’objet d’une allusion (le « Demi-dieu ») dans une lettre de Ducasse à Picquart, interceptée par Henry, II, 457, 458. — Fréquente chez Mlle de Comminges, 641, note 2.

Lalmand, dit Karl, artiste. Mystifie Quesnay de Beaurepaire ; récit qu’il fait de cette mystification dans le Figaro du 5 juillet 1899, V, 224 et note 2. — Escroqueries dont il se rend coupable ; condamné à deux ans de prison, 226, note 1.

La Loyère (Vicomte Armand de ; en littérature Paul Mimande), ancien directeur de l’administration pénitentiaire à Cayenne, Donne dans son livre « Forçats, et proscrits » son opinion sur le régime auquel est soumis Dreyfus à l’île du Diable, II, 126, 131.

Lamarzelle (Gustave de), sénateur. Son intervention à la séance du 1er mars 1899, V, 14. — Vote contre la résolution relative à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 3.

Lambert, général, sénateur. Prétend avoir vu à Ems une dépêche de Joseph Reinach au sujet du procès de Rennes ; lettre de Joseph Reinach au président du Sénat démentant cette allégation, VI, 124, note 1.

Lambling, capitaine, attaché au service des renseignements. Assiste à l’entretien entre François et Przyborowski, VI, 105. — Sa déposition au procès Dautriche au sujet de l’estimation des documents fournis par Austerlitz, V, 466, note 3.

Lamy, commandant. Son enquête sur la mission Voulet-Chanoine, V, 427, note 2 ; 432 et note 1.

Lanessan (J.-L. de), député. Félicite Scheurer-Kestner de son attitude (article du Rappel), II, 674. — Confidences que lui fait Dupuy au sujet des aveux, IV, 452, note 5. — Ministre de la Marine dans le cabinet Waldeck-Rousseau (22 juin 1899), V, 178. — Injurié par Mirman (séance du 26 juin 1899), 189. — Mesures prises par lui en vue du débarquement de Dreyfus, 205. — Avise Joseph Reinach de l’ajournement de la grâce de Dreyfus, 561. — vote contre le ministère Combes lors de l’interpellation Guyot de Villeneuve sur la délation dans l’armée (séance du 28 octobre 1904), VI, 407, note 3.

Langlois (Hippolyte), général et sénateur. Membre du Conseil d’enquête appelé à juger Esterhazy, IV, 169. — S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Langlois de Neuville (Maurice). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2 ; son acquittement, 135, note 3.

Lanjuinais (Comte de), député. Dément un propos attribué à Joseph Reinach (le « chambardement général ») III, 243 et note 3. — Félicite Méline d’avoir engagé des poursuites contre Zola (séance du 24 janvier 1898), 314, note 1. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Lannelongue (O. M.), ancien député, membre de l’Académie de médecine et de l’Académie des Sciences. Appelé auprès de Félix Faure mourant, IV, 550 et note 3. — Signe le procès-verbal de décès, appendice, 623.

Lapicque, professeur à la Sorbonne. Membre de la Ligue des Droits de l’homme, prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, IV, 272, note 3.

La Porte (de), député. Signe le manifeste des groupes républicains contre le projet de dessaisissement, IV, 542.

Lardenois, conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575.

Lareinty (Baron de), sénateur. Recommande Esterhazy à Billot, II, 284-288. — Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 2.

Largentaye (de), député. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

La Riboisière (Comte de), sénateur. Vote contre la résolution relative à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 3. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, 500, note 1.

La Rive (de). Rapporte à Andrade l’entretien de Boisdeffre et de la princesse Mathilde au sujet des lettres de Guillaume II, I, 349, note 2.

Larmandie (Comte de). Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Laroche (Hippolyte), ancien résident général à Madagascar. Relate, dans sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), un entretien de l’amiral Duperré avec l’archiduc Victor au sujet de l’Affaire, I, appendice, 614-615. — Sa déposition devant les Chambres réunies, V, 57 et note 1. — Sa lettre au colonel Jouaust, lors du procès de Rennes, 507, note 2. — Député de la Sarthe (mai 1906), VI, 437, note 1.

La Rocque (de), général de brigade d’artillerie de marine. Sa dépêche insolente à Loubet (21 juin 1899), V, 181. — Mis aux arrêts, 181, note 4.

La Roque (Jean-Paul de), général. Fait surveiller Esterhazy pendant son service en Tunisie, II, 33, 34, note 1. — Prévenu par Gonse de la mission de Picquart en Tunisie, 470. — Son fils donne à Picquart des renseignements sur Esterhazy, III, 104, 174.

Larroumet (Gustave), homme de lettres, secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux-Arts. Membre de la Ligue de la Patrie Française, donne sa démission, IV, 502, note 1.

Lassalle, député. Membre du groupe socialiste révolutionnaire, V, 179, note 1.

Lasies (Joseph), ancien officier, député du Gers. Réclame la convocation des Chambres à la suite de la démission de Zurlinden, IV, 274, note 1. — Invité aux déjeuners de Deschanel, 463, note 3. — Se propose d’interpeller le gouvernement au sujet de l’arrêt de la Cour de cassation déclarant recevable la demande en revision, 373. — Retire son interpellation à la suite des déclarations de Freycinet (séance du 19 décembre 1898), 465. — Interpelle sur la démission de Quesnay (séance du 12 janvier 1899), 495-497. — Ses démarches auprès d’Esterhazy avant la déposition de celui-ci devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 520. — Sa participation à l’affaire de Reuilly, 587, 601. — Sa déposition au procès Déroulède (mai 1899), V, 89. — Menace Dupuy de demander sa mise en accusation s’il laisse poursuivre Mercier, 110, 129, 131. — Son attitude lors de la manifestation d’Auteuil, 117, note 1. — Article qu’il publie dans la Libre Parole du 6 juin 1899 ; déféré à la suite de cet article à un conseil d’enquête qui conclut en sa faveur, 135 et note 6. — Assiste à un conciliabule au fort Chabrol, 183. — Se rend au « fort » comme médiateur, 424 et note 1. — Sa déposition devant la Haute-Cour, 184, note 1. — Interpelle sur l’authenticité de la dépêche du 2 novembre 1894 (séance du 18 décembre 1899), I, appendice, 593, V, 73, note 2 ; 84. — Interpelle sur l’amnistie ; rappelé à l’ordre (séance du 6 juillet 1900), VI, 131. — Demande l’extension de l’amnistie aux condamnés de la Haute-Cour, 142. — Porte à la tribune une déclaration de Chamoin sur le décalque de la dépêche du 2 novembre (séance du 17 décembre 1900), 144, 242. — Article dans la Libre Parole sur la lettre de Galliffet à Waldeck-Rousseau (le « ministère de l’étranger »), 186. — Sa réplique à Pressensé (séance du 23 mars 1903), 229. — Reçoit de Cuignet une lettre relative au dossier secret, 312, note 3. — En donne lecture à la Chambre (séance du 5 juillet 1904), 389 et note 3 ; 390, note 3. — Interpelle André sur l’affaire du colonel de Quinemont (séance du 4 novembre 1904), 419.

Lasserre, conseiller à la Cour de cassation. Vote contre l’arrêt déclarant recevable la demande en revision du procès de 1894, IV, 348, note 1. — Assiste au prononcé de l’arrêt cassant le jugement de 1894, V, appendice, 575.

Lasteyrie (Comte Robert de), député, membre de l’Institut. Dépose un ordre du jour à la suite de l’interpellation Castelin (séance du 18 novembre 1896), II, 452. — Conteste la valeur des conclusions tirées par les savants en faveur de Dreyfus de l’examen d’un fac-similé du bordereau, III, 416, note 1.

La Tocnaye (Mme de). Sa déposition à l’enquête Boucard, V, 316, note 1.

Latty, évêque de Châlons. Interdit au curé de Pogny de faire à Henry des obsèques religieuses, IV, 221 et note 1.

Laurenceau, préfet du Nord. Révoqué par Brisson, IV, 329, note 1.

Lauth (Charles), chimiste. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Lauth (Eugène), conseiller à la Cour d’appel. Assesseur au procès Zola, III, 340.

Lauth (Jules), capitaine, attaché au bureau des renseignements. Chargé avec Henry du triage des papiers venus par les cornets, I, 26. — Ses relations personnelles avec Henry, 27. — Prétend avoir recollé la pièce « Canaille de D… » à la fin de 1893, 32 et note 4. — Apprend l’arrivée du bordereau au bureau des renseignements, 40. — Attitude de Cordier à son égard, II, 212. — Lettre qu’il reçoit d’Henry au sujet de la nomination de Picquart au bureau des renseignements, 215. — Ses rapports avec Henry et Gribelin, 220-227. — Chargé par Picquart de recoller les fragments de lettres venus par les cornets, 228-229. — Transgresse avec Henry la consigne donnée par Picquart au sujet des cornets, 229 et note 4. — Jugement porté sur lui par Picquart, 231. — Reconstitue le Petit Bleu qu’il remet directement à Picquart, 240 ; 241 et note 1 ; informe Henry de la découverte du Petit Bleu, 242. — La lettre signée C…, 245 et note 2. — Chargé par Picquart de photographier le Petit Bleu, 255 ; 257. — Demande que Junck lui soit adjoint pour ce travail, 256. — Son entretien avec Henry au sujet du Petit Bleu ; intrigues contre Picquart, 257, 259. — Déclare à Picquart que le Petit Bleu ne présente aucun caractère d’authenticité et que l’écriture lui en est inconnue, 260, 263. — Récit qu’il fait à Junck, à Henry et à Valdant de son entretien avec Picquart, 263. — Désigné par Picquart pour suppléer Henry auprès de la Bastian, 264. — Connaît les relations d’Henry et d’Esterhazy, 264, 265. — Confidence que lui fait Gribelin au sujet de Picquart, 265. — Chargé par Picquart d’avoir une entrevue avec Cuers, 270. — Obtient d’être accompagné par Henry, 271, 272. — Entrevue de Bâle, 273, 275. — Récit qu’il fait à Picquart de cette entrevue ; son rapport, 275 ; 278. — Rôle qu’il y joua d’après Cuers, 278, 280. — Propos qu’il prête à Picquart à la suite de l’entretien de celui-ci avec Boisdeffre au sujet d’Esterhazy, 282-283. — Photographie deux lettres d’Esterhazy, 290. — Invite Picquart à dîner, 395, 396 et note 1. — Conciliabules avec Henry et Gribelin (octobre 1896) au sujet des visites de Leblois à Picquart, 404. — Informé par Henry de la découverte de la lettre de Panizzardi (faux Henry), 421. — Nouvelle entrevue avec Cuers à Luxembourg, 466, 467. — Assiste à un entretien entre Gonse, Du Paty et Henry au sujet d’Esterhazy, 564, 567. — Ses racontars sur la nomination de Picquart au bureau des renseignements, III, 82, note 2. — Sa déposition à l’enquête Pellieux, 77, note 2 ; 122 ; à l’instruction Ravary contre Esterhazy, 170. — Remplacé par Mareschal au bureau des renseignements, V, 65, note 3. — Témoin au procès Esterhazy, III, 205 ; sa déposition, 211. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Sa déposition devant le conseil d’enquête chargé de se prononcer sur le cas de Picquart, 325. — Sa déposition au procès Zola, 355 ; confronté avec Picquart, 381, 383. — Sa déposition à l’instruction Fabre contre Picquart et Leblois, IV, 99, note 1, 104, II, appendice, 700, 701. — Sa visite au Mont-Valérien après le suicide d’Henry, IV, 220. — Ses dépositions à l’instruction Tavernier contre Picquart, 318, note 2, II, 74 note 1 ; 90 note 1 ; IV, 378 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 515 ; à l’instruction Tavernier contre Du Paty, V, 239, note 4. — Décoré de la Légion d’honneur par Galliffet, 247 et note 2. — Sa déposition au procès de Rennes, 301, 392-393, 406-407 ; I, appendice, 580-581 ; II, 416, note 4 ; appendice, 700-701 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 311, note 1 ; 329 ; 439, note 1.

Lavertujon (André), sénateur. S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Laveuve (Gustave), général. Dîne chez Lauth en compagnie de Picquart, II, 396, note 1. — Souscrit aux listes rouges, IV, 440.

Laville, officier. Chargé par Cavaignac de rechercher Savignaud, ancien planton de Picquart en Tunisie, IV, 105, 106.

Lavisse (Ernest), membre de l’Académie française. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Partisan, de la revision : renonce à sa chaire de Saint-Cyr, 499. — Son article dans la Revue de Paris sur « la Réconciliation nationale », VI, 23.

Lavrignais (Henri de), député. Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Laya, secrétaire du P. Adéodat. Son rapport sur le rôle des Comité de femmes, III, 572, 573.

Lebailly. L’un des fauteurs des troubles antisémites à Alger, III, 280.

Lebars, gardien-chef de Dreyfus à l’île du Diable. Son entrevue avec Bertillon ; instructions qu’il reçoit de Chautemps à son départ de Paris, II, 129 et note 2. — Son attitude à l’égard de Dreyfus, 146. — Annonce à Dreyfus qu’il sera mis aux fers, 315.

Lebelin de Dionne (Jules), général, directeur de l’École de Guerre. Note donnée par lui à Dreyfus à sa sortie de l’École de Guerre, I, 57. — Démarche de Dreyfus auprès de lui à la suite de l’incident Bonnefond, 121 et note 1, VI, 458. — Refuse de déposer au procès de 1894, I, 429, note 2 ; rédige à la demande de Gonse une note défavorable à Dreyfus, III, 589-590. — Souscrit aux listes rouges, IV, 440. — Cité par Carrière au procès de Rennes, V, 234 ; sa déposition, 388.

Leblanc (Léonide), artiste dramatique. Ses relations avec Esterhazy, II, 30, note 1.

Leblois (Louis), avocat, adjoint au maire du VIIe arrondissement. Sa famille, son caractère, sa carrière, II, 232-233. — Ses visites à Picquart au ministère pendant le printemps de 1896, 233-234. — Chargé par Picquart d’étudier le dossier administratif de l’affaire des pigeons voyageurs, 237-238. — N’a jamais eu connaissance du dossier secret de cette affaire, 404. — Mis en cause dans un rapport de Guénée à Henry comme ayant eu communication du dossier secret de l’affaire Dreyfus, 407. — Avise Picquart qu’il cherche à se faire nommer avocat-conseil du ministère de la Guerre, 409. — Second rapport de Guénée contre lui, 459. — Visite que lui fait Picquart pendant son congé (juin 1897), 520-521. — Reçoit les confidences de Picquart sur l’Affaire ; Picquart lui laisse ses instructions et lui confie les lettres de Gonse, 523-524. — Sa perplexité ; il rencontre Scheurer-Kestner aux Jardies, 525 ; son entretien avec Scheurer-Kestner, il lui confie les révélations de Picquart sous le sceau du secret et lui montre les lettres de Gonse, 525-526. — Scheurer-Kestner convaincu de l’innocence de Dreyfus, 527. — Nouvelle entrevue avec Scheurer-Kestner : Jaume est chargé de rechercher des spécimens de l’écriture d’Esterhazy, 529. — Demande des renseignements complémentaires à Picquart, sans lui parler de ses démarches auprès de Scheurer-Kestner, 587-538. — Scheurer-Kestner lui demande de le délier du secret ; son embarras, 537-538. — Déclare à Scheurer-Kestner que Picquart songe à donner sa démission, 545. — l’engage à ne pas répondre à la lettre de Lebon, 551-552. — Refuse à Scheurer-Kestner l’autorisation de se réclamer du témoignage de Picquart et du sien, 612-13. — Ses hésitations ; il laisse Picquart dans l’ignorance de ses projets et de ceux de Scheurer-Kestner, 613-614. — Invité par Picquart à ne plus s’occuper de l’Affaire, 614. — Consent à montrer à Méline les lettres de Gonse ; Méline refuse de le recevoir, 651. — Accepte puis refuse d’accompagner Scheurer-Kestner chez Billot, 651-652. — Autorise Scheurer-Kestner à parler de Picquart à Méline, 673. — Consulte Du Buit, 675. — S’oppose à ce que Scheurer-Kestner dénonce Esterhazy à la tribune, 675. — Ses confidences à Bertrand, Zola, Prévost et Coppée, 680. — Montre à Zola les lettres de Gonse, 680. — Sa première entrevue avec Joseph Reinach ; il le met au courant des découvertes de Picquart, III, 4. — Sa déposition à l’enquête Pellieux ; il montre à Pellieux les lettres de Gonse et un billet anonyme d’Esterhazy, 60-62. — Rédige un résumé de sa déposition, 62. — Attaques de la presse antisémite contre lui, 83. — Publie en collaboration avec Joseph Reinach des articles dans le Figaro sur l’enquête Pellieux, 125. — Dément avoir eu entre les mains un reçu délivré par Esterhazy à l’ambassade d’Allemagne, 165 et note 3. — Ignore les accusations portées contre lui par Henry, Lauth et Gribelin, 173. — S’oppose à ce que Casella soit cité au procès Esterhazy, 200, note 2. — Témoin au procès Esterhazy, 205. — Sa confrontation avec Henry ; il nie avoir vu le dossier secret de l’Affaire et réclame un supplément d’enquête, 212. — Engage Zola à prendre Labori pour avocat, 301. — Fait partie du conseil de défense constitué par les promoteurs de la revision au moment du procès Zola, 301. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Mis en cause dans le rapport du général Dumont au conseil d’enquête chargé de se prononcer sur le cas de Picquart, 324. — Sa déposition devant le Conseil au sujet du dossier secret des pigeons voyageurs ; il demande à être confronté avec Gribelin, Lauth et Henry, 325. — Sa déposition au procès Zola, 346. — Démenti qu’il donne à Gribelin, 355. — Sa confrontation avec Picquart et Henry, 389 ; 391. — Insulté par Thiébaud et assailli à une sortie d’audience, 442. — Relevé par Barthou de ses fonctions d’adjoint ; incident Risler, 492 et note 4. — Suspendu pour six mois par le conseil de l’Ordre des avocats, 492. — Mis par Trarieux au courant des confidences de Christian Esterhazy, 615. — Plainte portée par Cavaignac contre Picquart et lui en raison de la communication des dossiers secrets, IV, 41. — Son interrogatoire à l’instruction Fabre, 112, 114. — Modification de l’inculpation dont il est l’objet ; sa protestation, 115-116. — Figure parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, 125. — Clôture de l’instruction Fabre ; il est renvoyé devant le tribunal correctionnel, 163. — Son procès devant la huitième chambre, 286-287. — Se pourvoit en règlement de juges devant la Cour de cassation, 163, note 5. — Se désiste de son pourvoi ; renvoyé devant la Chambre des mises en accusation, il bénéficie d’un non-lieu, 163, note 5 ; V, 141. — Rend visite à Mathieu Dreyfus à Mulhouse ; s’entretient avec lui du bordereau annoté, VI, 214. — Communique à Jaurès les déclarations de Mathieu Dreyfus, 215.

Leblond, commandant. Dépose en faveur de Dreyfus au procès de 1894, I, 429.

Leblond (Eleuthère), maire de Cayenne. Croit Dreyfus innocent, V, 196.

Lebon (André), député. Ministre dans le cabinet Ribot (janvier 1895), I, 561. — Ministre des colonies dans le cabinet Méline (avril 1896), II, 197, note 1. — Son portrait, 308-310. — Apprend la prétendue évasion de Dreyfus, 307. — Ordonne de mettre Dreyfus à la double boucle de nuit et d’entourer sa case d’une palissade, 310-311. — Avertit Picquart de cette mesure, 327. — N’en confère pas avec ses collègues, 320. — Déclare que la mise aux fers n’était que provisoire, 318, note 1. — Le « faux Weyler », 323 et note 1. — Remplace Bravard par Deniel aux îles du Salut : ses instructions à Deniel, 321-322 et note 1. — Son attitude pendant l’interpellation Castelin (séance du 18 novembre 1896), 451. — Nouvelles mesures de rigueur contre Dreyfus, 455-456. — Démarche de Joseph Reinach auprès de lui : il refuse de recevoir la lettre préparée par Joseph Reinach pour Dreyfus et lui raconte comment il a ordonné de mettre Dreyfus aux fers, 548-550. — Rend compte à Méline de cette entrevue, 551. — Écrit à Scheuner-Kestner de ne rien faire pour Dreyfus sans en avoir référé aux ministres, 551. — Aurait envoyé un matériel d’embaumement à l’île du Diable en prévision de la mort de Dreyfus, 553. — Son attitude au Conseil des ministres du 9 novembre 1897, 663-664. — Retient la pétition de Dreyfus aux Chambres (28 février 1898), III, 539. — Refuse à Mme Dreyfus l’autorisation de rejoindre son mari à l’île du Diable, 539. — Son échec aux élections législatives de 1898, 587. — Sa déposition au procès de Rennes, V, 381-382.

Le Bonniec (Léontine), maîtresse de Lemercier-Picard, III, 496-497. — Découvre que son amant s’est pendu, 499-500. — Interrogée par Bertulus, 506, note 1.

Lebret (Georges), député de Caen. Se prononce contre la revision, IV, 356. — Ministre de la Justice dans le cabinet Dupuy (octobre 1898), 356. — Annonce qu’il combattra les propositions Goujon et Gerville-Réache sur le dessaisissement, 358. — Assiste à l’entretien de Dupuy avec les délégués des groupes républicains du Sénat qui demandent l’ajournement du procès Picquart, 400. — S’oppose à la discussion immédiate de la motion Waldeck-Rousseau sur le procès Picquart (séance du 1er décembre 1898), 409. — Défend la Chambre criminelle contre les attaques dont elle est l’objet (séance de la Chambre du 24 décembre 1898), 485. — Attaques de Drumont contre lui, 486. — Lettre qu’il reçoit de Cabanes au sujet de la déposition d’Esterhazy devant la Chambre criminelle, 487. — Invite Quesnay de Beaurepaire à s’expliquer devant Mazeau, 488. — Charge Mazeau d’ouvrir une enquête sur les faits signalés par Quesnay, 489. — Communique les résultats de cette enquête au conseil des ministres, 490. — Convoque Loew et Bard ; leur recommande la plus grande réserve, 490. — Nouvelle lettre de Quesnay à Mazeau ; démission de Quesnay, 492. — Remplace Mazeau par Ballot-Beaupré, 493. — Invite Mazeau à ouvrir une seconde enquête sur les dénonciations de Quesnay, 493. — Son discours en réponse aux interpellations sur la démission de Quesnay, 495-496. — Refuse de faire imprimer les procès-verbaux de l’enquête, 524 et note 1 ; le « pointage » des conseillers de la Cour de cassation, 528. — Se prononce, au Conseil des ministres, pour le projet de dessaisissement (27 janvier 1899), 531. — Soumet le projet à la Chambre, 532. — Supplément d’enquête ordonné par la Commission, 534. — Adoption du projet de dessaisissement par la Chambre ; son discours : « Regardez dans vos circonscriptions », 544-545. — Son attitude pendant la discussion de la loi au Sénat, V, 16, 21. — Consent, après une nouvelle démarche de Loew, à l’impression de l’enquête de la Chambre criminelle, 26, note 2. — Aurait invité la Cour à rendre son arrêt avant la rentrée des Chambres, 61. — Défère Grosjean à la Cour de cassation, 85, note 1. — Adresse au président de la Chambre une lettre reproduisant le dispositif de la Cour de cassation sur la communication secrète, 120, 125, 131, 419, appendice, 576-577. — Son attitude lors de la discussion sur la mise en accusation de Mercier (5 juin 1899), 132.

Lebrun-Renaud (Charles), capitaine de la garde républicaine. Est chargé de conduire Dreyfus à l’École militaire pour la parade de dégradation, I, 494. — Lui fait mettre les menottes ; Dreyfus proteste de son innocence, 494-495. — Son entretien avec Dreyfus, 496-498. — Fait avertir le général Darras que Dreyfus a l’intention de protester devant la troupe, 498-499. — Le bruit se répand que Dreyfus lui aurait fait des aveux, 513. — Rapporte les propos de Dreyfus à Guérin et à Philippe, 515. — Inscrit « rien à signaler » sur le rapport qu’il adresse à Saussier, 519. — Convoqué par Mercier, 527. — Conversation qu’il a avec des journalistes au « Moulin Rouge » le soir de la dégradation ; article de Clisson dans le Figaro, 528-529. — Conduit par Gonse chez Mercier, 530. — Répète à Mercier la conversation de Dreyfus, sans parler des aveux, 530-531. — Reçoit l’ordre de garder le silence sur son entretien avec Dreyfus, 532. — Envoyé par Mercier à Casimir-Perier ; son entrevue avec le président de la République, 534, 536. — Reçoit de nouveau l’ordre de se taire, 536. — Note Havas démentant qu’il ait fait aucune communication à la presse au sujet de Dreyfus, 536-537. — Blâmé par le colonel Risbourg ; lui fait le récit des prétendus aveux, 537. — Les aurait consignés sur son carnet, 537-538. — Retourne au « Moulin Rouge », déclare que Dreyfus ne lui a pas fait d’aveux, 538. — Convoqué par Gonse à l’État-Major, au mois d’octobre 1897, II, 575 et note 4. — Écrit, à la demande de Gonse et en présence d’Henry, le récit des prétendus aveux, 576-577, I, appendice, 629-631. — La question des aveux traitée par Cavaignac dans son discours à la Chambre lors de l’interpellation sur la lettre J’accuse (séance du 13 janvier 1898), III, 237-238. — Le « dossier des aveux », 284. — La légende des aveux démentie par Forzinetti et Clisson, 287. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Scène entre lui et Forzinetti dans la salle des témoins au procès Zola, 360-361. — Ses déclarations contradictoires à l’abbé Valadier et à Chaulin-Servinière, 360, note 1 ; 361, note 1. — Détruit son carnet, I, 537, note 4, IV, 6. — Appelé chez Cavaignac ; son entretien avec lui, 5, 7. — Cavaignac copie le feuillet du carnet où il aurait consigné les aveux, 7. — Détruit ce feuillet, 7, note 4. — l’authenticité des aveux affirmée de nouveau à la tribune de la Chambre par Cavaignac (séance du 7 juillet 1898), 26. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 450-451. — Sa déposition à la deuxième enquête Mazeau (janvier 1899), 509. — Cité par la défense au procès de Rennes, V, 233-234 ; 285 ; sa déposition, 440 ; 442-443 ; 477 ; I, appendice, 627.

Leclerc, général. Averti par Gonse de la mission de Picquart en Tunisie, II, 470. — Accorde un congé à Picquart en juin 1897, 520. — Instructions qu’il reçoit de Boisdeffre au sujet de Picquart, 575, 620, 621 et note 1. — Convoque Picquart à Tunis, 622 et note 1. — Reçoit l’ordre de l’interroger sur la disparition du document libérateur, 646-647. — Télégramme que lui adresse Billot au sujet du départ de Picquart pour Paris, III, 65.

Lecomte (Maxime), sénateur. Membre de la commission de dessaisissement, se prononce contre la loi, V, 9 et note 2. — Son discours à la séance du 27 février 1899, 14. — S’abstient dans le vote sur l’amendement Bernard, 22, note 3.

Lecouteux de Caumont. Parrain d’Esterhazy lors de l’admission de celui-ci au cercle, de la rue Royale, II, 29, note 2.

Leduc (Stéphane), professeur à Nantes. Reçoit Grimaux chez lui (août 1898), IV, 148, note 4.

Leeman (Maurice). Nom véritable de Lemercier-Picard. Voir Lemercier-Picard.

Lefevre (Pierre), directeur du « Rappel » et du « XIXe siècle ». Conseille à Mathieu Dreyfus d’ajourner sa campagne en faveur de la revision, II, 167. — Sa déposition devant la Haute Cour, V, 262, note 1.

Lefort, colonel. Participe à la comparaison entre l’écriture du bordereau et celle de Dreyfus au ministère de la Guerre, I, 63 ; à l’expertise du bordereau par Gobert, 81, 82. — Accompagne Gonse chez Gobert, 87 et note 3.

Le Gall, chef du cabinet civil de Félix Faure. Son récit de la dernière journée et de la mort de Félix Faure, IV, 546, note 1 ; 551, note 3 ; appendice, 622-623. — Conteste le récit qu’a fait Gibert de son entrevue avec le Président, II, 173, note 4.

Légitimus, député. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), V, 256, note 1.

Legludic (Léon), sénateur. Membre de la commission chargée d’examiner la loi de dessaiaissement ; favorable à la loi, V, 9, note 2 ; 16.

Le Gonidec de Traissan (Comte), député. S’abstient dans le vote flétrissant la manifestation d’Auteuil, V, 118, note 1. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Legoux (Baron). Assiste aux conciliabules tenus au fort Chabrol en juin 1899, V, 183. — Membre du Comité d’action constitué par Déroulède, 257.

Legrand (Camille). Son expertise au procès Dautriche, V, 467, note 2 ; VI, 367, note 7.

Le Grix, conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575, VI, 286, note 3 ; son enquête (avril 1904), 473, note 2.

Le Hérissé (René), député. Interpelle Mercier sur l’affaire Turpin, I, 7. — Adresse une proclamation aux habitants de Rennes après l’attentat contre Labori, V, 356, note 1. — Fritsch lui remet les photographies des lettres de Tomps à Mathilde ; son discours à la séance du 22 mai 1900, VI, 111 et note 1. — Montre les photographies à Galliffet, 116, 118.

Lelarge, docteur en médecine. Son rapport sur la mort de Lemercier-Picard, III, 503, note 1.

Lelong. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) au sujet des lettres d’Esterhazy sur papier pelure, IV, 362, note 2.

Lemaire, conseiller à la Cour de cassation. Passe pour favorable à la revision, V, 26, note 1 ; 575.

Lemaître (Jules), membre de l’Académie Française. Se prononce pour la revision après les aveux d’Henry, IV, 222, note 1. — l’un des fondateurs de la Ligue de la Patrie Française, 500, 503. — Son discours à la réunion constitutive de la Ligue : il s’engage à s’incliner devant l’arrêt des Chambres réunies, 504, 505. — l’un des directeurs de la Ligue, 505. — Sa campagne dans l’Écho de Paris contre la candidature de Loubet à la Présidence de la République, 563-565. — Blâme la tentative de Déroulède à Reuilly, V, 2, note 3. — Ses attaques contre la Cour de cassation, 35, 55. — Sa déposition au procès Déroulède (mai 1899), 88. — Ses articles : sur Dupuy, 155, note 3 ; sur le cabinet Waldeck-Rousseau, 179, note 2 ; sur le discours de Joseph Reinach à Digne, VI, 87. — Son entretien avec Judet au sujet d’une lettre de Galliffet ; affiche qu’il rédige à la suite de cet entretien ; le « ministère de l’étranger », 185-186. — Les cent mille francs de Syveton, 422 et note 2.

Le Menuet (Ferdinand), secrétaire de la Ligue des Patriotes. Est l’objet d’un mandat d’amener, V, 311, note 1.

Lemercier, juge. Chargé de l’instruction contre les inculpés de la manifestation d’Auteuil, V, 135.

Lemercier-Picard (Leeman, dit). Autres pseudonymes : Roberty-Durrieu, Durand, Durandin, Lenoir, Vendamne, Vergnes, Martin. — Agent d’Henry ; aurait collaboré au « faux Henry », II, 412-413. — Son entretien avec Schwarzkoppen : il se reconnaît l’auteur « matériel » de ce faux, 413, note 1 ; 598-599. — Agent d’Henry et d’Esterhazy dans l’affaire au faux « Otto » ; sa démarche aux bureaux du Radical et du Figaro, III, 108-109. — Demande à voir Joseph Reinach ; lui fait remettre le faux « Otto » ; Joseph Reinach garde cette pièce et décline un rendez-vous, 110-111. — Poursuivi par Joseph Reinach pour faux et usage de faux ; se rend sous le nom d’Émile Durand chez Rochefort, 163 et note 3, 164. — Ses démêlés avec Henry après l’acquittement d’Esterhazy ; sa détresse, 332 et note 2. — Recherché vainement par la police ; fait par lettre de nouvelles propositions à Joseph Reinach, 331. — Éconduit, s’adresse sans plus de succès à Zola, 332. — Mis en cause dans le procès Reinach-Rochefort, 333. — Renseignements fournis sur lui par Billot à Bertulus, 334. — Reçoit une lettre signée H. l’invitant à se soustraire à une prétendue convocation de Bertulus, 334-335. — Ses lettres à Séverine pendant le procès Zola, 455. — Nouvelle lettre à Séverine après la condamnation de Zola ; il la prie de faire parvenir une lettre à Rochefort, 493, 494 et note 2. — Ses tentatives d’escroquerie et de chantage : il sollicite le chanoine Chalandre, la baronne de Hirsch, le cardinal Richard, 495, notes 1 et 2 ; 498. — Demande la liquidation d’une prétendue pension de retraite, 498 et note 1. — Se rend à la mairie du VIIe pour y solliciter un subside, 498-499 et note 1. — Trouvé pendu à l’espagnolette de sa fenêtre, 499-500. — Constatations auxquelles son décès donne lieu, 501-503. — Hypothèse d’un crime, 503. — Son identité, contestée par la presse de l’État-Major, est établie par Bertillon, 504-505. — Reconnu à la Morgue par le colonel Sever, Cloutier et Jean Picard, 506, note 1. — Enquête de Bertulus, 506. — Les professeurs Brouardel et Socquet chargés de l’autopsie, 508. — Texte du procès-verbal d’autopsie, appendice, 643-647. — Analyse des viscères : hypothèse de la mort par « inhibition », 510-511. — Plainte en escroquerie déposée contre lui par Mme Dupuy et par la veuve du général Chanzy, IV, 98, note 3. — Reconnu l’auteur d’une prétendue lettre de Cordier à Mathieu Dreyfus, V, 407 et note 3.

Lemonnier, capitaine. Sa déposition au procès de Rennes, V, 390, 391 et note 1.

Lenoir (Maurice). l’un des pseudonymes de Lemercier-Picard. Voir ce nom.

Léon, agent d’Henry, se disant colonel. Tend un piège à Mathieu Dreyfus, III, 3, note 2.

Léon XIII, pape. Reçoit une supplique de Mme Dreyfus, II, 379. — Son opinion sur l’Affaire, III, 54 et note 4. — Sa sollicitude à l’égard des Assomptionnistes, IV, 419, et note 4. — Ses avertissements à Boyer d’Agen : l’affaire Dreyfus ne doit pas être une affaire de religion, V, 36-37.

Léopold II, roi des Belges. Croit à l’innocence de Dreyfus, III, 54.

Lepelletier (Edmond), journaliste. Son opinion sur l’attitude de Dreyfus pendant la dégradation, I, 511. — Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 503. — Article dans l’Écho de Paris sur l’attitude de Dreyfus au procès de Rennes, V, 294 et note 2. — Combat l’amnistie ; ses attaques contre Joseph Reinach, VI, 84 et note 2. — Son procès avec Joseph Reinach et Picquart ; sa condamnation, 131. — Interjette appel, 139-140.

Lepelletier (Émile), conseiller à la Cour de cassation. Membre de la commission de revision à laquelle est soumise la requête de Mme Dreyfus, IV, 291-292. — La requête de Mornard tendant à sa récusation est rejetée par les Chambres réunies (audience du 20 mars 1899), V, 38-39. — Refuse de considérer le faux d’Henry comme un fait nouveau, 100. — Vote l’arrêt de la Cour de cassation qui annule le jugement de 1894 et renvoie Dreyfus devant le conseil de guerre de Rennes, 105, appendice, 575.

Lepic, journaliste. Rédacteur aux Droits de l’Homme, IV, 146, note 2.

Lépine (Louis), préfet de police. Désigne trois experts judiciaires pour examiner le bordereau, I, 179. — Fait faire une enquête sur Dreyfus ; note remise à Henry à ce sujet, 260 et note 3. — Assiste au procès de 1894, 399. — Son impression sur l’attitude de Dreyfus, 400 et note 1 ; sur les dépositions des témoins, 403, 414-415, 420 ; sur la démonstration de Bertillon, 427 ; sur la plaidoirie de Demange, 433. — Prévoit l’acquittement, 447. — Gouverneur général de l’Algérie ; son attitude lors des troubles antisémites, III, 279-282, 541, note 2. — Attaques de Drumont contre lui ; il est remplacé au gouvernement de l’Algérie par Laferrière, IV, 128 et note 4. — Sa déposition devant les Chambres réunies, V, 63. — Préfet de police en remplacement de Blanc, 172, note 2 ; 185, note 3. — Mesures prises par lui lors des complots royalistes et nationalistes, 308, 310, 311, 424. — Sa déposition devant la Haute-Cour, 183, notes 3 et 4 ; 252, note 2 ; 256, note 5 ; 257, note 4 ; 262, note 4 ; 308, note 2 ; 309, note 1 ; 311, note 2 ; 425, note 3 ; 426, note 1.

Leproust (Maurice), commissaire de police. Blessé au cours d’une bagarre devant la Chambre des Députés (25 octobre 1898), IV, 337, note 3.

Le Provost de Launay (Louis), sénateur. Prévient Scheurer-Kestner qu’il le mettra en cause au cours des débats relatifs à la loi sur l’espionnage, II, 691. — Assiste à la séance de la Chambre où Billot annonce l’ouverture d’une enquête sur Esterhazy et intervient au Sénat pour demander la mise à l’ordre du jour du projet Mercier sur la trahison et l’espionnage, III, 5-6. — Son attitude pendant l’interpellation Scheurer-Kestner sur l’affaire Dreyfus (7 décembre 1897), 154. — Organise un meeting avec Guérin ; scènes tumultueuses, 277. — Annonce qu’il réclamera du Sénat une enquête sur les dépenses du Syndicat, 487. — Réclame des poursuites contre Gohier pour son livre « l’Armée contre la Nation », IV, 424. — Interpelle sur la démission de Quesnay, 528, note 3. — Assiste à un conciliabule au fort Chabrol (17 juin 1899), V, 183 et note 4. — Vote contre la résolution relative à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat (juillet 1906), VI, 478, note 3.

Lequeux (André), consul général de France à Londres. Reçoit la déposition d’Esterhazy (février-mars 1900), II, 27, note 4 ; VI, 76, 78.

Le Rendu. Complice de Decrion dans une affaire d’espionnage ; sa condamnation, V, 241, note 1.

Lerolle (Paul), député. Blessé au cours d’une réunion publique à Paris (décembre 1898), IV, 426 et note 2.

Le Rond, capitaine d’artillerie. Désigné pour instruire au camp de Châlons (août 1894) les officiers des armes autres que l’artillerie, II, 99 et note 2. — Questionné en juillet 1895 par Esterhazy au sujet du tir de l’artillerie, 83, note 2. — Entendu par Picquart au cours de son enquête sur Esterhazy, 380. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 83, note 2 ; au procès de Rennes, 99, note 2 ; 100, note 2 ; V, 447-448.

Le Roux (Hugues), homme de lettres. Apprend de Joseph Reinach que Scheurer-Kestner se propose de poursuivre la revision, II, 546, note 1.

Le Roux (Paul), sénateur. Vote contre la résolution relative à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 3.

Leroux de Villiers. Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Leroy (Arthur), député. Membre de la Commission chargée d’examiner le projet de dessaisissement, se prononce contre le projet, IV, 540, note 2.

Leroy-Beaulieu (Anatole), membre de l’Institut. Apprend de Joseph Reinach que Scheurer-Kestner se propose de poursuivre la revision, II, 546, note 1. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Signe « un appel à l’union » (24 janvier 1899), 537.

Lescure, nom d’emprunt de Lauth à l’entrevue de Bâle. Voir Lauth.

Leser (Charles), journaliste, rédacteur militaire au Figaro. Publie, avant le procès de 1894, une interview de Mercier au sujet de Dreyfus, I, 334. — Maintient son récit malgré un démenti de Mercier, 337.

L’Estourbeillon (Marquis de), député. Souscrit aux listes rouges, IV, 441. — S’abstient dans le vote flétrissant la manifestation d’Auteuil, V, 118, note 1. — vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Lesueur (Mme Daniel), femme de lettres, rédactrice à la Fronde, III, 195, note 4.

Létang (Louis), député. Membre du groupe socialiste révolutionnaire, V, 179, note 1. — Signe le manifeste du 12 juillet 1899 à la France ouvrière et socialiste », 256, note 1.

Le vaillant (Isaïe), ancien directeur de la Sûreté Générale. Rapport de Guénée sur ses prétendues relations avec Souffrain, Cesti et Dupas, II, 490.

Levée (François). Sa contre-expertise sur le bordereau, VI, 456, note 6.

Leveillé, professeur de droit, député. Son attitude lors de la discussion du projet de loi sur la trahison et l’espionnage (séance du 24 décembre 1894), I, 478. — Se prononce pour le rejet de la requête par laquelle Mme Dreyfus demande à être autorisée à rejoindre son mari à l’île du Diable, III, 539.

Lévêque, sergent. Sa déposition au procès de Rennes, V, 390, note 1.

Levisalles (Gaston), avocat. Plaide pour Chambrée, gérant du Siècle, poursuivi par Mme Henry en même temps que Joseph Reinach, IV, 527 ; VI, 140.

Lévis-Mirepoix (Comte de), député. Sa démarche auprès de Félix Faure pour réclamer la convocation immédiate des Chambres (septembre 1898), IV, 307, note 5. — S’abstient dans l’ordre du jour flétrissant la manifestation d’Auteuil, V, 118, note 1 ; dans le vote de réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Levraud (Dr), député. Dépose une proposition de loi tendant à rétablir le monopole de l’enseignement (séance du 26 novembre 1898), IV, 418. — Signe la proposition tendant au transfert des cendres de Zola au Panthéon, VI, 496, note 5.

Lévy (Arthur), publiciste. Conseille à Mme Dreyfus de rédiger une protestation contre la condamnation de son mari, II, 163-164.

Lévy (Léon), ingénieur en chef des Mines. Apprend du capitaine Picard la communication du dossier secret aux juges de 1894, II, 176.

Lévy (Léon), interne des hôpitaux. Soldat au fort du Mont-Valérien, nie qu’Henry ait reçu aucune visite avant son suicide, IV, 214. — Procède après le suicide aux constatations médico-légales, 219. — Rédige le bon de transfert du corps au Val-de-Grâce, 220. — Mis à la disposition de Mme Henry, 220.

Lévy-Brühl (Lucien), professeur de philosophie. Sa déposition favorable à Dreyfus au procès de 1894, I, 429. — Saisi par Salomon Reinach d’un projet de protestation en faveur de Dreyfus, II, 164, note 2.

Lévy-Mayer (Maurice). Son rôle dans l’affaire Boulot, II, 236 et note 4.

Lewal, général, ancien ministre de la Guerre. Ses relations avec Weil, II, 85 ; VI, 334.

Leygues (Georges), député. Ministre dans le cabinet Dupuy ; apprend par les journaux l’arrestation de Dreyfus, I, 207, note 1. — Saisi d’une requête par Dreyfus, 568-569. — Autorise Mme Dreyfus à voir son mari à l’île de Ré, 571. — Ministre dans le nouveau cabinet Dupuy (octobre 1898), IV, 355. — Partisan de la revision ; s’oppose au projet de dessaisissement (conseil des ministres du 27 janvier 1899), 530-531. — Ministre dans le cabinet Waldeck-Rousseau (juin 1899), V, 178. — Invite Syveton à reprendre son poste de professeur à Reims, 251, note 1. — Sa conversation avec Joseph Reinach au sujet de la promesse faite par Millerand que Dreyfus serait gracié dès le retrait de son pourvoi, 561. — Son projet de loi sur la scolarité, VI, 44 ; 46. — Félicite Joseph Reinach de son discours à Digne (24 avril 1900), 87, note 2. — Vote contre le cabinet Combes lors des débats sur la délation dans l’armée (séance du 28 octobre 1904), 407, note 3. — Son discours, 418-419. — S’abstient dans le vote de l’ordre du jour de confiance au gouvernement (séance du 4 novembre 1904), 420. — Ministre des Colonies dans le cabinet Sarrien (13 mars 1906), 424 et note 1.

Leyret (Henry), rédacteur à l’Aurore, II, 637, note 3. — Signe le manifeste invitant les révolutionnaires à « disputer la rue » aux nationalistes (22 octobre 1898), IV, 330, note 3.

L’Hôte (Louis), expert chimiste. Chargé par Tavernier d’expertiser le petit bleu ; ses conclusions, IV, 377-378.

Libre Parole. Voir Drumont, Papillaud, Boisandré, etc.

Lichnowski (Prince), secrétaire de l’ambassade d’Allemagne à Vienne. Tient de Schwarzkoppen que les notes mentionnées au bordereau sont de médiocre importance, II, 114, note 1. — Schwarzkoppen lui affirme n’avoir jamais été en relations avec Dreyfus, III, 46, note 2.

Liebknecht, socialiste allemand. Son opinion sur l’attitude des socialistes français dans l’Affaire, V, 256 et note 2.

Ligue de la Patrie française. Voir Lemaître, Coppée, Syveton.

Ligue des Droits de l’Homme. Voir Trarieux, Viollet, Grimaux.

Ligue des Patriotes. Voir Déroulède, Habert.

Linard, député des Ardennes. Félix Faure lui aurait montré la photographie du bordereau annoté, IV, 237, note 3.

Linder, capitaine. Sa déposition au procès de Rennes, V, 497 et note 4.

Linol (Louis-Armand), liquidateur judiciaire. Sa déposition au procès de Rennes, V, 445, note 1.

Lissajoux, rédacteur au « Petit Journal ». Arrêté en août 1899 à cause de l’article « le Traître » publié en septembre 1896 par l’Éclair, II, 375, note 2 : V, 456 et note 2.

Lissarague (Lucie), fiancée de Freystætter ; Freystætter lui montre sa lettre à Giovaninelli, V, 60 et note 3.

Lockroy (Édouard), député, ministre de la Marine dans le cabinet Bourgeois (novembre 1895), II, 181, note 3. — Prévoit la revision dès l’ouverture de l’enquête Esterhazy (novembre 1897), III, 5. — Ministre de la Marine dans le cabinet Brisson (30 juin 1898), 633, note 3. — Désigne le bateau qui ramènera Dreyfus en France, IV, 243-244. — Vote au conseil de cabinet du 26 septembre 1898 contre la remise de la requête de Mme Dreyfus à la Cour de cassation, 238, note 2. — Chargé de l’intérim de la Guerre après la démission de Chanoine, 338. — Ministre dans le cabinet Dupuy (octobre 1898), 355. — Se prononce au conseil des ministres du 27 janvier 1899 pour le projet de dessaisissement, 531. — Autorise Freystætter à déposer devant les Chambres réunies, V, 58, 60 et note 4. — Ses instructions à Coffinières en vue du débarquement de Dreyfus en France, 199 et note 2, 202. — Chute du ministère Dupuy (juin 1899), 155. — Frappe le général de La Roque pour sa dépêche à Loubet et relève l’amiral de Cuverville de ses fonctions, 181 et note 6. — Vote l’ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), 193, note 2.

Locrimier, adjudant. Secrétaire d’Henry ; serait allé chez Lemercier-Picard le jour de la mort de celui-ci, III, 511, note 2. — Son suicide, V, 46, note 8, 241.

Loew (Louis), président de chambre à la Cour de cassation. Attaques de la presse nationaliste contre lui après la cassation du procès Zola, III, 554 — Ses relations avec le docteur Gibert, IV, 321. — Saisi par Sarrien de la requête de Mme Dreyfus en revision du procès de 1894 ; prend la direction de l’Affaire, 321-323. — Désigne Bard comme rapporteur, 323-324. — Vote l’arrêt déclarant recevable la requête de Mme Dreyfus, 348 et note 1. — Averti que Callé possède une lettre d’Esterhazy écrite sur papier pelure, 361. — Nouvelles attaques de la presse nationaliste contre lui, 373-374. — Son attitude lors de la déposition de Picquart devant la Chambre criminelle, 397-399. — Propos qu’il tient aux obsèques de La Rouverade, 424. — Pris à partie par quelques souscripteurs des listes rouges, 443. — Entendu à la première enquête Mazeau (incident du grog chaud 488-489. — Appelé chez Lebret qui lui recommande la plus grande réserve, 490. — Mis en cause dans la lettre de Quesnay de Beaurepaire à Mazeau, 491-492. — Invité par Lebret à se récuser, 493. — Son entretien avec Mazeau au sujet de la présidence de la Chambre criminelle, 493. — Sa déposition à la seconde enquête Mazeau, 507 ; à la troisième enquête Mazeau, 535 et note 2. — Demande à Lebret l’impression de l’enquête de la Chambre criminelle sur l’Affaire, V, 26, note 1. — Sa réplique à l’allocution de Mazeau le jour où la Cour de cassation rend son arrêt, 106. — A refusé à Joseph Reinach l’autorisation de déposer devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 196, note 1. — Atteint par la limite d’âge, il est remplacé par Chambareaud (13 mai 1903), 286.

Lœwy (Maurice), directeur de l’Observatoire. Procède à la vérification des mesures de Bertillon, VI, 310 ; 373, note 3.

Loizillon (Léon), général, ministre de la Guerre. Sa lettre au général Saussier au sujet de Weil, VI, 334-335.

Lombard, avocat général. Son intervention au procès Déroulède devant la Cour d’assises, V, 89. — Révoqué par Dupuy ; sa protestation, 119, note 2. — Réintégré par Waldeck-Rousseau, 185. — Son réquisitoire dans le procès Joseph Reinach. — Mme Henry, VI, 276.

Lonquéty (Maurice), ingénieur. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) sur les voyages de Dreyfus à Bruxelles, IV, 452. — Sa déposition devant le conseil de guerre de Rennes, V, 408 et note 2 ; VI, 313 et note 2.

Lortat-Jacob, avoué. Une lettre d’Esterhazy est saisie chez lui, II, 52 et note 1.

Loth (Arthur), archiviste-paléographe. Proteste, dans une lettre publique, contre les conclusions tirées en faveur de Dreyfus de l’examen d’un fac-similé du bordereau, III, 416, note 1.

Loubers (Henry), conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575.

Loubet (Émile). Reçoit, comme président du Sénat, les confidences de Scheurer-Kestner, II, 527, note 2. — Demande à Billot de frapper le capitaine Begouën, III, 557 et note 3. — Mis en cause au cours du débat soulevé à la Chambre par Chiché sur l’affaire de Panama (séance du 30 mars 1898), 568 et note 1. — Partisan de la revision, IV, 499. — Candidat à la Présidence de la République, 555-558. — Campagne menée par les nationalistes contre sa candidature, 563-565. — Son élection, 566. — Manifestations hostiles dont il est l’objet à son retour à Paris, 567-569. — Refuse la démission du cabinet Dupuy, 570. — Son message aux Chambres, 571. — Ses instances auprès de Freycinet pour l’empêcher de donner sa démission, V, 62. — Invite Krantz à demander au général Hervé des explications sur sa déposition au procès Déroulède, 89 et note 2. — Est l’objet des attaques de la presse nationaliste, 110. — Sa popularité auprès des républicains, 112-113. — Agression dont il est victime au champ de courses d’Auteuil, 113-116. — Reçoit les excuses des commissaires des courses, 117. — Adresses de sympathie qui lui sont votées à la suite de cette agression, 152. — Fait appel à Poincaré puis à Waldeck-Rousseau pour constituer un cabinet après la chute de Dupuy (juin 1899), 156, 162. — Ses instances auprès de Casimir-Perier pour lui faire accepter le portefeuille de la Guerre, 167. — Mande Bourgeois à Paris, 173. — Constitution du ministère Waldeck-Rousseau, 176-177. — Son allocution aux conseillers d’arrondissement de Rambouillet (24 août 1899), 520 et note 1. — Son attitude au conseil des ministres qui suit la condamnation de Dreyfus, 538-539. — Consent à la grâce, mais préfère ne signer le décret qu’après la réunion de la Haute-Cour, 552, 559-560. — Signe le décret, 565, appendice, 584. — Réclame l’amnistie, VI, 17. — Son discours à l’inauguration de l’Exposition de 1900, 85. — Se rend à Marseille pour saluer le corps expéditionnaire de Chine, 132. — Préside le banquet des maires aux Tuileries, 133. — Lettre que lui adresse Zola, 157. — Après la chute de Waldeck-Rousseau, charge Combes de constituer un cabinet (juin 1902), 189. — Son voyage à Rome, 423. — Remplacé par Fallières à la présidence de la République, 424.

Lourties (Victor), sénateur. Ministre dans le cabinet Dupuy ; apprend par les journaux l’arrestation de Dreyfus, I, 207, note 1. — Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6.

Loverdo (Henry de), général. Révèle l’affaire François Zola, III, 604-605. — Sa conversation avec Judet, 625.

Loyson (Hyacinthe). Félicite Scheurer-Kestner de sa campagne en faveur de la revision, II, 673, note 2.

Lozé (Henry), sénateur. S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Lubersac (Marquis de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Lucas (Gabriel), général, commandant le 10e corps d’armée. Passe pour croire à l’innocence de Dreyfus, V, 200. — Reçoit de Quesnay de Beaurepaire une dénonciation contre Dreyfus, 226. — Assigne aux séances du conseil de guerre de Rennes la salle de la manutention, 237. — Sa note à l’Avenir, journal revisionniste de Rennes, 266, note 1.

Ludre (Marquis de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Luppé (Marquis de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Lur-Saluces (Henri de). Mis par Guérin au courant du complot royaliste, IV, 304, note 3, 305. — Ses conférences avec le duc d’Orléans et avec Guérin (octobre 1898), 328, 332, V, 184. — Menacé d’être arrêté, s’enfuit puis se constitue prisonnier la veille du procès de la Haute-Cour, 310, 312.

Lusignan (Comte de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Lutaud (Auguste), docteur en médecine. Sa note démontrant l’absurdité scientifique d’une épreuve imposée par Du Paty à Dreyfus, I, 409.

Luxer (Charles de), général. Préside le conseil de guerre appelé à juger Esterhazy, III, 201 ; 205 ; 207. — Se fait remettre par Picquart les lettres de Gonse, 211. — Son attitude à l’égard de Picquart lors de la seconde déposition de celui-ci devant le conseil, 211. — Prend part au dîner d’adieu offert à Mercier (novembre 1898), IV, 460, note 1. — Sa déposition devant le juge Boucard (4 juillet 1904), VI, 335 et note 4.

Luynes (Duc de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441. — Son attitude lors de l’arrestation de Déroulède et de ses complices (août 1899), V, 312.

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