Histoire de l’Affaire Dreyfus/T7/1-2


Eugène Fasquelle, 1911
(Vol. 7 : Index général, pp. 60–109).
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D

Dagan. Rédacteur aux Droits de l’Homme, IV, 146, note 2.

Daguenet, capitaine. Prête à Esterhazy des documents provenant de l’École de tir de Châlons, II, 249 et note 1.

Daily Chronicle. Journal de Londres ; annonce, d’après le South Wales Argus, la prétendue évasion de Dreyfus, II, 306.

Dalegon (le Père). Sa lettre au sujet du rôle des « Comités de dames » dans les élections, III, 572, note 1.

Damain (Édouard), docteur en médecine. Sa déposition au procès Christiani, V, 115, note 1.

Dame, major, chef du service des Renseignements à Berlin. Révoque Cuers, II, 267. — Son entretien à Karlsruhe avec le lieutenant-colonel Peroz au sujet de l’Affaire, VI, 352-355. — Sa lettre à Peroz sur la complicité d’Esterhazy et d’Henry (revision du procès de Rennes), appendice, 524-526.

Dame voilée (La). Prétendue expéditrice de la lettre signée « Espérance », II, 573. — Faussement identifiée par Gonse avec Mme Monnier, 573, 574, note 1 ; III, 520-521. — Aurait remis à Esterhazy le « document libérateur », II, 640. — Autre « dame voilée » dans l’affaire Du Paty-Comminges, 642. — Esterhazy prétend que la marquise Du Paty a tenu le rôle de la « dame voilée », 643, III, 10, 92. — Crédulité de l’opinion, 11-12. — Lettres qu’elle aurait écrites à Esterhazy : Esterhazy les verse à l’enquête Pellieux, 98. — Esterhazy est interrogé au sujet de ce roman, 205-206.

Darboux (J.-G.), membre de l’Académie des Sciences. Membre de la Commission chargée par la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes) de procéder à l’examen critique des études et systèmes auxquels a donné lieu le bordereau, VI, 308, note 3 ; son rapport, 309, note 1 ; 373, 460, note 5 ; ce rapport, infirmant le système de Bertillon, est considéré par Mornard et Baudouin comme un fait nouveau, 464, note 7 ; 472.

Dareste (Rodolphe), membre de l’Institut, conseiller à la Cour de cassation. Choisi comme assesseur par Mazeau dans sa seconde enquête (janvier 1899), IV, 505. — Ses conclusions, 511 ; hostile à la revision, V, 26, note 1 ; 74 ; s’y résigne, 99.

Darlan (Jean-Baptiste), député. Ministre de la Justice dans le cabinet Méline (avril 1896), II, 197, note 1. — Questionné par Joseph Reinach au sujet des révélations de l’Éclair ; sa réponse, 377-378. — Renonce, sur les conseils de Méline, à poursuivre Bernard Lazare, 453. — Son entrevue avec Joseph Reinach à Vichy, 546-548 ; autorise Joseph Reinach à lui faire adresser par Demange une note sur le procès de 1894, 548. — Apprend de Scheurer-Kestner l’entretien de celui-ci avec Billot, 629. — Son attitude au Conseil des Ministres du 9 novembre 1897 : il demande en vain communication du dossier de 1894, 663-665. — Ému par une lettre de Dreyfus, se dispose à ouvrir une enquête, 679. — S’oppose, au Sénat, à la mise à l’ordre du jour du projet de loi sur la trahison et l’espionnage, III, 6. — Reconnaît que l’écriture d’Esterhazy est identique à celle du bordereau, 38. — Ses instructions à Bertulus au sujet de l’enquête Pellieux, 85. — Un vote hostile du Sénat le renverse (séance du 30 novembre 1897) ; il est remplacé par Milliard, 126. — Échoue aux élections de 1898, 587.

Darlu (Adolphe), inspecteur général de l’Instruction publique. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Son article : M. Brunetière et l’Individualisme, IV, 150, note 1.

Darras, général. Préside à la dégradation de Dreyfus, I, 499-501. — N’est pas informé des prétendus aveux ; déclare à Picquart que la parade s’est passée sans incident, 518. — Désigné par Joseph Reinach à Brisson comme susceptible de remplacer Zurlinden au ministère de la Guerre, IV, 267.

Daudet (Léon), publiciste. Assiste à la dégradation de Dreyfus, I, 494 ; ses impressions, 500, 511. — Déclare à Strong qu’Esterhazy est l’auteur du bordereau, III, 294, note 5.

Dausset (Louis). l’un des fondateurs de la Ligue de la Patrie française, IV, 500. Élu conseiller municipal à Paris, VI, 88.

Dautriche, officier d’administration. Nommé archiviste du bureau des Renseignements en remplacement de Gribelin, V, 65, note 3 ; ses sentiments à l’égard de Dreyfus, 245. — Atteste à Galliffet que toutes les pièces relatives à l’affaire ont été versées au procès de Rennes, 245. — Remet à Mareschal les vingt-cinq mille francs destinés à « Austerlitz », 465 ; irrégularité d’écritures à laquelle cette opération donne lieu, 466-467 et note 1 : 471 ; VI, 362-363, 367. — Sa déposition à l’enquête Atthalin, 364 ; confronté avec Rollin et Mareschal, 364-365 ; sa lettre à François, 366 : ses aveux sur l’affaire « Austerlitz », 367-368 : son arrestation, 368. — Sa déposition à l’enquête Cassel, 369. — Sa mise au secret, 370 ; démarche de Jules Auffray et lettre de Joseph Reinach pour faire obtenir à Mme Dautriche l’autorisation de voir son mari, 377, note 3 ; sa mise en liberté provisoire, 378 ; son acquittement, 387 ; déplacé à l’État-Major du 7e corps, 387, note 3.

Dauzon (Philippe). député. Intervient au cours de la lecture de la déclaration ministérielle de Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), V, 188.

Davignon, lieutenant-colonel. Nommé dans une lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen, I, 35, 362. — Sous-chef du 2e bureau, renseigne les officiers étrangers, 354, II, 86. — Général ; chef de cabinet de Krantz, puis de Galliffet, V, 247. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 305, note 7.

Davoust (duc d’Auerstaedt), général, grand chancelier de la Légion d’honneur. Intervient dans l’affaire Du Paty-Comminges, II, 641. — Sa lettre à Du Paty, 642, note 2. — Sollicité de rayer Zola des contrôles de la Légion d’honneur, III, 493 ; 558, note 2 ; 626, note 1.

Davout. Voir Cailly.

Dawson, attaché militaire. Cité comme témoin par Zola, III, 303.

Débats (Journal des). Voir : Ducuing, de Voguë, Galliffet.

Decker-David, député. Donne, puis retire sa démission de membre du groupe radical-socialiste, lors de la constitution du cabinet Waldeck-Rousseau, V, 178, note 1.

Decori (Félix), avocat. Absent de son cabinet lorsque Zola se rend chez lui pour lui demander de l’assister devant la Cour d’assises, III, 301. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Avocat du prince Nicolas Esterhazy dans sa requête contre Esterhazy et Christian, V, 34, note 1.

Decrais (Albert), député de la Gironde. Propos qu’il tient à Joseph Reinach au sujet de la perquisition faite au domicile de Picquart, III, 96, note 4. — Signe le manifeste des groupes républicains contre la loi de dessaisissement, IV, 542. — Ministre des colonies dans le cabinet Waldeck-Rousseau (juin 1899), V, 178. — Son discours sur l’affaire Voulet-Chanoine (séance du 30 novembre 1900), 427, note 2, 431, note 1. — Félicite Joseph Reinach de son discours à Digne (avril 1900), VI, 87, note 2.

Decrais (Jean), fils du précédent. Auteur du rapport officiel du ministère des Colonies sur le séjour de Dreyfus à l’île du Diable, V, 279, note 1.

Decrion. Remplace Lemercier-Picard comme agent du bureau des Renseignements, IV, 169. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (janvier 1899), 517-518. — Déposition de Du Paty à son sujet devant les Chambres réunies (avril 1899), V, 64, note 1.

Deffès, rédacteur au « Temps ». Sa déposition au procès de Rennes, V, 102, note 1 : 324 ; 497 et note 1.

Defos du Rau, médecin du Cherche-Midi. Donne ses soins à Dreyfus, I, 189 ; invité par Du Paty à garder le secret sur ses visites, 190.

Deglas, négociant. Sa déposition à l’enquête Atthalin sur le faux témoignage de Cernuski, VI, 359 et note 2 ; au procès Dautriche, V, 461, note 2 ; 463, note 3 : 475, note 3 ; 479, note 1 ; 491, note 1.

Degouy, officier de marine. Dreyfus est accusé de l’avoir dénoncé aux autorités militaires allemandes, I, 226 ; IV, 433, note 1.

Degouy (Paul), journaliste, frère du précédent. Son article dans le Voltaire sur Henry, IV, 433.

Degrave (Eugène). Voir Rorique.

Dejeante (Victor), député. Membre du groupe socialiste révolutionnaire, V, 179, note 1. — Signe le manifeste du 12 juillet 1899, « à la France ouvrière et socialiste », 256, note 1. — Signe la proposition Vaillant réclamant une enquête sur les conseils de guerre, VI, 243.

Delaborde (Comte), archiviste-paléographe. Conteste la valeur des conclusions tirées en faveur de Dreyfus de l’examen d’un fac-similé du bordereau (procès Zola), III, 416, note 1.

Delafosse (Jules), député du Calvados. S’abstient dans le vote sur la réintégration de Dreyfus, VI, 489, note 1.

Delahaye (Jules), ancien député, publiciste. Ses attaques contre Mathieu Dreyfus après la dénonciation d’Esterhazy, III, 9, note 1. — Désigné pour une préfecture sur la liste des futurs fonctionnaires du duc d’Orléans, IV, 332, note 4. — Sa lettre ouverte au général Mercier (Autorité du 8 juillet 1906), VI, 454, note 2.

Delanne, docteur en médecine. Rapporte à un rédacteur de l’Aurore un entretien qu’il a eu avec Lajoux, II, 578, note 2.

Delanne, général. Son opinion sur Picquart, d’après Mercier-Milon, III, 105. — Sa déposition au procès Dautriche, V, 465 et note 2 ; 467 : 473 et note 6 ; VI, 91, note 1 ; 98 ; 102-104 ; 106, 108, 110, 369-370, 384. — Donne sa démission de sous-chef d’État-Major général, 128, 130. — Proteste contre les allégations du commissaire du gouvernement à son égard au procès Dautriche, 386, note 4.

Delaroche-Vernet (Horace), secrétaire d’ambassade. Aurait, en 1893, montré à Develle la pièce « Canaille de D… », I, appendice, 581. — Sert d’agent de transmission entre le ministère des Affaires étrangères et le ministère de la Guerre lors du déchiffrement de la dépêche du 2 novembre 1894, 245, et note 4. — Porte à Picquart la lettre d’une espionne italienne, se prétendant en mesure de prouver la culpabilité de Dreyfus, II, 219. — Sa déposition au procès de Rennes, I, 245, note 4 ; 249, note 3 : appendice, 593, V, 68, 314, note 1 ; 376, 378.

Delarue, lieutenant-colonel. Membre de la commission chargée d’enquêter sur la gestion de Picquart au service des Renseignements, VI, 332, note 4.

Delarue, député. Membre de la commission chargée d’examiner le projet de loi sur le dessaisissement ; se prononce contre ce projet, IV, 540, note 2.

Delbet (Pierre), docteur en médecine. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — Rédige un rapport sur l’état de santé de Dreyfus (septembre 1899), V, 562-563.

Delcassé (Théophile), député. Ministre des Colonies dans le cabinet Dupuy ; apprend par les journaux l’arrestation de Dreyfus, I, 207, note 1. — Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Brisson (30 juin 1898), III, 633, note 3. — Laissé par Hanotaux dans l’ignorance des protestations de Munster et de Tornielli, IV, 15. — Son attitude à l’égard des revisionnistes, 16, 18. — Sa discussion avec Cavaignac au sujet de la démission de Boisdeffre, 217 et note 2. — Assiste aux conseils de cabinet des 24 et 26 septembre 1898 ; s-e prononce pour l’envoi de la requête de Mme Dreyfus à la Cour de cassation, 217, 298. — Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Dupuy (octobre 1898), 355 ; affaire de Fachoda, 359-361. — Sa démarche à l’ambassade d’Allemagne à la suite d’articles mettant en cause la comtesse de Munster, 422 et note 4. — Tornielli lui transmet les dépêches échangées entre Panizzardi et Marselli à l’occasion de l’arrestation de Dreyfus, I, 243, note 2 ; 244, note 1. — Sa réponse à l’interpellation de J.-L. Breton sur le dossier ultra-secret : il dément que le ministère ait acquis des lettres de l’empereur d’Allemagne (séance du 20 janvier 1899), IV, 513, note 2 I, 351, note 2. — Se prononce contre le projet de dessaisissement (conseil de cabinet du 27 janvier 1899), IV, 530. — Ses lettres à Freycinet au sujet des allégations de Cuignet sur la version officielle de la dépêche du 2 novembre, V, 66-67. — Fait produire par Paléologue le dossier relatif à cette dépêche devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 68-69. — Sa note sur son entretien avec Munster (avril 1899) au sujet du petit bleu, II, 244, note 1. — Ses déclarations à la Chambre au sujet de la dépêche du 2 novembre (séance du 12 mai 1899), I, appendice, 593 ; V, 85-86. — Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Waldeck-Rousseau, 172, 178. — Délègue Paléologue au procès de Rennes, 270. — Invite Paléologue à déclarer au Conseil de guerre que le gouvernement se refuse à demander à l’Allemagne les notes du bordereau, 484. — S’oppose à la grâce immédiate (conseil des ministres du 12 septembre 1899), 560. — Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Combes (juin 1902), VI, 191, note 2. — Transmet au Conseil des ministres la requête de Mornard tendant à envoyer une commission rogatoire à Schwarzkoppen et à Panizzardi, 356. — Sa politique à l’égard de l’Allemagne, 418. — Ministre dans le cabinet Bouvier (janvier 1905), 423, note 1 ; sa démission, 424.

Delegorgue (Albert), magistrat. Président de la Cour d’assises lors du procès Morès. Son attitude à l’égard de Crémieu-Foa, II, 61, note 2. — Autorise Georges Clemenceau à défendre l’Aurore au procès Zola, III, 301, note 2. — Préside les débats au procès Zola, 339-340. — Son attitude vis-à-vis de la défense : « La question ne sera pas posée », 424, 458-461.

Delguey-Malavas, officier de marine. Dreyfus est accusé de l’avoir dénoncé aux autorités militaires allemandes, I, 226.

Delisle (Léopold), membre de l’Institut. Expertise les dépêches Blanche et Speranza et le faux « Weyler » : ses conclusions, V, 240, note 1 ; VI, 263. —

Delombre (Paul), député. Est favorable à la revision ; ministre dans le cabinet Dupuy, IV, 355. — Combat au Conseil des ministres le projet de dessaisissement, 530. — Sollicité d’entrer dans le cabinet Waldeck-Rousseau ; condition qu’il met à son acceptation, échec de la combinaison ministérielle, V, 172.

Deloncle (François), député. Témoin de Joseph Reinach dans son duel avec Millerand, III, 146, note 5.

Deloncle (Henry), journaliste. Frère du précédent, rédacteur en chef des Droits de l’Homme, IV, 146, note 2.

Delorme, capitaine. Témoin du capitaine Mayer dans son duel avec Morès, II, 58, note 1.

Delory (Gustave), maire de Lille. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (juillet 1899), V, 256, note 1. — Député, signe la proposition Vaillant réclamant une enquête sur les jugements des Conseils de guerre (séance du 8 avril 1903), VI, 243.

Deloye, général, directeur de l’artillerie. Son rôle dans l’affaire Turpin, I, 7-8. — Fait faire des recherches graphologiques pour découvrir l’auteur du bordereau, 53. — Sa note sur le 120 court, appendice, 598-600, II, 514 ; V, 65. — Son portrait, 412. — Sa déposition au procès de Rennes ; elle est réfutée par Hartmann ; sa riposte à Labori, 412-414, 477 ; VI, 373. — Témoin de Gonse dans son duel avec Picquart, 450, note 7.

Delpech, sénateur. Son discours sur l’amnistie (séance du 1er juin 1900), VI, 124. — Questionne Monis au sujet de l’ajournement du procès Lepelletier-Picquart-Reinach (séance du 23 novembre 1900), 140. — Sa réplique au discours de Mercier dans le débat sur la réintégration de Dreyfus, 498-499.

Delpeuch (Édouard), députéSous-secrétaire d’État des Postes et des Télégraphes dans le cabinet Méline. Gonse lui demande l’original de la dépêche de Panizzardi du 2 novembre 1894 ; sa réponse, III, 597.

Demagny, secrétaire général au ministère de l’Intérieur. Laisse en mourant une fortune qui semble inexpliquée, V, 312, note 1.

Demange (Edgar), avocat. Plaide pour Morès dans son procès avec Crémieu-Foa, II, 61, note 2. — Désigné par Waldeck-Rousseau à Mathieu Dreyfus pour défendre Dreyfus au procès de 1894 ; condition qu’il met à l’acceptation de l’affaire ; étude qu’il fait du dossier, I, 324-325. — Laisse entendre que l’accusation ne porte que sur une pièce, 275. — Ses efforts pour obtenir la publicité des débats, 367. — Consulte au greffe l’original du bordereau, 392. — Essaie vainement de lire ses conclusions contre le huis-clos ; violentes interruptions de Maurel, 395. — Texte de ses conclusions, appendice, 611-612. — Remet aux juges une note du docteur Lutaud, 409. — Interpelle Henry lors de sa deuxième déposition, 418. — Son opinion sur le système de Bertillon, 427. — Sa plaidoirie, 433-434 — Informe Dreyfus du verdict, 449. — Ses visites à Mme Dreyfus ; il déclare à Dreyfus que sa condamnation est le plus grand crime du siècle, 458, 564. — Fait demander par Joseph Reinach une audience à Dupuy ; réponse de Dupuy, 487. — Déclare publiquement qu’il reste persuadé de l’innocence de Dreyfus, 551. — Attaques de la presse contre lui, 552 et note 1. — Engage Mathieu Dreyfus à ne pas faire paraître la protestation rédigée par Arthur Lévy en faveur de Dreyfus, II, 163. — Mathieu Dreyfus lui demandant communication du dossier du procès, il en réfère au Conseil de l’Ordre, qui s’oppose à la communication, 165. — Conseille la prudence à Mathieu Dreyfus, 166. — Apprend l’existence de la pièce « Canaille de D… » ; son entrevue avec Trarieux, 177. — Mot du commandant Bertin : l’« avocat de l’ambassade d’Allemagne », 192. — La communication du dossier secret lui est révélée par Émile Salles, 425-426, notes 1 et 2. — Sa lettre au président de la Chambre avant l’interpellation Castelin : il dénonce la violation des droits de la défense, 447. — Marcel Habert lui promet d’intervenir au cours des débats soulevés par l’interpellation, 447. — Son entrevue avec Bérenger, 503. — Invité à envoyer à Darlan une note détaillée sur le procès de 1894, 548. — Engage Scheurer-Kestner à porter à la tribune du Sénat les informations qui l’ont convaincu de l’innocence de Dreyfus, 675. — Ses conseils à Mathieu Dreyfus lorsque celui-ci dénonce Esterhazy, 692, note 2. — Sa première entrevue avec Leblois, III, 4, note 2. — Se présente pour Mathieu Dreyfus au procès Esterhazy, 198 ; le Conseil rejette ses conclusions, 203-204. — Cité par Zola comme témoin à son procès, 302 ; sa déposition : la pièce secrète du procès de 1894, 398-400. — Déféré au Conseil de l’Ordre des avocats à cause de sa déposition ; son acquittement, 492 et note 5. — Rédige la requête en annulation du procès de 1894, adressée par Mme Dreyfus à Sarrien, IV, 17, note 1. — Confère avec Picquart, Joseph Reinach et Labori à la suite du discours de Cavaignac à la Chambre (séance du 7 juillet 1898), 33. — Figure parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, 125. — Rédige la requête adressée par Mme Dreyfus au garde des Sceaux après la mort d’Henry ; porte cette requête à la Chancellerie, 234. — Dépêche que lui envoie Dreyfus en apprenant l’arrêt de la Cour de cassation, 375. — Collabore à la rédaction de la requête de Picquart en règlement de juges, 410, note 1. — Les procès-verbaux des audiences de la Chambre criminelle lui sont communiqués par Mornard, 457. — Rend visite à Dreyfus à son retour de l’île du Diable ; est chargé avec Labori de la défense de Dreyfus, V, 209. — Conférences entre Labori, Dreyfus et lui : incident soulevé par une observation qu’il fait à Labori, 212 et note 2. — Témoins qu’il cite au procès de Rennes, 234-235 ; désaccords entre Labori et lui, 267. — Propos que lui tient Dreyfus après son premier interrogatoire, 288, note 1. — Son attitude pendant les débats, 302-303, 319, 320, 336. — Sa déclaration à l’audience au sujet de l’attentat contre Labori, 367. — Questionne Mercier au sujet de la « nuit tragique », 374 et note 2 ; 375 et note 1. — Questionne Hanotaux au sujet de la dépêche du 2 novembre, 380. — Fait lire la déposition de Cuignet devant la Chambre criminelle. 387, note 2. — Questionne Bertillon, 437 ; Lebrun-Renaud, 443. — Sa plaidoirie, 516-517, 524-525. — Sa réplique à Carrière, 531. — Hostilité de Labori et de Picquart à son endroit après le procès de Rennes, VI, 161, 166, 174. — Assiste aux audiences de la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 293, 438 ; partisan de la cassation sans renvoi, 151. — N’est pas invité à la cérémonie de la remise de la Légion d’Honneur à Dreyfus, 501.

Demôle, sénateur. Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21, note 4 ; son amendement à la loi est repoussé, 22, 38, 39. — Réélu aux élections sénatoriales en janvier 1900, VI, 58.

Deneux. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) IV, 362, note 2.

Deniel, fonctionnaire des Colonies. Remplace Bravard comme commandant supérieur des îles du Salut, II, 126, note 4, 322. — Instructions qu’il reçoit, 322, note 1. — Applique les mesures de rigueur prises par Lebon contre Dreyfus, 455. — Son rapport sur l’incident de la goélette (juin 1897), 532 ; sur les propos tenus par Dreyfus (octobre 1897), III, 336. — Défend aux gardiens de lire les lettres de Dreyfus à sa femme, IV, 142. — Autres rapports sur Dreyfus, 144. — Remet à Dreyfus la dépêche officielle annonçant l’arrêt de la Chambre criminelle sur la demande en revision ; son rapport à ce sujet, 374-375 ; ce rapport est publié par l’Éclair, V, 47-48. — Son attitude lors du départ de Dreyfus, 196. — Appelé à d’autres fonctions, 196, note 2.

Denis, conseiller à la Cour de cassation, V, 575 ; cité comme favorable à la revision, 26, note 1.

Denis (Théodore), député des Landes. Ses déclarations antisémites lors du débat sur la question juive (séance du 25 mai 1895), II, 196 et note 2.

Denoix (Dr), sénateur. Son attitude pendant la déposition de Roget devant la Haute-Cour, VI, 62.

Dépasse (Hector), journaliste. Sa campagne en faveur de la revision, III, 330. — Rédacteur en chef des Droits de l’Homme, IV, 146, note 2.

Dépêche du 2 novembre 1894. Voir : Panizzardi, Hanotaux, Delcassé, Paléologue, Cuignet.

Depert, brigadier de gendarmerie. Sa déposition devant la Chambre criminelle au sujet des prétendus aveux de Dreyfus au dépôt (revision du procès de 1894), IV, 451.

Déribéré-Desgardes, député. Membre de la Commission chargée d’examiner le projet de loi sur le dessaisissement ; se prononce contre ce projet, IV, 540, note 2. — Rapporteur de la Commission de l’amnistie ; sa démarche auprès de Fallière pour obtenir l’extension de l’amnistie aux condamnés de la Haute-Cour, VI, 129, 142.

Déroulède (Paul). Réserve son opinion sur Dreyfus jusqu’au procès Zola ; échange de dépêches entre Gautier (de Clagny) et lui au sujet de l’Affaire, III, 385-387. — Accepte de faire partie du jury d’honneur proposé pour trancher le différend Picquart-Esterhazy, 516. — Candidat nationaliste aux élections législatives de 1898 ; son élection, 587. — Ses relations avec Delcassé, IV, 16. — Son attitude au procès de Zola à Versailles, 55. — Son duel avec Hubbard, 55, note 4. — Son discours à Ruelle (août 1898), 161. — Reconstitue la Ligue des Patriotes, 296-297. — Ses attaques contre les revisionnistes, 297. — Cherche à préparer un coup de force militaire, 300-302. — Repousse les avances du duc d’Orléans, 305-306. — Son rôle lors des bagarres de la salle Wagram (2 octobre 1898), 309 et note 3 ; 310 et note 1. — Manifeste de la Ligue des Patriotes invitant les Parisiens à protester devant le Palais-Bourbon (22 octobre 1898), 330 et note 4. — Provoque l’intervention de Chanoine à la tribune de la Chambre (séance du 25 octobre 1898), 334-335. — Entretient Félix Faure de la nécessité d’un coup d’État, 351. — Fait placarder une affiche contre la revision, 416. — Assailli au cours des désordres de la salle Chaynes, 426. — Ses intrigues auprès des généraux, 427. — Son altercation avec Antide Boyer à la suite de l’interpellation Grousset (séance du 12 décembre 1898), 461-462, note 3. — Verse 1.000 francs pour l’affichage du discours de Jules Lemaître (fondation de la Ligue de la Patrie française), 505, note 2. — Décline une entrevue avec le duc d’Orléans (février 1899), 659 et note 4. — S’abstient de voter à l’Assemblée nationale, 565. — Harangue qu’il prononce sur la place des Pyramides, le jour de l’élection de Loubet, 568-570. — Prépare un coup de force pour le jour des obsèques de Félix Faure, 571-580 ; arrête avec Marcel Habert le plan de l’opération ; démarche de Castellane auprès de lui, 588 et note 4. — Journée du 23 février 1899 : il attend Pellieux place de la Nation, 596 ; essaie d’entraîner Roget à l’Élysée, 600-604 ; pénètre à sa suite dans la caserne de Reuilly, refuse d’en sortir ; son arrestation, 605-612 ; inculpation dont il est l’objet, 613-614 ; ses déclarations à l’instruction Pasques, V, 3-5 ; son procès en cour d’assises, 87-90 ; son acquittement, 91. — Prépare un nouveau complot ; le « triumvirat », 182-184 ; ses intrigues avec les royalistes, 251-255. — Manifestations dont il est l’objet à la revue de Longchamp et place de la Concorde (14 juillet 1899), 256-257. — Ses discours sur le procès de Rennes et le bordereau annoté, 258-259 ; projette de faire son coup de force soit le jour de la déposition de Mercier, soit le jour du verdict, 261-262, 308. — Son arrestation, 311 ; déféré à la Haute-Cour, refuse de répondre à la commission d’instruction, VI, 31-32. — Ses déclarations à l’audience, 60-61 ; son intervention lors de l’interrogatoire de Marcel Habert ; il est expulsé et condamné séance tenante à deux ans de prison, 63-64. — Sa condamnation à dix ans de bannissement, 65. — Félicite Syveton d’avoir souffleté André, 420 et note 2.

Derrécagaix, député. Son discours à la distribution des prix du lycée de Bayonne (juillet 1898), IV, 130.

Dervieu, capitaine. Entendu par D’Ormescheville ; son opinion sur Dreyfus, I, 266, note 1 ; 296-297. — Sa déposition au procès de Rennes, V, 389-390, note 1.

Déry (Mme). Ses relations avec Dreyfus et Gendron, I, 203-204 ; 317. — Mise en cause par Castelin dans son interpellation (séance du 18 novembre 1896), II, 450 et note 4.

Desachy (Paul), rédacteur aux « Droits de l’Homme », IV, 146, note 2.

Descaves (Lucien), homme de lettres. Ses articles dans l’Aurore, II, 637, note 3.

Deschanel (Émile), sénateur. Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21 et note 4. — Vote l’amendement Bernard, 22, note 3. — Vote contre le projet de loi sur l’amnistie, VI, 127-128.

Deschanel (Paul), député. — Son intervention lors de l’interpellation Castelin (séance du 18 novembre 1896), II, 452. — Élu président de la Chambre contre Brisson (juin 1898), III, 627, 629. — Consulté par Dupuy pendant la crise ministérielle qui suit la chute du cabinet Brisson (octobre 1898), IV, 354. — Déjeuners offerts par lui aux députés, 463. — Ses discours : à l’inauguration de la statue de Jules Simon, 494 ; lors de sa réélection à la présidence de la Chambre (janvier 1899), 494-495. — Sans être candidat à la présidence de la République, obtient quelques voix à l’Assemblée nationale, 566. — Communique à la Chambre la lettre de Lebret sur les poursuites contre Mercier (séance du 5 juin 1899), V, 131. — Remplacé par Bourgeois à la présidence de la Chambre, VI, 189 ; son discours sur la propagande antipatriotique (séance du 27 novembre 1905), 430, note 4.

Desjardins (Paul), écrivain et professeur. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Desmons (Frédéric), sénateur, président d’un des groupes républicains du Sénat. Sa démarche auprès de Dupuy pour obtenir l’ajournement du procès Picquart IV, 400, note 2. — Met le capitaine Mollin en relations avec Vadecard, VI, 397.

Desmoulins (Fernand), graveur. Accompagne Zola à la sortie de la première audience du procès, III, 348. — Le rejoint en Angleterre, IV, 137, note 2 ; V, 40, note 3.

Desplas, avocat. Plaide pour Rochefort dans son procès avec Joseph Reinach, III, 333.

Dessirier, général, gouverneur militaire de Paris. Charge Cassel d’ouvrir une instruction contre Dautriche, VI, 368. — Ordonne la mise en liberté provisoire des quatre officiers inculpés dans l’affaire Dautriche, 378, note 1. — Refuse de ratifier le non-lieu et renvoie les officiers devant un Conseil de guerre, 381 et note 2.

Dessoye (Arthur), député. Signe un ordre du jour rendant hommage aux artisans de la revision (séance du 13 juillet 1906), VI, 496 et note 3.

Destez, rédacteur à la « France ». Prétend avoir reçu les confidences de Gallet, II, 511, note 1.

Desvernine, commissaire spécial détaché au ministère de la Guerre. Chargé par Picquart d’une enquête sur Esterhazy, II, 251 et note 4 ; ses premiers rapports : la vie privée d’Esterhazy, les visites à l’ambassade d’Allemagne, 251-254, 266. — Chargé de se procurer des spécimens de l’écriture d’Esterhazy, 269. — Picquart lui annonce qu’il va faire arrêter Esterhazy, 270-271. — Visite l’appartement d’Esterhazy et s’empare de deux cartes de Drumont, 384-385. — Ses rapports sur la conduite d’Esterhazy après la publication du bordereau, 436. — Invité par Gonse à poursuivre son enquête, 476 et note 3. — Donne à Gribelin l’adresse d’Esterhazy, 570. — File Esterhazy avant l’entrevue de Montsouris, 591-593 ; son rapport à Gonse, 597 et note 1. — Chargé par Cavaignac de retrouver Savignaud, IV, 105-106. — Sa déposition à l’instruction Tavernier contre Picquart, 318, note 2. — Conduit la femme Bastian à Marly avant le procès de Rennes, V, 243 et note 3. — Sa déposition au procès de Rennes, 447 et note 2 ; au procès Dautriche, 243, note 2, 246, note 1.

Detaille (Édouard), peintre. Membre du comité directeur de la Ligue de la Patrie française, IV, 505, note 3.

Devanlay, capitaine. Témoin de Crémieu-Foa dans son duel avec Drumont et dans son affaire avec Lamase, II, 54, 55.

Devaux, capitaine. Sa déposition favorable à Dreyfus au procès de 1894, 1, 429.

Develle (Jules), député, ancien ministre des Affaires étrangères. Échoue aux élections de 1898, III, 587. — Informé des propos tenus par Cordier sur la réception du bordereau, IV, 433. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) au sujet de la pièce « Canaille de D… », I, appendice, 581 ; au sujet de l’arrivée du bordereau, 29.

Devès (Paul), sénateur. Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21, note 4.

Devèze (Marius), député. Son apostrophe à Dupuy lors de la discussion de la loi de dessaisissement (séance du 10 février 1899), IV, 544, note 1.

Deville (Gabriel), député. l’un des signataires du manifeste des députés socialistes sur l’Affaire (19 janvier 1898), III, 254-255.

Devin. Avocat de De Ramel devant la Haute-Cour, VI, 59.

Devos. Sa déposition à l’enquête Boucard, VI, 308, note 2.

Dida (Mme). Ses relations avec Dreyfus (enquête et rapport de D’Ormescheville), I, 286-287, 317.

Didier-Guillaud, commissaire de police. Son enquête sur la mort de Lemercier-Picard, III, 499, note 3 ; 500, notes 1, 3, 4.

Didon (le Père), de l’ordre des Dominicains. Son discours à la distribution des prix du collège d’Arcueil (juillet 1898), IV, 51-52.

Dietz (Jules), rédacteur au « Journal des Débats », III, 159.

Dieuaide (Antoine), brigadier des sergents de ville de Suresnes. Signe l’acte de décès d’Henry, IV, 219, note 3.

Dion (Comte Albert de). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2 ; sa condamnation, 135, note 4.

Dixi (pseudonyme (d’Henry). Voir Henry.

Donin de Rosières, ancien officier attaché au 2e bureau du ministère de la Guerre. Indiqué par Cesti à Mathieu Dreyfus comme étant l’auteur du crime imputé à Dreyfus, II, 183 et note 2. — Surveillance que Picquart aurait fait exercer sur lui en vue de le substituer éventuellement à Dreyfus, 225, note 4.

Dorian (Charles), député de la Loire. Son livre sur l’affaire Voulet-Chanoine : Un député au Sahara, V, 427, note 2.

Dorlodot (Élie de). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Dosse, général. Président du Conseil de guerre appelé à juger Picquart, IV, 387, note 5.

Douglas, attaché militaire. Cite par Zola comme témoin à son procès, III, 303.

Doumer (Paul), député. Ministre des Finances dans le cabinet Bourgeois (novembre 1895), II, 181, note 3. — Son intervention lors de l’interpellation Guyot de Villeneuve sur la délation dans l’armée (séance du 28 octobre 1904), VI, 406-407. — S’abstient dans le vote de confiance au ministère après l’agression de Syveton contre André, 420, note 4. — Élu président de la Chambre contre Brisson. 423 ; candidat à la présidence de la République, 424.

Doumergue (Gaston), député. Ministre des Colonies dans le cabinet Combes (juin 1902), VI, 191, note 2 ; ministre du Commerce dans le cabinet Sarrien (mars 1906), 424, note 1.

Douville-Maillefeu (Comte de), député. Intervient au cours des débats soulevés par l’interpellation Grousset (séance du 5 juin 1894), I, 12.

Doyen, chirurgien. Se rend auprès de Labori après l’attentat de Rennes, mais n’est pas admis à lui donner ses soins, V, 366-367.

Doyoul-Martinet (Mme). Nourrice de la fille de Dreyfus. Singulière démarche dont elle est l’objet ; elle en avertit Fleury-Bonnard, II, 578 et note 1.

Dreux-Brezé (de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Dreyfus (Alfred), capitaine d’artillerie, breveté d’État-Major. Son origine alsacienne ; sentiments patriotiques de sa famille, I, 63. — Son caractère, sa vie, 68-69 ; sa carrière militaire, ses notes, 57-59, 69-70 ; injustice dont il est victime à sa sortie de l’École de Guerre, 120-121. — Placé par Picquart à la section des manœuvres, 71 ; animosités dont il est l’objet, 58-59, 70. — N’est pas soupçonné lors de la fuite des plans directeurs, 36. — Ne suit pas les manœuvres en 1894, 59. — Considéré par Fabre et D’Aboville comme l’auteur du bordereau, 61 ; dénoncé à Mercier, 63. — Comparaison que Du Paty établit entre son écriture et celle du bordereau, 65. — Le bruit de sa prétendue trahison se répand, 67 : expertise de Gobert, 91 ; de Bertillon, 96. — Convoqué au ministère sous prétexte d’inspection générale, 99 : scène de la dictée, 109 ; son arrestation, 114 ; ses protestations, 118 ; interrogé par Du Paty et Cochefert, 122-125 ; son incarcération au Cherche-Midi, 126. — Perquisitions à son domicile, 130 ; rapport mensonger d’Henry sur un entretien qu’il a eu avec lui, 142-144. — Guénée est chargé de faire une enquête sur sa moralité, 148. — Sa détention, ses souffrances, 151. — Convainc Forzinetti de son innocence, 152. — Interrogé à nouveau par Du Paty : épreuves auxquelles celui-ci le soumet, 153-156 ; il est laissé dans l’ignorance de l’accusation portée contre lui, 160. — Nouveaux interrogatoires, 162 : rapport de Bertillon, 174 ; l’« autoforgerie », 175 : rapports de Pelletier, Teyssonnières et Charavay, 180-183. — La photographie du bordereau lui est montrée par Du Paty, 193 ; ses dénégations, 195 ; dernier interrogatoire, 197 ; rapport de Du Paty, 199 ; article de la Libre Parole révélant son arrestation, 205. — Ouverture d’une instruction judiciaire contre lui, 209 ; explosion de haines antisémites, 213 ; mensonges et violences de la presse, 223. — Interrogé par D’Ormescheville, 285 ; le manuel de tir, 289 ; les notes du bordereau, 291 ; le questionnaire allemand du 20 septembre, 295. — Troisième expertise de Bertillon, 301 ; rapport de D’Ormescheville, 311-323. — Demange accepte de présenter sa défense, 324 ; Les Lettres d’un innocent, 327-330. — Difficultés diplomatiques soulevées par son procès, 339-342 ; le dossier ultra-secret, 346 ; les fausses lettres de l’Empereur d’Allemagne, 348 ; le bordereau annoté, 350 ; les pièces secrètes : mémento de Schwarzkoppen, lettre Davignon, pièce « Canaille de D… », 351-355. — Sa confiance dans la clairvoyance des juges, 382-383 ; lettre qu’il écrit à sa femme la veille du procès, 383. — Sa comparution devant le Conseil de guerre, 388 ; le huis-clos, 399 ; son interrogatoire, 401 ; son attitude pendant les débats, 403-429. — Interrompt Henry lors de sa seconde déposition, 418 ; apostrophe Bertillon, 425 ; réquisitoire de Brisset, 431 ; il s’attend à être acquitté, 432 ; plaidoirie de Demange, 433 ; la communication secrète, 439 ; le verdict, 448-449. — Son désespoir : il veut se suicider, 454 ; lettres qu’il reçoit de sa femme, 456 ; il lui jure de vivre, 460. — Son pourvoi est rejeté, 478 ; son entrevue avec Du Paty au Cherche-Midi, promesse qu’il obtient de celui-ci, 481-484 : sa lettre à Mercier pour l’engager à rechercher le vrai coupable, 486 ; sa première entrevue avec sa femme, 488. — Les journaux réclament son exécution, 490-492. — Il est remis à Lebrun-Renaud pour la parade, 494 ; sa conversation avec Lebrun-Renaud, 496 ; la parade d’exécution, 499 ; il proteste de son innocence, 501 ; manifestations hostiles de la foule, 504. — Amené au Dépôt, il y est fouillé, photographié et mensuré, 505-506. — Transféré à la Santé ; son attitude ; ses lettres à sa femme, 562. — Envoyé à La Rochelle dans la nuit qui suit l’élection de Félix Faure, 565 ; scènes de sauvagerie auxquelles son arrivée donne lieu, 566 ; régime auquel il est soumis à Saint-Martin-de-Ré, 567-571 ; dernières entrevues avec sa femme, 571-573 ; son embarquement pour les îles du Salut, 574 ; traversée à bord du Saint-Nazaire, II, 120. — Son arrivée au bagne de l’île Royale, 122 ; l’île du Diable, 127 ; sa case, son régime, ses souffrances, 128-131 ; sa volonté de vivre, 132. — Il commence son Journal, 133-136 ; ses lettres : conseils à sa femme pour l’éducation de ses enfants, 137-140 ; son attitude à l’égard des gardiens, 141-143 ; sa lettre à Félix Faure (avril 1895), 144 ; sa détresse morale, ses angoisses, 145 ; nouvelle lettre à Félix Faure (octobre 1895) : réponse qu’il reçoit, 148-149. — Comment il organise sa vie, 149 ; ses lectures et ses notes, 150-151 ; sa philosophie, 155 ; études d’histoire militaire, 159. — Son affaiblissement physique : fièvres et syncopes, 161 : lettre qu’il écrit à sa femme pour lui conseiller une démarche auprès du Président de la République et des ministres, 198. — Le bruit court qu’il s’est évadé, 306 ; démenti officiel, 307. — Nouvelles lettres à sa femme, 311-315. — Il est mis aux fers ; la « double boucle », 315-316. — Il termine son Journal par une lettre à remettre au Président de la République au cas où il succomberait au bagne, 318-319 ; le supplice des fers est renouvelé pendant quarante-quatre nuits, 319-320 ; la « palissade », 321. — Bravard remplacé par Deniel, 322 ; le faux « Weyler », 323-326 ; la lettre à l’encre sympathique, 386 ; redoublement de précautions à son égard ; nouvelles mesures de rigueur, 455-456 ; alerte causée à l’île du Diable par une goélette égarée, 531-532 ; transféré dans une nouvelle case, 533 ; rigueurs et vexations auxquelles Deniel le soumet, 534-585 : sa maladie en décembre 1897, III, 336. — Nouvelles suppliques à Félix Faure, 337 ; propos d’un de ses gardiens : « Il y a un homme qui s’occupe de vous », 338. — Sa pétition aux Chambres (février 1898) ; elle est confisquée par Méline, 538-539 ; sa lettre au gouverneur de la Guyane, IV, 294. — Son courrier est intercepté à l’époque du procès Zola, 294-295. — Son désespoir ; il cesse d’écrire, 296. — La demande en revision du procès de 1894 est transmise à la Cour de cassation (Conseil de cabinet du 26 septembre 1898), 298 ; la Cour déclare cette demande recevable et ordonne l’enquête, 348. — Ses lettres à Boisdeffre, 370 : nouvelle crise de désespoir, 371. — Reçoit une lettre de sa femme l’avisant de l’arrêt de la Cour de cassation, 371 ; informé officiellement ; interroge Deniel ; ses dépêches à sa femme et à Demange, 374-375 ; autorisé à circuler dans l’enceinte du camp retranché, 375-376. — Interrogé, en vertu d’une commission rogatoire, par le président de la Cour d’appel de Cayenne : ses déclarations au sujet des prétendus aveux, 452. — Annulation du jugement de 1894 : il est renvoyé devant le Conseil de guerre de Rennes, V, 104-105. — Informé de l’arrêt de revision : émotion que lui cause cette nouvelle, 195-197. — Son embarquement à bord du Sfax ; comment il essaie de reconstituer l’Affaire, 198-199 ; débarqué la nuit à Port-Haliguen, 205-206 ; son arrivée à Rennes, 207-208 ; son entrevue avec sa femme, 209-210 ; il « apprend » l’Affaire : ses conférences avec Demange et Labori, 210-211 ; ses confidences sur son séjour à l’île du Diable, 277. — Première audience du procès de Rennes (8 août 1899), 280 ; sa comparution ; impression produite par son attitude, 280-283 ; son interrogatoire par Jouaust, 285 ; il renouvelle ses protestations d’innocence, 280-287 ; ses explications sur le bordereau, 287 ; la pièce de 120, 288 ; le frein hydraulique, 289 et note 1 ; la mobilisation dans l’Est, 290 ; les voyages en Alsace, 291 ; la conversation avec Lebrun-Renaud, 292-293 : insultes de la presse antisémite, 293-296 ; examen à huis-clos du dossier secret, 297 ; ses lettres à Boisdeffre sont lues par Chamoin : impassibilité apparente avec laquelle il entend cette lecture, 302-303 : déposition de Mercier : scène dramatique entre Mercier et lui, 335-336 ; apostrophe Lebon, 382 ; sa déclaration après la déposition de Boisdeffre, 388 ; intervient au cours de la déposition de Forzinetti, 443-444 ; réquisitoire de Carrière, 510-514 ; plaidoirie de Demange, 522 ; réplique de Carrière, 530-531 ; il proteste à nouveau de son innocence, 532 ; sa condamnation ; les circonstances atténuantes, 534 ; averti du jugement par Labori ; « Consolez ma femme ! », 534 ; requête des juges tendant à ce que la dégradation lui soit épargnée, 541 ; signe le retrait de son pourvoi, 559 ; avisé par Mathieu Dreyfus de l’ajournement de la grâce, 561 ; rapport du professeur Delbet sur l’état de sa santé, 563. — La grâce, 565 ; son départ pour Carpentras, 566, VI, 1-2. — Sa première rencontre avec Joseph Reinach (octobre 1899), 10. — Adresse à Clamageran une protestation contre l’amnistie, 82-83 ; son séjour en Suisse, 137-138 ; sa lettre à Waldeck-Rousseau : il réclame une enquête sur le bordereau annoté, 157-158 ; son retour à Paris, 165. — Sa lettre à Picquart ; elle est laissée sans réponse, 166 ; son entretien avec Labori et Picquart au sujet de la direction de l’Affaire, 172-174 ; Labori refuse de rester son conseil, 174. — Publie son journal de l’île du Diable : Cinq années de ma vie, 180. — Adresse à André une demande d’enquête, 248 ; saisit Vallé d’une demande en revision : le jugement de Rennes est déféré à la Cour de cassation (25 décembre 1903), 282 ; impression produite par cette nouvelle, 282-283. — Arrêt de la Cour déclarant « recevable en la forme » la demande de revision (5 mars 1904), 294-295 ; sa déclaration devant la Chambre criminelle, 371-372 ; refuse, malgré les instances de Mornard, de formuler une demande d’indemnité, 465-466 ; délibéré des Chambres réunies : la majorité se prononce pour l’annulation sans renvoi, 468 ; audience du 12 juin 1906 : l’arrêt est lu par Ballot-Beaupré, 470. — Le gouvernement décide de le décorer et de déposer un projet lui conférant le grade de chef d’escadron pour prendre rang du jour de la promulgation de la loi, 479 ; insuffisance de cette réparation ; conséquences qu’elle entraînera, 480. — Séance du 13 juillet 1906 à la Chambre ; rapport de Messimy : le projet de réintégration est adopté à quatre cents voix de majorité, 487-489 et note 1 ; séance du Sénat : rapport Bonnefoy-Sibour ; vote du projet, 497-500 et note 1. — Cérémonie à l’École militaire pour lui conférer la croix de la Légion d’Honneur, 500-504.

Dreyfus (Camille), ancien député, membre du Cercle franco-américain. Confondu par Guénée avec Alfred Dreyfus, I, 260, note 5.

Dreyfus (Jacques), frère du capitaine, I, 149. Assiste à la première séance du procès de 1894, 386.

Dreyfus (Léon), frère du capitaine, I, 149. — Fait avec Mathieu Dreyfus une démarche auprès de Sandherr en faveur de son frère, 366 ; V, 302, note 1.

Dreyfus (Mme Léon), femme du précédent. Accompagne Mme Lucie Dreyfus à l’île de Ré, I, 571, note 3.

Dreyfus (Mme Lucie), femme du capitaine. Apprend par Du Paty l’incarcération de son mari, I, 128-129 ; invitée à garder le silence, 129-130 ; son attitude pendant la perquisition, 130 ; assiste au dépouillement des papiers saisis, 137, note 1. — Visites qu’elle reçoit de Du Paty, 166 ; proteste contre l’accusation dont son mari est l’objet, 167-169. — Autorisée à prévenir ses beaux-frères, 209 et note 4. — Prétendues analogies relevées par Bertillon entre son écriture et celle du bordereau, 300. — Lettres que lui adresse son mari, 326-330, 383 ; apprend la condamnation, 457-460. — Son entrevue avec son mari, 488 ; nouvelle entrevue, 490 ; la presse antisémite annonce son prochain divorce, 490. — Autre entrevue avec son mari, 564. — Sa maladie ; elle ignore le départ de Dreyfus pour l’île de Ré, 565. — Sa correspondance avec lui, 568. — Autorisée à aller le voir à l’île de Ré, 571 ; leurs derniers entretiens, 572-573. — Fait demander par Émile Weyl la date de l’embarquement, II, 129, note 1. — Lettres que lui adresse son mari de l’île du Diable, 134-135, 197-198, V, 48. — Arthur Lévy l’engage à publier une protestation, II, 164. — Ses démarches auprès de Chautemps et de Félix Faure pour obtenir l’autorisation de rejoindre son mari, 179-181 ; son entretien avec Guyesse : la demande d’autorisation est rejetée par le Conseil des ministres, 182 et note 2. — Adresse une pétition à la Chambre ; une supplique au Pape, 378 ; sa requête est rejetée par la commission des pétitions, 454 et note 3. — Mesures prises par Lebon au sujet de sa correspondance avec son mari, 455. — Se rend avec Hadamard chez Joseph Reinach et lui montre les lettres de Dreyfus, 504. — Avertie par Joseph Reinach que Scheurer-Kestner va poursuivre la réhabilitation de son mari, 528 ; écrit à Dreyfus pour lui faire part de cette nouvelle ; sa lettre est retenue par Lebon, 549. — Proteste dans une lettre à l’Agence nationale contre la légende des aveux, 635. — S’oppose d’abord à la publication des lettres de son mari, III, 166. — Rejet des conclusions de Labori tendant à l’autoriser à assister aux débats du procès Esterhazy, 203-204. — Autorise Joseph Reinach à publier les lettres de son mari, 251. — Sa lettre à Cavaignac au sujet des visites de Du Paty à Dreyfus : réponse de Cavaignac, 286, notes 2 et 3. — Citée par Zola comme témoin à son procès, 302. — Fait la connaissance de Picquart, 341. — Sa comparution à la barre : la Cour refuse de l’entendre, 345-346. — Demande à nouveau l’autorisation de rejoindre son mari ; rejet de sa requête, 539 — Adresse à Sarrien une requête en annulation du procès de 1894, IV, 17 et note 1. — Lettre que lui écrit Mme Félix Pécaut, 134. — Sa requête en annulation est laissée sans réponse, 141. — Nouvelle requête à la suite des aveux et du suicide d’Henry, 234 et note 5 ; la requête est transmise par le Conseil des ministres à la Cour de cassation, 298 ; la Cour la déclare recevable en la forme, 348. — Demande à informer son mari par dépêche : démarche de Joseph Reinach au ministère de l’Intérieur : refus de Dupuy, 372. — La Cour de cassation ordonne que Dreyfus soit averti et invité à préparer ses moyens de défense, 373-374. — S’oppose à la cassation sans renvoi, V, 76. — Mémoire de Mornard à la Chambre criminelle, 75-76 ; plaidoirie de Mornard, 97. — Son arrivée à Rennes : incidents, 203-204, 207 ; ses entrevues quotidiennes avec son mari, 209 ; n’assiste pas aux séances du procès, 528-529. — La condamnation, 534. — Mise en liberté de Dreyfus ; lettre qu’elle reçoit de Mme Zola, VI, 1-2.

Dreyfus (Mathieu), frère du capitaine. Son caractère, I, 129-130 ; son patriotisme, 149. — Mandé à Paris par dépêche, il apprend l’arrestation de son frère, 210. — Son entrevue avec Du Paty ; épreuve à laquelle il lui propose de soumettre son frère, 212. — Particularités relevées par Bertillon dans son écriture comparée à celle du bordereau, 300 ; une de ses lettres fournit à Bertillon la clef du prétendu système employé par Dreyfus, 304. — Demande à Waldeck-Rousseau de défendre son frère ; Waldeck-Rousseau l’adresse à Demange, 324 ; conditions auxquelles il obtient le concours de Demange, 325. — Sa démarche auprès de Sandherr, 316 et note 2 ; imputation à laquelle cette démarche donnera lieu plus tard, 361 et note 2. — Assiste au commencement des débats du procès de 1894, 386. — Sollicitations équivoques dont il est l’objet, 392, note 2. — S’établit à Paris pour se consacrer à la réhabilitation de son frère, 462. — S’entretient avec celui-ci après le procès ; promesses qu’ils échangent, 490. — Confie à un correspondant à Cayenne le soin de s’occuper des intérêts matériels de Dreyfus, II, 133, note 2. — Chargé par la famille de poursuivre la revision, 162-163. — Son portrait physique et moral, 163-164. — S’oppose à la publication d’une protestation rédigée par Arthur Lévy, 164 et note 2. — Demande à Demange le dossier du procès, 165 ; décision du Conseil de l’Ordre des avocats s’opposant à la communication, 165-166. — Comment il se procure copie de l’acte d’accusation et des notes prises par Dreyfus au Cherche-Midi, 166. — Surveillé par le service des Renseignements ; conseils que lui donne Demange, 166, 301. — Pièges qui lui sont tendus : la femme Bernard, 166-167. — Ses démarches auprès d’hommes politiques et de journalistes, 167. — Scheurer-Kestner l’engage à s’adresser à un ancien agent de la sûreté, 169-171. — Apprend que le docteur Gibert croit à l’innocence de Dreyfus, 171. — Découvre que son frère a été condamné sur la communication de pièces secrètes, 177-178. — Recherche l’auteur du bordereau ; ses soupçons à l’égard de Donin de Rosières, 182-183 ; différentes pistes suivies par lui ; il apprend que la découverte de la pièce « Canaille de D… » est antérieure à la venue du bordereau, 184. — Se décide à faire publier une brochure résumant l’accusation et la défense, 187. — Bernard Lazare accepte d’écrire un mémoire en faveur de Dreyfus, 189 ; ajourne la publication du mémoire, 192. — Fait lancer la fausse nouvelle de l’évasion de son frère, 304-307 ; impression produite par cette nouvelle ; ordres donnés par Lebon, 307-311. — Picquart lui attribue l’article de l’Éclair intitulé : Le Traître, 355-356. — Publication du mémoire de Bernard Lazare (6 novembre 1896), 427-429. — Fait expertiser l’écriture du bordereau et celle de son frère ; publie le résultat des expertises, 500-502. — Renseignements qu’il obtient au sujet de la lettre « Canaille de D… » ; nouvelles pistes, 502-503. — Dément les déclarations du commandant Boyer à Scheurer-Kestner au sujet de la comptabilité de son frère, 507. — Incident Martinie, 556-558. — Lettre portée par Esterhazy à l’Alibi-Office, 589-590. — Ses relations avec Scheurer-Kestner ; imputations mensongères auxquelles elles donnent lieu, 633. — Ses entrevues quotidiennes avec Joseph Reinach, 676. — Affaire « Voland », 676. — Fait mettre en vente des fac-similés du bordereau et de l’écriture de son frère, 677. — Apprend par Castro l’identité de l’écriture du bordereau avec celle d’Esterhazy, 678. — Invité par Scheurer-Kestner à adresser une demande d’enquête à Darlan, 679. — Sa lettre à Billot dénonçant Esterhazy comme l’auteur de la trahison, pour laquelle son frère a été condamné, 691-692. — Déclaration de Billot à la Chambre (séance du 16 novembre 1897), III, 4. — Menaces d’Esterhazy à son adresse, 9. — La légende du Syndicat, 19-21. — l’enquête sur Esterhazy est confiée à Pellieux, 55. — Sa première entrevue avec Pellieux, 57-58 ; demande à Pellieux d’entendre Scheurer-Kestner, 58. — Impression que lui donne l’accueil de Pellieux, 59. — Accusé par Georges Berry d’être officier dans l’armée allemande, 83. — Sa déposition à la seconde enquête Pellieux, 97-98. — Croit que le bordereau a été écrit en mai 1894, 100. — Affaire du faux « Otto », 110. — Démarche faite auprès de lui par un agent se disant le colonel Léon, 111, note 2. — Esterhazy déféré au Conseil de guerre, 130-131. — Communique l’acte d’accusation de D’Ormescheville à Joseph Reinach qui le publie dans le Siècle, 160-161. — ; Instruction ouverte contre lui pour une prétendue tentative de corruption à l’égard de Sandherr, 162-163. — Témoins civils entendus à sa requête à l’instruction Ravary, 170 ; révèle à Ravary l’incident Autant-Marguerite Pays, 171. — Fait saisir chez un avoué la lettre d’Esterhazy dite du Uhlan, 172 ; remet à Ravary une lettre d’Esterhazy à Weil, 172 ; attitude de Ravary à son égard, 174. — Révèle dans le Siècle, les démarches faites auprès de lui par Martinie au nom de Billot, 195. — Envoie Casella trouver Schwarzkoppen à Berlin, 199 ; refuse de prendre connaissance de la lettre de Schwarzkoppen à Panizzardi rapportée par Casella et incriminant formellement Esterhazy, 199-200. — Témoin au procès Esterhazy ; il fait la connaissance de Picquart, 204. — Rejet des conclusions de Demange tendant à ce qu’il soit autorisé à intervenir dans les débats, 204. — Sa déposition ; vif incident entre Tézenas et lui, 208. — Sa conversation avec Joseph Reinach au sujet de Lemercier-Picard, 332. — Séances de la Chambre des 12 et 24 février 1898 ; interpellation Ernest Roche sur les démarches de Martinie, 387-389, 489-490. — Esterhazy annonce qu’il va lui intenter un procès en 500.000 francs de dommages-intérêts, 517. — Apprend les confidences de Christian à Labori, 615. — Requête en annulation du jugement de 1894, adressée par Mme Dreyfus à Sarrien, IV, 17-18. — Remet à Bertulus des spécimens de l’écriture de Marguerite Pays, 36. — Apprend par les journaux le départ de Zola pour l’Angleterre après le procès de Versailles, 57, note 1. — Sa déposition à l’instruction Fabre, 112. — Figure parmi les revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, 125. — Démarche que Brisson fait faire auprès de lui pour l’engager à saisir le Garde des sceaux d’une requête en revision, 234 et note 5. — Adopte l’hypothèse de Joseph Reinach sur la complicité d’Esterhazy et d’Henry, 432, note 2 — Repousse les avances d’Esterhazy, 455, note 4. — Les procès-verbaux des dépositions faites devant la Chambre criminelle lui sont communiqués par Mornard, 457. — Conseille à Joseph Reinach d’ajourner son procès en Cour d’assises avec Mme Henry, 526. — Décide avec Clemenceau et Joseph Reinach de publier dans le Figaro l’enquête de la Chambre criminelle, V, 42-43. — Jugement porté sur lui par Bernard Lazare, 145. — Joseph Reinach l’informe d’un entretien qu’il a eu avec le P. du Lac, 149, note 1. — Ses révélations aux journaux sur le séjour de Dreyfus à l’île du Diable, 277 et note 1. — Son attitude au procès de Rennes, 286. — Ses craintes sur l’issue du procès, 307 et note 4, 391, note 4. — Projette de substituer Mornard à Labori, 368 et note 1. — Impression que lui produit l’attitude de son frère, 444. — Demande qu’une démarche soit faite pour obtenir du gouvernement allemand les notes du bordereau, 451, note 2, 482-483 ; avisé par Joseph Reinach des intentions de Waldeck-Rousseau à ce sujet, 485, note 1. — Labori ayant refusé de plaider, il le prie de revenir sur sa décision, 521 et note 1. — La grâce de Dreyfus ; ses entretiens avec Joseph Reinach, 547-548 ; avec Jaurès, 553 ; sa visite à Millerand, 553-554 : discussion avec Jaurès et Clemenceau au sujet du retrait du pourvoi, 556-558. — Repart pour Rennes ; son entrevue avec son frère, 559 : ajournement de la grâce ; nouvelle entrevue, 560-561 ; signature du décret de grâce : il rejoint son frère à Nantes et l’emmène à Carpentras, 565. — Ses dissentiments avec Labori, VI, 160 ; il est sollicité par lui de rompre avec Demange et de révéler les pourparlers qui ont précédé la grâce ; son refus, 161-167. — Sa rupture avec Labori ; lettres échangées à ce sujet, 169 et note 3 ; 170-171 ; informe son frère de la rupture, 172. — Exigences de Picquart et de Labori : ils réclament la direction de l’Affaire à l’exclusion de Demange et de lui, 173-174. — Ses efforts pour trouver le « fait nouveau », 200-203 ; révélations du capitaine Beauvais, 204 ; déclarations de Jouaust, 205. — Son enquête sur le bordereau annoté, 206-207 ; entretiens du docteur Dumas et du commandant Merle, 208-212 ; fait part de ses découvertes à Joseph Reinach, à Clemenceau et à Leblois : ce dernier en informe Jaurès, 214-215. — Attitude de Picquart à son égard à l’audience solennelle de la Cour de cassation, 437.

Dreyfus (Maurice), membre du Cercle franco-américain. Confondu par Guénée avec Alfred Dreyfus, I, 260, note 5.

Dreyfus (Maxime), membre du Cercle franco-américain. Confondu par Guénée avec Alfred Dreyfus, I, 260, note 5.

Dreyfus (Moïse), directeur des moulins de Corbeil. Mis en cause par Castelin dans son interpellation (séance du 18 novembre 1896), II, 450 et note 3.

Dreyfus (Paul), membre du Cercle franco-américain. Confondu par Guénée avec Alfred Dreyfus, I, 260, note 5.

Dreyfus-Gonzalès (Mme). Le P. du Lac la prie de lui ménager une entrevue avec Joseph Reinach, V, 146 et note 2.

Dreyfuss, grand rabbin de Paris. Aurait, selon Guénée, engagé Mme Hadamard à convenir de la passion de Dreyfus pour le jeu, I, 262. — Dément cette assertion au procès de 1894, 429 et note 1.

Dron (Gustave), député du Nord. Son interpellation sur la politique du Gouvernement (séance du 12 mars 1898), III, 568, note 2, 569.

Druet (Louis). Aurait entendu des officiers s’entretenir des prétendus aveux de Dreyfus, I, 518, note 8.

Drumont (Édouard), rédacteur en chef de la « Libre Parole ». Défend Turpin contre Mercier, I, 12 ; ses attaques contre Casimir-Perier, sa fuite en Belgique, 135. — Son article : Les Juifs dans l’armée, 203. — Ses débuts, la campagne antisémite, 216-217 ; préconise le massacre des Juifs en cas de guerre, 230-232. — Accuse Mercier de vouloir étouffer l’affaire Dreyfus, 237-239 ; suspend ses attaques en apprenant que Mercier consent à communiquer aux juges le dossier secret, 274-275 ; 343-345. — Prétend que le huis-clos est imposé par Hanotaux, puis admet la publicité des débats, 373. — Manifeste sa joie après la condamnation, 468-469. — Impute à une intervention de l’Allemagne l’assimilation de la prétendue trahison de Dreyfus à un crime politique, 473. — Regrette la chute de Mercier, 561. — Origine de ses relations avec Esterhazy, 52 ; son duel avec Crémieu-Foa, I, 217-218 ; II, 53-55 ; son rôle dans l’affaire Mayer-Morès, 56-61. — Cherche à faire le silence sur Dreyfus, 165. — Ses attaques contre Zola, 194-195 ; son duel avec Bernard Lazare, 196. — Sa campagne contre Félix Faure, 190-199 ; l’affaire Boulot, 236. — Commente la prétendue évasion de Dreyfus, 307-308 ; ses inventions sur la vie de Dreyfus à l’île du Diable, 330. — Desvernine trouve deux cartes de lui chez Esterhazy, 384-385. — Ses articles contre le « Syndicat », 437 ; ses relations avec Castelin, 446. — Mène campagne contre Billot à l’instigation d’Esterhazy, 485. — Invite Scheurer-Kestner à produire les preuves de l’innocence de Dreyfus, 619-620 ; ses attaques contre lui 632. — Insère, sur la demande d’Esterhazy, l’article signé « Dixi », 683. — Reproche à Boisdeffre son manque d’énergie, III, 2 ; se réconcilie avec Cavaignac qu’il avait autrefois malmené, 32. — Diffame Forzinetti à propos du récit de la captivité de Dreyfus au Cherche-Midi, 39. — Se défend d’être des amis d’Esterhazy, 40. — Ses racontars sur Scheurer-Kestner et sur Billot, 65. — Attribue à l’intervention de Joseph Reinach la nomination de Picquart au service des Renseignements, 82. — Son opinion sur les lettres à Mme de Boulancy, 120, note 2. — Publie la lettre d’Esterhazy à De Pellieux, 132. — Demande des poursuites contre l’auteur de la divulgation de l’acte d’accusation rédigé par D’Ormescheville, 161. — Son opinion sur le renvoi d’Esterhazy devant un Conseil de guerre, 192, note 1. — Somme Billot de frapper Picquart et Joseph Reinach après l’acquittement d’Esterhazy, 219. — Son attitude lors de la publication des lettres de Dreyfus, 252. — Applaudit aux désordres antisémites en Algérie, 282. — Ses attaques contre le Gouvernement à la suite de l’ordre de Billot enjoignant aux officiers de se rendre à la citation de Zola, 322 et note 4, 365. — Fait afficher un placard comminatoire à la veille du procès Zola, 385 ; ses manœuvres pour intimider les jurés, 384 ; falsifie pour ses lecteurs les comptes rendus des débats, 403. — Jugement porté par lui sur Crépieux-Jamin et Teyssonnières, 413. — Demande et obtient la révocation de Leblois, 492. — Son duel avec Clemenceau, 512. — Se porte candidat à Alger aux élections législatives de 1898, 578 : émeute provoquée par sa candidature, 539-540. — Injurie les magistrats de la Cour de cassation, 554. — Reproduit les propos de Bismarck au sujet de l’Affaire, 566. — Élu député, 587 ; contribue à la chute de Méline, 630. — Accueille avec joie l’entrée de Cavaignac au ministère, 634. — Défend Du Paty contre les attaques des revisionnistes, IV, 87-88. — Obtient le remplacement de Lépine au gouvernement général de l’Algérie, 128. — Fait avec Rochefort et Arthur Meyer une pension à Esterhazy, 165. — Ses menaces à l’adresse de Cavaignac, lorsqu’Esterhazy est déféré à un Conseil d’enquête, 167-169 ; adjure Tézenas de venir défendre Esterhazy devant le Conseil, 178. — Abandonne Henry après les aveux, 209 ; commente son suicide, 224, 233. — Son opinion sur Zurlinden, 249, note 2. — Sa campagne acharnée contre les revisionnistes, 274, 276 ; annonce que des poursuites vont être engagées contre Picquart à la requête de Chanoine, 283. — Réclame la convocation immédiate des Chambres à la suite d’un manifeste du duc d’Orléans, 307. — Ses attaques contre Ribot lors de la chute du ministère Brisson, 352. — Sympathie qu’il témoigne à Lebret, 355. — Demande le dessaisissement de la Chambre criminelle en faveur des Chambres réunies, 358, note 2 ; campagne d’injures qu’il poursuit contre Lœw, 373 ; contre les présidents des groupes républicains du Sénat, 400 ; contre les conseillers de la Chambre criminelle, 424. — Ouvre une souscription pour couvrir les frais du procès intenté à Joseph Reinach par Mme Henry, 439 ; les listes rouges, 440-443. — Qualifie de faux les lettres d’Esterhazy saisies chez Callé, 450. — Nie avoir révélé l’arrestation et le nom de Dreyfus, 462. — Déjeune chez Deschanel, 463. — Ses attaques contre Lebret et Dupuy à la suite de l’incident Bard-Picquart, 486-487. — Refuse de s’expliquer sur les prétendues lettres de l’empereur d’Allemagne, 513. — Envoie Gaston Méry à Esterhazy (janvier 1898), 520. — Articles lors du procès Mme Henry-Joseph Reinach, 526-528. — Commente en termes injurieux la troisième enquête de la Chambre criminelle, 535. — Émet l’hypothèse de l’empoisonnement de Félix Faure, 553. — Se prononce pour la candidature de Méline à la présidence de la République, 555 ; son intervention à l’Assemblée nationale, 565. — Ses efforts pour justifier la conduite d’Esterhazy après la déposition de celui-ci devant la Chambre criminelle, V, 28-31. — Article contre Georges Duruy, 80. — Déplore la faiblesse des généraux, 110. — Reproche au prince d’Arenberg et au comte d’Alsace leur protestation contre les scandales d’Auteuil, 118. — Invite « le peuple » à de nouvelles manifestations contre Loubet, 126. — Contribue à la chute de Dupuy, 155. — Propage la légende du bordereau annoté, 218. — Déclare que les juges doivent condamner Dreyfus d’après leur conviction, à défaut de preuves matérielles, 227, note 2. — Accuse le « Syndicat » d’avoir fait chasser la femme Bastian par Munster, 245. — Insinue que Guillaume II a cherché à influencer le Conseil de guerre de Rennes en faveur de Dreyfus, 270, note 1. — Comment il dépeint l’attitude de Dreyfus devant le conseil, 294. — Conjure Mercier de dire toute la vérité, 305 ; ses inventions sur l’attentat contre Labori, 357, 363. — Ses attaques contre le ministère Waldeck-Rousseau, 419. — Publie de prétendues déclarations de Schwarzkoppen au comte de Chezelles et du général Bronsart de Schellendorf à un Anglais, sur la culpabilité de Dreyfus, 445. — Reprend, à l’instigation de Mercier, la légende du bordereau annoté dans un article signé Memor, 502. — Accuse Dreyfus de s’être reconnu coupable en acceptant sa grâce, VI, 12. — Poursuivi pour diffamation par Labori ; est condamné, puis se rétracte, 53. — Qualifie l’amnistie d’« amnistie juive », 84 ; réclame à la Chambre l’amnistie pour Déroulède et Guérin, 141-142. — Insinue que Zola s’est suicidé, 198. — Persiste à combattre la revision, 279, 282. — Lettre qu’il reçoit d’Esterhazy à la suite du réquisitoire de Baudouin devant la Cour de cassation, 446, 450, 452. — Somme Mercier de tenir ses engagements et de révéler ce qu’il sait, 454-455 ; lui reproche de se dérober, 457 ; déplore à nouveau la faiblesse de l’État-Major, 478.

Du Barail, général, ancien ministre de la Guerre. S’oppose à la revision au nom de la raison d’État, IV, 423, note 5. — Son attitude à l’égard de Cornély, V, 169.

Dubief (Dr F.), député. Ministre du Commerce, puis de l’Intérieur dans le cabinet Rouvier (janvier 1905), VI, 423, note 1 ; signe la proposition tendant au transfert des cendres de Zola au Panthéon, 496, note 5.

Du Bois, commissaire des courses à la Société de steeple-chase d’Auteuil. Présente à Loubet les excuses de la Société après les scandales d’Auteuil, V, 117, note 2.

Dubois, agent à la solde de Mathieu Dreyfus, II, 184.

Dubois, employé civil au ministère de la Guerre. Soupçonné d’être « ce canaille de D… » : enquête dont il est l’objet, I, 33 et note 3.

Dubois (Marcel), professeur à la Sorbonne. Membre du Comité directeur de la Ligue de la Patrie française, IV, 505, note 3.

Dubois (Philippe), rédacteur à l’« Aurore », II, 637, note 3. — Apprend par le docteur Delanne les confidences de Cuers à Lajoux, 578, note 2.

Dubois (de l’Estang), inspecteur des Finances. Rapporte à Joseph Reinach son entretien avec Witte au sujet de l’affaire Dreyfus, II, 542 et note 1.

Dubost (Antonin), sénateur, ancien ministre de la Justice. Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21, note 4, 22, note 3. — Président du Sénat, son attitude lors de la discussion sur la réintégration de Dreyfus, VI, 498-499.

Dubreuil, capitaine. Son rapport sur l’affaire Voulet-Chanoine, V, 427, note 2.

Du Breuil, ancien magistrat. Sa déposition au procès de Rennes, au sujet des propos que Bodson lui aurait tenus sur Dreyfus, V, 445. — Condamné pour diffamation. 445, note 1.

Dubuc, ingénieur. Son discours au meeting du gymnase Pascaud (21 novembre 1897), III, 40-41 — Prend part au complot contre Loubet, V, 113. — Se rend à Rennes lors du procès, 252, note 4. — Arrêté en septembre 1899, 312. — Déféré à la Haute-Cour, son attitude à l’instruction, VI, 32 ; pendant les audiences, 61. — Son acquittement, 64.

Dubuch, colonel. Fait renseigner Picquart sur la surveillance dont Esterhazy a été l’objet pendant son séjour en Tunisie, II, 34, note 1 ; III, 174.

Du Buit (Henry), avocat. Refuse de défendre Zola, III, 301.

Ducasse (Germain), employé nous le nom de Durand au service des renseignements, puis secrétaire de la comtesse Blanche de Comminges. Ses relations avec Picquart, II, 457. — Une de ses lettres à Picquart fournit à Henry les éléments du faux Speranza, 458-459.

Ducassé, commandant, officier d’ordonnance de Pellieux. Écrit, sur l’ordre de Pellieux, à Bernheim, pour lui demander des renseignements au sujet du manuel de tir prêté à Esterhazy, III, 58, note 6. — Apprend à Bertulus que Pellieux connaît l’identité de la « dame voilée », 520, note 2 ; VI, 340 et note 2. — Accusations portées contre lui par Clemenceau et Picquart, 341. — Attitude d’André à son égard, 342. — Demande à passer devant un Conseil d’enquête, 343. — Combes s’oppose à son avancement, 344, note 3. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 345-347. — Le résultat de l’enquête de la Cour de cassation lui est communiqué par Étienne, 347, note 1.

Duchassaing, lieutenant-colonel. Membre du Conseil de guerre appelé à juger Picquart, IV, 387, note 5.

Duchatelet, capitaine. Propos que lui aurait tenus Dreyfus, V, 291. — Sa déposition au procès de Rennes, 389.

Duchesne, général. Chargé d’une enquête sur Pellieux, V, 238 et note 2.

Duché (Paul). Son article dans le Nouvelliste de Bordeaux sur la déposition de Mercier à Rennes et sur le bordereau annoté, V, 440 et note 1.

Duchet, employé au ministère de la Guerre. Soupçonné par Mercier, avant la découverte du bordereau, d’être « ce canaille de D… », II, 184.

Duclaux (Émile), directeur de l’Institut Pasteur, membre de l’Académie des Sciences. Félicite Scheurer-Kestner de son attitude dans l’Affaire, II, 673, note 2. — Sa lettre à Scheurer au sujet de l’instruction du procès Dreyfus, III, 169. — Son opinion sur la lettre J’accuse, 240-241. — Signe la pétition en faveur de la revision, 244. — Ses « Propos d’un solitaire », 249. — Cité par Zola comme témoin, 302. — Sa propagande en faveur de la revision, 330. — Sa déposition au procès Zola, 405. — Prend part à la réunion constitutive de la Ligue des Droits de l’homme, 623. — Son attitude lors des désordres de la salle Chaynes, IV, 426. — Engage Joseph Reinach à demander l’ajournement de son procès avec Mme Henry, 526. — Poursuivi comme vice-président de la Ligue des Droits de l’homme pour infraction à la loi sur les associations, V, 7-9. — Sa mort, 296-297.

Ducros, commandant d’artillerie. Invite Dreyfus à venir à l’atelier de Puteaux, I, 319. — Sa déposition en faveur de Dreyfus devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 515-516, V, 45 ; au procès de Rennes, 265 et note 1 ; 391 et note 3.

Ducuing (François), avocat, rédacteur au « Journal des Débats ». Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Ses articles sur le procès de Rennes, V, 269 note 2 ; 315 et note 2 ; 321, note 3.

Dufaure du Bessol, général. Accepte de présider le jury d’honneur proposé pour régler le différend Esterhazy-Picquart, III, 516.

Dufeuille (Eugène), chef du cabinet politique du duc d’Orléans, homme de lettres. Est persuadé de l’innocence de Dreyfus, III, 33. — Son opinion sur la lettre de Zola à Félix Faure, 241. — Remet sa démission au duc d’Orléans, 271 et note 1.

Dufour (Jacques), député. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), V, 200, note 1. — Signe la proposition Vaillant réclamant une enquête sur les jugements des Conseils de guerre, VI, 243.

Dugas. Sa déposition devant la Chambre criminelle au sujet des lettres d’Esterhazy (revision du procès de 1894), IV, 362, note 2.

Du Guiny, général. Sa démarche auprès de Saussier en faveur d’Esterhazy, II, 63-64.

Du Halgouët, ancien lieutenant-colonel, député. Proteste contre le discours de Bourgeois sur l’influence du clergé catholique dans l’armée, III, 31, note 3. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 489.

Dujardin-Beaumetz, député de l’Aude. Ses déclarations à Papillaud au sujet de l’enquête Esterhazy (novembre 1897), III, 5, note 2. — S’abstient dans le vote sur la mise en accusation de Mercier, V, 133, note 3. — Son opinion sur le cabinet Waldeck-Rousseau, 178, note 1.

Du Lac (le Père), de la Compagnie de Jésus. Ami et confesseur de Boisdeffre, I, 270 ; III, 23. — Extraits de son livre : Les Jésuites, relatifs à la Guyane, I, 487, note 1. — Associé à la fondation de la Libre Parole, III, 23. — Son attitude à l’égard de Mme Monnier ; il est accusé par elle d’avoir violé le secret de la confession, 521. — Ses Intrigues politiques, IV, 420-421. Son entrevue avec Joseph Reinach chez Mme Dreyfus-Gonzalès ; l’affaire Monnier ; propos que lui aurait tenus Boisdeffre, V, 145-149. — Pris à partie par Pressensé dans son discours à la Chambre sur l’attitude des congrégations pendant l’Affaire (séance du 18 mars 1903), VI, 227-229.

Du Liscoet, lieutenant-colonel. Désigné, pour faire partie du Conseil de guerre appelé à juger Picquart, IV, 387, note 5.

Dumas, conseiller à la Cour de Cassation. Vote l’arrêt déclarant recevable la demande en revision du procès de 1894, IV, 348, note 1. — Attitude qu’il aurait eue pendant la déposition de Roget devant la Chambre criminelle, 395. — Accusé par Quesnay de Beaurepaire dans l’Écho de Paris d’avoir eu des pourparlers avec les parents de Dreyfus, 494. — Sa déposition à la seconde enquête Mazeau, 507 ; à la troisième enquête Mazeau, 535 et note 2.

Dumas (Roger), docteur en médecine. Entre en relation avec le commandant Merle ; ses entretiens avec lui au sujet du verdict de Rennes, VI, 209-210 ; le bordereau annoté, 211-212. — Tient Mathieu Dreyfus au courant des confidences de Merle, 212. — Démentis que lui oppose Merle, 213. — Sa lettre à Jaurès, V, 219, note 3 : VI, 212, note 1, 232 ; à Mornard, 209, note 4 ; 212, note 3. — Sa déposition est reçue par Garas, conseiller à la Cour de cassation (mai 1904), 209, note 4.

Dumba. conseiller à l’ambassade d’Autriche. Cité par Zola comme témoin à son procès, III, 303.

Dumont (Henri), artiste peintre. Entend Lebrun-Renaud raconter son entretien avec Dreyfus, I, 528.

Dumont. général. Membre du Conseil d’enquête appelé à se prononcer sur le cas de Picquart ; son rapport, III, 324.

Du Paty de Clam, commandant, puis lieutenant-colonel, sous-chef du 3e bureau au ministère de la Guerre. Chargé par Gonse de comparer l’écriture du bordereau avec celle de Dreyfus, I, 65. — Ses deux expertises, 66. — Conclut à l’identité des écritures et à la nécessité d’une expertise légale, 75-76. — Se rend avec Henry et Sandherr à la Préfecture de police pour montrer le bordereau à Cavard, 81. — Mis par Mercier en rapport avec Cochefert, 84. — Assiste Gonse dans la conduite de la procédure contre Dreyfus, 87. — Prépare l’arrestation de Dreyfus, 89. — Imagine la scène de la dictée, 90. — Fait connaître son plan à Cochefert, 91. — Remet à Bertillon une photographie du bordereau et les pièces de comparaison, 94. — Affirme à Bertillon la culpabilité de Dreyfus, dont il lui annonce l’arrestation imminente, 95. — Déclare à Cochefert que Bertillon attribue le bordereau à Dreyfus, 100. — Nommé officier de police judiciaire, reçoit de Mercier l’ordre d’interroger et d’arrêter Dreyfus, 101. — Scène de la dictée, 106-118. — Son opinion sur l’attitude de Dreyfus, 119. — Procède à l’interrogatoire définitif, 122-123. — Déclare à Dreyfus que sa trahison est avérée, mais refuse de lui montrer le bordereau, 124. — Remet Dreyfus à Henry, 126 ; appendice, 589-591. — Se rend avec Cochefert et Gribelin au domicile de Dreyfus, 128. — Refuse de faire connaître à Mme Dreyfus l’accusation portée contre son mari, 129. — Procède à une perquisition, 130. — Fait aux officiers un récit tendancieux de l’épreuve de la dictée et des perquisitions, 132 ; assiste au dépouillement des papiers saisis, 137. — Ses recherches sur le papier pelure, 138. — Tient Picquart et Boucher au courant de son enquête, 140. — Son entretien avec Dreyfus est dénaturé au rapport d’Henry, 144. — Reçoit une dénonciation de Bertin-Mourot contre Dreyfus. 145. — Cherche les mobiles du prétendu crime de Dreyfus. 146-147. — Reprend au Cherche-Midi l’interrogatoire de Dreyfus, 153-155. — Fait faire à Dreyfus dix dictées consécutives, 156. — Le questionne sur ses voyages en Alsace, 156-157. — Persiste à lui cacher les charges qui pèsent sur lui, 158. — Nouvel interrogatoire et nouvelles épreuves auxquels il soumet Dreyfus, 161-163. — Questionne Dreyfus sur sa vie privée, 164-165. — Se rend chez Mme Dreyfus pour l’interroger, 166-167. — Lui demande ses lettres de fiançailles, 168. — Lui remet un billet de son mari et la contraint au silence, 169. — Sa collaboration avec Bertillon, 171-173. — Son découragement et ses hésitations devant l’attitude de Dreyfus, 186. — Accusé à tort d’être l’auteur de la lettre à la Libre Parole signée Henry, 193. — Fait faire à Dreyfus une copie du bordereau ; son rapport à Mercier à ce sujet, 194. — Sa note sur les dénégations de Dreyfus et les inconvénients diplomatiques d’un procès, VI, appendice, 512-513. — Procède au dernier interrogatoire de Dreyfus et l’invite à faire des aveux, I, 197. — Date à laquelle Dreyfus lui a dit : « On m’a volé mon écriture », appendice, 591-592. — Son rapport charge Dreyfus, mais ne conclut pas à des poursuites, 199 et note 2 ; analyse de ce rapport, 200-204. — Autorise Mme Dreyfus à prévenir les frères de son mari, 209. — Son entretien avec Mathieu Dreyfus chez Mme Dreyfus, 210-212. — Sandherr lui communique la dépêche du 2 novembre et deux déchiffrements de cette dépêche, 248, note 3. — S’immisce dans la procédure de D’Ormescheville, 257-258, 286. — Ses inquiétudes touchant l’issue de l’instruction, 263. — Conseille à D’Ormescheville d’entendre Fabre et D’Aboville, 264. — Chargé de rédiger avec Sandherr le commentaire du dossier secret, 276. — Ses inventions sur la manière dont Dreyfus aurait touché le prix du bordereau, 288. — Sens qu’il attribue au mot « manœuvres » dans le bordereau, 290. — A fait partie de la commission qui a préparé la campagne de Madagascar ; note rédigée par cette commission, 298 ; II, 193, note 2, 194. — Fait examiner par Bertillon les lettres adressées à Dreyfus, I, 300. — Participe à la rédaction du rapport de D’Ormescheville, 311. — Termine le commentaire du dossier secret. 351. — Analyse du commentaire : le memento de Schwarzkoppen, 352-353 ; la lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen de décembre 1893, 353-354 ; la pièce « Canaille de D… », 355-357 ; le bordereau, 357 ; la dépêche du 2 novembre et les déclarations de Val-Carlos, 358. — Remet le commentaire à Sandherr, 359. — Est cité au procès comme témoin à charge, 389. — Sa déposition, 405-409, 413. — Ses interventions au cours des débats, 415, 423. — Remet à Maurel le dossier secret, 429-431 ; le reprend à l’issue du procès pour le restituer à Sandherr, 450. — Son commentaire a-t-il été communiqué aux juges ? appendice, 603-611. — Autorisé à voir Dreyfus pour essayer d’en obtenir des aveux, 479-480. — S’entretient avec lui au Cherche-Midi, 481-482. — Lui promet de demander à Mercier la continuation des recherches, 483. — Dit que Dreyfus, s’il est innocent, est « le plus grand des martyrs », 484. — Rend compte de son entretien à Mercier, 485. — Son rapport écrit, 486. — Analyse de ce rapport ; a-t-il posé à Dreyfus la « question de l’amorçage » ? appendice, 620-625. — Se rencontre avec Schwarzkoppen chez Mme D’Orval, 541. — Jugement porté sur lui par Schwarzkoppen, qui le considère comme l’auteur responsable de l’erreur judiciaire, 542. — Reçoit une lettre de Dreyfus lui rappelant sa promesse de faire rechercher d’autres coupables, II, 143. — Réflexion qu’il fait sur le verdict de 1894, 211. — Cherche des arguments dans un mémento de Schwarzkoppen sur l’artillerie lourde, 223. — Ses relations avec D’Orval, qu’il fait signaler à la Sûreté, 224-225. — Attribue à Mathieu Dreyfus l’écriture d’Esterhazy, 291. — Mépris que Picquart lui témoigne après qu’il a pris connaissance du dossier secret, 294-295. — Affirme à Picquart que Mathieu Dreyfus veut substituer un homme de paille à son frère, 325. — Absent de Paris lors de la publication de l’article : Le Traître dans l’Éclair, 368. — Soupçonné par Picquart : d’avoir inspiré cet article, 373-374 ; d’être l’auteur du faux « Weyler », 386-387. — Son entretien avec Boisdeffre sur l’éventualité d’une erreur judiciaire, 409. — Ses relations avec Henry, 564-565. — Prend part à plusieurs conciliabules avec Gonse. Henry et Lauth, 566-570. — Invité par Henry à prévenir Esterhazy menacé d’être dénoncé par Scheurer-Kestner, 571. — Son entretien avec Boisdeffre au sujet d’Esterhazy, 586 et note 4. — Convient d’un rendez-vous avec Esterhazy, 588. — S’entretient avec lui au parc Montsouris, 594-595. — Lui reproche l’imprudence de sa visite à Schwarzkoppen, 597. — Quitte son service ordinaire pour travailler avec Gonse, 599. — Ses nouvelles entrevues avec Esterhazy, 600-002. — Son rôle dans la demande d’enquête adressée par Esterhazy à Boisdeffre au sujet de la lettre Brault, 608-610. — Correspond avec Esterhazy par l’intermédiaire de Marguerite Pays, 611 et note 6. — Lui remet le canevas d’une lettre à adresser au Président de la République, 622-624. — Reçoit les confidences d’Esterhazy sur le prétendu rôle de la « dame voilée », 640. — Ses démêlés avec la famille de Comminges, 641-642. — Scène entre Gonse, Henry et lui à propos de la troisième lettre d’Esterhazy au Président de la République, 657-660. — Est considéré par Picquart comme l’auteur des faux Blanche et Speranza, 672. — Ses explications au sujet de ces deux faux, appendice, 707-709. — Remet à Esterhazy un résumé des préliminaires de l’Affaire, à la rédaction duquel il a collaboré, 682. — Invite Esterhazy à rendre le « document libérateur ». 685. — Apprend la rentrée du document au ministère, 687. — Dément l’avoir remis à Esterhazy, 690. — Conseille à Esterhazy de demander une enquête, en suite de la dénonciation de Mathieu Dreyfus, III, 1. — Reçoit l’ordre de cesser ses entrevues avec Esterhazy, 85. — Est mis par Marguerite Pays en relations avec Christian, 87. — Communique avec Esterhazy par l’intermédiaire de Christian, 88-89. — La « note aux deux écritures », 89-90. — Fait, par ordre de Gonse, une démarche auprès de Tézenas en faveur d’Esterhazy, 92. — Le « faux Otto », 108-110. — Soupçonné d’avoir joué le rôle de la « dame voilée », I, 643 ; II, 134. — Affirme à Gonse avoir cessé ses entrevues avec Esterhazy, 136. — Conseille Esterhazy au cours de l’instruction Ravary, 171 ; lui communique les dépositions des témoins, 172-173 ; le rassure sur les conclusions des experts, 181. — Scène violente entre Christian et lui, 184. — Communique à Esterhazy le rapport des experts sur le bordereau, 188. — Témoin au procès Esterhazy, 205. — Sa déposition, 213. — Félicite Esterhazy après son acquittement, 218. — Mis en cause dans la lettre J’accuse, 225-228. — Disparition des documents relatant son entretien avec Dreyfus au Cherche-Midi, I, appendice, 626 ; III, 285. — Rédige de mémoire, par ordre de Gonse, une note sur cet entretien, 288. — Cité comme témoin par Zola, 302. — Envoyé par Gonse chez Tézenas avant le procès Zola. 321. — Fait défaut, 344. — Sa comparution ordonnée par la Cour, 345. — Sa déposition. 363-365. — Tient le « faux Henry » pour suspect, 447. — Confond Jules avec François Auffray ; suites de ce quiproquo, 464-465. — Malade, ne peut servir de témoin à Esterhazy dans son duel avec Picquart, 513. — Accusé d’être l’auteur des dépêches Blanche et Speranza et d’avoir machiné le roman de la « dame voilée », 523. — Le dossier concernant son affaire avec Mlle de Comminges est remis à Billot. 524. — Son entretien avec Bertulus, 525-526. — Ses méfiances à l’égard d’Henry et d’Esterhazy, 527. — Mandé par Gonse ; se défend des accusations portées contre lui, 528. — Manœuvres d’Henry pour le perdre, 529-530. — Dicte à Gonse le faux texte de la dépêche du 2 novembre qui figure au dossier secret, 601-003. — Refuse de prendre la succession d’Henry au service des renseignements, 612-613. — l’enquête de Bertulus démontre qu’il n’est pas l’auteur de la dépêche Speranza, 617. — Reçoit la visite d’Esterhazy après le renvoi de celui-ci devant un Conseil d’enquête, IV, 36. — Comment son rôle dans l’Affaire est présenté par Henry à Roget, 60-63. — Mépris que conçoit Roget à son égard, 60-63. — Il est interrogé par Cavaignac, 65. — Gonse, Gribelin et Roget excitent Cavaignac contre lui, 66-68. — Henry le dénonce à Bertulus, 81. — Plainte en faux portée contre lui par Picquart, à l’instigation de Bertulus, 86-88. — Articles de Joseph Reinach contre lui, 87. — Cavaignac lui refuse l’autorisation de poursuivre Reinach, 88. — Le « télégramme Berthe », 89-90. — Ordonnance rendue contre lui par Bertulus, 91-92 ; pourvoi du ministère public, 93. — Arrêt de la Chambre des mises en accusation dessaisissant Bertulus, 94-96. — Attitude de Cavaignac à son égard, 119-120. — Cité comme témoin au Conseil d’enquête chargé de se prononcer sur Esterhazy, 170. — Sa déposition, 171-175. — Accusé par Esterhazy d’être l’auteur de la « note aux deux écritures », 176. — Sa seconde déposition devant le conseil d’enquête, 179. — Zurlinden charge le général Renouard de l’interroger, 245. — Dénoncé par Cuignet comme l’instigateur du « faux Henry », 247, 469. — Son interrogatoire par Renouard, 255. — Sa mise en disponibilité par retrait d’emploi, 258-259. — Poursuites décidées contre lui par le Conseil des ministres, 470. Sa déposition devant la Chambre criminelle, 518-519 ; devant les Chambres réunies, V, 63-64. — Arrêté par ordre de Krantz et conduit au Cherche-Midi, 98. — Sa défense à l’instruction Tavernier, 239-240. — Non-lieu rendu en sa faveur, 238-239. — Déclare que le décalque officiel de la dépêche Panizzardi est un faux, 240. — Sa prétendue maladie ; il ne se rend pas au procès de Rennes, 284, 292. — Sa note sur le décalque de la dépêche Panizzardi est remise par Mercier à Chamoin, 297-298 — Jugement porté sur lui par Roget au procès de Rennes, 384, note 3 ; par Picquart, 392. — Mis en cause pendant les débats, 401. — Labori demande qu’il soit examiné par des « médecins commis », 401-402. — Interrogé chez lui par Tavernier, sur l’ordre de Jouaust, 404 ; ambiguïté de ses déclarations, 405. — Injures d’Esterhazy à son adresse, VI, 74. — Des lettres de lui sont montrées par Esterhazy au consul de France à Londres, 78. — Dépeint par Zola dans le roman Vérité sous le nom de frère Fulgence, 181. — Dénonce une prétendue connexité entre l’affaire Humbert et l’affaire Dreyfus, 225. — Indiqué par Gribelin à André comme l’auteur de la dépêche Speranza, 263. — Éconduit par André à qui il avait demandé audience, 270. — Sa déposition à l’enquête de la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 303-306. — Fait résulter la culpabilité de Dreyfus du système déduit par Bertillon de la « superposition des encoches », 307-308. — Jugement porté sur lui par Séverine, 315. note 1. — Pris à partie dans le réquisitoire de Baudouin devant la Cour de cassation, 446. — Accuse Baudouin d’avoir falsifié son commentaire, 449 et note 2. — Mornard lui reproche dans sa plaidoirie d’avoir tenu Dreyfus pour coupable « parce que juif », 459.

Du Paty (Marie-Louise). Désignée par Esterhazy comme étant la « dame voilée », III, 92.

Duperré, vice-amiral. Son entrevue avec l’archiduc Victor au sujet des prétendues relations de Dreyfus avec l’Allemagne, I, appendice, 615.

Dupont (Ernest), conseiller à la Cour de cassation. Vote l’arrêt déclarant recevable la demande en revision du procès de 1894, IV, 348, note 1.

Dupont, capitaine. Assiste à l’entretien entre François et Przyborowski au ministère de la Guerre, VI, 105.

Dupouy (Paul). Correspondant de Mathieu Dreyfus à Cayenne ; s’occupe des intérêts matériels de Dreyfus, II, 133, note 2.

Duprat, capitaine du génie. Officier d’ordonnance d’Hippolyte Laroche : lui rapporte les propos de Freystætter au sujet de la condamnation de Dreyfus, I, appendice, 614.

Dupré. conseiller à la Cour de cassation, IV, 324. — Vote l’arrêt déclarant recevable la demande en revision du procès de 1894, 348 note 1. — Sa déposition à la deuxième enquête Mazeau, 508 ; à la troisième enquête Mazeau, 535, note 2. — Membre de la Commission consultative chargée d’examiner la requête de Dreyfus ; se prononce pour la revision du procès de Rennes, VI, 282, note 2.

Dupré, employé de chemin de fer. Sa déposition à l’instruction Ravary au sujet de la serviette égarée par Joseph Reinach, III, 175, note 4.

Dupressoir, gendarme. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) au sujet de l’entretien de Dreyfus avec Lebrun-Renaud avant la dégradation, I, 498 et note 5 ; appendice 628 ; IV, 451.

Dupuy (Adrien). Transmet à son frère Charles Dupuy la demande de Joseph Reinach tendant à ce que Dreyfus soit avisé de l’arrêt de la Cour de cassation, IV, 372.

Dupuy (Charles), député. Président du Conseil (mai 1894), I, 5. — Son attitude lors de la discussion de l’affaire Turpin (séance du 31 mai 1894), 9. — Maintenu au pouvoir après l’élection de Casimir-Perier à la présidence de la République ; cherche à lui soustraire la connaissance des affaires, 14-15. — Le « petit conseil » du 11 octobre 1894. 79, appendice, 582-586. — Laisse Mercier conduire l’enquête sur Dreyfus, 137. — Avise Casimir-Perier de l’ouverture d’une instruction judiciaire contre Dreyfus, 209. — Déclare à Joseph Reinach que l’interview de Mercier parue dans le Figaro sera démentie : texte du démenti, 337. — Le feuilleton du Petit Journal : Les deux frères, 338. — Sa faiblesse à l’égard de Mercier, 343. — Aurait, au dire de Rochefort, connu le dossier ultra-secret et juré d’en démentir l’existence, 349. — Son attitude lors de la discussion du projet de loi sur la trahison et l’espionnage (séance du 24 décembre 1894), 477. — Refuse de recevoir Demange avant la dégradation de Dreyfus ; son entretien avec Joseph Reinach, 487-488. — Prend l’intérim des Affaires étrangères pendant la convalescence d’Hanotaux, 524. — Porte à Casimir-Perier la dépêche Hohenlohe qui lui a été remise par Munster, 524-525. — Avertit Hanotaux de la protestation du gouvernement allemand, 525. — Nouvelles difficultés ; article de Clisson dans le Figaro sur les propos de Lebrun-Renaud, 533. — Rédige avec Mercier une note démentant cet article, 536. — Fait accepter par Munster une note mettant hors de cause les ambassades étrangères, 543. — La prétendue « nuit tragique », 545-546. — Sa démission, 557. — Mis en cause par l’interpellation Castelin (séance du 18 novembre 1896) ; sa réplique, II, 449-450. — Son attitude lors du discours de Cavaignac sur les aveux (séance du 13 janvier 1898), III, 237 et note 2, 238. — Mis par Mercier au courant de la communication secrète ; se tait lors du discours de Jaurès sur l’illégalité du verdict de 1894 (séance du 24 janvier 1898), 313. — Nouveau discours de Cavaignac sur les aveux (séance du 7 juillet 1898), IV, 26. — Chargé par Félix Faure de constituer un cabinet après la chute de Brisson, 351 ; ses négociations, 351-354. — Le nouveau ministère, 355-356. — La déclaration ministérielle ; le « fusil » (séance du 4 novembre 1898), 356-358. — Déclare qu’il combattra les propositions tendant à dessaisir la Chambre criminelle, 358. — Refuse de faire connaître à Dreyfus l’arrêt de la Cour de cassation ; la Cour ordonne que Dreyfus soit averti et invité à préparer sa défense, 372-373. — Sollicité par les groupes républicains du Sénat d’ajourner le procès Picquart, 400. — Interpellations Bos et Massabuau à la Chambre (séance du 28 novembre 1898), 400-401. — Mis en cause par Poincaré, 403-404. — Son discours ; vote de l’ordre du jour de confiance, 403-404. — Questionné par Monis au Sénat au sujet du procès Picquart (séance du 29 novembre 1898), 407-408. — Son attitude pendant les débats sur la liberté de l’enseignement, 419. — Fait poursuivre Urbain Gohier pour son livre : l’Armée contre la Nation questionné par Fournière au sujet de cette mesure, 424 et note 4, 425. — Fait exclure Zola de l’amnistie votée par la Chambre (séance du 21 novembre 1898), 428. — Ses déclarations à Lœw au sujet du procès Dreyfus : la « mystification de 1894 », 452-453. — fait ajourner l’interpellation Lasies sur la communication du dossier secret à la Chambre criminelle (séance du 18 novembre 1898), 459. — Son attitude pendant cette interpellation (séance du 16 décembre 1898), 463-467. — Son discours contre l’antisémitisme (23 décembre 1898) ; attaques de Drumont contre lui, 486-487. — Interpellation à la Chambre sur la démission de Quesnay, 494-497. — Refuse d’autoriser l’impression des procès-verbaux de l’enquête de la Chambre criminelle, 524. — Fait voter le projet de dessaisissement par le Conseil des ministres (27 janvier 1899), 529-531. — Le projet à la Chambre : supplément d’enquête exigé par la commission, 531-534. — Dépose une demande en autorisation de poursuites contre Millevoye, 542. — Adoption du projet de dessaisissement par la Chambre (séance du 18 février 1899), 544-545. — Mort de Félix Faure ; il refuse de se porter candidat à la présidence de la République et obtient cependant quelques voix à l’Assemblée nationale, 566. — Manifestations au retour de Loubet à Paris, 566-568. — Averti des projets de Déroulède pour le jour des obsèques de Félix Faure, 569-570. — Offre à Loubet la démission du cabinet ; refus de Loubet, 570. — Accorde à la Ligue des Patriotes une place dans le cortège officiel aux obsèques de Félix Faure, 577-578 ; revient sur cette autorisation, 579. — Projette avec Mazeau d’exclure la Cour de cassation du cortège, 579. — Prend malgré les avertissements d’Hennion, des précautions insuffisantes le jour des obsèques, 597-598. — Informé par Zurlinden de l’affaire de Reuilly ; hésite pendant plusieurs heures avant de faire arrêter Déroulède et Habert : inculpation dérisoire relevée contre eux, 614. — Mesures à la suite de la tentative de Reuilly : poursuites contre les ligues, V, 7-9. — La loi de dessaisissement au Sénat, 9-16. — Son discours (séances des 27 et 28 février 1899), 17. — Discours de Waldeck-Rousseau, vote de la loi, 18-22. — Son discours au Puy : les « sanctions nécessaires », 47. — Démission de Freycinet ; il le remplace par Krantz, 82-83. — Agitation et complots contre Loubet, 110-111. — Insuffisance des mesures prises par lui en prévision de troubles, 112-113. — Scandale d’Auteuil, 114-117. — Propose la mise en accusation de Mercier, 120. — Séance du 5 juin 1899 à la Chambre : son discours sur l’affaire d’Auteuil. 126-128. — Discours de Ribot sur la mise en accusation de Mercier, 131 ; vote de l’ajournement, 133. — Poursuites contre les manifestants d’Auteuil, 135. — Incidents militaires, 137-139. — Manifestation républicaine de Longchamp, 152-154. — Interpellé par Vaillant sur l’attitude de la police à l’égard des manifestants (séance du 12 juin 1899) ; sa chute, 154-155. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes) : la « nuit historique », VI, 322.

Dupuy (Jean), sénateur, directeur du « Petit Parisien ». Ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, I, 508, note 2. — Sa démarche auprès de Waldeck-Rousseau pour l’engager à constituer un ministère juin 1899, V, 173, note 1. — Ministre de l’Agriculture dans le cabinet Waldeck-Rousseau, 178. — Réélu sénateur, VI, 58.

Dupuy (Mme). Dépose contre Lemercier-Picard une plainte en escroquerie (février 1898), IV, 98, note 3.

Dupuy-Dutemps, député. Ministre dans le cabinet Ribot (janvier 1895), I, 560.

Dupuytrem (Raymond), député. Dément un propos prêté à Joseph Reinach de « chambardement général »), III, 243-244. — Reçoit les confidences de Savignaud, ancien planton de Picquart à Sousse, et les transmet à Cavaignac, IV, 105 et note 4.

Durand (Émile). Voir Lemercier-Picard.

Durand (Eugène), conseiller à la Cour de cassation, V, 575.

Durand (Marguerite). Fondatrice et directrice de la Fronde, III, 195, note 4. — Organise une enquête sur la femme Millescamps, V, 242, notes 1 et 2.

Durandin. Voir Lemercier-Picard.

Duréault, préfet d’Ille-et-Vilaine. Chargé par Waldeck-Rousseau d’assurer l’ordre pendant le procès de Rennes, V, 345.

Duréaux. médecin à Longuyon. Refuse de recevoir le duc d’Orléans chez lui lors des obsèques de Félix Faure, IV, 583-584.

Durlin, directeur du Dépôt. Entend Dreyfus protester de son innocence, I, 506 et note 2. — Croit à l’innocence de Dreyfus, 562, note 3. — Dément les propos prêtés à Dreyfus par Depert, IV, 451.

Durre, député. Son intervention au cours des débats sur la réintégration de Dreyfus (séance du 13 juillet 1906), VI, 489.

Duruy (Georges), professeur à l’école polytechnique. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Ses articles dans le Figaro, V, 79, 80 et note 1 ; dans le Temps, 80 et note 2. — Manifestations hostiles dont il est l’objet à l’École polytechnique ; suspension de son cours par le général Toulza, 80-81. — Krantz ordonne la réouverture du cours, 83, note 2. — Son article dans le Figaro sur l’arrêt de la Cour de cassation annulant le procès de 1894, 229 et note 2.

Dutrait-Crozon (Henry), rédacteur à la « Gazette de France ». Son livre : Joseph Reinach historien. Revision de l’Histoire de l’Affaire Dreyfus, V, 375, note 2.

Dutrieux, chef du jury au procès Zola. Relate une prétendue tentative de corruption dont les jurés auraient été l’objet, III, 468, note 2.

Duval (Eugène), conseiller à la Cour de cassation. Vote l’arrêt déclarant recevable la demande en revision du procès de 1894, IV, 348, note 1.


E

Ecalle, ouvrier d’art. Dessine un fusil pour Esterhazy, II, 87, note 2. — Sa déposition au procès de Rennes, V, 599.

Echemann, lieutenant-colonel. Juge au Conseil de guerre de 1894, I, 385. — Aurait, avant le jugement, reçu de Sandherr l’assurance que Dreyfus était coupable. 398 et note 1. — Interpelle Henry lors de sa deuxième déposition, 418. — Donne lecture des pièces du dossier secret, 440-441. — Ses déclarations à De Maizière avant et après le verdict, II, 175 et note 1. — Reçoit la visite de De Mitry, chargé par Mercier de recueillir ses souvenirs sur le procès de 1894, V, 503 ; 1, 441 et note 2.

Écho de Paris (l’). Voir : Lemaître (Jules), Lepelletier (Edmond).

Éclair (l’). Publie un exposé historique de l’affaire : Le Traître ; impression produite par cet article, II, 348-355. — Recherches sur l’auteur de l’article, 368. — Instruction judiciaire ouverte à ce sujet, 375, note 2. — Voir aussi : Humbert (Alphonse), Sabatier.

Ellissen (Albert), financier, administrateur du Petit Journal, I, 232 et note 6. — Son rôle dans la campagne menée contre la revision, III, 259, note 2.

Elva (Comte D’), sénateur. Souscrit aux listes rouges, IV. 441. — Vote contre, la réintégration de Dreyfus, VI, 500, note 1.

Ephrussi (Charles), directeur de la « Gazette des Beaux-Arts ». Soupçonné de donner asile à Zola ; enquête faite à son domicile, IV, 311, note 4.

Esterhazy (Christian). Ses origines, II, 491 et note 2. — Lettres qu’il reçoit du commandant Esterhazy ; escroqueries commises par celui-ci à son préjudice, 492-500, 561 et note 1. — Sert d’intermédiaire entre Esterhazy et Du Paty, III, 85-88, 108. — Porte des lettres d’Esterhazy à Pellieux ; accompagne Mme Esterhazy à Dommartin, 88. — Lit le nom de Boisdeffre sur un billet de Du Paty. 89. — Écrit, sur la demande d’Esterhazy, les prétendues lettres de la dame voilée », 98 et note 8. — Ses attaques contre Mme de Boulancy à la suite de la publication des lettres d’Esterhazy, 120. — Communique à Drumont et à Rochefort une note d’Esterhazy, 132. — Sa démarche comminatoire auprès de Du Paty au sujet des experts de l’instruction Ravary, 184, 185 et note 1. — Réclame à Esterhazy l’argent qu’il lui a prêté, 518. — Expédie des lettres anonymes à Mme de Boulancy et à Me Lagasse, 519, note 5. — Nouvelles réclamations auprès d’Esterhazy, sa rupture avec lui. 613-614. — Conduit par Herbin chez Labori ; il lui fait ses confidences et lui communique les lettres d’Esterhazy, 615. — Fait les mêmes confidences à Trarieux, 615 et note 3. — Cité comme témoin à l’instruction Bertulus, IV, 35. — Assigné à comparaître par ministère d’huissier, 36. — Ses déclarations à Bertulus ; il lui remet son dossier, 37. — Confronté avec Esterhazy et Marguerite Pays, son attitude, 84-85. — Saisit Bertulus d’une plainte en escroquerie contre Esterhazy, 86 et note 2. — Cavaignac projette de le déférer à la Haute Cour, 125. — Action intentée contre lui par le prince Esterhazy : il réclame l’assistance judiciaire, V, 34, note 1. — Obtient la condamnation d’Esterhazy à trois ans de prison, VI, 75.

Esterhazy (Marie-Charles-Ferdinand-Walsin). Ses origines, II, 17. — Son enfance, 18. — Quitte le lycée Bonaparte à seize ans, 19. — Prend le titre de comte, 19. — Ses démêlés avec les Esterhazy d’Autriche, 20-21. — Débuts de sa carrière, 21. — Entre comme sous-lieutenant dans la légion étrangère, 22. — Sa conduite pendant la guerre de 1870-1871, 22-23. — Fait un stage en Afrique sous le général Grenier, 24. — Son état maladif, 25. — Traducteur d’allemand au bureau des renseignements du ministère de la Guerre, 26. — Fait la connaissance d’Henry et de Weil, I, 352 : II, 26. — Avance de l’argent à Henry, I, 47 ; II, 27, 75. — Sa passion pour le jeu, 28. — Détournements et indélicatesses dont il se rend coupable, 29, 30. — Sa haine contre la France et contre l’armée, 31. — Ses lettres à Mme de Boulancy, 31. — Sa carrière militaire, ses notes, 32-33. — Soupçonné d’avoir disposé de fonds secrets pour son usage personnel, 33. — Ses relations affichées avec Bulow en Tunisie, 34, note 1. — Ses attaques contre Saussier, 35-36 ; contre la France, 37-38. — Son atavisme, 39. — Son portrait physique, 40. — Son instruction, 41-43. — Ses démêlés d’argent avec Mme de Boulancy, 44-45. — Ses notes militaires depuis 1881, 45-46. — S’attribue faussement un rôle glorieux dans un engagement en Tunisie, 46-47. — Berne ses fournisseurs et créanciers, 47-48. — Son agenda de 1885 (manœuvres des Alpes), 48-49. — Son mariage avec Mlle de Nettancourt-Vaubecourt, 49-50. — Dilapide la dot de sa femme qui réclame la séparation de biens, 51. — Vit d’expédients. 51-52. — Entre en relations avec Drumont, 52. — Témoin de Crémieu-Foa dans son duel avec Drumont, 54. — Son attitude équivoque dans les affaires Crémieu-Foa-Lamase et Morès-Mayer, 55-57, 60-61. — Collabore à la Libre Parole, 61 et note 4. — Nommé major à Dunkerque, 62. — Ses attaques contre ses chefs à la suite de cette nomination, 63. — Fait intervenir sans succès Weil et le général Du Guiny en sa faveur, 63. — Entretien qu’il prétend avoir eu avec Joseph Reinach, 64. — Récit qu’il fait de son entrevue avec Freycinet, 64-65. — Note de Freycinet le concernant, 65. — Sollicite vainement le commandement de l’École de Joinville, 66. — Est nommé major au 74e d’infanterie, 67. — Son entrevue secrète avec Lagrange de Langre, 67. — Sa concubine à Rouen, 68. — Sa liaison avec Marguerite Pays, 69 et note 1. — Aurait été dénoncé en 1892 au général Brault comme suspect d’espionnage, 68. — fait demander à Léon Berger une place à la Commission de la dette publique, à Constantinople, 70. — Refuse cette place lorsqu’elle lui est offerte en 1893, 71. — Ses relations d’espionnage avec Schwarzkoppen, I, 47-48, II, 71-73. — Communique à Schwarzkoppen un résumé des procès-verbaux du Comité d’artillerie, 73. — Engagé à raison de 2.000 marks par mois, 74. — Sa mauvaise réputation à Dommartin, 76-77. — Hypothèse d’après laquelle Henry aurait été complice de ses trahisons, 78-79. — Son influence sur Henry, 80-82. — Comment il se procure les renseignements qu’il fournit à Schwarzkoppen, 83, note 2. — Ses relations avec Weil, 84-85. — Fait copier des documents par le soldat Mulot, 87. — Soupçonné par Schwarzkoppen de ne pas être officier, 88. — Comment il se justifie de ce soupçon, 89. — Ses relations avec Schwarzkoppen ignorées de Munster, 89-90. — l’État-Major allemand renonce à ses services, 90. — De mande des subsides à des banquiers juifs ; travestit son rôle dans l’affaire Crémieu-Foa, 91. — Ses démêlés avec sa famille, 92-93. — Sa lettre à Alphonse de Rothschild, 93-94. — Obtient, par l’intermédiaire de Weil, 2.000 francs de Zadoc-Kahn, 94-95. — Prend part aux manœuvres, 96. — Se fait envoyer aux écoles à feu, 96-97. — Sa présence à Châlons lors de l’expérimentation du 120 court, 98-99. — Connaissait le 120 long et le nouveau manuel de tir d’artillerie, 99. — Emprunte au lieutenant Bernheim la réglette et le règlement « siège et place », 102 ; I, 294, note 6. — Garde ces deux objets malgré les réclamations de Bernheim, II, 103. — Ses explications à ce sujet, 104. — Envoie peu après à Schwarzkoppen la lettre connue sous le nom de bordereau, 104-105 ; lui adresse en même temps, sous pli spécial, les renseignements annoncés dans le bordereau, 106. — Lui propose le projet de manuel de tir d’artillerie, 107. — Particularités de la rédaction du bordereau qui lui sont habituelles, 107-110. — Ses versions différentes au sujet de l’arrivée du bordereau à l’ambassade d’Allemagne I, 46, note 2 ; II, 111-113. — Part pour Dommartin le jour de l’arrestation de Dreyfus, 115. — Fonds déposés par lui dans des établissements de crédit, 117. — Déclare à Maurice Weil que Dreyfus sera condamné bien qu’innocent, 117 ; I, 383. — Aurait inspiré les attaques de la Libre Parole contre Saussier, 117-118. — Demande vainement à venir à Paris, puis à faire partie de l’expédition de Madagascar, 118. — Reprend ses relations avec Schwarzkoppen, s’abouche avec d’autres attachés ; profits qu’il tire de ses trahisons, 144. — Averti par Henry de la démarche de Cesti auprès de Mathieu Dreyfus, en parle à Pellieux, 183. — Arrivée du Petit Bleu au ministère, 238-239. — Ses relations avec Schwarzkoppen en 1896, 243-244. — Avait souvent reçu des petits bleus de Schwarzkoppen, 244-245. — Renseignements donnés sur lui à Picquart par Curé et par Henry, 248-250. — Est prévenu par Henry qu’il va être surveillé, 251. — Avertit Schwarzkoppen, qui fait surveiller les employés de l’ambassade, 252, 264. — Renseignements fournis par Desvernine sur ses relations avec Marguerite Pays, 253. — Donne congé de son appartement, 266. — Sa correspondance saisie à la poste par ordre de Picquart, 269. — Soupçons de Picquart à son égard, 270-271. — Désigné par Picquart à Boisdeffre comme coupable de trahison, 281. — Mis par Henry au courant de lent revue de Bâle, 283-284. — Fait de nouvelles démarches pour entrer au ministère de la Guerre, 284-285. — Les lettres que lui adresse Weil à ce propos sont interceptées, 286. — Se fait recommander à Billot par Jules Roche, 286-288. — Ses lettres à Calmon et à Thévenet sont remises à Picquart, 288-290. — Picquart les fait photographier, Bertillon y reconnaît l’écriture du bordereau, 291-292. — Renseignements fournis sur lui à Picquart par le colonel Abria, 333. — Ses embarras d’argent vont croissant, 381. — Renouvelle ses instances pour entrer au ministère, 382. — Essuie un refus formel de la part de Billot, 383. — Perquisitions de Desvernine à son domicile, 384-385. — Sa détresse et ses angoisses, 432-433. — Ses lettres à Weil et à Drumont, 433-434. — Son écriture reconnue par diverses personnes dans la photographie du bordereau reproduite par le Matin, 434-436. — Inquiétudes que lui cause cette publication, 436-437. — Aurait communiqué avec Henry dans une maison de la rue du Rocher, 437. — Ses manœuvres pour ne pas être dénoncé à la Chambre par Castelin, 440. — Son nom n’est pas prononcé par Castelin (interpellation du 18 novembre 1896), 450. — Sa notice nécrologique sur le marquis de Nettancourt, son beau-père, 466 et note 1. — Modifie son écriture, 476. — Surveillé par Desvernine sur l’ordre de Gonse, 476. — Son entrevue avec Schwarzkoppen qui le congédie, 477. — Weil obtient pour lui, de l’abbé Seigneur et du rabbin Zadoc Kahn, une dizaine de mille flancs qu’il verse à ses créanciers, 477-478. — Ses notes militaires en 1895 et 1896, 478. — Redouble d’efforts pour entrer au ministère, 479. — Ses attaques contre Henry, 481-482. — Jugement de Billot à son égard, 483-484. — Se targue de faire mener par Drumont et Cassagnac une campagne de presse contre Billot, 485-486. — Menace de se dénoncer comme l’auteur du bordereau, 486-489. — Se réconcilie avec Henry, 490. — Ses escroqueries au préjudice de son cousin Christian, 491-500. — Informé par Henry des visites de Picquart à Leblois, 523. — Mis, sur sa demande, en non-activité, 540. — Tenu au courant des événements par Henry, qui le mande d’urgence à Paris après la seconde entrevue Bertin-Scheurer, 558-559. — Envoyé par Henry chez Guénée pour avoir des renseignements sur Billot, 560 et note 1. — Extorque à Christian une nouvelle somme d’argent, 561. — Reçoit la lettre signée Espérance, l’avisant qu’on veut le substituer à Dreyfus, 571-572. — Montre cette lettre à Marguerite Pays et lui manifeste l’intention de se tuer, 583-585. — Reçoit d’Henry, par l’intermédiaire de Gribelin, une lettre lui donnant rendez-vous au Parc Montsouris, 588. — Fait envoyer, par l’Alibi-office, une lettre anonyme à Hadamard, 589. — Son entrevue avec Schwarzkoppen, 591-593. — Son entretien avec Du Paty au Parc Montsouris, 593-595. — Retourne chez Schwarzkoppen et lui rend compte de cet entretien, 596. — Blâmé de cette imprudence par Henry, 597. — Ses nouvelles entrevues avec Du Paty, qui a mission de le tirer d’affaire, 600. — Rédige, sous la dictée de Du Paty, une demande d’audience à Billot, 601. — Avisé qu’il sera reçu par le général Millet, 601. — S’entretient à ce sujet avec Du Paty et Henry, 602. — Son entrevue avec le général Millet, 603-606. — Écrit à Billot sur le conseil de Millet et avec l’assentiment de Boisdeffre, 606. — Demande à Boisdeffre d’ouvrir une enquête sur la lettre du capitaine Brault, 608-609. — Écrit directement à Billot à ce sujet, 610. — Sa lettre à Brault ; il communique la réponse à Billot et à Boisdeffre, 611. — Reçoit d’Henry et de Du Paty une grille pour correspondre avec eux, 611. — Communique avec l’État-Major par l’intermédiaire de Mme Du Paty, 611-612. — Averti que Scheurer-Kestner va parler à Félix Faure, 620. — Rédige, à l’instigation de Du Paty, une lettre à Félix Faure, à laquelle il joint le texte de la lettre Espérance, 623-624. — Avisé de l’entrevue de Scheurer avec Billot, 629-630. — Aurait reçu des mains de la « dame voilée » le « document libérateur », 639-641. — Sa seconde lettre à Félix Faure, 644-645. — Enquête ouverte contre lui par Henry, sur l’ordre de Billot, 647. — Sa troisième lettre à Félix Faure, 655-657. — Écrit à Billot et à Boisdeffre une lettre analogue, 657. — Une copie de sa lettre à Félix Faure est communiquée à Saussier, qui reçoit l’ordre de l’interroger, 660. — Son entrevue avec Saussier, 660-662. — Prétend avoir mis le « document libérateur » en sûreté à Londres, 662. — Fait adresser à sa femme, par l’Alibi office, une lettre datée de Londres, 662. — Sa nouvelle entrevue avec Saussier, auquel il déclare qu’il rendra le document libérateur « à son heure », 662-663. — Adresse à Picquart une lettre de menaces, 666-667. — Fait parvenir une copie de cette lettre à Boisdeffre, qui affecte de le blâmer, 667. — Aurait envoyé à Picquart les dépêches Speranza et Blanche, 667-670. — Ses différentes versions au sujet de l’expédition de ces dépêches, appendice, 706-707. — Son nom est révélé à Mathieu Dreyfus par le banquier Castro, qui a reconnu son écriture sur un fac-similé du bordereau, 678. — Reçoit de Du Paty un résumé des préliminaires de l’Affaire, 682. — Aurait déclaré à Du Paty que le document libérateur était la pièce « Canaille de D… », 685. — Rentrée au ministère du « document libérateur, » 686. — Ses versions contradictoires au sujet de la restitution de ce document, 688-689. — Dénoncé à Billot par Mathieu Dreyfus. 691-692. — Demande à être soumis à une enquête, III, 1. — Reçoit d’Henry l’assurance qu’il ne sera pas arrêté, 2. — Ouverture d’une enquête contre lui, 4-5. — Invité à se tenir à la disposition de Saussier, 7. — Est laissé en liberté, 8. — Ses déclarations aux journaux sur le bordereau, la « dame voilée », Mathieu Dreyfus et Scheurer-Kestner, 8-12. — Ses allégations démenties par le Figaro ; l’enquête Huret à Rouen, 17-18. — Son écriture est reconnue par Darlan identique à celle du bordereau, 38. — Satisfaction qu’il éprouve à se voir l’objet de la faveur publique, 41-42. — l’enquête confiée à Pellieux, 56-57. — Opinion de Pellieux sur lui, 57. — Entendu par Pellieux, qui lui promet de le laisser en liberté et lui serre ostensiblement la main, 58-59. — Le premier rapport de Pellieux à Saussier conclut en sa faveur, 65-66. — Soumis à une seconde enquête, 74. — Henry témoigne en sa faveur auprès de Pellieux, 76-77. — Avisé au jour le jour de la marche de l’enquête, 85. — Se sert de Christian comme intermédiaire dans ses relations avec Du Paty, 85-86. — Fait défendre par Christian, dans la Libre Parole, son droit de porter le nom d’Esterhazy, 87. — La « note aux deux écriture ? », 89-90. — Engage Pellieux à entendre Du Paty, 91. — Confie, sur les conseils de Vervoort, sa défense à Tézenas, 91-92. — Déclare à Tézenas que la « dame voilée » est la marquise Du Paty, 92. — Engage Pellieux à faire une perquisition chez Picquart, 93. — Entendu de nouveau par Pellieux, lui remet les prétendues lettres de la « dame voilée », 98. — A fait fabriquer ces lettres par Christian, 98. — Tiendrait de la « dame voilée » tout ce qu’Henry a raconté de Picquart à Pellieux, 99. — S’explique sur la déposition de Mathieu Dreyfus, 99-103. — Dénonce à Pellieux les faux par lesquels Cesti et Picquart auraient cherché à le perdre, 103. — Dément, après la déposition de Picquart à l’enquête Pellieux, la version d’après laquelle il aurait écrit le bordereau « par ordre », 108. — Averti qu’il ne passera pas en Conseil de guerre, 108. — Combine avec Henry le stratagème du « faux Otto », 108-110. — Piège tendu à Joseph Reinach, 111. — Les lettres à Mme de Boulancy lues à Pellieux par Scheurer-Kestner, puis saisies, 112-113. — Ses angoisses ; il se dispose à fuir, 114. — Précautions prises par Billot et Barthou pour empêcher sa fuite, 114-115. — Publication par le Figaro des lettres à Mme de Boulancy, 115-116. — Impression produite par cette publication, 115. — Déclare que ces lettres sont des faux, fabriqués par le Syndicat, 117-118. — Confronté avec Mme de Boulancy, 122-123. — Reconnaît l’identité du bordereau original avec le fac-similé, 127. — Sa femme le menace de rompre avec lui, 128. — Obtient l’ajournement de la demande en séparation et fait paraître sous le nom de sa femme une protestation contre la divulgation des lettres à Mme de Boulancy, 129. — Second rapport de Pellieux concluant au refus d’informer contre lui, 129-130. — Pressé par Henry et Tézenas de demander son renvoi devant un Conseil de guerre, dont le verdict d’acquittement lui est promis, 130-131. — Sa lettre à Pellieux, 132. — Est l’objet d’un ordre d’informer signé de Saussier, 133. — Fait publier une fausse dépêche que lui aurait adressée Boisdeffre, 134-135. — Démenti de Boisdeffre, 135-136. — l’instruction contre lui est confiée à Ravary, 170. — Prie Ravary d’entendre Junck, Gonse et Boisdeffre, 170. — Est tenu par Henry au courant de l’instruction, 170-171. — Sa démarche à l’Alibi office ; ses dénégations au sujet de la lettre du Ulhan, 172. — Nie les propos qui lui sont attribués par un garçon coiffeur, 173. — Déclare à Ravary ne pas connaître Mlle de Comminges, 173. — Impression produite sur Ravary par son système de défense, 176. — Reçoit l’assurance que les experts chargés de l’examen du bordereau concluront en sa faveur, 178. — Scène entre Ravary et lui au sujet d’une lettre de Tézenas demandant que son écriture soit comparée à celle de Dreyfus, 179-180. — Met Tézenas au courant de cette scène, 180. — Conteste l’authenticité des pièces de comparaison qui lui sont présentées par les experts, 180-181. — Prie Ravary de faire expertiser par Bertillon la lettre du « Uhlan » et les lettres à Mme de Boulancy, 181. — Sa visite à Belhomme, 182. — Rédige une lettre de mise en demeure à Boisdeffre ; en garde les deux brouillons, 182-183. — Joue le désespoir devant Marguerite Pays et Christian, 184. — Envoie Christian avertir Du Paty qu’il se suicidera s’il ne sort pas indemne de l’instruction, 184-185. — Le rapport des experts sur le bordereau lui est communiqué : il juge ce rapport insuffisant, 188. — Proposition de Ravary tendant à clore l’instruction par un non-lieu, 189-191. — Ordonnance de Saussier le renvoyant devant un Conseil de guerre, 192. — Obtient que les experts soient entendus à huis-clos. 196. — Lettre de Schwarzkoppen à Panizzardi révélant sa culpabilité, 199-200. — Se constitue prisonnier au Cherche-Midi, 200. — Certitude qu’il a de son acquittement, 201-203. — Exige que Gonse soit cité au procès, 204-205. — Son interrogatoire, 205-206. — Refuse de s’expliquer sur le « document libérateur », 207. — Son attitude pendant la déposition de Mathieu Dreyfus, 208 ; pendant la déposition de Picquart, 211-212. — Son acquittement, 215. — Enthousiasme avec lequel le verdict est accueilli, 215-216. — Témoignages de sympathie dont il est l’objet, 217-218. — Sa lettre de remerciements à Boisdeffre, 218. — Obtient de Pellieux une lettre l’autorisant à faire usage du rapport des experts sur la lettre du Ulhan, 219. — Son opinion sur la lettre J’accuse, 231, 296. — Informé de la plainte portée par Billot contre Zola, 294. — Mis par Rowland Strong en relations avec Oscar Wilde, 294-295. — En relations continues avec Pellieux et Tézenas, 296. — Jugement porté sur lui par Billot, 297. — Ses attaques contre Billot ; son avis sur les poursuites contre Zola, 298-299. — Son plan adopté par l’État-Major, 299-300. — Cité par la défense au procès Zola, 302. — Se rencontre avec Du Paty chez Tézenas, 321. — Attitude réservée des témoins militaires à son égard lors de la première audience du procès, 341. — Déclare qu’il ne déposera pas, 344. — Ne se rend pas à la seconde audience, 351. — Accueil « par ordre » que lui font les officiers à la troisième audience, 352. — Ses tentatives d’intimidation à l’égard de Mme de Boulancy, 360 ; 519 et note 5. — La déposition de Mme de Boulancy devant Bertulus est communiquée au jury, 417-418 ; son attitude pendant cette lecture, 435. — Défendu énergiquement par Pellieux, 419-424. — Ses inquiétudes à la veille de comparaître, 433. — Ses déclarations menaçantes à David Christie Murray, 433-435. — Son audition reportée, sur la demande de Labori, à la suite de celle de Boisdeffre, 440. — Sa comparution, 451. — A reçu de Pellieux l’ordre de ne pas répondre aux questions de la défense, 456. — Écoute sans mot dire le questionnaire d’Albert Clemenceau, 457-461. — Ovations dont il est l’objet à sa sortie de l’audience, 462-463. — Ménagé par Labori dans sa plaidoirie, 474. — Incité par Boisdeffre et Gonse à provoquer Picquart en duel, 512 ; choisit pour témoins Feuillant et Du Paty, qu’il remplace, sur l’invitation de Boisdeffre, par Sainte-Marie du Nozet et Bergouignan, 513. — Cède à Henry son droit de priorité pour le duel avec Picquart, 515. — La rencontre est déclinée par Picquart, 516. — Annonce qu’il va poursuivre ses diffamateurs en dommages et intérêts, 517. — Ses embarras d’argent, sa rupture avec sa femme, 517. — Henry excite sa défiance contre Du Paty, 530. — Manau l’engage à avouer son crime, lors de l’examen du pourvoi de Zola par la Chambre criminelle, 552. — Ses inquiétudes lors de la publication par le Siècle des entretiens de Casella avec Schwarzkoppen et Panizzardi, 559. — Déclare ne plus s’occuper de l’Affaire, 560. — Son discrédit croissant, 561. — Ses inventions sur la prétendue découverte du bordereau à l’ambassade de Russie, 562. — Rapports qu’il avait eus autrefois avec l’État-Major russe, 315-316 ; 563 et note 1. — Hypothèse d’après laquelle il aurait été agent du contre-espionnage, 564-565. — Invraisemblance de cette hypothèse, 567. — Aurait possédé une photographie du bordereau annoté, 589. — Ses nouveaux démêlés avec Christian, qu’il promet de payer avec l’argent de ses Mémoires, 614. — Après avoir rompu avec lui, Christian porte ses lettres à Labori et dénonce ses agissements. 615. — Cité par Bertulus à la suite de cette dénonciation, 617. — Fréquente Pellieux et l’excite contre Picquart, 618-619. — Interrogé par Bertulus au sujet de la « dame voilée… 620-621. — Guette Picquart dans les rues de Versailles lors du second procès Zola, 622. — Lui adresse une lettre d’injures, 622. — Se livre à des voies de fait contre lui, 623. — Sa méfiance à regard de Cavaignac, 632. — Article de Conybeare dans la National Review précisant les détails de sa trahison, 636-639. — Considéré comme complice de Dreyfus par Cavaignac, qui se dispose à le frapper, IV, 9-10. — Se rend chez Pellieux ; demande à voir Cavaignac, puis Boisdeffre, 11-12. — Interpellation Castelin (séance du 7 juillet 1898), 20-22. — Ses lettres à Christian lorsqu’il apprend que celui-ci est cité par Bertulus, 36. — Renvoyé par Cavaignac devant un Conseil d’enquête, 41. — Perquisition faite par Bertulus à son domicile, 41. — Arrêté par Bertulus et écroué à la Santé, 43-44. — Émotion causée à l’État-Major par cette arrestation, 47-48. — Comment son rôle dans l’Affaire est présenté par Henry au général Roget, 61-62. — Son premier interrogatoire par Bertulus, 70-71. — Ses explications au sujet des papiers saisis chez lui, 72. — Soupçonné par Bertulus d’avoir Henry pour complice, 73. — Henry chez Bertulus : « Esterhazy est un bandit », 76. — Entretien de Cavaignac avec Tézenas, 80-81. — Son attitude lors du dépouillement des papiers saisis chez lui ; la pièce « Bâle-Cuers », 82. — Confronté avec Christian, son système de défense, ses dénégations, 81-85. — Plainte en escroquerie déposée contre lui par Christian, 86. — S’irrite de la disjonction par Bertulus des plaintes portées contre Du Paty et de celles portées contre lui, 92-93. — Renvoyé par Bertulus devant la Cour d’assises pour faux et usage de faux, 96. — Tézenas lui conseille de fuir à l’étranger, 97. — l’ordonnance de Bertulus cassée par la Chambre des mises en accusation, 98. — Sa mise en liberté, 98. — Averti qu’il est traduit devant un Conseil d’enquête, 165. — Reçoit 300 francs par mois de Drumont, Rochefort et Arthur Meyer, 165. — Cavaignac lui refuse l’autorisation de porter plainte contre Picquart au sujet du « petit bleu », 166. — Aurait inspiré les articles de Drumont contre Cavaignac, 167-169. — Réunion du Conseil d’enquête, sa composition, 169 ; rapport de Kerdrain, 169-170. — Fait citer le colonel Mercier, Bergouignan, Pellieux, Du Paty et Boisandré, 170. — Dépositions de Mercier, Pellieux et Du Paty, 171-175. — Présente sa défense et offre de produire la « note aux deux écritures », 175-176. — Le Conseil d’enquête s’ajourne à trois jours, 176 — Averti par Kerdrain que Tézenas ne sera admis à déposer que s’il produit la « note aux deux écritures », 177. — Conjure Tézenas de comparaître, 177-178. — Déclare à Rowland Strong qu’il a écrit le bordereau sur l’ordre de Sandherr, 178-179. — Lit à l’audience des lettres de Faultrier et de Geslin, 179. — Remet à Florentin une lettre de Du Paty. 179. — Avis rendu par le Conseil, 179-180. — Le dossier est transmis par Zurlinden à Cavaignac. 180. — Averti des aveux et de l’arrestation d’Henry, 204. — Sa mise en réforme, 206. — Apprend la mort d’Henry ; s’enfuit à Londres sous le nom de Bécourt, 229. — Annonce qu’il va faire des révélations, 249-250. — Rayé des cadres de la Légion d’Honneur 273. — Ses lettres à Strong publiées dans l’Observer, 297. — Dépose une plainte contre Strong, puis la retire. 298. — Des lettres de lui sur papier pelure sont remises par Callé à la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 361-362. — Une lettre analogue est versée au dossier par Schmidt, 362. — L’écriture de ces lettres est reconnue par les experts identique à celle du bordereau, 362. — Déposition de Mercier à son sujet, 366 ; de Cavaignac, 367-368 ; de Zurlinden, 369. — Articles de Joseph Reinach sur l’hypothèse de sa complicité avec Henry, 428-432 ; justification de cette hypothèse, 432-133. — Publie ses Mémoires, 434. — Ses déclarations au sujet du bordereau, 435. — Ses Mémoires paraissent en livraisons, 454. — Quitte Londres pour Rotterdam, 455. — Cité par la Chambre criminelle, 455. — Reçoit la visite de Laguerre, 455, note 4. — Essaie vainement d’entrer en relations avec Mathieu Dreyfus, 455, note 4. — Sympathie qu’il témoigne à Quesnay de Beaurepaire, 487. — Rentre à Paris ; son entrevue avec Gaston Méry, 520. — Ses manœuvres avant sa comparution devant la Chambre criminelle, 520-521. — Ses lettres à Cabanes, 521, note 1. — Demande à être relevé du secret professionnel, 521. — Sa déposition, 521-523. — Dépose une requête en récusation contre Bertulus, 503 ; rejet de cette requête, V, 24. — Publie dans le Daily Chronicle sa déposition devant la Chambre criminelle, 27 et note 1 ; 28. — Article de Drumont à son sujet ; sa réplique, 28-30. — Ses entretiens avec Laguerre, Boisandré et Serge Basset, 31-33 — Son procès avec les Esterhazy d’Autriche, 34 et note 1. — Schwarzkoppen reconnaît lui avoir adressé plusieurs cartes-télégrammes, 73. — Nouvel entretien avec Serge Basset : il se reconnaît l’auteur du bordereau, 102-103. — Son divorce, 102, note 2. — Affirme l’authenticité des déclarations qui lui sont attribuées par Serge Basset dans le Matin, 103, note 1. — Sollicité par Cabanes d’envoyer à Quesnay un mémoire sur l’Affaire, 221-222. — Refuse de déposer à l’instruction Tavernier contre Du Paty, 240. — Sa lettre à Cabanes au sujet de la pression qu’aurait exercée l’empereur d’Allemagne sur les juges de Rennes, 270, note 1. — Sa lettre à Carrière avant l’ouverture du procès, 271-272. — Nouvelles lettres comminatoires à Cabanes, 272-274. — Sollicité par ses amis de venir à Rennes, promet de s’y rendre puis revient sur sa décision, 274-276. — Adresse à Cabanes le canevas de sa déposition, 276. — Déductions tirées de son absence par les avocats de Dreyfus, 284. — Lecture de sa déposition, 446. — Ses lettres à Roget ; elles sont versées aux débats, 448-449. — Ses lettres à Carrière, à Mercier et à Jouaust, 450. — Article de Joseph Reinach demandant son extradition, VI, 75. — Ses lettres à Clemenceau, à Waldeck-Rousseau et à Monis, 75-76. — Invité à déposer devant le consul général de France à Londres ; déclarations qu’il fait au consul, 77-78. — Nouvelles lettres comminatoires à Waldeck-Rousseau, 79. — Invité à se dessaisir des pièces produites au cours de sa déposition, son refus ; son existence à Londres de 1899 à 1901, 80. — Sa lettre à la commission sénatoriale de l’amnistie, 83. — Ses lettres à Drumont au sujet du réquisitoire de Baudouin (juin-juillet 1906), 440, note 1. — Sa détresse, 451-452. — Sa culpabilité établie par l’arrêt des Chambres réunies, appendice, 531-555.

Esterhazy (Mme), née Anne de Nettancourt-Vaubecourt, femme du précédent. Croit son mari à Londres le jour de la dénonciation de Mathieu Dreyfus, II, 662, note 4, III, 7. — Reconnaît l’écriture d’Esterhazy dans le fac-similé du bordereau publié par le Matin, 85. — Cherche à rompre avec lui, 128. — Protestation qui paraît, sous son nom et à son insu, contre la publication des lettres à Mme de Boulancy, 129. — Démarches de Mme de Pellieux pour la réconcilier avec son mari, 296. — Rompt définitivement avec lui, 517 et note 5. — Le divorce est prononcé à son profit, V, 102 et note 2.

Esterhazy (Prince Nicolas-Maurice, baron de Galantha). Désavoue toute parenté avec Esterhazy, III, 86-87. — Intente une action à Esterhazy et à Christian pour les obliger à joindre le nom de Valsin à celui d’Esterhazy, V, 34 et note 1.

Esterhazy (Comte Paul) conseiller d’ambassade d’Autriche à Paris. Désavoue toute parente avec Esterhazy, III, 86, note 3.

Étienne, général. Notes données par lui à Esterhazy en 1883, II, 46.

Étienne (Eugène), député. Ministre de l’Intérieur puis de la Guerre dans le cabinet Rouvier (janvier 1905), VI, 423, note 1. — Communique à Ducassé les résultats de l’enquête de la Cour de cassation dont celui-ci a été l’objet, 347, note 1. — Projets de réintégration de Dreyfus, 480 ; de Picquart, 483 ; de Joseph Reinach ; le dépôt de ce dernier projet est ajourné par le Conseil des ministres, 484-487. — Sa réponse à l’interpellation de Pressensé sur les sanctions encourues par les officiers coupables (séance du 13 juillet 1906), 495. — Remise de la croix de la Légion d’Honneur à Dreyfus, 500.

Eugénie (Impératrice). La reine Victoria lui communique une lettre de Guillaume II attestant l’innocence de Dreyfus, III, 53. — Conversations avec Émile Ollivier au sujet de Dreyfus, V, 217.

Expert-Besançon, industriel. Ses confidences au sénateur Poirrier avant les obsèques de Félix Faure, IV, 579.


F

Fabre (Albert), juge d’instruction. Saisi par Mme Chanzy et Mme Dupuy d’une plainte contre Lemercier-Picard, IV, 98, note 3. — Chargé de l’instruction ouverte contre Picquart et Leblois sur la plainte de Cavaignac (juillet 1898), 42. — Perquisitionne avec Feuilloley au domicile de Picquart, 45. — Sur les instances de Cavaignac, fait arrêter Picquart ; procède à l’interrogatoire de Leblois : interroge Picquart, le confronte avec Gonse, Henry, Gribelin, Lauth, Junck, Valdant, Savignaud et Capiaux, 98-102, 109-110. — Entend Henry, Sabatier et Bunau-Varilla, 103-104. — Recueille par commission rogatoire la déposition de Scheurer-Kestner, 107 et note 2. — Entend Pellieux, le confronte avec Picquart ; entend Boisdeffre et Mathieu Dreyfus, 112. — Interroge à nouveau Leblois, 112-114 et note 1. — Demande à Henry de lui communiquer le dossier des pigeons voyageurs ; refus d’Henry, 114-115. — Impression produite sur lui par l’attitude de Picquart ; rend compte de son instruction à Feuilloley, 115. — Modifie l’inculpation contre Leblois ; la rend connexe de l’inculpation contre Picquart, 115-116. — Engage Picquart à demander sa mise en liberté provisoire, 116. — Clôt son instruction et passe le dossier au substitut Siben, 162. — Adopte le réquisitoire de Siben, 162-164. — Chargé de l’instruction contre Déroulède et ses complices (août 1899), V, 313. — Signe un mandat d’arrêt contre Jules Guérin pour tentative d’homicide, 425, note 1. — Relâche quarante-cinq inculpés, VI, 31.

Fabre (Joseph), sénateur. Demande à interpeller sur le procès Picquart, IV, 409. — Retire son interpellation, 412.

Fabre (Jules), avocat. Plaide pour Leblois dans le procès Picquart-Leblois devant la 8e chambre, IV, 285.

Fabre, colonel, puis général. Notes données par lui à Dreyfus I, 57, 58, 70. — Ses entretiens avec Boucher et D’Aboville lors de la découverte du bordereau, 53-54. — Étudie le bordereau au point de vue graphologique ; ses conclusions, 60-62, 72. — Assiste à l’expertise du bordereau par Gobert, 81-82. — Entendu par D’Ormescheville, 264. — Comment il interprète le mot « manœuvres » dans le bordereau, 290. — Sa déposition au procès de 1894, 405. — Son opinion sur la communication du dossier secret, II, 176. — Sa déposition au procès de Rennes, V, 388-390 ; VI, 256, note 4.

Fabreguettes (Paul), conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575. — Passe pour favorable à la revision, 26, note 1. — Son intervention dans la discussion des Chambres réunies sur le faux Henry, 100.

Faidides (Victor), avocat. Ses articles dans la Gazette des Tribunaux sur la cassation sans renvoi, V, 75, note 3.

Falateuf (Oscar) avocat. Plaide pour Déroulède devant la Haute-Cour, V, 4, note 2 ; 87, note 1 ; VI, 58.

Falcimaigne (Charles), conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575.

Falguière (Alexandre), statuaire. Hostile à la revision, III, 248, note 2.

Fallières (Armand), sénateur. Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21, note 4. — Élu président du Sénat en remplacement de Loubet, 23. — Son allocution après les scandales d’Auteuil, 134, note 4 — Assiste aux obsèques de Scheurer-Kestner, VI, 2, note 1. — Son attitude pendant les débats de la Haute-Cour, 60, note 1, 62, 65, note 1. — Démarche de Krantz et de Deribéré-Desgardes auprès de lui pour demander l’extension de l’amnistie aux condamnés de la Haute-Cour, 129. — Son rôle dans l’incident Ducassé, 343, 344, note 3.

Fasquelle (Eugène), éditeur. Protège Zola à la sortie de la première audience du procès, III, 348. — Rend visite à Zola à Londres, V, 40, note 3.

Fauconneau-du-Fresne, conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575.

Fauconnet, intendant militaire. Collabore avec De Torcy à l’avant-projet de la campagne de Madagascar, II, 101.

Faultrier (de), commandant. Son opinion sur Esterhazy, IV, 179.

Fauquelin, docteur en médecine. Assiste Drumont dans son duel avec Crémieu-Foa, II, 54, note 2.

Faure (Félix). Ministre de la Marine dans le cabinet Dupuy ; apprend par les journaux l’arrestation de Dreyfus ; n’assiste pus au Conseil où est décidée l’ouverture d’une instruction judiciaire, I, 207. — Mandé par Casimir-Perier qui lui donne les raisons de sa démission, 558. — Candidat à la Présidence de la République, 559. — Son élection, 560. — Charge Bourgeois puis Ribot de constituer un cabinet, 560. — Connaît la communication secrète, 598. — Lettre que lui adresse Dreyfus, II, 148-149. — Donne audience à Gibert, qui lui montre une lettre de Dreyfus à sa femme, 173. — Autorise Gibert à faire savoir à Mathieu Dreyfus que son frère a été condamné sur le vu d’une pièce inconnue de la défense, 174. — Laisse sans réponse la requête que lui adresse Mme Dreyfus pour être autorisée à rejoindre son mari, 179-181. — Affirme à Bourgeois la culpabilité de Dreyfus, 182. — Pris à partie par Drumont qui révèle la condamnation de son beau-père et réclame sa démission, 198. — Article de Zola dans le Figaro : La Vertu de la République, 198, note 2. — Nouvelles menaces de Drumont contre lui, 199. — Supplique que lui adresse Dreyfus. : 318-319. — N’est pas averti par Billot des résultats de l’enquête de Picquart, 340. — Sa fille le met au courant d’un entretien qu’elle a eu avec Scheurer-Kestner, 530. — Son voyage en Russie, 541-542. — Empêche Darlan de lui parler de l’Affaire, 548. — Chasse avec Scheurer-Kestner ; ne lui parle pas de l’entretien que celui-ci lui a fait demander par Mlle Faure, 616. — Reçoit d’Esterhazy une première lettre comminatoire, 622-623. — Donne audience à Scheurer-Kestner, 624. — Refuse ses confidences, mais l’assure d’une « neutralité bienveillante », 625. — Reçoit une seconde lettre d’Esterhazy ; article de la Libre Parole, 644-645. — Communique cette lettre à Billot et à Boisdeffre, 646. — Reçoit d’Esterhazy une troisième lettre le menaçant de la publication du « document libérateur », 655-657. — Transmet cette lettre à l’État-Major, 658. — Reproche à Darlan de ne pas réclamer le respect de la chose jugée, 663. — Reçoit une nouvelle lettre de Dreyfus, 679. — Ne parle pas des lettres d’Esterhazy au Conseil des ministres qui suit la dénonciation de Mathieu Dreyfus, III, 4. — Prie Scheurer-Kestner de démentir une information d’après laquelle celui-ci serait allé par deux fois le solliciter en faveur de Dreyfus, 36. — Donne audience de congé à Schwarzkoppen qui lui déclare n’avoir jamais connu Dreyfus, 42-43. — Aurait déclaré, selon Esterhazy, que la revision ne se ferait pas tant qu’il serait Président, 87. — Démarche faite auprès de lui par les commandants de corps d’armée à la suite de l’enquête sur Esterhazy, 133. — La lettre J’accuse, 223-229. — Reçoit deux nouvelles suppliques de Dreyfus et les communique à Billot, 337. — En reçoit une autre où Dreyfus lui adresse un dernier appel, 338. — Menace Gibert d’un démenti s’il dépose au procès Zola, 400. — Est vainement sollicité par Poirrier d’intervenir en faveur de Grimaux révoqué par Billot, 492. — Refuse de prendre connaissance du dossier Du Paty-Comminges, 524. — Déclare que « ce ne sont pas quinze cents gredins qui feront marcher la France », 618. — Son discours à Saint-Etienne (29 mai 1898), 627. — Offre à Brisson de constituer un cabinet après la chute de Méline, 632-633. — Signe la mise en réforme d’Esterhazy, IV, 206. — En villégiature au Havre, est rappelé par Brisson à Paris après la démission de Cavaignac, 236. — Ses angoisses et ses pressentiments, 237. — Affaires dont il est l’objet de la part des revisionnistes, 237-238. — Après la démission de Cavaignac, se propose d’appeler Saussier au ministère de la Guerre, 239. — Son entrevue avec Zurlinden, 240. — Reçoit Cavaignac, 245. — Fait ajourner à son retour des manœuvres (17 septembre 1898) la décision du Conseil relative à la revision, 261. — Sommé par la presse réactionnaire de s’opposer à la campagne revisionniste ; discours de Négrier au banquet de Gennetine, 267. — Son attitude au Conseil des ministres du 17 septembre, 269. — Nouvelles attaques des revisionnistes contre lui à la suite du transfert de Picquart au Cherche-Midi, 288. — N’assiste pas au Conseil du 26 septembre (renvoi à la Cour de cassation de la requête de Mme Dreyfus), 298. — Refuse de recevoir Chanoine après sa démission, 338. — Cherche à dégager l’armée de l’Affaire, 350. — Sa réponse aux propositions de Déroulède sur la nécessité d’un coup d’État, 351. — Appelle Dupuy pour constituer un cabinet après la chute de Brisson (octobre 1898), 351. — Intervient auprès de Freycinet pour lui faire accepter le portefeuille de la Guerre, 354. — Accueil qu’il fait à Dupuy après la constitution du cabinet, 356. — Aurait eu des accointances secrètes avec Quesnay de Beaurepaire, 490. — Intervient au Conseil des ministres pour faire voter le projet de dessaisissement (27 janvier 1899), 530. Ses manœuvres auprès des députés pour les gagner à ce projet, 542. — Sa satisfaction après le vote de la Chambre ; il annonce à Dupuy qu’il demandera une seconde délibération si le Sénat rejette la loi, 545. — Sa dernière journée, 546-547. — Son entretien avec le cardinal Richard et avec le prince de Monaco, 547. — Ses derniers instants, 548-550. — Sa mort, 551, 552. — Versions contradictoires sur les circonstances de son décès, 553-554. — Les Chambres votent des obsèques nationales, 570. — Ses obsèques, 592-595. — Récit de Le Gall et procès-verbal des médecins au sujet de sa mort, appendice, 622-623. — Lalance déclare avoir reçu de lui les mêmes confidences que Gibert touchant la communication des pièces secrètes, V, 59. — Aurait tenu en mains, d’après Quesnay, « la preuve formelle du crime de Dreyfus », 223.

Faure (Lucie), fille du précédent. Confidences que lui fait Scheurer-Kestner au sujet de l’innocence de Dreyfus ; elle en rend compte à son père, II, 530-531. — Sollicitée par Scheurer-Kestner de procurer à celui-ci un entretien avec son père, 616, 620.

Faure (Firmin) député d’Oran. Sa démarche auprès de Brisson pour faire retirer à Lépine le gouvernement de l’Algérie, IV, 128, note 3. — Invité aux déjeuners de Deschanel, 463, note 3. — Ses attaques contre Delcassé, V, 85. — Se rend chez Cunéo d’Ornano, de la part de Mercier, pour l’empêcher de publier dans le Petit Caporal un article sur le bordereau annoté, 260, note 4. — Interpelle au sujet de la démission de Delanne (séance du 28 juin 1900), VI, 130, note 1.

Faure (Sébastien), militant libertaire. Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, III, 257 ; IV, 273. — Signe le manifeste invitant les révolutionnaires à « disputer la rue » aux nationalistes (22 octobre 1898), 330, note 3. — Son attitude lors des désordres de la salle Chaynes (10 décembre 1898), 426. — Prend part aux meetings organisés pour réclamer la mise en liberté de Picquart, V, 49, note 3. — Ses menaces à l’adresse des nationalistes après l’attentat contre Labori ; les « otages », 360, note 1. — Organise l’émeute du 20 août 1899 ; son arrestation, 425. — Compris dans l’amnistie, VI, 146.

Faure-Biguet (Albert), conseiller à la Cour de Cassation, V, appendice, 575.

Faurie (Baptiste), colonel. Sa déposition au procès Dautriche, V, 466, note 4.

Fayard, éditeur. Somme qu’il avance à Esterhazy sur ses Mémoires, III, 614, note 2 ; V, 27, note 1.

Faye (Ernest), conseiller à la Cour de cassation. Passe pour hostile à la revision, V, 26, note 1.

Faye, sénateur. Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21, note 4.

Fayet, colonel, major de la place de Paris. Informé par Lebrun-Renaud que Dreyfus protestera de son innocence devant la troupe : avertit le général Darras, I, 498-499.

Feret-Pochon, directeur de l’Alibi-Office. Intercepte la lettre envoyée par Esterhazy à Hadamard, II, 589 et note 3 ; 590 et note 1. — Démarche d’Esterhazy auprès de lui, III, 172. — Sa déposition au procès Esterhazy, 209.

Ferlet de Bourbonne (Charles). Sa lettre à Jaurès au sujet de son entretien avec Stoffel à propos du bordereau annoté, V, 218, note 2 ; VI, 247. — Sa communication au Petit Caporal, V, 260, note 4. — Son entretien avec Séverine, VI, 147, 206. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), V, 219, note 2. — Ses allégations sont en partie infirmées par la déposition de Stoffel, VI, 324-325.

Férol (Comte Jean de). arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Ferrero, député du Var. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), V, 256, note 1.

Ferroul, député de l’Aude. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), V, 256, note 1.

Ferry (Alfred de) Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Ferry (Charles), député des Vosges. Propose l’affichage du discours de Méline en réponse à l’interpellation Hubbard (séance du 24 février 1898), III, 488. — Son attitude lors de l’élection présidentielle (février 1899), IV, 558. — S’abstient dans le vote de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau, V, 193 note 2. — Vote contre la loi sur les associations (séance du 29 mars 1901), VI, 177, note 1.

Fery, colonel, major de la place de Paris. Conduit Henry au Mont-Valérien après ses aveux, IV, 197-199. — Reconnaît le corps d’Henry, 219.

Féry d’Esclands (Duc), conseiller maître à la Cour des comptes. Accepte de faire partie du jury d’honneur proposé pour trancher le différend Picquart-Esterhazy, III, 516.

Fête, lieutenant d’artillerie. Découvre le cadavre d’Henry, IV, 214. — Dresse avec Varlot et Walter un procès-verbal des premières constatations, 218-219.

Feuillant (Xavier). félicite Esterhazy à la sortie d’une audience du procès Zola, III, 462 et note 4. — Esterhazy le prie de lui servir de témoin dans son différend avec Picquart, 512-513.

Feuillet, dessinateur. Prend part à la campagne revisionniste, V, 444, note 3.

Feuilloley, procureur de la République. Mis par Bertulus au courant des découvertes de celui-ci sur Esterhazy, IV, 38. — Conflit entre Bertulus et lui au sujet des mesures à prendre contre Esterhazy, 39-40. — Perquisitionne au domicile de Picquart, 43, 45. — Arrestation de Picquart, 45-46. — Ordonne de procéder à une enquête préliminaire dans l’affaire Christian-Esterhazy. 86, note 2. — Invite Bertulus à se déclarer incompétent dans l’affaire Picquart-Du Paty, 91. — Se pourvoit contre l’ordonnance de Bertulus devant la Chambre des mises en accusation, 93. — Ses relations avec Tézenas, 96. — Confère avec Fabre de la distinction à établir entre les délits reprochés à Picquart et à Leblois ; modifie l’inculpation contre Leblois, 115-116. — Promu avocat général près la Cour de cassation, V, 185, note 3.

Fielders, journaliste américain. Confidences que lui fait Esterhazy au sujet du bordereau, II, 111, Note 1.

Figaro (le). Voir : Rodays (F. de), Perivier, Cornély.

Fischer, agent de change d’Esterhazy, II, 49.

Fitz-James (de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Fixary, agent principal au Cherche-Midi. Son opinion sur Dreyfus, I, 152.

Flers (Comte Robert de). Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), V, 243, note 3 ; VI, 350 et note 5.

Fleur, colonel. Sa déposition au procès de Rennes, V, 406.

Fleury-Bonnard, dessinateur à Lyon. Informé par Mme Doyoul-Martinet de la tentative de corruption dont celle-ci a été l’objet ; avertit Mme Dreyfus, II, 578, note 1.

Florentin, commandant. Juge au Conseil de guerre de 1894, I, 385. — Ses déclarations au capitaine Potier sur la communication secrète, II, 176 et note 3.

Florentin, général. Préside le Conseil d’enquête auquel est déféré Esterhazy (août 1898), IV, 169. — Cite Tézenas comme témoin, 177 ; le reçoit, 178. — Ses instructions à Roget le jour des obsèques de Félix Faure, 599. — Arrête Déroulède et Habert à la caserne de Reuilly, 609-010. — Son rapport à Zurlinden sur cet incident, 611 et note 4.

Flory (Georges), juge d’instruction. Saisi par le marquis de Nettancourt d’une plainte en escroquerie contre Esterhazy, III, 218. — Félicite Esterhazy après son acquittement par le Conseil de guerre, 218. — Chargé d’instruire les affaires Zola-Judet et Zola-Marinoni, appendice, 650 ; IV, 137, notes 4 et 5. — Fait arrêter Décrion pour escroquerie ; reçoit les confidences de celui-ci au sujet de lettres d’Esterhazy qu’Henry aurait fait porter en Belgique, 517-518.

Focher, conseiller à la Cour de cassation, V, appendice, 575

Fonds-Lamothe (de), officier, camarade de Dreyfus pendant son stage à l’État-Major ; n’est pas entendu par d’Ormescheville, I, 265. — Sa déposition au procès de Rennes, 292, note 2 ; V, 477-478.

Fontbrune, journaliste. Assiste à un entretien entre Lebrun-Renaud et Clisson au sujet de Dreyfus, I, 528.

Fontenillat (de), commandant, sous-chef du 2e bureau au ministère de la Guerre. Reçoit de Panizzardi l’assurance que ni lui ni Schwarzkoppen n’ont entretenu de relations avec Dreyfus, IV, 477. — Le dossier secret présentée la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) ne contient pas trace de la pièce relatant cet entretien, 477 ; V, 385, note 4. — La pièce est remise à André par Targe, VI, 251.

Forain (Jean-Louis), dessinateur. Déclare à Joseph Reinach qu’il croit Dreyfus innocent : son revirement, campagne violente qu’il poursuit dans les journaux illustrés contre les revisionnistes, III, 273 : V, 444, note 3. — Lettre qu’il reçoit du capitaine Marchand, IV, 423 et note 4. — Membre du Comité directeur de la Ligue de la Patrie française, 505, note 3.

Forzinetti, commandant, directeur de la prison du Cherche-Midi. Instructions que lui donne D’Aboville en prévision de l’incarcération de Dreyfus, I, 103, 127. — Écroue Dreyfus ; reçoit l’ordre de ne pas avertir Saussier, 128. — Impression que lui produit Henry, 128, 142. — Se convainc de l’innocence de Dreyfus, 152. — Son entretien avec Saussier, 154. — Refuse à Du Paty l’autorisation de surprendre Dreyfus dans sa cellule (incident de la lanterne sourde), 154, 155 et note 1. — Informe Mercier de l’état alarmant de Dreyfus, 188. — Son entretien avec Boisdeffre au ministère de la Guerre, 188-189. — Signale à Saussier l’immixtion de Du Paty dans l’instruction de D’Ormescheville, 258, note 1. — Son entretien avec Dreyfus après la condamnation ; il le détourne du suicide, 455-456. — Assiste aux entrevues de Dreyfus avec sa femme, 488-489. — Remet Dreyfus à Lebrun-Renaud, 494. — Affirme à diverses personnes que Dreyfus est innocent, II, 166 et note 1, 332, note 2. — Ses visites à la famille Dreyfus, 192. — Accompagne Bernard Lazare chez Jaurès et chez Rochefort, 428. — Invité par Saussier à démissionner ; Billot le maintient à son poste, 454 et note 1. — Révoqué à cause de sa démarche auprès de Rochefort, III, 38 et note 3. — Publie dans le Figaro le récit de la captivité de Dreyfus au Cherche-Midi, 39. — Attaques de Rochefort et de Drumont contre lui, 39-40. — Il provoque Rochefort qui décline le duel, 40. — Lebrun-Renaud lui déclare que Dreyfus n’a pas fait d’aveux, I, 516, note 1. — Cité par Zola comme témoin à son procès, III, 302. — Son altercation avec Lebrun-Renaud lors du procès, 360, 361 et note 2. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451. — Son impression sur l’attitude de Dreyfus au procès de Rennes, V, 282, note 3 ; sur Jouaust, 285, note 2. — Sa déposition, 442.

Foucault (de), colonel, attaché militaire de France à Berlin. Sa conversation avec Cuers au sujet de Dreyfus et d’Esterhazy, II, 83, note 2 ; 90, note 1. — Sa lettre à Boisdeffre rendant compte de cette conversation, 268. — Son entretien avec Picquart, 269-270. — Chargé par Picquart de ménager une entrevue entre Cuers et un officier du bureau des Renseignements, 269-270. — Déclarations que lui fait Cuers au sujet de l’entrevue de Bâle ; il en informe Picquart, 275 et note 2. — Chargé de préparer une nouvelle entrevue, 278.

Foulon (Sébastien), lieutenant-colonel. Commissaire du gouvernement dans le procès Picquart : reçoit le rapport Tavernier, IV, 383 ; ses conclusions, 386.

Fouquier (Henry), publiciste. Proteste dans l’Écho de Paris contre le huis-clos au procès de 1894, I, 371-372.

Fournier (Gabriel), inspecteur général des services administratifs. Apprend de Durlin que Dreyfus a protesté de son innocence au greffe du Dépôt, I, 506, note 2. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) 562, note 3 ; IV, 452.

Fournier, lieutenant-colonel. Retrouve la minute du commandant Bayle sur l’attribution de l’artillerie lourde aux armées, VI, 271, note 4 ; appendice, 538.

Fournière (Eugène), député. Son interpellation sur la lettre de Picquart à Brisson est ajournée (séance du 12 juillet 1898), IV, 42 et note 1. — Membre du « comité de vigilance » institué en octobre 1898 par les socialistes, 329-330. — Intervient dans le débat qui suit les interpellations Bos et Massabuau (séance du 28 novembre 1898), 401. — Annonce puis retire une interpellation sur le procès Picquart, 409, 412. — Son livre : L’Artifice nationaliste, en réponse à celui de Jules Soury : La Campagne nationaliste, 446, note 1. — Son article : La Course à l’Abîme, dans la Revue socialiste, VI, 429, note 3.

Foursin. Prend part au complot organisé par Déroulède (juillet 1899), V, 257, 261.

France (Anatole), de l’Académie française. Son opinion sur le talent littéraire de Zola, III, 70, note 2. — Signe la pétition en faveur de la Revision, 245. — Ses romans sur l’histoire contemporaine, 249-250. — Cité par Zola comme témoin à son procès, 302. — Sa déposition, 405. — Son attitude lors de la suspension de Zola par le Conseil de l’ordre de la Légion d’Honneur, IV, 127. — Signe la protestation en faveur de Picquart, 390, note 2. — Son discours au Grand Orient (1er décembre 1898), 393 et note 1. — Sa préface à un recueil des discours de Combes (Une campagne laïque), VI, 44, note 1 ; 401, note 3. — Son discours aux obsèques de Zola, 199. — Remplace Joseph Reinach au comité central de la Ligue des Droits de l’homme, 413. — Assiste à la remise de la croix de la Légion d’honneur à Dreyfus, 501.

François, capitaine, attaché au bureau des Renseignements du ministère de la Guerre, V, 65, note 3. — Se rend à Gènes pour surveiller le départ de Lajoux pour le Brésil, 65, note 5, 474. — Son animosité à l’égard de Dreyfus, 245. — Remet à Mareschal les vingt-cinq mille francs destinés à « Austerlitz », 465, 467, note 1. — Fait signer au général Delanne la formule de prélèvement de cette somme. 473 et note 6. — Son rapport à Galliffet sur la nécessité de maintenir le bureau des Renseignements, 475 et note 1 ; VI, 90. — Remplace Rollin comme chef du bureau, 90. — Ses intrigues contre Tomps, 91-92. — Informe le colonel Hache et le général Lacroix du voyage de Tomps et de Lajoux à Madrid, 97. — Son rapport sur les affaires Wessel et Cuers est jeté au feu par Lacroix, 98. — Les lettres de Tomps à Mathilde Baumler lui sont communiquées, 103. — Son entretien avec Przyborowski interrompu par ordre de Galliffet ; lettre qu’il reçoit de Przyborowski au sujet de Tomps et de Cernuski, 105 et note 2. — Transmet cette lettre à Delanne, 106. — Renvoyé dans un régiment, 108. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 329 ; à l’enquête Atthalin, 364, 366. — Lettre qu’il reçoit de Dautriche, 366. — Sa déposition à l’enquête Cassel, 369. — Inculpé de vol de deniers appartenant à l’État, son arrestation, 370. — Sa mise en liberté provisoire, 378. — Renvoyé devant un Conseil de guerre, 381 et note 2. — Son attitude pendant le procès, ses déclarations, V, 242, note 2 ; 244, note 2 ; 245, note 2 ; 458, note 1 ; VI, 382-386. — Son acquittement, 387.

François-Joseph Ier, empereur d’Autriche. Croit Dreyfus innocent, III, 53. — Fait part de sa conviction à la duchesse d’Orléans, 54 et note 2.

Fréchencourt (Poujol dit : De). Prend part aux complots royalistes, son arrestation, V, 311. — Déféré à la Haute-Cour, son acquittement, VI, 64.

Frécourt, huissier. Chargé de signifier à Zola l’arrêt du procès de Versailles : son enquête au domicile de Charles Ephrussi, IV, 312.

Fred Grésac (Mme). Reçoit de Joseph Reinach et porte au Figaro les procès-verbaux de l’enquête de la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), V, 43 et note 1.

Frédérickz, attaché militaire de Russie. Cité par Zola comme témoin à son procès, III, 303. — Dément le rôle qui lui est attribué dans le roman d’Esterhazy sur les dessous de l’alliance franco-russe, 562-563. — N’a connu Dreyfus qu’à l’occasion de l’assassinat de Mme Dida, 563, note 1. — Aurait dénoncé Dreyfus à Mercier : démenti officiel de l’ambassade à ce sujet, IV, 423 ; V, 222, note 2.

Frémencourt (Comte Gaëtan de). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2. — Sa condamnation, 135. note 4.

Frémont (Abbé). Son opinion sur l’Affaire, V, 53.

Fresneau (Armand), sénateur Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 2.

Fresquet, juge à Montpellier. Reçoit la déposition du commandant Merle en vertu d’une commission rogatoire de la Cour de cassation (revision du procès de Rennes), VI, 212, note 3.

Freycinet (Charles de), sénateur, membre de l’Institut. Ministre de la Guerre en 1892. Racontars d’Esterhazy au sujet de son entrevue avec lui, II, 64-65. — Fait nommer Esterhazy major au 74e de ligne, 66. — Dénoncé par Drumont comme ayant fait entrer Dreyfus à l’État-Major sur la recommandation de Joseph Reinach, I, 203. — Informe Scheurer-Kestner de la communication secrète, 447, 448 et note 1 ; II, 169 ; l’engage à ne pas s’occuper de l’Affaire, 170-171. — Ministre de la Guerre dans le cabinet Dupuy (octobre 1898), IV, 353-354. — Remplace Renouard par Brault à l’État-Major, 359. — Perplexité dans laquelle le met l’affaire Picquart, 379-380. — Demande à Zurlinden de lever la mise au secret de Picquart, 382. — Prend connaissance du rapport de Tavernier, 386. — Ses négociations avec Zurlinden : la mise en jugement de Picquart est fixée au 12 décembre, 387 et note 1. — Assiste à l’entretien de Dupuy avec les délégués des groupes républicains du Sénat, venus pour demander l’ajournement du procès Picquart, 400. — Son discours à la Chambre en suite des interpellations Bos et Massabuau (séance du 24 novembre 1898), 406. — Obtient communication des procès-verbaux des audiences de la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 457. — Son embarras lorsque la Chambre criminelle réclame les pièces secrètes, 458. — Interpellé à la Chambre par Paschal Grousset au sujet des menées de certains fonctionnaires de la Guerre : sa réponse (séance du 12 décembre 1898), 461-463. — Interpellation Lasies sur le dossier secret ; son discours (séance du 19 décembre 1898), 464-465. — Conditions posées par lui à la communication du dossier secret à la Chambre criminelle, 468-469. — Charge Cuignet de présenter ce dossier à la Cour, 469. — Soumet au Conseil des ministres (27 décembre 1898) le rapport de Cuignet contre Du Paty, 469-470. — Demande à la Chambre criminelle d’entendre Roget, 519. — Se prononce au Conseil des ministres (27 janvier 1899) pour le projet de dessaisissement, 531. — Vote la loi au Sénat, V, 21, note 3. — Son discours sur l’amendement tendant à la suppression des attachés militaires (séance du 11 mars 1899 à la Chambre), II, 85, note 2 ; V, 35 et note 3. — Interdit aux militaires de s’affilier à la Ligue de la Patrie française, 36. — Sollicité par Picquart de rechercher les responsabilités engagées dans les divers incidents de l’Affaire, 49, note 3. — Ses lettres à Mercier au sujet du commentaire de Du Paty, 62 et note 3. — Rétablit les mensualités de Lajoux, II, 579, note 2 ; V, 64-65. — Son conflit avec Delcassé au sujet de la dépêche du 2 novembre 1894, 66-67. — Conteste le témoignage de Paléologue, 68-69. — Paraît ajouter foi aux allégations de Cuignet arguant de faux le décalque officiel de la dépêche, 71-73. — Démarche de Jamont auprès de lui, relatée par le Moniteur du Calvados, 81, note 1. — Interpellé par Gouzy au sujet de l’incident Duruy, sa réponse (séance du 5 mai 1899), 79-82. — Donne sa démission, 82-83. — Félicité par Jamont et par d’autres généraux ; déclarations qu’il aurait faites ; au sujet du Syndicat, 83, 332-333, 441. — Interpellation Berry sur sa démission (séance du 8 mai 1899), 84. — Sa déposition au procès de Rennes, 440. — Son entretien avec Monod à la gare du Mans ; il dément les propos qui lui sont attribués par Monod, 442, note 1. — Réélu sénateur, VI, 58. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 311, note 1, 318.

Freystætter (Martin), capitaine, puis commandant. Juge au Conseil de guerre de 1894, I, 385. — Impression que lui produit la déposition d’Henry, 421, note 2. — Ne soupçonne pas l’illégalité de la communication secrète, 438, note 2. — Prend part à la campagne de Madagascar, V, 56-57. — Raconte que Dreyfus a été condamné pour avoir livré les plans de forteresses de la région de Nice, I, appendice, 614. — Son entretien avec le capitaine Picard : il lui révèle la communication secrète, 175-170 ; II, 76 ; V, 57. — Ses doutes sur le jugement de 1894, 57-58. — Croit à l’innocence de Dreyfus après le suicide d’Henry ; son retour en France ; ses déclarations à Caviale, 58 et note 1. — Son entretien avec Lanessan, 58-59. — Ses lettres à Lockroy et à Maurel ; sa visite à Giovaninelli, 59. — Sa lettre à Mazeau : il offre son témoignage, 60 et note 4. — Sa déposition devant les Chambres réunies, 61-62. — Attitude des témoins militaires à son égard pendant le procès de Rennes, 265. — Sa déposition au procès sur la communication secrète ; la dépêche du 2 novembre ; discussion entre Maurel et lui, 401, 402 ; I, 440, note 2, 441 ; la notice biographique de Dreyfus, V, 402 ; I, appendice, 604.

Friedel (Charles), chimiste. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Frischauer (Berthold), correspondant à Paris de la « Nouvelle Presse libre » de Vienne, VI, 6.

Frischauer (Émile), avocat autrichien, frère du précédent. Recueille la protestation du professeur Mosetig contre la déposition Cernuski, VI, 6, 357 et note 2.

Fritsch, capitaine, attaché au bureau des Renseignements du ministère de la Guerre, V, 65, note 3. — Son animosité à l’égard de Dreyfus, 245. — Ses intrigues contre Tomps, VI, 91, 92. — Se rend à Nice après l’arrestation de Wessel pour se procurer les papiers de celui-ci, 103-104. — Renvoyé dans un régiment par ordre de Galliffet, 107-108. — Son entrevue avec Przyborowski, 109. — Remet à Le Hérissé la photographie des lettres de Tomps, 110-111. — Interrogé par Delanne à ce sujet ; ses aveux, 116. — Mis en retrait d’emploi, 116.

Froissart, ancien procureur général. Son enquête personnelle sur l’Affaire ; croit Dreyfus innocent, V, 53.

Fronde (la). Voir : Durand (Marguerite), Séverine.

Funck-Brentano (Frantz), archiviste-paléographe, bibliothécaire à l’Arsenal. Proteste, dans une lettre publique, contre les conclusions tirées par les savants en faveur de Dreyfus de l’examen d’un fac-similé du bordereau, III, 416, note 1.

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