Histoire de l’Affaire Dreyfus/T7/1-1


Eugène Fasquelle, 1911
(Vol. 7 : Index général, pp. 1–60).
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A

Aboville (Henri d’), lieutenant-colonel. Remplace le colonel Roget comme sous-chef du 4e bureau au ministère de la Guerre ; rentre de congé, I, 53. — Conclusions qu’il tire du texte du bordereau, 54. — En recherche l’auteur, 55, 56, 59. — Ses soupçons se portent sur Dreyfus, 61. — Déclare n’avoir pas assisté à l’examen du bordereau par Gobert, 81. — Chargé de préparer l’incarcération de Dreyfus, 103. — Ses instructions à Forzinetti, 127-128. — Entendu par d’Ormescheville, 264. — Sa déposition au procès de 1894, 405. — A connu la communication du dossier secret, II, 176. — Sa déposition au procès de Rennes, V, 390. — Fait, sur l’ordre de Mercier, une démarche auprès de deux des juges du procès de 1894, 503.

Abria (Léon), colonel du 74e. Notes qu’il donne à Esterhazy, II, 95, note 2. — Démarches d’Esterhazy pour lui procurer un passeport à l’ambassade d’Allemagne, 252. — Renseigne Picquart sur Esterhazy, 341-342. — Prend la défense d’Esterhazy auprès de Picquart, 381, note 3. — Frappé de la ressemblance entre l’écriture d’Esterhazy et celle du bordereau, 479. — Sa déposition à l’instruction Tavernier, IV, 318, note 2.

Accarias, conseiller à la Cour de cassation. Se prononce pour la recevabilité de la demande en revision, IV, 348, note 1. — Conclut au rejet de la requête d’Esterhazy en récusation de Bertulus, V, 24.

Adam (Mme veuve Edmond). Révèle une démarche faite au nom de Mme Dreyfus auprès du

ministre des Colonies, II, 129, note 1. — Sa lettre au Journal sur les prétendus pourparlers de Scheurer-Kestner avec Bodenheimer, 634, note 1.

Adamovitch, sujet serbe. Aurait, d’après Cernuski, reçu des confidences du conseiller aulique Mosetig, V, 487 ; VI, 5. — Homonyme en relations avec Przyborowski, V, 489-490, note 1 ; VI ; 358.

Adelsward (Baronne d’). Met 100.000 francs à la disposition du duc d’Orléans, IV, 584-585. — Saisie de sa correspondance, V, 6.

Agnellet (Me), notaire. Transfère le bail d’Esterhazy à Marguerite Pays, II, 584, note 3.

Aicard (Jean), homme de lettres. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Ajalbert (Jean), journaliste. Ses articles sur l’attitude de la foule lors de la dégradation de Dreyfus, I, 512-513. — Ses attaques contre les généraux, III, 258, note 2 ; IV, 425. — Rédacteur aux Droits de l’Homme, 146, note 2. — Son livre : Les Dessous du Procès de Rennes, V, 269, note 2. — Son opinion sur le capitaine Beauvais, 339, note 3.

Alapetite, préfet de la Creuse. Révoqué par Brisson, IV, 329, note 1.

Albert Ier, prince de Monaco. Nomme l’abbé Pichot à l’une des cures de sa principauté, IV, 421. — Sa conversation à l’Élysée, le 16 février 1899, avec Félix Faure, 547-548. — Accusation dont il est l’objet de la part des antisémites, 553, note 1. — Reçoit de Guillaume II l’assurance que Dreyfus est innocent, V, 81, note 2. — Offre à Dreyfus l’hospitalité de son château de Marchais ; injurié à ce propos par Castellane, 212, note 1. — Sa déposition à l’instruction Boucard, VI, 347, 348 et note 1.

Alexandrine. Nom dont est signée la lettre « Canaille de D… ». Pseudonyme employé par les attachés militaires allemand et italien, I, 601.

Alibert, militant royaliste. Ses conférences avec Jules Guérin (octobre 1898), IV, 332.

Alibi-Office. Voir Esterhazy.

Allain (Abbé). Souscrit aux listes rouges, IV, 440, note 5.

Allard, député. Membre du groupe socialiste révolutionnaire, V, 179, note 1. — Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), 256, note 1.

Allemand (Dr Prosper), ancien député à l’Assemblée nationale. Informé par Joseph Reinach des projets de Scheurer-Kestner, II, 546, note 1. — Lettre qu’il écrit au sujet de l’Affaire lors des élections de 1898, III, 585.

Allemane, député socialiste de Paris. Félicite Zola d’avoir écrit la lettre J’accuse, III, 256. — Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, IV, 273. — Membre du Comité de Vigilance institué en octobre 1898 par les socialistes, 329. — Signe le manifeste révolutionnaire du 22 octobre 1898, 330, note 3. — Provoque des manifestations socialistes à Nantes (décembre 1898), 426.

Allier (Raoul), professeur. Félicite Scheurer-Kestner de son attitude, II, 673, note 2. — Sa brochure : Voltaire et Calas, III, 166. — Informé par son ancien élève Michel des incidents de Reuilly, IV, 608, note 3. — Ses articles dans le Siècle sur la déposition de Mercier à Rennes, V, 334, note 1 ; 370 : sur le « bordereau annoté », VI, 207 et notes 2, 3, 4. — Communique son dossier à Jaurès, 216.

Alphandéry (Fernand), conseiller à la Cour de cassation, V, 26, note 1 ; VI, 575.

Alsace (Prince d’Hénin, Comte d’), député. Réclame de Billot des explications sur l’affaire Dreyfus (séance du 16 novembre 1897), III, 4. — Vote l’ordre du jour flétrissant les scandales d’Auteuil, V, 118, note 1.

Altès, ancien président du cercle Washington, Entendu au cours de l’enquête de la Préfecture de police sur Dreyfus, I, 261, note 1.

Amson (Arthur), industriel. Sa déposition en faveur de Dreyfus au procès de 1894, I, 429.

Andler, professeur à la Sorbonne. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Andrade (Jules), professeur à la Faculté des Sciences de Montpellier. Révèle à la Cour de cassation l’entretien de la princesse Mathilde avec Boisdeffre au sujet d’une prétendue lettre de Guillaume II à Munster, I, 349, note 2. — Manifestations hostiles dont il est l’objet à Rennes, à la suite de sa lettre ouverte à Mercier, III, 275 ; V, 202.

André (François), greffier de Bertulus. Sa déposition à Rennes au sujet de la scène entre Henry et Bertulus, IV, 76.

André, général. Assiste au dîner d’adieu offert à Mercier par les officiers de son corps d’armée, IV, 460, note 1. — Relate les propos tenus par Zurlinden aux obsèques de Félix Faure, 594. — Nommé à Paris par permutation avec le général Roget, V, 120. — Ministre de la Guerre en remplacement de Galliffet dans le cabinet Waldeck-Rousseau ; son portrait, VI, 121-122. — Ses premières mesures ; elles provoquent la démission des généraux Delanne et Jamont, 128 et note 1. — Frappe Cuignet pour avoir accusé Delcassé de faux, 144. — Ministre de la Guerre dans le cabinet Combes ; ouvre une enquête administrative sur l’Affaire (séance du 18 mars 1903), 240-246. — Son opinion sur Dreyfus, 249-250. — Reconstitue le dossier de l’Affaire et des affaires connexes, 251. — Impression défavorable à Dreyfus que lui donne la découverte d’une copie des cours de l’École de Guerre, 252. — Interroge Gribelin à ce sujet, 253. — Se convainc de l’innocence de Dreyfus, 254. — Découvre de nouveaux faux et constate la falsification de la comptabilité du service des renseignements, 255-262. — Ses recherches sur le faux Henry, 263-268. — Son entretien avec Joseph Reinach, 269. — Refuse d’entendre Du Paty sur les rapports de l’affaire Humbert avec l’affaire Dreyfus, 270. — Interroge Gribelin sur la question du bordereau annoté, 272. — Remet à Combes les conclusions de son enquête, 281. — Son attitude dans l’incident Ducassé, 339-342. — Refuse de déférer cet officier à un conseil d’enquête, 343-345. — Se prononce contre l’envoi d’une commission rogatoire à Schwarzkoppen et à Panizzardi, 356. — Son rôle dans l’affaire Dautriche ; arrestation de Dautriche, Rollin, Mareschal et François, 368-370. — Fait mettre Dautriche au secret, 377. — L’autorise, sur la requête de Joseph Reinach, à voir sa femme, 377, note 3. — Requiert Vallé de déférer à la Cour de cassation l’ordonnance de Dessirier sur la mise en liberté provisoire des officiers inculpés, 378. — Autorise Cassel à conférer avec Targe, 379. — Donne à Rabier l’ordre d’abandonner les poursuites, 385 et note 4, 386. — Reçoit une lettre insolente de Cuignet, fait examiner cet officier au point de vue mental, 388-389. — Refuse de lui communiquer les rapports médicaux et lui inflige les arrêts de rigueur, 390. — Ses projets relatifs à l’avancement des officiers ; son décret sur la commission de classement, 391-394. — Les registres Corinthe et Carthage, 395. — Organisation du système des fiches ; rapports du ministère de la Guerre avec le Grand-Orient, 398-400. — Interpellé à la Chambre sur l’organisation d’un système de délation ; nie être au courant des faits qui lui sont reprochés, 402-405. — Donne, puis reprend sa démission, 407. — Fait une enquête sur les lettres de Mollin à Vadecard, renvoie Mollin dans son régiment, 408. — Interroge les officiers accusés de délation, 409. — Son discours en réponse aux interpellations Guyot de Villeneuve, Berteaux et Jaurès (séance du 4 novembre 1904), 413-419. — Frappé au visage par Syveton, 420. — Sa démission, 421. — Avait eu l’intention de réintégrer Picquart, 481, note 1, 483. — N’est pas invité à assister à la remise de la croix de la Légion d’Honneur à Dreyfus, 501, note 3.

Annenkoff, général russe. Aurait raconté qu’Esterhazy et Henry avaient été au service de la Russie avant l’alliance, II, 69, note 3. — Soupçonné d’avoir servi d’intermédiaire entre Henry et l’État-Major russe, III, 563, note 1.

Anthoine (François), capitaine. Aurait appris par D’Attel les prétendus aveux de Dreyfus, I, 517, appendice, 626-629. — Ses déclarations à Gonse sur ce sujet en janvier 1898, III, 291. — Membre du conseil d’enquête appelé à se prononcer sur le cas de Picquart, 324. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451. — Cité par Jouaust au procès de Rennes, V, 284. — Sa déposition, 442.

Anti-juif. Voir Guérin (Jules) et Régis (Max).

Appell, doyen de la Faculté des Sciences de Paris. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Chargé par l’Académie des Sciences d’examiner les systèmes de Bertillon, de Valerio et de Corps sur l’écriture du bordereau, VI, 310. — Conclusions du rapport qu’il établit avec Darboux et Poincaré, 373.

Appleton. Son opinion sur la cassation sans renvoi, V, 75, note 3 ; 78, note 1.

Archdeacon, député de Paris. Subventionne les ligues qui ont préparé la manifestation d’Auteuil, V, 135.

Arco-Valley (Comte d’), premier secrétaire de l’ambassade d’Allemagne. Une partie d’un cours confidentiel de l’École de Guerre, copiée de sa main, figure au dossier secret, VI, 252, 254.

Arconati-Visconti (Marqse). Reçoit de Ressmann une lettre affirmant l’innocence de Dreyfus, V, 52 et note 2.

Arenberg (Prince d’), membre de l’Institut, député du Cher. Son jugement sur Picquart et Henry, III, 76. — Vote l’ordre du jour flétrissant les scandales d’Auteuil, V, 118, note 1. — S’abstient dans le vote-de l’ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), 193, note 2.

Arène (Emmanuel), député de la Corse, rédacteur au « Figaro ». Son article : Le dossier de Scheurer-Kestner, II, 679, 681-682. — Ses articles sur l’enquête Pellieux, III, 124. — Fait partie de la Commission chargée d’examiner le projet de dessaisissement, IV, 540, note 2.

Armaillé (Baron d’). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Amal, lieutenant. Démissionnaire, adresse une lettre injurieuse au président de la République, V, 181, note 3.

Arnaud (de l’Ariège). Aurait recommandé Esterhazy à Gambetta, II, 32, note 3.

Artaudi inspecteur en tournée aux îles du Salut. Mesures prises en prévision de la mort de Dreyfus, II, 553.

Assomptionnistes (ou Pères Augustins de l’Assomption). Mènent campagne contre la revision, III, 155. — Leurs modes d’action, leur influence, leurs journaux (Croix et Pèlerin), 570-575 ; VI, 35. — Leur rôle dans les élections législatives de 1898, III, 576. — Légende qu’ils font propager par leur presse sur le suicide d’Henry, V, 251 252. — Attitude de Léon XIII à leur égard, 419. — Perquisition au journal La Croix, (11 novembre 1899), VI, 43. Voir aussi Bailly (le Père).

Astorg (d’), capitaine, puis commandant. Sa conversation avec le capitaine Roy sur le manuel d’artillerie, I, 146, 164. — Reçoit et renseigne au 2e bureau du ministère de la Guerre les attachés militaires étrangers, II, 86.

Attel (Eugène d’), commandant. Aurait été témoin des prétendus aveux de Dreyfus, I, 517. — Les aurait rapportés à Anthoine et à Wunenburger, 517-519 ; III, 291. — Récits contradictoires à ce sujet, I, appendice, 626-629. — Sa mort subite ; la Libre Parole accuse Joseph Reinach et les Juifs de l’avoir fait assassiner, appendice, 628-629 ; III, 291. — Déposition de Forzinetti à son sujet au procès de Rennes, V, 443.

Atthalin (Laurent), procureur de la République. Confère avec le procureur général au sujet des poursuites contre Zola, III, 292. — Conseiller à la Cour de cassation, prend part à l’enquête sur la revision, IV, 348, note 1. — Interroge l’huissier Callé, détenteur d’une lettre d’Esterhazy sur papier pelure, 361-362. — Recueille diverses dépositions (Jules Roche, Marguerite Pays, Écalle, Grenier), 450, note 1. — Son rapport à la Chambre criminelle sur la requête de Picquart en règlement de juges, V, 23. — Chargé de l’enquête sur l’affaire Cernuski, VI, 357. — Interroge Dautriche, François, Mareschal et Rollin, 359-367 ; 370, 379.

Aubigny d’Assy (Pierre d’). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2. — Condamné à quinze jours de prison, 135, note 4.

Aubry, professeur à Rennes. Réunions tenues chez lui, pendant le procès de Rennes, par les revisionnistes, V, 267.

Audiffred, député. Soutient la candidature de Méline à la présidence de la République, IV, 558.

Audiffred-Pasquier (Duc d’), de l’Académie française, sénateur. Rompt avec Scheurer-Kestner, II, 648. — Souscrit aux listes rouges, IV, 441. — Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 2.

Audren de Kerdrel, sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 2.

Audry, commandant. Membre du Conseil d’enquête chargé de se prononcer sur le cas de Picquart, III, 324.

Auffray (François), avocat. Reçoit une lettre de Du Paty destinée à Jules Auffray (incident Auffray-Barboux au procès Zola), III, 464-465.

Auffray (Jules), avocat. Tente de réconcilier Esterhazy avec Mme de Boulancy, III, 464. — « Fait » la salle des assises au procès Zola, 464-465. — Confusion à laquelle son nom donne lieu (incident François Auffray-Barboux), 465. — Désigné pour une préfecture sur la liste des futurs fonctionnaires du duc d’Orléans, IV, 332, note 1. — Souscrit aux listes rouges, 442, note 1. — Ses rapports avec Carrière lors du procès de Rennes, V, 235-236, 527, 530-531. — Avocat de Dautriche devant le Conseil de guerre, VI, 385, note 1 ; 387 ; sa lettre à Drumont au sujet de la mise au secret de Dautriche, 377, note 3.

Autan (Comte d’), député. Réclame la convocation immédiate des Chambres (27 septembre 1898), IV, 307, note 5.

Aulard, professeur à la Sorbonne. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Aumale (Duc d’). Son opinion sur Esterhazy, II, 30, note 1.

Aurore. Voir Vaughan, Clemenceau, Zola.

Austerlitz. Nom d’emprunt d’un agent d’espionnage. — Ses rapports avec Mareschal et Rollin, V, 464. — Somme qu’il aurait reçue pour ses services, 465-467. — Irrégularités commises sur les registres du bureau des Renseignements, 473 et note 6. — Enquête d’Atthalin sur cette affaire, VI, 362-369 ; 379.

Autant (Alexandre), architecte. Gérant de l’immeuble où loge Esterhazy. Sollicité de mettre le bail au nom de Marguerite Pays, II, 584 et note 3. — Sommé par elle de démentir cette démarche, III, 171. — Sa déposition au procès Esterhazy, 209 et note 3 ; au procès Zola, 461.

Autorité. Voir Cassagnac.

Avaray (Duchesse d’). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Avril, batelier à Rennes. Sa déposition au sujet de l’attentat contre Labori, V, 343, 344, note 1.

Aymard, commissaire de police. Perquisitionne au domicile de Picquart, III, 94, 95. — Saisit chez Mme de Boulancy les lettres d’Esterhazy, 113.

Aynard (Édouard), député de Lyon. Informé par Joseph Reinach des projets de Scheurer-Kestner, II, 546, note 1. — Proteste contre l’abrogation de la loi Falloux, IV, 418. — Se prononce pour le ministère Waldeck-Rousseau (26 juin 1899), V, 192-193. — Vote contre la loi sur les Associations, VI, 177, note 1. — Proteste contre la demande d’enquête sur l’élection Syveton (séance du 6 avril 1903), 187, note 2.

Ayraud-Degeorge, rédacteur à l’« Intransigeant ». Ses déclarations au sujet de Val Carlos, VI, 302, note 3.

  

B

Baduel, sénateur. Signe un ordre du jour sur l’interpellation Scheurer-Kestner (séance du 7 décembre 1897), III, 154. — Aurait proposé l’arrestation de Trarieux, IV, 50. — Proteste contre la constitution du cabinet Waldeck-Rousseau, V, 178.

Baillière, architecte, agitateur nationaliste. Sa participation à l’affaire de Reuilly, IV, 581 ; au complot de Déroulède (juillet 1899), V, 257-258, 261-262. — Son arrestation, 310. — Ses déclarations devant la Haute-Cour, VI, 32, 61. — Son acquittement. 64.

Bailloud (Maurice), colonel, puis général. Envoyé par Billot auprès de Picquart à la veille du procès Zola, se tait sur les résultats de sa mission, III, 373. — Quelques heures avant la mort de Félix Faure, lui présente des pièces à signer, IV, 548.

Bailly (le Père), Assomptionniste, directeur du journal « la Croix ». Refuse d’insérer dans son journal l’article Vidi, II, 606, note 3, 682. — Mène campagne contre Dreyfus, 631. — Approuve les désordres antisémites en Algérie, III, 282. — L’un des chefs de la propagande entreprise par les Assomptionnistes, 571, 572. — Élu supérieur général des Assomptionnistes, et félicité par Léon XIII à ce sujet, IV, 419, note 4.

Balaman, général, ancien président du comité d’artillerie. Membre de la Commission chargée de se prononcer sur les questions techniques soulevées par le bordereau, VI, 372. — Rapport de la Commission, 373, 545.

Ballot-Beaupré ( Alexis ), conseiller à la Cour de cassation. Remplace Quesnay de Beaurepaire comme président de la Chambre civile, IV, 493. — Mazeau, lors de la seconde enquête sur les conseillers de la Chambre criminelle, l’écarte des fonctions d’assesseur, 505, note 4. — Désigné comme rapporteur des Chambres réunies lors de la revision du procès de 1894. Son portrait, V, 24-25. — Conclut au rejet de la requête en récusation des trois membres de la Commission consultative, 38-39. — Son rapport, 92-97. — Prend part à la rédaction de l’arrêt, 99-102. — Insulté par la presse nationaliste, 110. — Son opinion sur les droits de la défense et les procédures secrètes, 121. — Le Conseil de guerre de Rennes ne fait pas état de son rapport, 417. — Succède à Mazeau comme premier président de la Cour de cassation, VI, 134. — Désigne le rapporteur pour la revision du procès de Rennes, 375. — Son rapport pris comme modèle par Moras, 441-442. — Lettre qu’il reçoit de Mercier, 455-456. — Se prononce pour la cassation sans renvoi, 469. — Donne lecture de l’arrêt annulant le jugement de Rennes, 470-476.

Balsan (Jacques), industriel. Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116.

Bamberger, ancien député de Metz. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Baratier, capitaine. Mandé de Fachoda à Paris pour recevoir les instructions du gouvernement, IV, 359-360. — Rejoint Marchand au Caire, 361.

Barbarin (de), commandant. Sa déposition favorable à Dreyfus au procès de 1894, I, 429.

Barbey, sénateur, président d’un des groupes républicains du Sénat. Vote pour Scheurer-Kestner, candidat à la vice-présidence du Sénat, III, 239. — Chargé d’une démarche auprès de Dupuy en vue de l’ajournement du procès de Picquart, IV, 400. — Réélu sénateur, VI, 58.

Barbier (Jules), poète. Signe la pétition pour la revision du procès de 1894, III, 245. — Donne sa démission de membre de la Légion d’Honneur, après l’arrêt du conseil de l’Ordre suspendant Zola, IV, 128.

Barboux (Henri), avocat. Joseph Reinach engage Scheurer-Kestner à le consulter, II, 556. — Croit Dreyfus innocent, mais refuse de défendre Zola, III, 300-301. — Plaide pour Joseph Reinach contre Rochefort, 333. — Son rôle dans l’incident Jules Auffray-François Auffray, 464-465.

Bard (Alphonse), conseiller à la Chambre criminelle de la Cour de cassation. Rapporteur de l’affaire Dreyfus lors de la revision du procès de 1894, IV, 324-325. — Son rapport, 342-345. — Vote la recevabilité de la demande en revision, 348, note 1. — Son opinion sur l’authenticité du bordereau est discutée par Cavaignac, 368. — Son domicile gardé par la police, 374. — Violentes attaques contre lui ; le « grog chaud », 398-399. — Insulté par la presse antisémite, 424 ; par les souscripteurs des listes rouges, 443. — Inventions diffamatoires dirigées contre lui par Quesnay de Beaurepaire, 483, 485. — Échange de lettres à ce sujet, commentaires de la presse, 486. — Nouvelles diffamations contre lui et le président Lœw, 488. — Ses explications, son entretien avec Lebret, 489-490. — Mis en cause dans la lettre de Quesnay à Mazeau, 491. — Après la démission de Quesnay, il est invité à se récuser, 493. — Ses déclarations à l’enquête sur les membres de la Chambre criminelle dénoncés par Quesnay, 507. — Accusations de Cavaignac, Roget et Cuignet contre lui, 508-509. — Lettre de Picquart à Freycinet au sujet de l’incident du « grog chaud », 510. — Ses déclarations à l’enquête supplémentaire, 535. — Son rapport communiqué à Dreyfus, V, 48. — Prévoit dès 1898 que la cassation sans renvoi pourra s’imposer, 75, note 5. — Président de la Chambre criminelle, VI, 438. — Se prononce pour la cassation sans renvoi dans la revision du procès de Rennes, 468.

Bardol, colonel. Charge un officier d’aller demander des manuels de tir pour les stagiaires, I, 292, note 2. — Met le général Vanson en défiance contre Dreyfus, VI, 458.

Barillier, boucher, nationaliste et anti-juif. Prend part à l’affaire de Reuilly, IV, 581, note 3 ; 597, note 1 ; à la manifestation d’Auteuil, V, 113, 114, 116 ; au complot de Déroulède, 257, 261-262. — Son arrestation, 308, 310. — Son attitude devant la Haute-Cour, VI, 61. — Son acquittement, 64.

Barrère (Camille), ambassadeur de France à Rome. Avertit en 1898 le gouvernement français qu’Esterhazy aurait reçu de l’étranger des sommes importantes, II, 144 ; IV, 438, 513.

Barrès (Maurice), homme de lettres. Ses articles dans la Cocarde, I, 341. — Se prononce contre le huis-clos lors du procès de 1894, 374. — Assiste à la dégradation de Dreyfus, 494. — Comment il juge l’attitude du condamné, 510-511, 518. — Les intellectuels, III, 245, 247, note 1. — Serait d’origine juive, 265, note 1. — Souscrit aux listes rouges, IV, 442. — L’un des fondateurs de la Ligue de la Patrie française, 500-501. — Membre du comité directeur, 505. — Sa participation à l’affaire de Reuilly, 594, note 2, 596-601. — Ses articles sur l’enquête de la Chambre criminelle, V, 55. — Son attitude au procès de Déroulède en Cour d’assises, 88. — Son opinion sur l’arrêt des Chambres réunies, 110. — Contribue à propager la légende du bordereau annoté, 218, 220. — Pousse au coup d’État, 255. — Approuve la mise en quarantaine de Hartmann et de Ducros, 265, note 1. — Interprète contre Dreyfus les commentaires de la presse anglaise sur l’Affaire, 268, note 1. — Soupçonne Brugère d’avoir pesé sur le colonel Jouaust, 270. — Ses articles sur Dreyfus lors du procès de Rennes, 280-283, 291, 294-295. — Croit Jouaust favorable à l’accusé, 285, note 2, 339, note 1, 533. — Son article : Dreyfus ou les grands chefs, 304. — Somme Mercier de dire toute la vérité, 305-306. — Commente et explique la déposition de Mercier, 323, 324, 335 ; VI, 327. — Jugement porté par lui sur Bréon, V, 340-341. — Ses articles sur l’attentat contre Labori, 354, 359, 361, 363-364. — Désigné par Mirbeau comme otage au cas où Demange ou Picquart seraient frappés, 360. — Commente l’attitude de Picquart à l’égard de Dreyfus au procès de Rennes, 395, note 2. — Son opinion sur Demange, 398, note 3 ; sur Labori, 399, 410, note 1 ; sur la démonstration de Bertillon, 437. — Sait Dreyfus innocent, 483-484. — Admire la réplique de Carrière à Demange, 530. — Qualifie de « villégiature » la déportation de Dreyfus, 540. — Après le verdict de Rennes, engage ses amis à faire le silence sur l’Affaire, 541. — Relate une prétendue tentative d’empoisonnement contre Déroulède, VI, 32. — Soutient la candidature de Mercier au Sénat, 57. — Cité comme témoin devant la Haute-Cour, 59. — Son opinion sur Déroulède, 64. — Félicite Syveton d’avoir souffleté André, 420. — Fait le panégyrique de Mercier à la tribune de la Chambre, 495-496.

Barrio (Félix). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2 ; sa condamnation, 135, note 4.

Barrio (Louis). Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2 ; sa condamnation, 135, note 4.

Barry O’Brien. Publie le rapport de lord Russell à la reine d’Angleterre sur le procès de Rennes, V, 268, note 1.

Barth (A.), membre de l’Institut. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Barthélémy, journaliste. S’entretient avec Galliffet au sujet de Carrière, V ; 186.

Barthélémy (A. de), archiviste paléographe. Proteste, dans une lettre publique, contre les conclusions tirées en faveur de Dreyfus de l’examen d’un fac-similé du bordereau, III, 416. — Souscrit aux listes rouges, IV, 441. — Membre de la Ligue de la Patrie française, 502, note 1.

Barthou (Louis), député, ministre des Travaux publics en 1894. Apprend par les journaux l’arrestation de Dreyfus, I, 207. — Son altercation avec Jaurès lors des débats soulevés par le projet de loi sur la trahison, 477. — Arrêt du Conseil d’État qui amène sa démission, 556, 557. — Ministre de l’Intérieur dans le cabinet Méline (avril 1896), II, 197. — A entendu Billot exprimer des doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 336. — Ignore en 1898 « le rôle joué en 1896 par l’enquête de Picquart », 340, note 1. — Son opinion sur le faux Henry, 419, note 2. — Fait connaître à Méline, Billot et Milliard le dossier de l’affaire Du Paty-Comminges, 643, note 2. — Ses communications à la presse au sujet des entretiens de Scheurer-Kestner avec Méline et Billot, 654-655 ; au sujet de la délibération des ministres relative à l’affaire Dreyfus (9 novembre 1897), 664. — Mis au courant des dénégations de Panizzardi, III, 52. — Prend des mesures pour empêcher Esterhazy de s’enfuir, 114. — Propose à Méline de remanier le ministère après la démission de Darlan, 126-127. — Son attitude lors de l’interpellation Millerand, 143. — Se tait lorsque Cavaignac porte à la tribune la question des aveux, 238. — Refuse de s’entretenir avec Trarieux et Joseph Reinach au sujet de la communication secrète, 313. — Répudie l’antisémitisme, 282, 484. — Révoque Leblois, adjoint au maire du VIIe arrondissement, 492. — Communique le dossier Du Paty-Comminges à Félix Faure, 524. — Refuse d’interdire l’entrée en France de certains journaux étrangers, 565, note 2. — Son attitude lors des élections législatives de 1898, 587. — Blâme la procédure engagée par le ministère Brisson en vue de la revision, IV, 333. — Son discours contre Brisson, 340. — Président du groupe républicain progressiste, s’associe aux déclarations de Poincaré lors de l’interpellation sur le procès Picquart, 403. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 452-453 ; déclare que Méline et lui n’ont connu le faux Henry que par les aveux, 513, note 2. — Signe le manifeste des groupes républicains contre le projet de dessaisissement, 542. — Après la mort de Félix Faure, donne sa démission de président du groupe progressiste et se rallie à la candidature de Loubet, 558. — Son vote sur l’interpellation à propos des scandales d’Auteuil, V, 130 ; sur la mise en accusation de Mercier, 133. — Les radicaux s’opposent à son retour au pouvoir, 158-161. — S’abstient dans le vote de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau, 194. — Dément que l’étranger ait envoyé des fonds pour la campagne revisionniste, 501, note 1. — Vote contre l’ordre du jour de confiance au ministère (séance du 28 mai 1900), VI, 120, note 1. — S’élève contre l’influence croissante des socialistes, 134. — Son attitude lors du débat sur la délation dans l’armée ; il est pris à partie par Jaurès, 406. — Vote contre le ministère, 407. — S’abstient dans le vote de confiance à la suite de l’incident André-Syveton, 420, note 4. — Entre dans le cabinet Sarrien, 424. — Déclare avoir ignoré en 1894 le « crime abominable » de Mercier, 492-493. — Sa réplique à Mercier lors des débats au Sénat sur la réintégration de Picquart et de Dreyfus dans l’armée, 498-499.

Bary (de), lieutenant. Accusé d’avoir dénoncé le lieutenant Chaplin comme l’auteur d’une lettre de félicitations à Zola, III, 492, note 3.

Basch (Victor), professeur à l’Université de Rennes, Prend part à la campagne pour l’ajournement du procès de Picquart, IV, 390, note 2. — Manifestations dirigées contre lui, III, 275 ; V, 202. — Ses lettres à Joseph Reinach, à l’époque du procès de Rennes, 219, note 3 ; 269, note 2. — Réunit chez lui les principaux artisans de la revision, 267. — Donne l’hospitalité à Labori, 365. — Sa lettre du 22 août 1899 à Joseph Reinach, 416, note 2.

Baschir, turco, ordonnance de Sandherr, puis huissier au bureau des Renseignements. Aurait souvent vu Esterhazy chez Henry, II, 467. — Sa mort suspecte, I, 187, note 2 ; II, 467.

Basset (Serge), dit Paul Ribon, journaliste. Va trouver Esterhazy à Londres, apprend de lui qu’il est l’auteur du bordereau, V, 102-103. — Cité par la défense au procès de Rennes, 234. — Ses articles dans le Matin sur le procès, 269, note 2, 357. — Reçoit d’Esterhazy une dépêche lui demandant l’adresse de Roget, 449, note 3. — Sa déposition, 31, 273, note 1 ; 497. — Esterhazy lui déclare avoir été un agent du contre-espionnage, II, 111, note 1.

Bastard d’Estang. Perquisitions à son domicile (avril 1899), V, 6, note 1.

Bastian (Mme), agent du service des Renseignements. Placée comme domestique à l’ambassade d’Allemagne, ramasse dans les corbeilles à papier et les cheminées des fragments de lettres qu’elle remet au bureau des Renseignements, I, 24-27. — Apporte un brouillon de Schwarzkoppen, 34, II, 89. — Part qu’elle aurait eue dans l’affaire du bordereau, I, 40 42 ; II, 112-113 ; IV, 195-196. — Le bordereau n’a pu être ramassé dans une corbeille, I, 45, 46, note 2. — Illettrée, elle ramasse tout sans lire, 48. — Livre deux fois par mois son butin, 72. — Système d’après lequel elle aurait ramassé à l’automne le bordereau qui serait du printemps, 73, III, 431. — Après l’arrestation de Dreyfus, remet à Henry une lettre de Schwarzkoppen, I, 290 ; lui remet le brouillon d’une autre lettre du même en 1895, II, 220. — Livre à Henry les cornets dans des endroits isolés. 228 ; leurs rendez-vous dans l’église Sainte-Clotilde, 229 ; III, 495. — Porte à Henry, en mars 1896, le cornet où se trouve le petit bleu, II, 239. — Selon Henry, elle aurait été soupçonnée à l’ambassade dès le procès de 1894, 255, note 5 ; n’a en réalité jamais été suspectée, 264. — Lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen trouvée dans les cornets, 410. — Mercier refuse de révéler son nom à la Chambre criminelle, IV, 365. — Disparaît de l’ambassade d’Allemagne à la veille du procès de Rennes, V, 241. — Visite qu’elle avait reçue d’un journaliste, ancien agent de la sûreté, 242. — Conduite à Marly par l’agent Desvernine sur l’ordre du bureau des Renseignements, 243-244 ; séjourne à Marly sous un faux nom et est recherchée par la police, 245. — Aurait été, d’après Drumont, dénoncée à Munster par les revisionnistes, 245. — Le bruit court que Mercier la signalera comme ayant dénoncé Dreyfus avant la découverte du bordereau, 306, note 4. — Argent que lui aurait remis Mareschal à Marly, 468, VI, 379. — Enquête faite sur elle par Joseph Reinach, 98. — A ramassé la pièce dite du « télémètre » en même temps que la lettre de Panizzardi sur l’organisation des chemins de fer, 256-257. — Correspondance galante de Schwarzkoppen détournée par elle à l’ambassade, 306. — Son interrogatoire au cours de l’enquête ouverte par la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 348. — Se plaint de l’attitude de Mercier à son égard, 349. — Pensionnée par Mme Roger-Jourdain, à qui elle confie des lettres d’Henry, 349, note 1. — Récit de Puybaraud et dépositions de Sardou et de Joseph Reinach sur son rôle dans l’affaire du bordereau, 350-351.

Bastid (Adrien). Témoin de Joseph Reinach dans son duel avec Millerand, III, note 5.

Bastien, capitaine. Sa déposition sur l’affaire de Reuilly, IV, 607, 609.

Bataille, chroniqueur judiciaire au « Figaro ». Met en doute la culpabilité de Dreyfus à la suite de la parade d’exécution, I, 508, note 2.

Baudin, ancien député socialiste. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste ».V, 256, note 1.

Baudin (Pierre), député. Vote Pour l’ajournement du procès Picquart, IV, 407. — Ministre des Travaux publics dans le cabinet Waldeck-Rousseau, V, 178.

Baudouin (Manuel), président du Tribunal civil de la Seine, puis procureur général près la Cour de cassation. Engage Varinard et Belhomme à accepter l’expertise graphologique dans le procès Esterhazy, III, 178. — Persiste jusqu’en 1903 à mettre en doute l’innocence de Dreyfus, VI, 24, 287. — Son portrait, 286. — Chargé par Vallé de poursuivre la revision du procès de Rennes ; se convainc de l’innocence de Dreyfus, 288. — Son réquisitoire, 289-291. — Assiste aux séances plénières de la Chambre criminelle chargée de l’enquête, 298. — Oblige Du Paty à déposer le brouillon de son commentaire, 305. — Prend Cuignet à partie, 312. — Malmène Weil, 335. — Fait connaître à Hartmann la déposition de Targe, 338. — Rend hommage à la loyauté de Chamoin, 347. — Saisi par Mornard d’une requête tendant à l’envoi de commissions rogatoires à Schwarzkoppen et à Panizzardi, 356. — Met en doute le récit de Wessel sur l’affaire Cernuski, 360. — Avise André des falsifications de compte opérées par Dautriche, 368. — Admet la version du bordereau « par ordre », 439. — Son réquisitoire, 443-445. — Son opinion sur le colonel Guérin, 446-448. — Flétrit Mercier, 453. — Réclame la cassation sans renvoi, 463-464. — Assiste à la rémige de la croix de la Légion d’Honneur à Dreyfus, 501.

Baudry d’Asson, député. Son intervention à la Chambre à la suite de la démission de Chanoine, IV, 339. — Propose de traduire la Chambre criminelle devant un Conseil de guerre, lors de l’interpellation sur la démission de Quesnay, 496.

Bauer (Henry), journaliste. Son article en décembre 1894 dans l’Écho de Paris ; croit à la culpabilité de Dreyfus, mais proteste contre l’instruction secrète, I, 219, note 1 ; 371-372.

Bauffremont (Prince de). Oncle de Mme Esterhazy, II, 92, note 2.

Baumler (Mathilde). Ses relations d’espionnage avec le bureau des Renseignements, V, 458. — Ses rapports avec Wessel et Przyborowski, 459. — Déclarations que lui fait Przyborowski au sujet de l’affaire Cernuski, 470 ; VI, 93. — Son mariage avec Wessel, V, 458, note 1. — Met Wessel en relations avec Mareschal, VI, 94-95. — Révèle à Tomps les déclarations de Przyborowski, 95. — Lettres que lui adresse Tomps, 98-99. — Son rôle dans l’arrestation de Wessel, 101-102. — Remet les lettres de Tomps au commissaire central de Nice, 103. — Sa lettre à Gabriel Monod niant toute participation à l’organisation du faux témoignage de Cernuski, 360 et note 3. — Sa déposition à l’enquête Trotabas, 361 et note 3.

Bayle, commandant, attaché au premier bureau du ministère de la Guerre. Élabore, en mars 1893, une note sur l’attribution de l’artillerie lourde aux armées, II, 223, note 5. — Henry accuse Dreyfus de la prétendue disparition de cette note, VI, 271. — La note est retrouvée au cours de l’enquête d’André, 271, note 4, 442, 456 ; appendice, 530, 537, 538, 550.

Bayol, ancien gouverneur des Colonies. Lebrun-Renaud lui déclare que Dreyfus n’a pas fait d’aveux, I, 516, note 1 ; 538, note 1. — Sa déposition à la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451.

Bazeries, commandant, cryptographe. Déchiffre les dépêches adressées au duc d’Orléans par Chevilly et Buffet, V, 6 et note 2.

Bazille, député. S’entretient avec Papillaud au sujet de l’enquête Esterhazy, III, 5, note 2. — Aurait voulu être chargé de la défense d’Esterhazy, 91.

Bazin, huissier. Signifie à Mme de Boulancy qu’Esterhazy n’a jamais rien reçu de l’argent qu’elle lui réclame, II, 45 et note 1.

Beaumont (Baron Marc de), officier en non-activité. Arrêté au cours de la manifestation d’Auteuil, V, 116, note 2.

Beaumont, secrétaire de la mairie du VIIe arrondissement. Promet à Lemercier-Picard de lui faire obtenir un secours, III, 499, note 1.

Beauregard (Paul), député. Rapporteur de l’enquête sur l’élection du IIe arrondissement de Paris, conclut à la validation de Syveton, VI, 233, 242.

Beaurepaire (Quesnay de). Voir Quesnay.

Beauvais (Charles), capitaine. Membre du Conseil de guerre de Rennes, V, 270. — Son caractère, 339. — Interroge Mme Henry, II, 580, note 2 ; V, 396. — Demande le dossier de Weil, 405. — Exclamation qui lui échappe au cours de la déposition de Lebrun-Renaud, 443. — Son attitude à l’égard de Bernheim, 448. — Vote la condamnation de Dreyfus, 533. — Demande le maximum de la peine, 534. — Passe pour avoir voté l’acquittement, 542, note 1. — S’en défend ; ses révélations sur le verdict du Conseil de guerre, VI, 203-204.

Beauval (de), oncle maternel d’Esterhazy. Sa prétendue lettre à Esterhazy, II, 92-94. — S’excuse de ne pouvoir se rendre à la citation de Bertulus, 93, note 2.

Beauval (Mlle de). Sœur du précèdent et femme du général Esterhazy, II, 17. — Ses origines, 39-40.

Bebel, socialiste allemand. Approuve l’attitude des socialistes français pendant l’Affaire, V, 256 et note 3.

Bec (Bonnamour, dit), journaliste. Demande l’exécution de Dreyfus, I, 228. — Ses articles dans l’Écho de Paris sur le procès Zola, III, 342, note 2, 366, note 1, 367, 376, 378, 391, note 1, 393, 433, 435, 442, 455. — Porte à Négrier une lettre de Coppée et de Jules Lemaître (juillet 1899), V, 258, note 3. — Ses articles sur le procès de Rennes, 269, note 2, 280, note 4.

Béclard (Léon), secrétaire d’ambassade. Souscrit aux listes rouges, IV, 442, note 1.

Becque (Henry), auteur dramatique. Assiste à la conversation où Dubois de l’Estang rapporte les propos du ministre russe Witte sur Dreyfus, II, 542, note 1.

Beer (Mme Rachel), directrice de l’Observer. Son entretien avec Esterhazy en août 1898, II, 3, note 1. — Ses démêlés avec lui, IV, 297.

Begouen, capitaine. Puni de réprimande pour avoir écrit une lettre outrageante à Trarieux, III, 557, note 3.

Belhomme (Edme-Étienne), expert en écritures. Chargé de l’expertise de la lettre du Uhlan à l’enquête Pellieux, III, 177. — Accepte, sur les instances de Baudouin, de comparer l’écriture d’Esterhazy à celle du bordereau (instruction Ravary), 177-178. — Menace de se récuser si on l’oblige à expertiser l’écriture de Dreyfus, 179. — Fait faire des dictées à Esterhazy, 180-181. — Reçoit sa visite, 182. — Rapport qu’il établit avec Couard et Varinard, 185-188. — Sa déposition au procès Esterhazy, 213. — Intente avec Couard et Varinard un procès à Zola, 343, 625. — Interrogé au procès Zola, se retranche derrière le secret professionnel, 415. — Obtient la condamnation de Zola par défaut, IV, 137 et note 3 ; VI, 177. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 514. — Sa déposition à Rennes, V, 219, 271, 433, 439-440.

Bellem, ingénieur. Souscrit aux listes rouges, IV, 442, note 1.

Belluot, notaire à Tours, père de Mme Félix Faure. La Libre Parole révèle la condamnation dont il a été l’objet pour faux et détournements, I, 559, note 3 ; II, 198 et note 2.

Below (Comte de). Gère l’ambassade d’Allemagne en l’absence de Munster ; reçoit la visite de Waldeck-Rousseau. Ses dépêches au comte de Bülow, V, 453-454.

Bénézech, député socialiste. Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste », V, 256, note 1.

Bérenger (René), sénateur. Son entrevue avec Demange au sujet de l’Affaire, II, 503. — Son entretien avec Scheurer-Kestner, 512. — Fait campagne contre le projet de dessaisissement, V, 9. — Combat ce projet à la tribune, 14. — vote contre l’amendement Bernard, 22, note 3. — Président et rapporteur de la Commission de la Haute-Cour dans l’affaire du complot ; son attitude au cours des débats, VI, 30-32.

Bérenguier, conseiller général des Basses-Alpes. Demande au Conseil général l’exclusion de Joseph Reinach, IV, 161-162 et note 1.

Berge, général. Aurait négocié, au dire de Buffet, avec le prince Victor, V, 74.

Berge, gendre de Félix Faure. Ses démarches auprès du docteur Gibert pour le prier d’arrêter la campagne des revisionnistes contre le Président, IV, 237, note 4.

Berger (E.), bonapartiste militant. Sa lettre au colonel Villot sur l’état d’esprit des républicains, V, 254, note 3.

Berger (Georges), député de Paris. Dépose un ordre du jour de blâme contre le gouvernement lors de la démission de Chanoine (25 octobre 1898), IV, 339, 341.

Berger (Léon), ancien officier d’ordonnance de Saussier, président de la Commission de la Dette publique à Constantinople. Fait espérer un emploi à Esterhazy, II, 70-71. — Jugement porté sur lui par Esterhazy dans une lettre à Weil, 434, note 1. — Reconnaît l’écriture d’Esterhazy dans le fac-similé du bordereau publié par le Matin, 435, note 1.

Berger (Philippe), sénateur du Haut-Rhin. Appuie la motion tendant à faire placer les bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans une galerie du Sénat, VI, 478.

Bergerat (Émile), homme de lettres. Son article : La Prévention morale dans le Journal, I, 332.

Bergeron, docteur en médecine. Appelé auprès de Félix Faure mourant, IV, 550. — Signe le procès-verbal du décès, appendice, 623.

Bergougnan. avocat, rédacteur judiciaire au « Temps ». Auteur d’une brochure : L’Affaire du commis militaire Fabus, III, 166. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Bergougnioux, capitaine. Indiqué par Boisdeffre pour servir d’intermédiaire entre Du Paty et Esterhazy, II, 586.

Bergouignan, commandant, puis lieutenant-colonel. Dépose en faveur d’Esterhazy au procès de celui-ci, III, 213. — Désigné par Boisdeffre pour servir de témoin à Esterhazy dans son duel avec Picquart, 513. — Sa lettre à Esterhazy après que Picquart a refusé de se battre, 516. — Mêlé par Esterhazy à l’incident des photographies de Carlsruhe, 651. — Cité par Esterhazy comme témoin devant le Conseil d’enquête (24 août 1898), IV, 170.

Bermond, homme d’affaires d’Esterhazy, II, 48.

Bernard (Charles), député. Mêlé aux complots nationalistes ; aurait assisté aux réunions du fort Chabrol, V, 183, note 2.

Bernard (Gustave), sénateur. L’un des signataires de l’ordre du jour sur l’interpellation de Scheurer-Kestner (7 décembre 1897), III, 154. — Propose un amendement au projet de dessaisissement, V, 22.

Bernard Lazare (Lazare Bernard, dit), homme de lettres. Son article dans l’Écho de Paris contre l’antisémitisme, après la condamnation de Dreyfus, I, 465, note 6. — Entre en relations avec les Dreyfus ; ses antécédents littéraires et politiques, II, 188-189. — Rédige en faveur de Dreyfus un mémoire dont la publication est ajournée par Mathieu Dreyfus, 191-192. — Intervient dans la polémique entre Zola et Drumont sur la question juive, 194-196. — Son duel avec Drumont, 196, note 1. — Mathieu Dreyfus décide de faire paraître le Mémoire, 304 ; il le remanie à la suite de l’article de l’Éclair : Le Traître, 426-427. — Entre en relations avec Joseph Reinach, 427. — Publication du Mémoire (novembre 1896), 427-429. — Ses démarches auprès des directeurs de journaux en faveur de Dreyfus, 428-429. — Des poursuites sont réclamées contre lui par Castelin au cours de son interpellation sur l’Affaire (séance du 18 novembre 1896), 451. — Méline s’oppose aux poursuites, 453. — Deuxième édition du Mémoire, 503-504. — Nouvelles démarches en faveur de Dreyfus, 503-504. — Sa visite à Scheurer-Kestner ; incident Destez-Gallet, 511. — Ajourne la publication d’un nouveau mémoire, 554-555. — Collabore à l’Aurore, 637. — Publie son nouveau mémoire et les expertises d’écriture qu’il a recueillies, 677. — Son démenti à l’Éclair au sujet du prétendu rapport de Lebrun-Renaud sur les aveux, III, 283, note 1. — Sa visite à Zola en Angleterre, IV, 59, note 3. — Mis en cause par Gribelin et Lauth comme ayant été documenté par Picquart, 104, et note 6. — Sa déposition à l’instruction Fabre, 112. — Figure sur la liste des revisionnistes que Cavaignac propose de déférer à la Haute-Cour, 125. — L’exemplaire de son mémoire adressé à Freystætter est intercepté, V, 57. — Sa lettre ouverte à l’Aurore au sujet du remerciement public adressé par la Ligue des Droits de l’homme aux « champions de Dreyfus », 144-145. — Tient Joseph Reinach au courant des incidents du procès de Rennes, 269. — Son impression sur l’attitude de Dreyfus, 282. — Son opinion sur Jouaust, 285. — Émet l’avis que Demange doit seul plaider pour Dreyfus, 515, 518-519. — Remet à Labori une lettre de Cornély à ce sujet, 521. — Se prononce pour la grâce de Dreyfus, 546. — Conseille à Mathieu Dreyfus d’acheter les papiers d’Esterhazy, VI, 76. — Sa polémique avec Labori, 180. — Collabore à la constitution du dossier des Dreyfus sur le bordereau annoté, 206. — Sa mort, 279.

Bernard (Maurice), ingénieur des mines. Sa déposition à Rennes sur le système de Bertillon, I, 308, note 1 ; V, 433 ; note 1, 435 ; VI, 310, note 2.

Bernard (Octave), conseiller à la Cour de cassation. Passe pour favorable à la revision, V, 26, note 1. — Pose à Freystætter une question relative à la communication secrète au procès de 1894, 62. — Intervient lors de la rédaction de l’arrêt cassant le verdict de 1894, 100. — Procureur général en remplacement de Bertrand, 185, note 3. — Ses réquisitions devant la Haute-Cour, 565. — Soutient la compétence de la Haute-Cour, VI, 59. — Son réquisitoire, 64.

Bernard, capitaine. Sa déposition sur les prétendus aveux de Dreyfus à Lebrun-Renaud (janvier 1898), III, 291 et note 3.

Bernard (Mme). Prétend connaître le vrai coupable et offre des documents à Mathieu Dreyfus, II, 166-167.

Bernard (de), sous-lieutenant. Mis par Galliffet en disponibilité par retrait d’emploi pour outrages au Président de la République, VI, 67, note 1.

Bernheim (Fernand), lieutenant d’artillerie. Son entretien avec Esterhazy à Rouen, II, 84, 102. — Esterhazy lui emprunte la réglette de correspondance et le règlement « siège et place », I, 295 ; II, 103-104. — Invité par Pellieux à fournir des renseignements sur ses relations avec Esterhazy, III, 58 et note 6. — Sa réponse, 100. — Sa déposition à l’enquête Pellieux, 100, II, 605, note 1 ; au procès de Rennes, V, 447-448. — Ses démêlés avec Hartmann ; sa déposition à l’enquête de la Cour de cassation (revision du procès de Rennes), VI, 336-339.

Bernis (Comte de), député du Gard. Insulte et frappe Jaurès au cours de l’interpellation Cavaignac (22 janvier 1898), III, 309-310. — Jaurès refuse de se battre avec lui, 310, note 1. — Avisé par le général de Sancy que le bordereau aurait été volé à l’ambassade d’Allemagne pendant un incendie, 397, note 1.

Bernollin, caporal. Huissier chez le colonel de Sancy. Sa déposition devant D’Ormescheville, I, 266. — Avait copié une note sur Madagascar, 299. — Le colonel Maurel refuse de le confronter avec Dreyfus, 402-403.

Berr (Émile), rédacteur au « Figaro ». Sa conversation avec Lemercier-Picard, III, 110. — Dépose au procès Joseph Reinach-Rochefort, 333. — identifie le pendu de la rue de Sèvres avec Lemercier-Picard, 503, note 1. — Entendu par Bertulus, 506-507.

Berry (Georges), député de Paris. Prétend que Mathieu Dreyfus est un officier allemand, III, 83. — Dément que Joseph Reinach lui ait dit que Méline, en se refusant à faire la revision, provoquerait « un chambardement général », 243, note 3. — Se prononce contre la revision, 581. — Réclame la convocation des Chambres après les aveux d’Henry et l’ouverture de la procédure de revision par Brisson, IV, 274, note 1. — Sa démarche à l’Élysée, 307 et note 5. — Invité aux déjeuners de Deschanel, 463, note 3. — Félicite Dupuy d’avoir déposé la loi de dessaisissement, 533. — Intervient dans l’incident soulevé par la lecture de la lettre de Pellieux (séance du 6 avril 1903), VI, 235. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, 489, note 1.

Berteaux (Maurice), député de Seine-et-Oise. Clemenceau lui reproche « de s’être plaint que le conseil de l’Ordre des avocats ait eu assez peu de patriotisme pour acquitter Demange », III, 492, note 5. — Interpelle André sur l’affaire des fiches, VI, 413-414. — Ministre de la Guerre avec Combes et Rouvier ; sa démission, 423, note 1.

Berthe. « Il faut qu’Alice renvoie les lettres de Berthe… », phrase d’un télégramme de Mlle de Comminges à Picquart, II, 665-666. — Explications données par Henry à Bertulus au sujet de ce télégramme, IV, 89-90.

Berthelot (André), député. Partisan de la revision après les aveux d’Henry, IV, 224, note 2. — Signe la proposition de Viviani tendant à la mise en accusation de Mercier, V, 133, note 2.

Berthelot (Marcelin), chimiste, membre de l’Institut, sénateur inamovible. Ses entretiens avec Scheurer-Kestner en 1894 au sujet de Dreyfus ; il est informé de la communication secrète, II, 169 ; 171 ; 176. — Ministre des Affaires étrangères dans le cabinet Bourgeois (novembre 1895), 181, note 3. — Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus ; sa réponse, 503. — Rend visite à Scheurer-Kestner à Thann en 1897 ; leur entretien au sujet de l’Affaire, 553. — Vote la loi de dessaisissement, V, 21.

Berthet, député. Membre de la Commission chargée d’examiner le projet de dessaisissement ; se rallie au projet, IV, 540.

Berthier, rédacteur à l’« Aurore », II, 637, note 3.

Bertillon (Alphonse), chef du service de l’identité judiciaire à la préfecture de police. Photographie le bordereau, I, 83. — Est chargé de l’expertiser, 87, notes 2 et 3 ; 92, note 3. — Réclame l’original, 94. — Prévenu contre Dreyfus, 95. — Ses premières conclusions, 96-98. — Comment elles sont interprétées par l’État-Major, 99, note 1 ; 105. — Contribue à former la conviction de Cochefert, 131, note 3. — Ses recherches sur le papier pelure, 138. — Sa mentalité, 170. — Sa nouvelle étude du bordereau, 171. — Théorie de l’« autoforgerie », 174-178. — Adresse son second rapport au préfet de police, 178. — Invité à se tenir à la disposition des experts judiciaires, 179. — Ses rapports avec Charavay et Teyssonnières, 181-182. — Ses conclusions contribuent à décider l’arrestation de Dreyfus, 203. — Confirme son expertise, 266. — Dit que le bordereau vaut, à lui seul, plusieurs millions, 288. — Travaille avec D’Ormescheville, 300. — Ses nouvelles théories : le réticulage du bordereau, 301-310. — Opinion de Casimir-Perier sur son système, 311. — N’a pas prêté serment, 315. — Cité comme témoin au procès de 1894, 389. — Sa déposition, 422, 424. — Est traité de « misérable » par Dreyfus, 425. — Impression que produit sa déposition, 426-428. — Son expertise contestée par Demange, 434. — A ordre de ne pas mensurer lui-même Dreyfus, 505. — Version inexacte de Dupuy au sujet de son expertise, 585-586. — Il affirme au gardien-chef Lebars la culpabilité de Dreyfus, II, 129. — Son rapport jugé par Bernard Lazare, 191 ; par Picquart, 210. — Déclare que deux lettres d’Esterhazy sont de la même écriture que le bordereau, 291-292 ; appendice, 702-703. — Examine le faux « Weyler », 324-325. — Son système critiqué par Picquart, 342. — Décalque le faux « Weyler », 386. — Dénonce Teyssonnières comme ayant communiqué au Matin le fac-similé du bordereau, 431. — Sa visite à son cousin Hubbard avant l’interpellation Castelin, 432. — Teyssonnières l’accuse à son tour d’avoir communiqué le fac-similé au Matin, 513. — Comment il aurait photographié le bordereau, III, 14. — Esterhazy voudrait lui faire expertiser la lettre du Uhlan, 181. — Sa déposition au procès Esterhazy, 213 ; au procès Zola, 409-411. — Dénonce à Boisdeffre Esterhazy comme l’« homme de paille des Dreyfus », 412. — Identifie Lemercier-Picard après son suicide, 505. — Ne reconnaît pas l’écriture de Dreyfus dans des fragments de lettre que lui soumet Gonse, 593. — Renouvelle à Cavaignac les déclarations qu’il a faites à Boisdeffre, IV, 8. — Dépose à l’instruction Tavernier, 318 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 514-515. — Son système réfuté par Dreyfus, V, 212. — Mercier étaye sur ce système la légende du bordereau annoté, 274-275, 333-334. — Sa déposition à Rennes ; réfutations de Poincaré, Sebert, etc., 433-437. — Son opinion sur la lettre de Panizzardi : la lettre D., aurait été récrite sur un autre D, VI, 258 ; appendice, 532. — Réfuté dans le nouveau mémoire de Dreyfus, 289. — Conclusions auxquelles l’amène la découverte d’une encoche sur le bordereau, 307. — La brochure verte, 308. — Critique de son système par Appel, Darboux et Poincaré, 309-310, 373-374, 464, note 7, 472, appendice, 541-542. — Mercier se retranche derrière sa démonstration, 315. — Son accusation reste la seule charge contre Dreyfus, 330. — Déclare que Dreyfus n’est pas l’auteur de la copie d’une instruction sur le chargement des obus, 475, appendice, 550.

Bertin (Eugène), général. Président du Conseil de guerre au procès Dautriche ; son attitude au cours des débats, V, 466, notes 3 et 5, VI, 382, note 3, 383, 387.

Bertincourt (Mlle). Voir Henry (Mme).

Bertin-Mourot (Albert-Léon), commandant, puis lieutenant-colonel attaché au 4e bureau du ministère de la Guerre. Donne au colonel Fabre des renseignements défavorables sur Dreyfus, I, 58-59. — Causes de son animosité contre Dreyfus, 70. — Dénonce (dans une note à Du Paty) l’intérêt porté par Dreyfus au plan de mobilisation pour la région de l’Est, 145, 164. — Entendu par D’Ormescheville, 264. — Sa déposition au procès de 1894, 413. — Exprime à Boisdeffre et à Mercier ses inquiétudes sur les conséquences de la trahison de Dreyfus, 437. — Aurait entretenu Casimir-Perier à ce sujet, 438, note 1. — Inscrit, après le procès, au tableau d’avancement, 438, note 1. — Déclare que Demange est « l’avocat de l’ambassade d’Allemagne », II, 192. — Son entretien avec Scheurer-Kestner à Belfort, 508-510. — Ses démarches réitérées auprès de Scheurer-Kestner par ordre de Billot, 543-544, 558, 561. — Déclare à Fernand Scheurer que la presse a été achetée pour combattre les revisionnistes, 558. — Sa déposition au procès de Rennes, V, 389-391 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 314.

Bertrand (Alexandre), membre de l’Institut. Signe la pétition pour la revision, III, 245. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Bertrand (Charles). Aurait, selon Guénée, fait souscrire des billets à Dreyfus, I, 260, note 5.

Bertrand, colonel du 10e de ligne. Adresse aux officiers de son régiment une allocution qui est dénoncée à Galliffet ; en rejette la responsabilité sur Négrier, V, 250.

Bertrand (Edmond), procureur général. Confère avec Atthalin au sujet des poursuites à exercer contre Zola, III, 292. — Intervient au cours du second procès Zola (audience du 23 mai 1898), 621-622 ; le « maquis de la procédure » (audience du 18 juillet 1898), IV, 55. — Confère (au dire d’Esterhazy) avec Tézenas, 96. — Conteste que les inculpations de Picquart et de Leblois soient connexes, 116. — Apprend de Zurlinden que la justice militaire réclame Picquart, 280. — Autorise Labori à communiquer avec Picquart au Cherche-Midi, 379. — Son attitude au procès Déroulède, V, 119. — Relevé de ses fonctions par Waldeck-Rousseau, refuse sa nomination comme conseiller à la Cour de cassation, 185.

Bertrand (Joseph), membre de l’institut. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Bertrou (Gabriel), avocat. Plaide dans le procès Déroulède devant la Cour d’assises, V, 4, note 2 ; 87, note 1.

Bertulus (Paul), juge d’instruction. Ouvre une enquête sur la prétendue tentative de subornation dont Sandherr aurait été l’objet de la part des frères Dreyfus, I, 366, note 2 ; III, 163. — Désigné à Pellieux par Henry pour une consultation juridique, 84. — Ses relations de service avec Sandherr et Henry ; Henry le dissuade d’entrer en rapports avec Picquart, 84. — Instructions que lui donne Darlan au sujet de sa collaboration à l’enquête Pellieux, 84-85. — Conseille à Pellieux de faire saisir les lettres d’Esterhazy à Mme de Boulancy, 113. — Décerne un mandat d’amener contre Lemercier-Picard, en suite d’une plainte déposée par Joseph Reinach pour faux et usage de faux, 331. — Se renseigne auprès de Billot sur Lemercier-Picard, 333-334. — Ses entretiens avec Gonse ; mission dont il est chargé auprès de Picquart, 373-374. — Ses interventions en faveur de Picquart, 394, 491. — Son instruction sur la mort de Lemercier-Picard, 504-506, 508-509. — Rend des ordonnances de non-lieu dans les affaires Sandherr-Dreyfus, Lemercier-Picard et De Boulancy, 518-520. — Recherche et entend Mme Monnier, que Pellieux et Gonse lui ont signalée comme étant la « Dame voilée », 520-521, VI, 341-342, 345. — Se convainc de l’innocence de Dreyfus, III, 522. — Chargé d’instruire l’affaire des fausses dépêches Blanche et Speranza ; entend Picquart pendant plusieurs audiences, 523. — Reçoit et entend Du Paty à son domicile particulier, 525-526. — Cite Esterhazy, 617. — L’entend, 620-621. — Cite Christian Esterhazy, IV, 36. — Se convainc que Marguerite Pays est l’auteur de la dépêche Speranza, 36. — Entend Christian, 36-38. — Porte son instruction à Feuilloley et lui annonce qu’il va signer des mandats d’arrêt contre Esterhazy et la fille Pays ; conflit entre Feuilloley et fui, 38-41. — Perquisitionne chez Marguerite Pays et Esterhazy ; procède à leur arrestation, 41-48. — Instruit contre eux ; la pièce « Bâle-Cuers », 69-72. — Henry délégué pour l’assister dans le dépouillement des papiers saisis chez Esterhazy, 73. — Scène dramatique entre Henry et lui dans son cabinet, 74-77. — Ouverture des scellés ; la « Garde impériale ». Reçoit à nouveau Henry ; interroge Esterhazy et Marguerite Pays, 78-85. — Saisi par Christian d’une plainte en escroquerie contre Esterhazy, 86. — Fait conseiller à Picquart de porter une plainte en faux contre Du Paty, 86. — Reçoit cette plainte, 88. — Exige qu’Henry dépose sous serment, 89. — Invité par Feuilloley à se déclarer incompétent sur la plainte de Picquart contre Du Paty, 91. — Rend son ordonnance et se déclare compétent sur la seconde partie de cette plainte, 92. — Ajourne son ordonnance sur Esterhazy après la décision de la Chambre des mises en accusation au sujet de Du Paty, 93. — Dessaisi de la plainte Picquart contre Du Paty, 96. — Renvoie Esterhazy et la fille Pays devant les assises, 96. — Son ordonnance de renvoi est cassée, 98. — Raconte au docteur Peyrot l’accès de désespoir auquel s’est livré Henry dans son cabinet, 204. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 436. — Esterhazy saisit la Chambre criminelle d’une requête en suspicion légitime contre lui, 523. — Rejet de cette requête, V, 24. — Sa déposition devant les Chambres réunies, 63 ; devant le Conseil de guerre de Rennes, 392, 397-398. — Interrogé par André au sujet de l’affaire Monnier, VI, 342, note 1.

Besnard, amiral. Ministre de la Marine dans le cabinet Ribot, I, 561. — Ordres donnés par lui lors du départ de Dreyfus pour l’île du Diable, 574. — Ministre de la Marine dans le cabinet Méline, II, 197.

Besse (Pierre-Joseph), capitaine. Renseignements techniques que lui aurait demandés Dreyfus, I, 146, 164 ; V, 391. — Entendu par D’Ormescheville, I, 264. — Son opinion sur Dreyfus, 264-265.

Bessières, commandant. Fait, par ordre de Billot, une démarche auprès de Picquart, à la première audience du procès Zola, III, 373.

Beugnot (Vicomte), commissaire de la Société de steeple-chase. Présente à Loubet les excuses de la commission après les scandales d’Auteuil, V, 117.

Beurdeley, avocat. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Bexon d’Ormescheville. Voir Ormescheville (d’).

Bézuel d’Esneval (Baron). Arrêté au cours des manifestations d’Auteuil, V, 116.

Bidault de l’Isle, président de Chambre. Renvoie, pour la troisième fois, l’appel de Lepelletier contre sa condamnation par défaut : Picquart et Joseph Reinach ont recours à la procédure exceptionnelle de la prise à partie contre lui, VI, 140.

Bidegain, secrétaire général adjoint du Grand-Orient de France. Soustrait des lettres de Mollin à Vadecard et un millier de fiches qu’il vend à Guyot de Villeneuve et à Syveton, VI, 400-402. — Remet à Syveton un tableau de concours pour la Légion d’Honneur, paraphé par André avec renvoi aux fiches de Mollin, 409-410.

Bigot, ancien député. Porté pour un poste de procureur général sur la liste des futurs fonctionnaires du duc d’Orléans, IV, 332, note 4.

Billet, concierge au ministère de la Guerre. Sa déposition à l’instruction Fabre au sujet des visites de Leblois à Picquart, II, 233, note 4.

Billot, général. Engage Scheurer-Kestner à ne pas s’occuper de l’affaire Dreyfus, II, 169-170. — Ministre de la Guerre dans le cabinet Méline, 197, note 1 : son opinion sur Boisdeffre, ses rapports avec lui, 201. — N’est pas informé de l’enquête ouverte par Picquart sur le « petit bleu », 247. — Retient, « pour sa police secrète », 80.000 francs sur un crédit de 100.000 francs demandé pour la section de statistique, 282 ; 626. — Approuve l’enquête de Picquart sur Esterhazy, 283, 289, note 6. — Sollicité par plusieurs parlementaires en faveur d’Esterhazy, 284 et note 3 ; 287-288. — Apprend les démarches de Weil pour faire entrer Esterhazy au service des Renseignements, 288. — Ordonne de remettre à Picquart les lettres de Weil et d’Esterhazy, 289. — Averti de l’interception du faux « Weyler », 325. — Autorise Picquart à demander au colonel Abria des spécimens de l’écriture d’Esterhazy, 333. — Reçoit les révélations de Picquart, 334 ; lui promet de l’aider à faire la lumière sur l’Affaire, 335. — Ses hésitations, son inquiétude, 336-340. — Laisse Méline dans l’ignorance des faits révélés par Picquart, 340. — Son entretien avec Boisdeffre, 341. — Suit les manœuvres de juillet 1896 dans les Charentes, 359. — Refuse à Picquart l’autorisation de tendre un piège à Esterhazy, 363 et note 3. — Refuse de démentir les assertions de l’Éclair relatives à la communication secrète, 377-378. — Invite Picquart à surveiller Esterhazy, 381. — Refuse, malgré les instances de Jules Roche et de Montebello, de faire entrer Esterhazy au ministère de la Guerre, 383. — Fait opérer par Picquart une perquisition au domicile d’Esterhazy, 384-385. — Sollicité par Gonse et Boisdeffre d’envoyer Picquart au Tonkin, s’y refuse, mais décide de le charger de contrôler les services d’espionnage sur les frontières de l’Est et du Sud-Est, 398-399 ; 482, note 1. — Ses craintes au sujet de l’interpellation Castelin, 402. — Boisdeffre le convainc de la culpabilité de Dreyfus en lui montrant la prétendue lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen (faux Henry), 423-424. — Entretient Picquart de la lettre de Panizzardi où Dreyfus est nommé, 437 et note 4. — Montebello lui communique un billet menaçant adressé à Weil, 440. — Pressé par Gonse et Boisdeffre de faire partir Picquart, 442. — Met Picquart au courant des griefs relevés contre lui et lui enjoint de se rendre à la frontière de l’Est, 442-445. — Sa déclaration à la Chambre avant l’interpellation Castelin, 447-448. — Demande, après l’interpellation, l’ordre du jour pur et simple, 451. — Défend à Picquart de repasser par Paris avant de se rendre de Châlons à Besançon, 468 ; le fait venir à Marseille et l’avise qu’il l’a chargé d’organiser le service des Renseignements en Algérie et en Tunisie, 470 ; lui refuse l’autorisation de rentrer dans la troupe, 473. — Sollicité par J. Roche, Grenier et Montebello en faveur d’Esterhazy, 479, note 3 ; 483. — Fait rayer une fausse citation à l’ordre du jour portée sur les états de service d’Esterhazy, 47. — Attaques dont il est l’objet de la part de Drumont et de Rochefort, 488. — Avisé par Bertin-Mourot de la campagne menée par Scheurer-Kestner en faveur de la revision, 510. — Son entretien avec Scheurer ; il invoque la prétendue lettre de Panizzardi à Schwarzkoppen comme preuve irréfutable de la culpabilité de Dreyfus, 514-515. — Met Esterhazy en non-activité, 540. — Envoie Bertin chez Scheurer pour pénétrer les desseins de celui-ci, 543 ; cherche à se renseigner auprès de Joseph Reinach, 556-557. — Fait faire par le contrôleur général Martinie une démarche officieuse auprès de Mathieu Dreyfus, 557 et note 1. — Renvoie Bertin prier Scheurer de ne rien entreprendre sans avoir conféré avec lui, 558. — Moyens d’intimidation dont Esterhazy use contre lui, 560 et note 1. — Croit Esterhazy coupable, 563. — Sommé par une lettre anonyme d’agir contre Scheurer et Picquart, 568. — Défend à Gonse et à Boisdeffre d’avertir Esterhazy, 570. — Aurait ordonné à Gonse de constituer un dossier relatif aux prétendus aveux de Dreyfus, 575, note 4. — Laissé par Gonse dans l’ignorance d’une démarche d’Esterhazy à l’ambassade d’Allemagne, 597. — Saisi par Esterhazy d’une demande d’audience, le fait recevoir par le général Millet, 601. — Reçoit d’Esterhazy une lettre qu’il montre deux jours après à Boisdeffre, 607, 610. — Cherche à voir Scheurer, 616. — Apprend que Scheurer a l’intention de se confier d’abord à Félix Faure ; prévient Boisdeffre 620. — Reçoit la visite de Scheurer, et lui promet d’ouvrir une enquête personnelle sur le bordereau, 625-629. — Lettre de Scheurer le conjurant de chercher la vérité, 630-631. — Dément qu’aucune communication ait été faite à la presse par les bureaux de la Guerre, 636-637. — Feint de croire à la fable du « document libérateur » et de la « dame voilée », 646. — Fait interroger Picquart à ce sujet par le général Leclerc, 646-647. — Charge Henry d’une enquête sur Esterhazy, 647. — Félix Faure lui communique une lettre d’Esterhazy, 655-657. — Fait interroger Esterhazy par Saussier, 660 ; reçoit le rapport de Saussier, 662. — Accepte puis refuse de communiquer à Darlan le dossier Dreyfus, 664-665. — Prend connaissance des dépêches Blanche et Speranza, 671 ; sollicité par Picquart d’ouvrir une enquête sur ces dépêches, 671. — Son entrevue avec Scheurer : lettre de Scheurer à Ranc sur leurs entretiens, 680-681. — Rentre en possession du « document libérateur », 686-687. — Lettre de Mathieu Dreyfus dénonçant Esterhazy, 692, note 2. — Saisi par Esterhazy d’une demande d’enquête au sujet de cette dénonciation, III, 1. — Déclare à la Chambre que sa conviction est restée la même sur le jugement de 1894, 4. — Invite Scheurer à saisir le garde des sceaux de sa plainte contre Esterhazy, 4. — Fait accuser réception du « document libérateur » à Esterhazy ; invite celui-ci à se tenir à la disposition de Saussier, 7. — Attaques dont il est l’objet de la part de Cavaignac et de Rochefort, 31, 36-37. — Interroge Boisdeffre au sujet de la visite de Pauffin à Rochefort, 31. — Révoque Forzinetti et fait infliger une punition à Pauffin, 38-39. — Scène violente entre Boisdeffre et lui au sujet de Pauffin, 40. — Annonce la fin de l’enquête sur Esterhazy, 64. — Décide de faire entendre Picquart par Pellieux, 65. — Dégage sa responsabilité de la perquisition opérée au domicile de Picquart, 97. — Prend des mesures pour empêcher la fuite d’Esterhazy, 114. — Invite Pellieux à faire saisir le bordereau au ministère de la Guerre, 127 et note 3. — Invite Saussier à signer un ordre d’informer contre Esterhazy, 133 et note 2. 135. — Envoie à l’Agence Havas un démenti officiel au sujet d’une prétendue lettre de Boisdeffre à Esterhazy, 135-136. — Sa réponse au discours de De Mun à la Chambre (séance du 4 décembre 1897), 142-145 ; à l’interpellation de Scheurer-Kestner au Sénat, 152-153. — Son enquête sur les dépêches Blanche et Speranza, 162. — Maintient hors cadre Saussier atteint par la limite d’âge, 192-193. — Lettres que lui adressent Trarieux et Joseph Reinach en prévision du procès Esterhazy, 195-197. — Propose de faire entendre les témoins civils en audience publique et les témoins militaires à huis-clos, 196. — Confère avec Méline et Milliard au sujet des instructions à donner au commissaire du gouvernement, 204, note 1. — Met Picquart en réforme, 219 — Mis en cause dans la lettre J’accuse, 228. — Est d’abord d’avis de ne pas poursuivre Zola, 231. — Sa réponse à l’interpellation De Mun (séance du 13 janvier 1898), 235. — Prend connaissance d’une lettre de Gonse à Boisdeffre au sujet des aveux, 289-290. — Sollicité par Boisdeffre de se porter partie civile au procès Zola, 292. — Porte plainte contre Zola pour outrages au Conseil de guerre, 293. — Attitude de Boisdeffre à son égard, 297-298. — Cité comme témoin par Zola, 302. — Avisé par Hanotaux de la protestation de Tornielli au sujet de la fausse lettre de Panizzardi, 320, note 2. — Son conflit avec Boisdeffre au sujet de l’audition des témoins militaires au procès Zola, 321-322. — Défère Picquart à un Conseil d’enquête siégeant à Paris, 323-324. — Ajourne après le procès Zola sa décision au sujet de la sentence prononcée contre Picquart par le Conseil d’enquête, 326, 372. — Saisi par Joseph Reinach d’une protestation contre le huis-clos au procès Esterhazy, 327. — Questionné par Bertulus au sujet de Lemercier-Picard, 333-334. — Félix Faure lui communique deux suppliques de Dreyfus, 337-338. — Autorise Mercier à ne pas comparaître au procès Zola, 344. — Dément avoir jamais remis de l’argent à Esterhazy, 352, note 2. — Nouvelles attaques de Rochefort et de Drumont contre lui, 365, 385. — Fait ajourner par la Chambre l’interpellation d’Ernest Roche sur l’incident Martinie, 385-388. — Ordonne une enquête sur Grimaux, signataire d’une pétition en faveur de la revision, 407. — Refuse de blâmer Boisdeffre à cause de la déposition de celui-ci au procès Zola, 465. — Sa réponse à l’interpellation d’Ernest Roche (séance du 24 février 1898 à la Chambre), 489-490. — Frappe Grimaux et Chaplin, 492. — Son entretien avec Mazeau au Sénat, à la veille du jugement de la Cour de cassation sur le pourvoi de Zola, 552, 553 et note 3. — Punit de réprimande le capitaine Begouen et le renvoie au 6e corps, 557 et note 3. — Dément qu’Esterhazy ait joué un rôle dans les préliminaires de l’alliance franco-russe, 566-567. — Fait classer par Gonse toutes les pièces relatives à l’Affaire, 588. — Demande à Hanotaux copie de la dépêche Panizzardi, 596. — Fait rechercher dans les postes la minute de cette dépêche, 597 ; reçoit de Gonse communication d’une prétendue version de cette dépêche, 602-603. — Fait recopier par Cuignet le répertoire du dossier secret, 603. — Fait rechercher le dossier de François Zola à la suite de la dénonciation de Loverdo, 603-605, 607. — Autorise Roget à ouvrir une enquête sur l’Affaire, 610. — Sa démission réclamée par les nationalistes, 630. — Chute du ministère Méline, 629-630. — Défère Joseph Reinach à un conseil d’enquête pour l’article intitulé : Les enseignements de l’histoire, 634-635 ; contresigne le décret révoquant Joseph Reinach de son grade, 639. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 363, 366 ; déclare n’avoir pas été tenu au courant des intrigues de l’État-Major avec Esterhazy, 519. — Son silence pendant la discussion au Sénat de la loi de dessaisissement, V, 15. — Sa déposition au procès de Rennes, 377-378. — Apostrophe Picquart au cours de la déposition de ce dernier sur les fonds secrets de la Guerre, 394 et note 1. — Croit que Weil a servi d’intermédiaire entre Esterhazy et Dreyfus, 105, 497. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 314 ; aurait été confirmé dans sa conviction sur la culpabilité de Dreyfus par le témoignage de Cernuski, 359.

Billot (Albert), ancien ambassadeur. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Binder (Maurice), député de la Seine. Pari que lui aurait proposé Dupuy sur la date à laquelle serait rendu l’arrêt des Chambres réunies, V, 12, note 4.

Biot, commandant, rédacteur militaire à la « Libre Parole ». Accompagne Papillaud au domicile de Dreyfus, I, 192 et note 1 ; article de la Libre Parole annonçant l’arrestation de Dreyfus, 205-206.

Biré (de), général. Souscrit aux listes rouges, IV, 440.

Biron (Marquis de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Bismarck. Ses propos sur l’affaire Dreyfus, III, 565-566. — Critique l’attitude de la presse allemande dans l’Affaire, 566, note 1.

Bisseuil, sénateur. Rapporteur du projet de dessaisissement, V, 9-11. — Soutient devant le Sénat les conclusions de son rapport, 12-13 ; 21.

Bizet (Jacques), homme de lettres. Recueille des signatures pour la pétition en faveur de la revision, III, 244, note 3.

Björnson, écrivain norvégien. Ses lettres à Zola sur l’antisémitisme en France, III, 542 ; IV, 151.

Blacker (Carlos). Déclare à Grandmaison que l’État-Major allemand possède de nombreuses lettres d’Esterhazy, III, 295, note 3.

Blanc, commandant. Le prince Victor-Napoléon lui aurait déclaré tenir du roi d’Italie que Dreyfus était innocent, III, 54 et note 3.

Blanc (Charles), préfet de police. Ne prend pas les mesures nécessaires pour éviter le retour des manifestations qui ont suivi la première audience du procès Zola, III, 348-349, V, 172, note 2. — Remplacé par Lépine ; est nommé conseiller d’État, 185, note 3. — Son rapport sur les menées royalistes et l’affaire de Reuilly publié dans la Gazette de France, 254, note 1.

Blanc (Henri), député. Signe le manifeste des groupes républicains contre la loi de dessaisissement, IV, 542.

Blankaert, capitaine. Tient un des cordons du poêle à l’enterrement d’Henry, IV, 221.

Blech (Charles). Entretient Scheurer-Kestner de ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, II, 505.

Blenheim (L.). Prétendu signataire d’une lettre adressée à Dreyfus pour lui tendre un piège, II, 218.

Blois (Comte de), sénateur. Apprend de la duchesse d’Orléans que l’empereur d’Autriche est convaincu de l’innocence de Dreyfus ; fait part de cette confidence à Ranc, III, 54, note 2.

Blondel, avocat général. Forme opposition à l’ordonnance de Bertulus dans la plainte de Picquart contre Du Paty, IV, 94-96. — Conclut au non-lieu dans l’affaire Picquart-Leblois et à la mise en liberté de Picquart, V, 141.

Bluet. Prétendu signataire d’une lettre établissant l’existence du Syndicat, lettre qui aurait été déchirée à Évian par Joseph Reinach, IV, 539, note 2.

Bodson (Mme). Signalée dans le rapport de D’Ormescheville comme ayant été la maîtresse de Dreyfus, I, 316-317. — Son prétendu rôle dans la publication de l’article de l’Éclair intitulé : Le Traître, II, 406.

Bodson. mari de la précédente. Ses prétendues confidences à Du Breuil, V, 445. — Avait déclaré à Linol qu’il tenait Dreyfus pour innocent, 445, note 1.

Boicervoise, militant socialiste. Prend part à la campagne de réunions publiques en faveur de la revision, IV, 271-272.

Boisandré (de), rédacteur à la « Libre Parole ». A eu entre les mains la « note aux deux écritures », III, 90, note 2. — Aurait traité avec Esterhazy pour l’achat de ses Mémoires, 614, note 2. — Cité comme témoin par Esterhazy devant le Conseil d’enquête, IV, 170 et note 2. — Sa déposition, 176. — Télégraphie à Tézenas de venir à la seconde audience du Conseil d’enquête, 178. — Fait remettre à Marguerite Pays partant pour Londres des papiers pour Esterhazy, 454. — Rend visite à Esterhazy à Londres, V, 33, note 2. — Accusé par Guérin d’être affilié à la police, 422, note 2.

Boisdeffre (Le Mouton de), général, chef d’État-Major général. Fait entrer Henry au bureau des Renseignements, I, 26, II, 75. — Aurait été absent lors de la découverte du bordereau, I, 39. — Presse Deloye d’en rechercher l’auteur, 53. — Informé par Gonse des résultats de l’enquête, 62 ; en rend compte à Mercier, 63. — Silence qu’il gardera, dans ses dépositions, sur l’enquête graphologique confiée à Du Paty, 66. — Avait connu Dreyfus lors d’un voyage d’État-Major, 70-71. — Accompagne Mercier aux manœuvres, 80. — Son entretien avec Gobert au sujet du bordereau, 81. — Rentre à Paris, 91. — Déclarera, dans ses dépositions, que le rapport de Bertillon a été la cause déterminante de l’arrestation de Dreyfus, 99, note 1. — Règle avec Mercier les détails de l’arrestation de Dreyfus, 101. — Prête son cabinet pour la scène de la dictée, 106. — Affirme à Cochefert que Dreyfus a été l’objet d’une longue enquête, 125. — Paraît se désintéresser de l’Affaire, 145, 185. — Son entretien avec Forzinetti au sujet de Dreyfus, 188. — Fait visiter Dreyfus par un médecin, 189-190. — Ménagé par la Libre Parole, 241. — Sandherr lui communique la dépêche Panizzardi et les déchiffrements successifs qui en ont été faits, 247-250. — Partage les inquiétudes de Mercier sur l’issue du procès, 263. — Reçoit de Sandherr le dossier Dreyfus, 269. — Sa carrière, son portrait, ses relations avec Mercier, 270-271, 278. — Étudie le dossier, 272-273. — Envoyé comme ambassadeur extraordinaire aux obsèques du tsar Alexandre, 271, note 1, 275. — Son retour à Paris, 282. — Aurait affirmé que Dreyfus est nommé dans une note de Guillaume II à Munster, 349, II, 636. — Serait le seul Français qui ait reçu de l’Empereur une lettre autographe, I, 351. — Assiste à la mise sous pli des pièces du dossier secret, 364, appendice, 602-603. — Intention qu’on lui prête de démissionner si Dreyfus est acquitté, 380. — Son entretien avec Maurel au sujet du huis-clos, 382. — N’est pas cité comme témoin au procès de 1894, 403-404. — Aurait, selon Esterhazy, montré la pièce « Canaille de D… » à Maurel avant le jugement, II, 685. — Prévenu par Picquart de l’acquittement possible de Dreyfus, I, 411-412, 416. — Apprend le verdict, 450. — Le dossier secret est conservé à son insu, 452 et note 1. — Popularité que lui vaut la condamnation de Dreyfus, 467. — Informé des prétendus aveux de Dreyfus, s’en entretient avec Mercier, 518-520. — Chargé de rechercher l’officier qui aurait reçu les aveux, 526-528. — Son rôle pendant la prétendue « nuit tragique », 545-546, 548, appendice, 631-632. — Rapport que lui aurait remis Gonse au sujet des aveux le 6 janvier 1895, 547, appendice, 630-631. — Silence qu’il gardera, dans ses dépositions, sur l’attribution de la pièce « Canaille de D… » à Dreyfus, 578 ; sur la réunion où fut décidée l’arrestation de Dreyfus, 586. — Dénature le caractère de la visite de Du Paty à Dreyfus, 631. — Sa parenté éloignée avec Esterhazy, II, 77. — Influence qu’il exerce sur les différents ministres de la Guerre, 201. — Envoyé comme ambassadeur extraordinaire au sacre de l’empereur Nicolas II, 201-202. — Offre à Picquart la succession de Sandherr au bureau des Renseignements, 203, 206-207. — Triomphe des résistances de Picquart et le nomme chef du bureau, 211-213. — Fait surveiller Dorval par Picquart, 225. — Se félicite d’avoir mis Picquart à la tête du bureau des Renseignements, 231. — Laissé par Picquart dans l’ignorance de la première enquête sur le petit bleu, 247. — Lettre qu’il reçoit de Foucault à propos d’une visite de Richard Cuers, 267. — Picquart l’informe de ses soupçons sur Esterhazy, 270, 281-282. — Ses entretiens avec Picquart, 286, appendice, 699-701. — Mis par Picquart au courant des démarches de Weil en faveur d’Esterhazy, 288-289. — Picquart lui fait connaître les preuves de la culpabilité d’Esterhazy, 296. — Envoie Picquart chez Gonse, 297-300. — Fait racheter un article de Possien sur Dreyfus, 332. — Autorise Picquart à exposer l’affaire Esterhazy à Billot, 333. — Reproche à Picquart, d’avoir montré le dossier secret à Billot, 341, 356. — Confère avec Billot, 341. — Part pour les grandes manœuvres, 348. — Refuse de poursuivre l’Éclair à cause de l’article : Le Traître, et de mettre Esterhazy aux, arrêts, 362-363. — Sa psychologie, ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 365. — Aurait eu avec Henry un entretien au sujet du dossier secret, 369. — Fait photographier les cartes de Drumont trouvées chez Esterhazy, 385, III, 99. — Picquart lui déclare qu’il est convaincu de l’innocence de Dreyfus, II, 394. — Son rôle dans le renvoi de Picquart, 395, 397-399. — Dit à Du Paty que celui-ci ne connaît pas toutes les preuves de la culpabilité de Dreyfus, 409. — Déclare qu’il est nécessaire de « corser le dossier », 421. — Gonse lui montre une des fausses lettres de Panizzardi ; il la porte à Billot, 422, 423. — Son indignation contre Weil et Esterhazy, 439. — Inquiétudes que lui donne l’interpellation Castelin, 441. — Demande à Billot le départ immédiat de Picquart, 442. — Assiste à la délibération au cours de laquelle l’envoi de Picquart en mission est décidé, 443-445. — Paraît avoir été intimidé par Esterhazy, 486-489. — Mis au courant de la correspondance échangée entre Picquart et Henry, 517-518. — Consent à la mise en non-activité d’Esterhazy, 540. — Enjoint au général Leclerc de retenir Picquart en Tunisie, 575. — Aurait invité Du Paty à se mettre en relations avec Esterhazy, 586-588. — Prétend avoir ignoré l’entrevue de Montsouris, 596, et note 4. — Son rôle dans l’envoi de la lettre d’Esterhazy à Billot, 606-607. — Saisi d’une demande d’enquête sur une lettre du capitaine Brault, 608-610. — Fait envoyer Picquart à la frontière tripolitaine, 621. — Félix Faure lui communique une lettre d’Esterhazy, 657. — Fait communiquer à Gonse et à Henry les minutes des dépêches adressées à Picquart, 665. — Blâme Esterhazy pour avoir envoyé à Picquart une lettre de menaces, 667. — Voudrait amener Esterhazy à demander lui-même sa comparution devant un Conseil de guerre, III, 1. — Accusé de mollesse par Drumont, 2. — Envoie dire à Rochefort que l’État-Major tient en réserve des preuves décisives de la culpabilité de Dreyfus, 3 ; lui aurait fait confirmer l’existence du Syndicat, 23. — Scène entre Billot et lui à la suite des arrêts infligés à Pauffin, 38-40. — Autorise Picquart à venir déposer à Paris, 62-65. — Fait communiquer à Pellieux diverses pièces dont la fausse lettre de Panizzardi (faux Henry), 74-75. — Interdit à Du Paty de se rencontrer avec Esterhazy, 85. — Son nom est lu par Christian sur un billet de Du Paty à Esterhazy, 89. — Envoie Mercier-Milon attendre Picquart à son retour de Tunisie, 105. — Avisé des mesures prises par Billot pour empêcher la fuite d’Esterhazy lors de la publication des lettres à Mme de Boulancy, 115. — Cherche à se faire nommer ambassadeur à Saint-Pétersbourg, 128. — Aurait fait garantir à Esterhazy l’acquittement s’il consentait à passer devant un Conseil de guerre, 130. — Prétendue dépêche qu’il aurait adressée à Esterhazy ; article de la Patrie, son démenti, 134-136. — Reçoit d’Esterhazy une mise en demeure touchant l’expertise graphologique à l’instruction Ravary, 182-183. — Consent à ce que les experts soient entendus à huis-clos, 196. Félicite Esterhazy de son acquittement ; en est chaleureusement remercié, 218. — Mis en cause par Zola dans la lettre J’accuse, 229. — Réclame des poursuites contre Zola, 232. — Ses confidences à Cavaignac au sujet des prétendus aveux de Dreyfus, 286. — Conflit entre Billot et lui, 297-298, 324. — Adopte le plan de campagne élaboré par Esterhazy, 298-300. — Cité comme témoin par Zola, 302. — Informé par Gonse des agissements d’Esterhazy, 321. — Désigne les officiers qui seront autorisés à déposer au procès Zola, 344. — Ordonne aux témoins militaires de serrer la main à Esterhazy, 351-352. — Sa déposition, II, 646, note 1 ; III, 353-355. — Bertillon lui dit qu’Esterhazy est « l’homme de paille des Dreyfus », 442 ; VI, 460. — Se rend aux assises sur la demande de Pellieux, III, 439, 440 ; ses déclarations comminatoires, 449-450. — Le Conseil des ministres refuse de lui infliger un blâme, 465. — Engage Esterhazy à provoquer Picquart en duel, 512 ; lui désigne des témoins, 513 ; IV, 22. — Se rend chez Henry après le duel, III, 516. — Envoie Du Paty chez Bertulus, 525. — Légende du bordereau volé à l’ambassade de Russie, 562-564 ; il la dément tardivement, 566. — Prend connaissance d’une fausse version de la dépêche du 2 novembre, rédigée par Gonse et Du Paty, 602. — Ses inquiétudes lorsque Cavaignac met le dossier secret à l’étude, IV, 11-13. — Part en congé après l’arrestation d’Esterhazy, 47. — Désigné par Du Paty comme l’instigateur des relations de celui-ci avec Esterhazy, 65 ; VI, 304. — Mis en cause par Esterhazy lors de l’interrogatoire de celui-ci par Bertulus, IV, 70. — Dépose à l’instruction Fabre, 111. — Lettre que lui adresse Dreyfus, 143, note 1. — Cavaignac lui révèle la découverte de Cuignet au sujet du faux d’Henry, 183. — Assiste à l’interrogatoire d’Henry, 184-190. — Demande à être relevé de ses fonctions après les aveux d’Henry, 191-192. — Sa démission refusée car Cavaignac, 202. — Remplacé par Renouard à la direction de l’État-Major, 217 et note 2. — Porte ses condoléances à Mme Henry après le suicide d’Henry, 220. — Propos de Chanoine et de Brunet à son sujet, 293. — Sa déposition à l’instruction Tavernier, 318, note 2 ; devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 363 ; nie qu’il ait été question à l’État-Major de la lettre de Guillaume II, 519. — Son attitude jugée par Esterhazy, V, 32. — Démarche de son confesseur le P. Du Lac auprès de Joseph Reinach, 148. — Reçoit de Galliffet l’assurance qu’il ne sera pas inquiété, 213. — Dépose au procès de Rennes, II, 220, note 3 ; V, 387-388 ; discute le témoignage de Fonds-Lamothe, 478 ; ménagé par Demange dans sa plaidoirie, 517. — Sa déposition au sujet de Val-Carlos lors de la seconde enquête de la Chambre criminelle, VI, 302. — Interrogé à nouveau, 315. — Ses variations sur la date de la « nuit tragique », 321. — Nie avoir cru à l’existence du bordereau annoté, 328 et note 8. — Son silence et sa retraite, 452. — Couvert par l’amnistie, 493.

Boisdeffre (Mme de), femme du précédent. Est soupçonnée d’être la « dame voilée », III, 11.

Boisdeffre (Lyonnel de) » frère du général. Ses déclarations à un rédacteur du Petit Bleu sur le rôle de son frère dans l’Affaire, IV, 456, note 1.

Boissonnet, lieutenant colonel. Témoin d’Henry dans son duel avec Picquart, III, 515.

Boivin-Champeaux, avocat à la Cour de cassation. Avocat de Dreyfus au Conseil de revision (décembre 1894) ; ne se présente pas à l’audience, I, 478.

Bollack (Léon), homme de lettres. Mission dont il est chargé par Brisson auprès de Mathieu Dreyfus, IV, 234, note 2.

Bonald (de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Bonin (Comte), sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères en Italie. Déclare à la Chambre que Dreyfus n’a jamais eu de relations avec le Gouvernement italien, I, 357, note 1 ; III, 320 et note 1.

Bonnal, colonel. Membre du Conseil de guerre appelé à juger Picquart, IV, 387, note 5.

Bonnefond (de), général. Donne à Dreyfus une mauvaise note aux examens de sortie de l’École de Guerre, I, 120-121 ; VI, 458. — Souscrit aux listes rouges, IV, 440.

Bonnet, lieutenant. Condamné comme espion, I, 22.

Bonnier (Gaston), membre de l’Institut. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Borel (Maurice), secrétaire d’ambassade, attaché au cabinet d’Hanotaux. Raconte à Joseph Reinach qu’un sous-officier va, moyennant finances, se déclarer l’auteur du bordereau, III, 555.

Borius, général. Transmet à Cavaignac la lettre de démission de Pellieux après les aveux d’Henry, IV, 205, 226, 233, note 3. — Nommé par intérim gouverneur militaire de Paris, 243, note 1.

Borrupt, capitaine, attaché militaire aux États-Unis. Mêlé à une affaire d’espionnage, I, 297, note 2.

Bos (Charles), député de Paris. Son intervention à la Chambre après la démission de Chanoine (séance du 25 octobre 1898), IV, 338-339. — Son interpellation sur le procès Picquart (séance du 28 novembre 1898), 400-401.

Bottier, commis boucher chez Barillier. Prend part au complot contre Loubet, V, 113 ; ses déclarations devant la Haute-Cour, 262.

Boucard, juge d’instruction. Instruit la plainte en faux déposée par Cordier contre Drumont, V, 407. — Chargé de commissions rogatoires dans l’enquête de la Chambre criminelle (mai-juillet 1904), VI, 308, 335, 348. — Invite Papillaud à déposer la lettre qu’Henry lui avait adressée lors de l’arrestation de Dreyfus, 352.

Boucher, député des Vosges. Ministre du Commerce dans le cabinet Méline (avril 1896), II, 197, note 1. — Se prononce pour la candidature de Méline à la Présidence de la République, IV, 558. — Prend part aux débats soulevés par les scandales d’Auteuil, V, 130.

Boucher, lieutenant-colonel, chef du 3e bureau au ministère de la Guerre. Son entretien avec Fabre au sujet du bordereau, I, 53. — Compare l’écriture de Dreyfus à celle du bordereau, 63. — Fait réunir par Picquart des spécimens de l’écriture de Dreyfus, 66. — Sa rencontre avec Dreyfus, 104. — Est tenu au courant de l’enquête de Du Paty, 140, 186-187. — Apprend que des pièces écrasantes pour Dreyfus auraient été trouvées au bureau des Renseignements, 276. — A connu la communication du dossier secret, 277 ; II, 176. — Transmet à Picquart les compliments de Boisdeffre après la dégradation de Dreyfus, 210. — Membre du Conseil d’enquête appelé à se prononcer sur le cas de Picquart, III, 324.

Bouchet, commandant supérieur des îles du Salut. Son entretien avec de La Loyère au sujet de l’arrivée de Dreyfus, II, 126.

Bouchez (Camille), avocat, ancien magistrat. Désigné pour remplir les fonctions de procureur général sur la liste des futurs fonctionnaires du duc d’Orléans, IV, 332, note 4.

Bouchor (Maurice), homme de lettres. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245. — L’un des promoteurs de la Ligue des Droits de l’homme, 547, note 1. — Compose un poème à l’occasion des fêtes du centenaire de Michelet ; invité par Bourgeois à y apporter des modifications, s’y refuse, IV, 51. — Cesse de porter la décoration de la Légion d’Honneur après la décision du conseil de l’Ordre suspendant Zola, 127.

Bougère (Ferdinand), député de Maine-et-Loire. Ses interruptions à la Chambre lors des débats soulevés par le procès Picquart, IV, 403, note 2.

Bougère (Laurent), député de Maine-et-Loire. Intervient dans les débats soulevés à la Chambre par le procès Picquart, IV, 403. — Frappé par Cadenat lors de l’interpellation Grousset sur les menées de certains fonctionnaires de la Guerre (séance du 12 décembre), 462, note 3.

Bougon, colonel. Membre du Conseil de guerre appelé à juger Esterhazy, III, 201, note 1. — Frappe l’avocat Courot à la sortie de la première audience du procès Zola, 349 et note 5.

Bouillard. Délégué par le ministère de l’Intérieur pour mener Dreyfus à l’île de Ré ; manière dont il s’acquitte de sa mission, I, 565.

Bouillé (de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Boulancy (Mme de). Lettres qu’elle reçoit d’Esterhazy, II, 31 et note 2, 36-38. — Ses relations avec lui ; elle lui avance de l’argent, 44 ; démêlés à cause de cette créance, 45. — Confie à l’avocat Jullemier les lettres d’Esterhazy, III, 112 ; saisie de ces lettres par ordre de Pellieux, 113 ; elles sont publiées par le Figaro, 115 ; enquête ouverte par Pellieux sur leur authenticité, 116. — Attaques dont elle est l’objet, 120. — Confrontée avec Esterhazy à l’enquête Pellieux, 122-124 ; affirme l’authenticité de la lettre du Uhlan, 189. — Dépose une plainte contre le faussaire qui se prétendrait l’auteur de cette lettre, 294. — Refuse de comparaître au procès Zola ; une commission rogatoire lui est adressée, 360. — Menaces dont elle est l’objet de la part d’Esterhazy, 360. — Sa déposition devant Bertulus, 417-418. — Démarches de Jules Auffray pour la réconcilier avec Esterhazy, 644. — Nouvelles tentatives d’intimidation d’Esterhazy à son égard, 519 et note 5.

Boulanger, sénateur, premier président de la Cour des Comptes. Son opinion sur la compétence de la Haute-Cour en matière de complot, VI, 59.

Boullenger, capitaine. Ses soupçons à l’égard de Dreyfus, I, 145. — Mis par Dreyfus au courant du service au 4e bureau, 164. — Entendu par D’Ormescheville, 264. — Sa déposition au procès de 1894, 413. — Déclarations de Dreyfus à son sujet, V, 291. — Sa déposition au procès de Rennes, 389, 390, note 1.

Boulloche, conseiller à la Cour de cassation. Se prononce pour la recevabilité de la demande en revision, IV, 348. — Fait partie de la Chambre criminelle de 1904, VI, 286.

Boulot, fourrier du génie. Accusé d’avoir livré un plan à l’Allemagne, II, 235-237. — Accusation portée par Henry contre Picquart à propos de cette affaire, III, 368. — Poursuites intentées par Cavaignac à Picquart et à Leblois, IV, 41. — Dépositions de Picquart et de Leblois à l’instruction Fabre, 99, 113. — La connaissance de cette affaire est laissée au Conseil de guerre, V, 23, 141.

Bouqueiro, commandant. Auteur de fiches sur divers officiers, VI, 402, note 4 ; 409, note 2.

Bourbon Lignières (de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Bourdeaux, lieutenant-colonel, sous-chef de cabinet du général André. Accusé de faux par Cuignet, VI, 388.

Bourdon (Georges), rédacteur au « Figaro, » secrétaire adjoint de la Ligue des Droits de l’homme. Traite Mercier d’assassin à la sortie d’une audience du procès de Rennes, V, 336. — Son arrestation, 336, note 5.

Bourgeois (Émile), historien. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Bourgeois (Léon), député de la Marne. Chargé par Félix Faure de constituer un cabinet (janvier 1895), échoue dans ses négociations, I, 560. — Président du Conseil et ministre de l’Intérieur (novembre 1895), II, 181, note 1. — Confie à Félix Faure ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 182 ; prévoit la revision, III, 5. — Son indécision pendant la crise provoquée par l’Affaire, 34. — Son discours sur les influences cléricales dans l’armée (séance du 16 novembre 1897), 34, note 3 ; IV, 415. — Son discours à Royat contre la revision, III, 328 et note 1. — Intervient dans les débats soulevés par l’interpellation sur la politique de Méline (séance du 12 mars 1898), 569 et note 2. — Son discours à Lyon (avril 1898) ; incident Réveillaud, 580. — Ministre de l’Instruction publique dans le cabinet Brisson (juin 1898), 633, note 3. — Invite Bouchor à modifier le poème composé par lui à l’occasion du centenaire de Michelet, IV, 51. — Suspend le doyen Stapfer de ses fonctions, 129-130 ; attaques que cette mesure lui vaut de la part des revisionnistes, 130, notes 1 et 3. — Efforts de Félix Pécaut pour l’amener à la revision ; sa dépêche de condoléances lors de la mort de Pécaut. 133-135. — Absent de Paris au moment des aveux d’Henry, 201, 206 ; son retour ; conseils qu’il donne à Cavaignac, 235. — Cherche à convaincre les ministres de la nécessité de la revision, 256-257. — Fait donner le porte-feuille de la Guerre à Chanoine, 268. — Son rôle aux Conseils des ministres des 24 et 25 septembre 1898, 292-293. — Signe le manifeste des groupes républicains contre la loi de dessaisissement, 542. — Offre à Loubet la candidature à la présidence de la République, 555. — Sollicité par Poincaré d’accepter un porte-feuille ; son refus, V, 157. — Se rend à la conférence de La Haye, 157 et note 1. — Décline l’offre que lui fait Loubet de constituer un cabinet (juin 1899), 173 et note 2 ; 174, note 1 ; 176, note 2 ; retourne à La Haye, 192.

Bourgeois, député du Jura. Dénonce l’alliance du ministère Méline avec la droite (séance du 14 juin 1898), III, 629.

Bourget (Paul), de l’Académie française. Adhère au manifeste de la Ligue de la Patrie française, IV, 502, note 1. — Sa lettre en faveur de Déroulède (mai 1899), V, 89, note 1.

Bourmont (Amédée de Ghaisne de), membre du Comité central de la jeunesse royaliste. Aurait déclaré Chanoine susceptible de se prêter à un coup d’État en faveur du duc d’Orléans, IV, 307. — Perquisition à son domicile, V, 6, note 1.

Bourrat, député de Perpignan. Fait adopter un vœu « en l’honneur de l’armée » par le Conseil général des Pyrénées-Orientales en août 1898, IV, 161.

Bourre, fossoyeur. Aurait vu dans le cimetière de Cesson le meurtrier de Labori, V, 355 et note 4.

Bourreur. L’un des pseudonymes de Schwarzkoppen et de Panizzardi. Voir ces mots.

Bousquet, conseiller à la Cour. Assesseur au procès Zola, III, 340.

Boutereau (Hilaire), sergent de ville. Signe l’acte de décès d’Henry, IV, 219, note 3.

Boutmy, membre de l’Institut. Félicite Scheurer-Kestner de son attitude, II, 673, note 2. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Boutonnet, archiviste à la section technique d’artillerie. Condamné pour avoir livré en 1890 l’instruction sur le chargement des obus à la mélinite, I, 29 ; 361, note 2 : VI, 271, 474, appendice, 544.

Boutroux, philosophe. Ses efforts pour amener la revision, III, 330 — Signe un « Appel à l’union » (janvier 1899), IV, 537.

Bouvet fils. Tente en vain d’arrêter le meurtrier de Labori, V, 346.

Bouxin, adjudant de la Garde républicaine. Procède à la dégradation de Dreyfus, I, 500-501.

Boyer, commandant. Ses déclarations à Scheurer-Kestner au sujet d’une prétendue maison possédée par Dreyfus à Paris, II, 507-508.

Boyer, conseiller à la Cour de cassation, VI, 286, note 3. — Chargé du rapport sur la revision du procès de Rennes, 288. — Conclut à la nécessité d’un supplément d’information, 289-290. — Sa mort, 438.

Boyer (Antide), député. Dépose à la Chambre une proposition rendant la loi sur la publicité de l’instruction criminelle applicable devant les tribunaux militaires en temps de paix, IV, 382-383. — Son altercation avec Déroulède et Gauthier (de Clagny) à la séance du 12 décembre 1898, 462.

Boyer d’Agen, homme de lettres. Reçu en audience par Léon XIII, V, 36-37.

Boysset, député, doyen d’âge de la Chambre. Ses opinions antisémites, III, 233. — Souscrit aux listes rouges, IV, 442.

Bradamante. Pseudonyme. Voir Constant (Mme).

Brandois (Baron de). Sa lettre au sujet des dispositions des généraux à l’égard des royalistes, IV, 306.

Brault, général, chef du cabinet de Freycinet. Esterhazy lui est signalé en 1892 comme suspect d’espionnage, II, 69. — Chef de l’État-Major de Galliffet, 206, note 2. — Remplace Renouard à l’État-Major général de l’armée, IV, 359. — Son rôle dans l’affaire « Austerlitz », V, 464, 473-474. — Sa mort. 464, note 5 ; VI, 368. — Discours de Galliffet à ses obsèques, 4.

Brault, capitaine. Son écriture ; Dreyfus lui trouve quelque analogie avec celle du bordereau, I, 157. — Entendu par d’Ormescheville, 265. — Sa déposition au procès de 1894, 414. — Mis en cause par Esterhazy à propos de la notice sur Eupatoria, II, 604-611.

Bravard. Remplace Bouchet comme commandant des îles du Salut, II, 126. — Son attitude à l’égard de Dreyfus, 141. — Reçoit l’ordre de faire mettre Dreyfus aux fers, 307-321. — Remplacé par Deniel, 322.

Bréal (Michel), membre de l’Institut. Sa lettre au Siècle sur le patriotisme des juifs d’Alsace, I, 336. — Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Bremond d’Ars (de), colonel en retraite. Témoin de Drumont dans son duel avec Crémieu-Foa, II, 54.

Bréon (de), commandant. Souscrit aux listes rouges, IV, 447 ; V, 269, note 1. — Juge au Conseil de guerre de Rennes, 339 ; sollicitations dont il est l’objet de la part de Villebois-Mareuil, 340 et note 4, 341 et note 3. — Vote l’acquittement de Dreyfus, 533. — Mis en quarantaine, VI, 203.

Bréon (Abbé de), frère du précédent, V, 268. — Ses exhortations à son frère pendant le procès de Rennes, 339.

Bretaud, capitaine. Remet à D’Aboville des spécimens de l’écriture de Dreyfus, I, 61. — Questionné par Dreyfus au sujet des quais de débarquement du réseau de l’Est, 164. — Entendu par D’Ormescheville, 265 ; sa déposition au procès de 1894, 414, et note 2.

Breton (E.), peintre. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Breton (Jules Louis), député. Interpelle sur le dossier ultra-secret (séance du 20 janvier 1899), IV, 513, note 2. — Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), V, 256, note 1. — Se rallie à l’amnistie ; son discours à la séance du 13 décembre 1900, VI, 143. — Interrompt Cavaignac (séance du 7 avril 1903), 239. — Signe la proposition tendant à transférer les cendres de Zola au Panthéon, 496, note 5.

Briand (Aristide), député de la Loire. Membre du comité de vigilance constitué en octobre 1898 par les députés socialistes, IV, 329. — Signe un manifeste contre les « bandes réactionnaires », 330. — Interrompt Cavaignac dans ses explications au sujet de la lettre de démission de Pellieux, VI, 239, 241. — Vote l’ordre du jour en faveur du ministère Combes après le discours de Guyot de Villeneuve sur la délation, 407. — Ministre de l’Instruction publique dans le cabinet Sarrien (mars 1906), 424 et note 1. — Sa théorie sur la grève générale, 430. — Son évolution politique, 431-432.

Bridier (Gustave), graphologue. Compare l’écriture du bordereau à celle de Dreyfus ; ses conclusions, II, 500, note 4.

Brillié. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) au sujet des lettres d’Esterhazy sur papier pelure, IV, 362, note 2.

Brissac (Duc de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Brissaud, docteur en médecine. Appelé auprès de Labori blessé, V, 349, 351 ; son rapport médical, 366, note 1.

Brisset, commandant. Commissaire du gouvernement au procès de 1894, demande le huis-clos, I, 389. — Son attitude pendant les débats, 396-397 ; 403-404 ; 413-415. — Soulève un incident lors de la déposition de Gobert, 423. — Avoue n’avoir pas compris la démonstration de Bertillon sur le bordereau, 427. — Son réquisitoire, 431. — Sa réplique à Demange : il déclare que le bordereau est la principale charge retenue contre Dreyfus, 436.

Brisson (Henri), député. Se déclare contre Mercier dans l’affaire Mirman, I, 198. — Président de la Chambre, rappelle Jaurès à l’ordre lors de la discussion du projet de loi sur la trahison, 476. — Candidat à la présidence de la République, 559 ; arrive en tête au premier tour de scrutin ; battu par Félix Faure au second, 560. — Son attitude lors de l’interpellation Castelin, II, 449 ; lors de la déclaration de Billot à la Chambre (16 novembre 1897), III, 5. — Croit Dreyfus coupable, 35. — Réélu président de la Chambre ; son discours à la séance du 13 janvier 1898, 232-233. — Prend la défense de Billot, 235, 388. — Sa lettre à Scheurer-Kestner, 239. — Son discours au Grand-Orient (31 janvier 1898), 328-329. — Son discours à la dernière séance de la Chambre avant les élections de 1898, 569 ; son rôle pendant les élections, 579-580. — Remplacé par Deschanel à la présidence de la Chambre, 627. — Contribue à la chute de Méline, 629-631. — Constitue le ministère et prend le porte-feuille de l’Intérieur (30 juin 1898), 633 ; sa déclaration, 633-634. — Prend connaissance du dossier secret, IV, 16. — S’associe au discours de Cavaignac ; demande que l’affichage en soit voté par tous les partis, 27. — Reçoit de Picquart une lettre dénonçant les faux du dossier secret, 34 ; transmet cette lettre à Cavaignac, 35, note 1 ; ses hésitations, 39. — Bertulus lui demande audience, 40 ; sa réponse, 41. — Approuve l’arrestation de Picquart, 46 ; inquiétudes que lui donne la tournure des événements, 52 ; tombe malade, 53. — Lettre que lui adresse Zola, III, 252, note 1 ; IV, 54. — Laissé par Cavaignac dans l’ignorance des agissements de Du Paty, 68-69. — Maintient Picquart en prison, 116. — Refuse de souscrire au projet de Cavaignac tendant à déférer les principaux revisionnistes à la Haute-Cour, 125. — Approuve diverses mesures contre les défenseurs de Dreyfus, 126. — Remplace Lépine par Laferrière au gouvernement de l’Algérie, 128. — Demande à Cavaignac d’interroger Mercier au sujet de la communication secrète, 141. — Ignore les lettres de Dreyfus à Félix Faure et à Boisdeffre, 144. — Le Rêve de Brisson, article de Joseph Reinach, 145-146. — Opinions contradictoires des revisionnistes sur son compte, 146-147. — Cavaignac le laisse dans l’ignorance de la découverte du faux Henry par Cuignet, 159. — N’en est informé par Cavaignac qu’après les aveux d’Henry, 199-201. — Propose au cabinet le renouvellement de l’État-Major et la revision, 202. — Préside deux Conseils de ministres (31 août 1898), 202. — Manifeste l’intention de donner sa démission, 206. — Apprend le suicide d’Henry, 215-216 ; sa conversation à ce sujet avec Cavaignac, 217-218 ; recommandations qu’il lui adresse, 219-220 ; ses atermoiements, 228-230. — Acquis à la revision, il envoie un délégué à Mathieu Dreyfus, 234. — Offre la présidence du Conseil à Cavaignac s’il consent à la revision, 235-236. — Rappelle Félix Faure à Paris, 237 ; pourparlers en vue du remplacement de Cavaignac, 238-240. — Donne le portefeuille de la Guerre à Zurlinden, 241. — Apprend par Sarrien l’avis définitif de Zurlinden sur Dreyfus, 256. — Sa lutte avec Zurlinden au Conseil des ministres du 12 septembre 1898, 259-260. — Consent à l’ajournement du débat, en Conseil des ministres, sur la revision, 261. — Refuse à Zurlinden l’autorisation d’informer contre Picquart sans en référer au Conseil des ministres, 266. — Fait pressentir Darras, en prévision de la démission de Zurlinden, 267. — Vallé et Bourgeois lui présentent Chanoine, qui reçoit le portefeuille de la Guerre, 268-269. — Invite Zurlinden à transmettre à Chanoine son projet de plainte contre Picquart, 275. — Injurié par la presse nationaliste, 276. — Trompé par Chanoine dans l’affaire Picquart ; nomme Zurlinden au gouvernement de Paris, 277-279. — N’ose pas arrêter les poursuites dirigées par Chanoine contre Picquart, 280-283. — Violentes attaques de Clemenceau contre lui, 287-288. — Mis hors de cause par Ranc, Guyot et Jaurès, 288. — Garde des doutes sur Picquart, 289. — Fait décider par le Conseil des ministres que la requête de Mme Dreyfus sera transmise à la Cour de cassation, 298. — Son attitude lors de la grève des terrassiers et des troubles antisémites (octobre 1898), 310 ; lors des incidents de Fachoda, 316. — Convoque les Chambres, 317. — Fait demander à Chanoine le dossier secret réclamé par Manau, 322, V, 61 ; lui demande de lever la mise au secret de Picquart, IV, 326, note 2. — Communique au Conseil des ministres la réponse qu’il fera à la Chambre lors des interpellations sur l’Affaire, 333. — Séance de la Chambre du 25 octobre 1898, 334 ; sa déclaration lors de la démission de Chanoine, 337-338 ; sa chute, 340-341. Omet de faire prévenir Dreyfus de l’arrêt de la Cour de cassation, 372. — Injurié et menacé dans les listes rouges, 442-443. — Sa déclaration à la Chambre sur le dossier secret (séance du 19 décembre 1898), 466-467. — N’est pas entendu par la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 538. — Signe le manifeste des groupes républicains contre la loi de dessaisissement, 542. — Déclare qu’il ne sera pas candidat contre Loubet à la présidence de la République, 555. — Vote pour les poursuites contre Mercier et pour l’affichage de l’arrêt de la Cour de cassation, V, 134-135. — Refuse d’entrer dans le cabinet que Poincaré est chargé de former (juin 1899), 157, 191. — Vote l’ordre du jour de confiance au ministère Waldeck-Rousseau, 192-193. — Comment il apprend le verdict de Rennes, 536. — Presse Loubet de gracier Dreyfus, 563. — Son discours aux obsèques de Scheurer-Kestner, VI, 2. — Désigne André à Waldeck-Rousseau pour succéder à Galliffet, 121. — Mis en minorité dans le Xe arrondissement de Paris aux élections de 1902, élu à Marseille, 182. — Décline la mission de former un cabinet, 189 ; promet son concours à Jaurès en vue de la demande en revision du procès de Rennes, 217. — Incident entre Cavaignac et lui au cours de la séance du 6 avril 1903, 235-239. — Publie ses souvenirs sur l’Affaire, 278-279. — Doumer est élu contre lui président, de la Chambre, 423. — Réélu président de la Chambre, 445. — Préside la séance du 13 juillet 1906 ; ses interventions, 487, 489, 493.

Brochard. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Brochin, commandant. Officier d’ordonnance de Cavaignac lors de son premier passage au ministère de la Guerre ; ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus ; attitude de Cavaignac à son égard, IV, 4, note 1. — Fait partie du Conseil d’enquête auquel est déféré Esterhazy, 169.

Broglie (Prince de), député. Fait en septembre 1898 une démarche à l’Élysée pour obtenir la convocation immédiate des Chambres, IV, 307. — Souscrit aux listes rouges, 441.

Brogniart, lieutenant-colonel, directeur de l’École d’artillerie. — Juge au Conseil de guerre de Rennes ; son portrait, V, 269 ; questionne Mercier au sujet du bordereau, 369-370. — Questionne Mme Henry, 396. — Voit dans Weil le trait d’union entre Dreyfus et Esterhazy, 405 et note 2. — Demande à Freycinet son opinion personnelle sur l’accusation, 441-442. — Questions qu’il pose à Trarieux, 500. — Se prononce pour la culpabilité, 533 ; vote les circonstances atténuantes ; scène qui se serait produite entre Jouaust et lui pendant la discussion du verdict, 533.

Bronsart de Schellendorf. général allemand. Dément les propos qu’il aurait tenus, au dire de Drumont, sur la culpabilité de Dreyfus, V, 445 et note 2.

Brouardel, membre de l’Académie de médecine. Rédige le procès-verbal de l’autopsie de Lemercier-Picard, III, 508-509. — Texte de ce procès-verbal, appendice, 643-647.

Broussouloux, militant socialiste. Prend part à la campagne revisionniste, III, 257. — Signe le manifeste invitant les révolutionnaires à s’opposer à l’agitation nationaliste, IV, 330, note 3.

Brücker, agent du contre-espionnage. Intermédiaire entre la Bastian et le service de statistique, I, 24. — Disgracié après l’affaire Millescamp, 25. — Cherche à rentrer en grâce, 27. — Son rôle dans l’affaire du bordereau, 40, 45-46, 48-49 ; II, 113 ; VI, 349, 351. — Reçoit du service des Renseignements une mensualité de 300 francs, II, 112, note 1. — Ses relations avec Cernuski, V, 460-461. — Sa démarche auprès de Przyborowski, en mai 1900, VI, 109-110. — Sa déposition à l’enquête de la Chambre criminelle en juin 1904, 348, 361. — A fait à son oncle le récit de la découverte du bordereau, 350.

Brugère, général. Repousse l’agresseur de Loubet, aux courses d’Auteuil, V, 115. — Remplace Zurlinden au gouvernement de Paris, 248. — Accusé par Drumont d’avoir exercé une pression sur les juges du Conseil de guerre lors de son passage à Rennes en juillet 1899, 270 et note 1. — Ne convoque pas le Conseil de guerre réclamé par Picquart, VI, 52. — Nommé généralissime en remplacement de Jamont, 128.

Brugerette (Abbé). Écrit sous le pseudonyme de Saint-Poli : son livre sur l’affaire Dreyfus et la mentalité catholique en France, V, 35, note 1, 53, 219, note 3.

Bruat (Paul), homme de lettres. Sollicité par Bernard Lazare en faveur de Dreyfus, II, 503. — Rédacteur aux Droits de l’Homme, IV, 146, note 2.

Brun, général, commandant l’École supérieure de Guerre. Membre de la commission chargée par André de se prononcer sur les questions techniques soulevées par l’Affaire, VI, 372. — Son rapport, appendice, 545-546.

Bruneau (Alfred), compositeur de musique. Défend Zola menacé par la foule à la sortie de la première audience des assises, III, 348. — Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2.

Brunet, général, chef de cabinet de Chanoine. Ses propos sur Mercier et Boisdeffre, IV, 293, note 3.

Brunet, agitateur antisémite. Déféré à la Haute-Cour à la suite du complot royaliste ; son acquittement, VI, 61, 64.

Brunetière (Ferdinand), membre de l’Académie Française. Sa campagne contre la revision. — III, 159, 248, note 3. — Proteste contre l’intervention des « intellectuels » dans l’affaire Dreyfus, 534-535. — Ses théories sur le catholicisme en France, 546. — Sa polémique avec Yves Guyot dans le Siècle, IV, 150, note 3. — Membre du Comité directeur de la Ligue de la Patrie française, 505, note 1. — S’en retire, V, 2, note 2. — Blâme l’attitude de Galliffet après la révocation de Négrier, 251, note 2.

Bruyerre, officier de territoriale. S’est procuré le manuel de tir d’artillerie pour quatre sous, I, 292, note 2. — Contredit Lerond, au procès de Rennes, à propos du prétendu secret du matériel de 120, V, 448.

Buffet, sénateur. Félicite Scheurer-Kestner de son attitude, II, 648 et note 2. — Désapprouve les violences des antisémites, III, 33. — Vote pour Scheurer-Kestner candidat à la vice-présidence du Sénat, 239, note 2. — Proteste contre les défaillances de son parti, IV, 121. — Sa mort, 121, note 1.

Buffet (André), fils du précédent. Remplace Dufeuille comme chef du cabinet politique du duc d’Orléans, III, 271 et note 1. — Proteste contre un article de Joseph Reinach à propos de l’opinion de la duchesse d’Orléans sur l’Affaire, IV, 122, note 1. — Joue le rôle d’intermédiaire entre J. Guérin et le duc d’Orléans, 303 et note 1. — Ses conférences à Bruxelles avec le duc d’Orléans (octobre 1898), 328 et note 4. — Dresse la liste des futurs fonctionnaires du roi, 332 et note 4. — Incident Hervé de Kerohant, 420-421. — Nie avoir pris part à la manifestation d’Auteuil, 428, note 2. — Invite le duc d’Orléans à se rapprocher de la frontière, 583. — Son attitude le jour des obsèques de Félix Faure ; télégramme au duc d’Orléans après la tentative de Reuilly, 615 et note 7 ; l’engage à rester à Bruxelles, V, 2 et note 4. — Perquisition faite à son domicile, 6, note 1. — Refuse de répondre au juge Fabre, 7. — Informe le duc d’Orléans des prétendues négociations du prince Victor avec les généraux, 74. — Nouveau complot royaliste : le « fort Chabrol », 184 et note 1. — Se rend à Twickenham, ses instructions secrètes, 184, 262. — Menacé d’être arrêté, disparaît, 312. — Arrêté et déféré à la Haute-Cour, refuse de répondre à la Commission d’instruction, VI, 32. — Ses déclarations à l’audience, 60 ; condamné à dix ans de bannissement, 65.

Bugeaud d’Isly. Membre d’un comité catholique en faveur de Dreyfus, V, 52.

Buisson (Ferdinand), professeur à la Sorbonne. Engage Mathieu Dreyfus à faire adresser à Sarrien une requête en annulation du procès de 1894, IV, 17, note 1. — Son discours sur la tombe de Félix Pécaut, 134-136. — Député ; auteur d’une motion de félicitations à Brisson pour son rôle dans l’Affaire, VI, 493.

Bulot, magistrat. Remplace Feuilloley comme procureur de la République, V, 185, note 3.

Bülow, ministre des Affaires étrangères d’Allemagne. Dissuade Guillaume II d’intervenir dans l’Affaire, III, 317. — Ses déclarations au sujet de Dreyfus, Picquart et Esterhazy devant la Commission du budget du Reichstag, 318-319 ; VI, appendice, 510. — Déclare que Schwarzkoppen est prêt à déposer devant la justice française, IV, 18. — Ses lettres à Below au sujet du procès de Rennes, V, 453-454. — Sa déclaration devant la Commission du budget est reproduite dans une note en tête du Moniteur de l’Empire (8 septembre 1899), 494.

Bülow (Comtesse de). Déclare fondées les allégations de Zola dans la lettre J’accuse, III, 317, note 2.

Bülow, attaché militaire allemand. Ses relations avec Esterhazy, II, 34, note 1.

Bulow-Schlatan (de), secrétaire à l’ambassade d’Allemagne. Cité par Zola comme témoin à son procès, III, 303.

Bunau-Varilla (Maurice), directeur du « Matin ». Publie le fac-similé du bordereau, II, 430, note 7. — Sa déposition à l’instruction Fabre, IV, 104, note 5.

Bunau-Varilla (Philippe), frère du précédent. Frappé parla dissemblance entre l’écriture du bordereau et celle de Dreyfus, II, 430, note 7.


C

Cabanes, avocat. Assiste Belhomme, Couard et Varinard dans leur procès contre Zola, III, 343. — Avocat d’Esterhazy ; sa lettre à Lebret dans la Libre Parole au sujet de l’incident Bard-Picquart, IV, 487. — Son rôle dans les négociations engagées par Esterhazy avant de déposer devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 520 ; lettres qu’il reçoit d’Esterhazy, 521 et note 1, V, 27, note 2. — Mission dont il est chargé par Quesnay auprès d’Esterhazy, 221-222. — Une partie de sa correspondance avec Esterhazy est annexée à la déposition de celui-ci devant le consul de France à Londres, 33, note 2, 271-273, 275-276.

Cadenat, député des Bouches-du-Rhône. Se livre à des voies de fait contre Laurent Bougère au cours des débats qui suivent l’interpellation Grousset (séance du 12 décembre 1898), IV, 462, note 3. — Propose un « vote officiel et public » du groupe socialiste approuvant l’entrée de Millerand au ministère, V, 175. — Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), 256.

Caduc, sénateur. Vote l’amendement Bernard à la loi de dessaisissement, V, 22, note 3.

Cahen (Gustave), avoué à Paris. Reçoit d’Esterhazy une lettre dont l’écriture est reconnue identique à celle du bordereau par son commis Zadoc Kahn, II, 435 et note 2.

Cahn (Mme), l’une des sœurs de Dreyfus. Conseils que lui donne Patin, directeur de la Santé, II, 188.

Caillard, inspecteur de la Sûreté. Ses démarches auprès de Cernuski, V, 491, note 1.

Cailly, militant antisémite. Son arrestation, V, 311. — Accusé par Spiard d’être attaché à la Préfecture de police, 422, note 2. — Déféré à la Haute-Cour, son acquittement, VI, 64.

Caïnelli, espion italien. Condamné à Belfort ; article de Drumont à propos de cette affaire, II, 266, note 1.

Caire (César), avocat. Désigné pour une préfecture sur la liste des futurs fonctionnaires du duc d’Orléans, IV, 332, note 4. — Souscrit aux listes rouges, 442, note 1.

Calais. Papetier au Mans à l’époque où Dreyfus y tenait garnison, V, 332.

Callé, huissier. Reçoit d’Esterhazy une lettre sur papier pelure, II, 109, note 3 ; VI, appendice, 540. — Remet cette lettre à la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 361-362.

Calmette (Gaston), rédacteur au « Figaro », Son article sur Dreyfus lors de la fausse nouvelle de l’évasion, II, 328-331. — Est d’avis de laisser toute latitude à Labori pour son plaidoyer au procès de Rennes, V, 519. — Se prononce pour la grâce de Dreyfus, 546, note 2.

Calmon (Robert), chef du cabinet civil de Billot. Sollicité par Weil en faveur d’Esterhazy, II, 284-285. — Reçoit de Billot l’ordre de remettre à Picquart toutes les lettres de Weil et d’Esterhazy, 288-289. — Sa déposition à l’instruction Tavernier, IV, 318, note 2.

Campionnet, commandant. Dirige le bureau des Renseignements en 1877, I, 26. — A eu sous ses ordres Esterhazy, Henry et Maurice Weil, 352 ; II, 26, note 2.

Capdeville, agitateur antisémite. Compagnon de Guérin au « fort Chabrol », V, 423, note 4.

Capiaux, concierge au ministère de la Guerre. Confronté avec Picquart à l’instruction Fabre, IV, 99, note 1. — Témoin à charge au procès de Rennes, V, 234.

Capiomont, commandant. Aurait répété les propos de Saussier sur l’affaire Dreyfus, II, 337, note 1.

Capus (Alfred), auteur dramatique. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390. note 2.

Caran d’Ache, caricaturiste. Son dessin dans le Figaro : « Ils en ont parlé », III, 264.

Carcanade, colonel du 135e. Trompé par le récit d’Esterhazy, fait devant ses troupes l’éloge de la conduite de celui-ci au combat d’El-Arbaïn, II, 46.

Cardon, capitaine. Membre du Conseil de guerre chargé de juger Esterhazy, III, 201, note 1.

Carné (Comte de), sénateur. S’abstient dans le vote de la loi de dessaisissement, V, 21, note 2. — Vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 500, note 1.

Carnot (Mme), veuve de l’ancien Président de la République. Billot reconnaît devant elle la culpabilité d’Esterhazy, III, 297.

Carnot (Adolphe), membre de l’Institut. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Lance un « Appel à l’union » ; son attitude est désapprouvée par ses neveux, 537.

Carnot (Ernest), fils du Président. Proteste contre l’usage du nom de son père : 1° dans une lettre d’Adolphe Carnot à propos de l’« Appel à l’union », IV, 537 ; — 2° dans une dépêche de Paul Carnot à Labori, V, 365, note 2.

Carnot (François), fils du Président. Proteste contre l’usage du nom de son père : 1e dans une lettre d’Adolphe Carnot au sujet de l’« Appel à l’union », IV, 537 ; — 2° dans une dépêche de Paul Carnot à Labori, V, 365, note 2.

Carnot, capitaine, fils du Président. Désapprouve son oncle Adolphe Carnot, signataire de l’« Appel à l’union », d’avoir mêlé le nom de son père à l’Affaire, IV, 537.

Carnot (Paul), fils d’Adolphe Carnot. Sa dépêche à Labori après l’attentat de Rennes, V, 365, note 2.

Caron. Aurait entendu des officiers parler des prétendus aveux de Dreyfus, I, 518, note 3.

Carrière, commandant. Commissaire du gouvernement au Conseil de guerre de Rennes. Ses déclarations à la presse avant le procès, V, 180 et note 2. — Lettre qu’il reçoit de Quesnay de Beaurepaire, 223. — Instructions qui lui sont données par Galliffet, 229-231. — Conseillé par Auffray ; dresse la liste des témoins à charge, 234-235. — Reçoit une lettre d’Esterhazy, 270-276. — Son attitude au cours des débats, 284, 290, 397, 473. — Jugement de Galliffet sur lui, 418, VI, 317. — Reçoit la visite de Cernuski, V, 479. — Réclame le huis-clos pour l’audition de Cernuski, 480. — Invité par Galliffet à limiter le huis-clos à la désignation des informateurs étrangers de Cernuski, 484 ; ne tient pas compte de cet avis, 486. — Proteste contre l’hypothèse du bordereau par ordre, 407. — Demande à Trarieux de se procurer les documents énumérés au bordereau, 500. — Son réquisitoire, 515 ; note que lui fait passer Auffray, 526. — Sa réplique à Demange : il demande les circonstances atténuantes, 530-531.

Carrière (Eugène), peintre. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Carvalho, expert judiciaire à New-York. Compare l’écriture du bordereau à celle de Dreyfus, II, 501.

Casella (Henri), journaliste italien. Confidences que lui font Schwarzkoppen et Panizzardi au sujet de l’Affaire, I, 50, notes 1 et 2 ; 243, note 1 ; II, 599, note 3. — Essaie vainement de faire intercepter par Mathieu Dreyfus une lettre de Schwarzkoppen à Panizzardi, III, 199 ; récit qu’il fait de cet incident dans le Coriere di Napoli, 200, note 2. — Demande à être cité au procès Esterhazy : les avocats de Dreyfus et de Picquart s’y opposent, 200, note 2. — Cité par Zola comme témoin à son procès, 303 ; la défense renonce à son audition, 461 ; la déposition qu’il aurait faite est publiée dans le Siècle, 559. — Son entrevue à Bruxelles avec un émissaire de Schwarzkoppen, IV, 18-19.

Caseria. Surnom donné à la femme qui se trouvait chez Félix Faure au moment de sa mort, IV, 553.

Casimir-Perier. Chargé de constituer un cabinet ; appelle Mercier au ministère de la Guerre (décembre 1893), I, 1. — Élu Président de la République, 14. — Laissé par les ministres dans l’ignorance des affaires, 15-17. — Mercier lui montre la lettre de Schwarzkoppen à Süsskind, 31. — Apprend la découverte du bordereau, 78. — l’arrestation de Dreyfus est résolue à son insu, 104. — Violentes attaques dont il est l’objet, 134-136. — N’assiste pas au Conseil qui décide l’ouverture d’une instruction judiciaire contre Dreyfus, 209. — N’est pas informé des déclarations de Munster à Hanotaux, 256, 345, 525. — Mercier lui montre la pièce « Canaille de D… » mais lui laisse ignorer l’usage qu’il fera des pièces secrètes, 279, 281. — Son opinion sur le système de Bertillon, 311. — Mis en cause par Rochefort à Propos des prétendues lettres de Dreyfus à Guillaume II, 349. — Sollicité par Waldeck-Rousseau et Joseph Reinach de s’opposer au huis-clos, 367-368, IV, 295. — Tenu par Picquart au courant du procès de 1894, I, 412. — Son entretien avec Bertin-Mourot, 437-438, 447. — Reçoit la dépêche de Hohenlohe et la demande d’audience de Munster, 525-526. — Reçoit Lebrun-Renaud à l’Élysée et le blâme de ses indiscrétions, 532-536. — Son entrevue avec Munster, 538-542, VI, appendice, 507-511, 517-520 ; communiqué de l’Agence Havas à la suite de cette entrevue, I, 543. — La prétendue « nuit tragique », 545-546, appendice, 632. — Apprend que Dreyfus aurait fait des aveux, 548. — Donne sa démission, 553 ; raisons qui l’y ont décidé, 554-558. — Accusé par Rochefort d’avoir juré à Munster de ne jamais révéler l’existence des pièces secrètes, 165. — N’a reçu de Lebrun-Renaud aucune déclaration touchant les prétendus aveux de Dreyfus, III, 237, note 2, 284, IV, 452. — Cité comme témoin par Zola, III, 302. — Sa lettre à Delegorgue, 347. — Sa déclaration au procès Zola, 348. — Déroulède lui avait proposé de faire un coup d’État, IV, 351. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), I, 597-598, IV, 453-454. — Refuse le portefeuille de la Guerre et la présidence du Conseil que lui offre Poincaré, V, 157-158 ; oppose le même refus à Waldeck-Rousseau et à Loubet, 167. — Proteste contre les allégations de Carrière à son sujet, 180, note 2. — Sa déposition au procès de Rennes, 314-316 ; incident soulevé par lui à propos de la lettre de Dreyfus à Deniel, 317-320. — Mis en cause par Mercier au sujet de la prétendue « nuit tragique », 325-327 ; demande à être confronté avec Mercier, 336 ; lui inflige un démenti formel, 372-374 ; Mercier tente de disqualifier son témoignage, 508. — Détruit la légende de la « nuit tragique » lors de la seconde enquête de la Cour de cassation (revision du procès de Rennes), VI, 319-322, 456. — Sa déclaration contestée à nouveau par Mercier, appendice, 528-530. — Sa lettre à Joseph Reinach au sujet du bordereau annoté, appendice, 511-512.

Cassagnac (Paul de), rédacteur en chef de l’« Autorité ». Constate l’insuffisance des charges relevées contre Dreyfus ; réclame la publicité des débats, I, 332-334 ; « le huis-clos du Champ-de-Mars », 370-371. — Ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, II, 332, I, 379. — « Si Dreyfus n’est pas coupable, c’est le Gouvernement », 380. — Ses impressions sur la dégradation, 511-512. — Son article du 19 novembre 1896 sur la communication secrète, II, 447. — Ses attaques contre Billot, 485. — Son article sur l’incapacité des généraux (18 mars 1897), 489. — Se déclare partisan de la revision, 639, III, 125, IV, 223, note 2. — Ses attaques contre Scheurer-Kestner et le Syndicat, III, 17 ; contre Zola, 70, note 1. — Qualifie de « procès de complaisance » le jugement d’Esterhazy par un Conseil de guerre, 192, note 1. — Demande la publicité du procès, 195, note 5. — Son opinion sur le verdict, 230, note 1 ; 293. — Élu député en 1898, 587. — Son attitude lors de l’interpellation Castelin (séance du 7 juillet 1898), IV, 21. — Son intervention à la séance du 4 novembre 1898 ; le « fusil » de Dupuy, 357-358. — Conséquences qu’il déduit de la réhabilitation éventuelle de Dreyfus, 416. — Son attitude lors des débats sur la liberté de l’enseignement (séance du 26 novembre 1898), 418 ; lors de l’interpellation Grousset sur les agissements des fonctionnaires de la Guerre (séance du 12 décembre 1898), 461. — Interpelle sur la démission de Quesnay (séance du 12 janvier 1899), 495, 497. — Désapprouve la tentative de Reuilly, V, 2, note 3. — Ses attaques contre Ballot-Beaupré et la Chambre criminelle, 96, note 1 ; 110. — Son discours sur le cas de Mercier (séance du 5 juin 1899), 128-129, 150 ; son opinion sur Dupuy, 155, note 3. — Ses articles sur le procès de Rennes, 297, note 1 ; 322 ; sur l’attentat contre Labori, 359, note 1. — Proteste contre la grâce de Dreyfus (séance du 14 novembre 1899), VI, 47. — Son intervention à la séance du 22 mai 1900, 112.

Cassel, capitaine. Rapporteur dans le procès Dautriche, V, 465, note 3 ; 467, note 5 ; 468, note 1 ; VI, 368-369. — Inculpe Rollin, François et Mareschal de détournements des deniers de l’État, 370. — Autorisé par André à communiquer avec Targe, 379 et note 5. — Difficultés qu’il rencontre au cours du procès, 380. — Conclut à un non-lieu en faveur des inculpés, 381.

Castelin, député de l’Aisne. Ses prétendues négociations avec Hadamard et Mathieu Dreyfus (rapport de Guénée), II, 333. — Avertit Méline qu’il va l’interpeller sur l’attitude du gouvernement à l’égard de Dreyfus, 333. — Signalé dans une lettre anonyme à Weil comme ayant l’intention de dénoncer la complicité de Weil et d’Esterhazy avec Dreyfus, 439-441. — Son interpellation (séance du 18 novembre 1896), 446-452. — Questionne Méline à la Chambre au sujet de l’ordre d’informer contre Esterhazy, III, 137-146. — Signe l’ordre du jour déposé par Ernest Roche contre le Syndicat (24 février 1898), 490, note 2. — Dépose une nouvelle demande d’interpellation sur l’Affaire (30 juin 1898), IV, 1. — Son interpellation (séance du 7 juillet 1898), 20-28. — Demande la mise en liberté des députés arrêtés au cours de l’affaire de Reuilly, V, 3, note 3.

Castellane (Comte Boni de), député. Son prétendu mot sur Chanoine, IV, 328. — Subventionne la Ligue des Patriotes, 573, note 4. — Sa démarche auprès de Déroulède la veille des obsèques de Félix Faure, 588, note 4 ; 589. — Rend compte de cette démarche à Jules Guérin et à Robinet de Plas, 590-591. — Remet des fonds à Guérin, V, 113 et note 3. — Son attitude prudente lors des troubles d’Auteuil, 117, note 1. — Ses relations avec Turquet, 182. — Assiste à un conciliabule au « fort Chabrol », 183. — Adresse une lettre injurieuse au prince de Monaco à propos de l’hospitalité offerte à Dreyfus par celui-ci, 212, note 1. — Sa déclaration au sujet des subventions qu’il a allouées aux ligues, 254, note 1. — Demande à interpeller sur le discours de Joseph Reinach à Digne (séance du 22 mai 1900), VI, 112, 117. — Son interpellation, 118.

Castelnau, chef de section à l’État-Major général. Remplacé par Lafont de Ladébat, VI, 128, note 1.

Castro, banquier. Reconnaît l’écriture d’Esterhazy dans le fac-similé du bordereau, I, 391 ; II, 678.

Cavaignac (Godefroy), député. Sens qu’il attribue au mot « note » dans le bordereau, I, 291. — Se contredit au sujet de l’importance de la note sur les troupes de couverture, 321, note 1. — Reconnaît que la pièce « Canaille de D… » ne s’applique pas à Dreyfus, 357. — Reçoit le portefeuille de la Guerre dans le cabinet Bourgeois, II, 181, note 3. — Son discours au sujet de l’expédition de Madagascar, 193. — Se laisse dominer par Boisdeffre, 201, 202. — Son estime pour Picquart, 231 ; son rôle dans l’affaire Boulot, 235-236. — Dénonce le Syndicat, III, 32. — Son discours à la Chambre sur les aveux de Dreyfus (séance du 13 janvier 1898), 236-237 ; impression produite par ce discours, 283-284 : lettre que lui écrit Mme Dreyfus à ce sujet, 286, I, 630-631 : sa réponse, III, 286 ; nouvelle lettre de Mme Dreyfus, 287. — Gonse lui communique sa fausse lettre à Boisdeffre relatant les aveux, 289. — Demande à interpeller le Gouvernement, 290-291. — Son interpellation (séance du 22 janvier 1898), 303-305 ; Méline lui réplique, 306-307. — Critique l’attitude de Billot lors de l’interpellation Jaurès sur la conduite des généraux au procès Zola, 488-489. — Son mépris pour Esterhazy, 560-561. — Sa popularité et son rôle lors des élections de 1898, 580. — Son opinion sur la prétendue lettre de Combe au sujet de François Zola, 607, note 3 ; appendice, 650. — Prend le portefeuille de la Guerre en juin 1898, 632. — Sa présence au ministère rassure les nationalistes, 634. — Manifeste son intention de prendre connaissance du dossier Dreyfus, IV, 1. — Pressé par Monod et Gaston Paris d’entendre Picquart, 2. — Entreprend l’étude du dossier, 4. — Fonde sa conviction sur les prétendus aveux de Dreyfus, 5. — Son entretien avec Lebrun-Renaud, 6-7. — Interroge Bertillon au sujet du bordereau, 8. — Sa confiance en Roget, 8, note 3. — Conclut à la complicité de Dreyfus et d’Esterhazy, 9. — Veut poursuivre le Syndicat, 10. — Se décide à produire plusieurs pièces du dossier secret à la tribune, 11. — Consent à recevoir Tézenas, 12. — Circonvenu par Boisdeffre, 13. — Montre à Brisson et à Sarrien les pièces secrètes, 15-17. — Son discours du 7 juillet 1898, 20-26 ; II, 418, note 1 ; la Chambre en vote l’affichage, IV, 27. — Brisson lui transmet la lettre de Picquart dénonçant les faux du dossier secret, 35. — Se résoud à vérifier l’authenticité des pièces de ce dossier, 39. — Laisse Bertulus procéder contre Esterhazy, 40. — Porte plainte contre Picquart, 41. — Apprend l’arrestation d’Esterhazy, 45. — Oblige Fabre à incarcérer Picquart, 46. — Fait demander des explications à Bertulus, 47-48. — Aveuglé par sa croyance au Syndicat, 49-50. — Sa circulaire à la suite du discours du P. Didon à une distribution de prix présidée par Jamont, 52. — Acclamé à la revue du 14 juillet, 53. — Interroge Du Paty sur ses relations avec Esterhazy, 65-66. — Cache à Brisson les résultats de cet interrogatoire, 68-69. — Délègue Henry pour assister au dépouillement des papiers saisis chez Esterhazy, 72. — Croit Bertulus vendu au Syndicat, 79. — Son entretien avec Tézenas, 80. — Se dispose à étouffer l’affaire Esterhazy, 81. — Refuse à Du Paty l’autorisation de poursuivre Joseph Reinach, 88. — Sa tactique pour soustraire Du Paty et Esterhazy à la justice civile, 91-98. — Apprend les racontars de l’ancien planton Savignaud, 105 ; le fait interroger, 106. — Déçu par les résultats de l’instruction Fabre, 117. — Sa mentalité, 118 ; sa ligne de conduite dans l’Affaire, 119. — Se propose d’englober les revisionnistes dans un complot contre la sûreté de l’État, 120-123 ; soumet son plan à Brisson qui refuse d’y souscrire, 124-126, appendice, 617-618. — Refuse d’interroger Mercier au sujet de la communication secrète, 141. — Informé de la découverte du faux Henry, 155-156. — Cherche à diminuer l’importance de cette découverte, 157-158. — Persiste à croire Dreyfus coupable, 159. — Laisse Brisson dans l’ignorance du crime d’Henry, 160. — Ses discours en province, sa popularité, 160-161. — Traduit Esterhazy devant un Conseil d’enquête, 165 ; lui refuse audience, 166. — Sommé par Drumont d’abandonner les poursuites, 167-168. — Reçoit de Zurlinden le procès-verbal et le dossier du Conseil d’enquête, 180. — Se décide à interroger Henry à la suite de la contre épreuve de Cuignet, 181. — Montre le faux Henry à Boisdeffre, 183. — Procède à l’interrogatoire d’Henry, 185-190. — Les aveux, 191, VI, 267-270. — Reçoit la démission de Boisdeffre, IV, 192. — Fait incarcérer Henry au Mont-Valérien, 193 ; rend compte des aveux à Brisson, 199 ; aux ministres, 201. — Son conflit avec Brisson au sujet des mesures à prendre, 202. — Pellieux lui adresse sa lettre de démission, 205, III, 74, note 4. — Menace de rendre son portefeuille, IV, 206. — Apprend le suicide d’Henry, 216. — Sa discussion avec Brisson au sujet de la démission de Boisdeffre, 217. — Poursuit sa campagne contre la revision, 231-233. — Résiste aux objurgations de Bourgeois, 235. — Son entretien avec Brisson ; sa démission, 235-236. — Rend visite à Zurlinden et à Félix Faure, 245. — Raison pour laquelle il n’avait pas été avisé des grattages du « petit bleu », 247. — Propose de dessaisir la Chambre criminelle, 325. — Porte, au cours d’un banquet, un toast à Mercier, 326, note 1. — Intervient dans les débats qui suivent la démission de Chanoine, 339. — Cherche vainement à faire partie du cabinet Dupuy, 355. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) sur la complicité de Dreyfus et d’Esterhazy, 366-369. — Invite le Gouvernement à ne pas tenir compte de la décision de la Cour de cassation, 373. — Mis en cause par Poincaré à propos des aveux (séance du 28 novembre 1898), 404. — Impression défavorable produite par sa réplique, 405. — Affirme l’existence de pièces ne pouvant être divulguées sans danger, 466-467. — Invoque l’engagement pris par les ministres de 1894 de ne pas mêler l’Allemagne à l’Affaire, 468. — Somme Lebret de révoquer Manau, 496. — Membre du Comité directeur de la Ligue de la Patrie française, 504-505. — Obtient quelques voix à l’Assemblée nationale, 566. — Jugement porté sur lui par Esterhazy, V, 32. — Combat l’affichage de l’arrêt de la Cour de cassation, 134 — S’abstient dans le vote qui provoque la chute de Dupuy, 155. — Proclame l’importance de la déposition que Mercier doit faire à Rennes, 304. — Sa déposition, 377-378. — Éconduit Cernuski, 479. — Incident entre Brisson et lui à propos de la lettre de démission de Pellieux (séance du 6 avril 1903), VI, 235 ; ses explications, 236 ; comment Brisson qualifie son attitude, 237-238. — S’élève contre la campagne menée par les revisionnistes, 241. — Fait voter par le groupe nationaliste, dont il est président, un ordre du jour blâmant Combes et André, 283. — Sa mort, 437.

Cavaignac, fils du précédent. Adresse au Temps une lettre de protestation au sujet du rôle de son père dans la découverte du faux Henry, VI, 450, note 3.

Cavard (René), chef du cabinet de Lépine. Reçoit Sandherr, Henry et Du Paty qui lui montrent le bordereau, I, 81. — Son entretien avec Picquart au sujet du faux « Weyler », II, 385-386. — Croit Picquart associé à un complot, 671. — Directeur de la Sûreté, VI, 90. — Son opinion sur l’affaire Wessel, 107, 383.

Caveri, avocat. Reçoit une lettre de Wessel au sujet de la déposition de Cernuski, VI, 360 et note 3.

Caviale, professeur à Versailles. Reçoit la visite de Freystætter, V, 58.

Cayrol, maçon. Victime des troubles antisémites d’Alger, III, 280. — Ses obsèques, 281.

Caze, président de la Chambre des mises en accusation. Son arrêt annulant l’ordonnance de Bertulus dans la plainte Picquart contre Du Paty, IV, 93, note 4, 96.

Cazoty, sénateur. Hostile au projet de loi de dessaisissement, V, 9, note 2. — Vote contre ce projet, 21, note 4. — S’abstient sur l’amendement Bernard, 22, note 3. — Son discours aux obsèques de Scheurer-Kestner, VI, 2, note 1. — Approuve le discours de Waldeck-Rousseau au sujet de l’amnistie, 127.

Céard (Henry), homme de lettres. Son récit du débarquement de Dreyfus au retour de l’île du Diable, V, 206.

Cernuski (Lazare), ancien officier autrichien. Ses origines, sa vie, ses moyens d’existence, V, 457. — Ses relations avec Przyborowski, 457 et note 7, 458 ; avec Brücker, 460. — Sa détresse, 462. — Ses prétendues révélations à Quesnay de Beaurepaire, 462-463 ; l’affaire « Austerlitz », 464-468. — Aurait, d’après Wessel, touché une partie de la somme destinée à Austerlitz, pour déposer au procès de Rennes, 470-471. — Sa lettre à Jouaust ; il joint à cette lettre une « déposition complémentaire », 472. — Se décide à se rendre à Rennes, 475. — Article de Quesnay de Beaurepaire dans l’Écho de Paris sur ses prétendues révélations, 476 et note 1. — Ses démarches auprès de Roget, Cavaignac et Mercier, 478 ; auprès de Carrière 479. — Son entretien avec Roget avant l’audience, 480. — Sa déposition, 480 ; entendu à huis clos, 487-488 et note 1. — Impression produite par sa déposition : les revisionnistes l’accusent de faux témoignage, 490. — Feint une maladie l’empêchant de se rendre au Conseil, 491. — Retourne à Paris, 491-492. — Protestation du professeur Mosetig contre sa déposition, VI, 5-6. — Propos de Przyborowski à son sujet ; affaire Wessel ; intrigues de François, Mareschal et Fritsch contre Tomps, 92-106. — Son faux témoignage est un des éléments de la demande en revision du procès de Rennes, 281 ; enquête d’Atthalin à ce sujet, 357. — Adresse à Atthalin une lettre rétractant sa déposition au procès de Rennes, 358-359.

Cernuski (Mme). Pousse son mari à venir déposer au procès de Rennes, V, 461 ; 475. — Rend visite à Quesnay de Beaurepaire, qui l’engage à écrire à Jouaust pour faire citer son mari à Rennes, 463.

Cesti, aventurier. Dénonce Donin de Rosières à Mathieu Dreyfus comme l’auteur de la trahison imputée à Dreyfus, II, 183. — Fait part à Henry de cette dénonciation ; ses relations avec Isaïe Levaillant, 490. — Accusé par Esterhazy d’être à la solde du Syndicat, III, 103.

Chaîne (Léon). Ses ouvrages sur l’attitude des catholiques dans l’Affaire : Les Catholiques français et leurs difficultés actuelles, V, 53, note 1. — Les Catholiques et la Crise, 137, voir note 1.

Chalandre, chanoine. Reçoit de Lemercier-Picard une demande de secours, III, 495.

Chalendar (de), général. Préside le Conseil d’enquête auquel est déféré Lasies pour ses articles dans la Libre Parole, V, 135.

Challemel-Lacour, président du Sénat. Casimir-Perier le prévient qu’il va donner sa démission, I, 558.

Chambareaud, conseiller à la Cour de cassation. Rapporteur près la Cour dans le procès Zola ; conclut à l’annulation du procès, III, 550 et note 2, 551. — Vote l’arrêt de la Chambre criminelle déclarant recevable en la forme la demande en revision du procès de 1894, IV, 348, note 1. — Mis en cause par Quesnay : incident de l’« urinoir », 510-511. — Président de la Chambre criminelle en remplacement de Lœw, VI, 286 ; charge Boyer du rapport sur la demande en revision du procès de Rennes, 288. — Son attitude pendant les audiences consacrées à la revision, 299. — Sa mort, 438 et note 1.

Chambrée, gérant du « Siècle ». Poursuivi par Mme Henry, IV, 527.

Chamoin, colonel. Membre du Conseil de guerre appelé à juger Picquart, IV, 387, note 5. — Général ; désigné par Freycinet pour assister avec Cuignet aux audiences de la Cour de cassation (revision du procès de 1894), 457. — Présente le dossier secret aux Chambres réunies, V, 54. — Nie l’existence du bordereau annoté, 55. — Sa déposition au sujet de la dépêche du 2 novembre, 69. — Chargé de procéder avec Paléologue et Cuignet à une traduction définitive du décalque, 70 ; signe le procès-verbal établissant cette traduction, 72, I, appendice, 593-594. — Délégué par Galliffet pour suivre les débats du procès de Rennes, V, 270 — Ses rapports à Galliffet, 295 et note 3. — Mercier lui remet la note de Du Paty sur la traduction de la dépêche du 2 novembre, 297. — Sa déposition à ce sujet ; irrégularités commises par lui au cours de cette déposition, 299-300, 403. — Donne lecture des lettres de Dreyfus à Boisdeffre, 302. — Prévoit l’acquittement, 415, VI, 359, note 3. — Attitude de Galliffet à son égard, V, 418 et note 2. — Dépouille, devant le Conseil, le dossier secret relatif au syndicat, 496, 509. — Son rapport à Galliffet sur le verdict, 533. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), VI, 330, note 4. — Ses déclarations au sujet du rôle joué par lui au procès de Rennes, 347. — Charge par André de vérifier les pièces du dossier secret ; son rapport, 312, note 3.

Champagnac, lieutenant à bord du « Sfax ». Remet à Dreyfus le numéro du Times qui relate l’arrestation de Du Paty, V, 198.

Chanoine, général. Ses origines, II, 76. — Présenté à Brisson par Bourgeois et Vallé, prend le portefeuille de la Guerre en remplacement de Zurlinden (septembre 1898), IV, 268. — Reçoit le dossier Picquart, 275. — Son entretien avec Brisson ; nomme Zurlinden gouverneur de Paris. 277-278. — Donne l’ordre d’instruire contre Picquart, qu’il inculpe de faux, 278, 281. — Son attitude aux séances du Conseil des ministres des 24 et 26 septembre 1898, 294, 298, note 2. — Propos tenu à son sujet par Ghaisne de Bourmont, 307 et note 2. — Aggrave l’inculpation dont Picquart est l’objet, 318. — Refuse de remettre à Manau le dossier secret, 322. — Sollicité par Brisson de lever la mise au secret de Picquart, 326, note 2. — Nomme Roget au commandement d’une brigade à Paris, 327. — Refuse de porter plainte contre certains journaux, 327. — Décide de donner sa démission ; Guérin en est informé, 328 et note 4. — Son attitude au Conseil des ministres du 25 octobre 1898, 333. — Donne sa démission à la séance de la Chambre (même date), 335-338. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 369 ; à la seconde enquête Mazeau, 508 ; au procès de Rennes, V, 377.

Chanoine, capitaine, fils du précédent. Chargé avec Voulet d’une mission dans la région du Niger, V, 427. — Atrocités dont il se rend coupable, 428. — Poursuivi par le colonel Klobb, 429-430 ; apprend le meurtre de Klobb ; propos qu’il tient à Voulet, 431. — Massacré par les tirailleurs soudanais, 432.

Chanteloube, agitateur antisémite. Arrêté avec Guérin au cours des bagarres du 25 octobre 1898 devant le Palais-Bourbon, IV, 337, note 3. — Compagnon de Guérin au « fort Chabrol », V, 423 et note 4.

Chanzy (Mme), veuve du général. Dépose une plainte en escroquerie contre Lemercier-Picard, IV, 98, note 3.

Chapelon (Mme). Tient de Lebrun-Renaud que Dreyfus n’a pas fait d’aveux, I, 516, note 1. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (novembre 1898), IV, 451.

Chaplin, lieutenant d’artillerie. Frappé par Billot pour avoir adressé à Zola une lettre de félicitation, III, 492.

Chapuis, député de Toul. Son attitude lors des incidents soulevés à la Chambre par le discours de Jaurès sur l’Affaire (séance du 22 janvier 1898), III, 310. — Réclame des poursuites contre le Syndicat, 489. — Vote la loi de dessaisissement, IV, 545. — Vote l’ajournement de la mise en accusation de Mercier, V, 133, note 3. — Son opinion sur le cabinet Waldeck-Rousseau, 178, note 1. — Fait voter une motion invitant le Gouvernement à s’opposer à la reprise de l’Affaire (séance du 22 mai 1900), VI, 113-115 ; autre motion invitant le Gouvernement « à ne pas laisser sortir l’Affaire du domaine judiciaire » (séance du 7 avril 1903), 245-246.

Chapus. Son procès est rappelé au cours de l’entretien de Tornielli avec Hanotaux, III, 51-52.

Charavay (Étienne), expert judiciaire. Examine le bordereau et les pièces de comparaison, I, 179. — Influence des théories de Bertillon sur son expertise, 182-183. — Conclut à l’identité de l’écriture du bordereau avec celle des pièces de comparaison, 184. — Sa déposition au procès de 1894, 422. — Charge par Pellieux d’examiner la lettre du Uhlan, III, 177. — Refuse d’expertiser à nouveau le bordereau (instruction Ravary), 177. — Ses conclusions sur la lettre du Uhlan ; admet la possibilité d’un faux, 188. — N’est pas entendu au procès Esterhazy, 213. — Sa déposition au procès Zola, 415. — Chargé par Tavernier de faire l’expertise du « petit bleu » ; son rapport, II. 461, note 2, IV, 377-378. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 514-515. — Reconnaît son erreur de 1894, s’associe aux conclusions de Paul Meyer, Giry et Molinier, V, 101. — Rétracte à Rennes ses déclarations de 1894 sur l’écriture du bordereau, 433, 573.

Charette (de), général. Souscrit aux listes rouges, IV, 440.

Charmes (Francis), directeur de la « Revue des Deux Mondes ». Accepte la légende de la « dame voilée », III, 11, note 1. — Longtemps hostile à la revision, 159. — En reconnaît la nécessité après les aveux d’Henry, IV, 233, note 2. — Ses articles sur la manifestation d’Auteuil, V, 151 ; sur les tentatives de Poincaré pour constituer un cabinet (juin 1899), 159 ; sur le refus de Bourgeois d’entrer dans ce cabinet, 173, note 2 ; sur le complot royaliste, 313, note 1 ; sur l’affaire du « fort Chabrol », 422.

Charpentier (Georges), ancien éditeur. Reçoit Zola chez lui après l’audience du procès de Versailles, IV, 57, note 4. — Sa visite à Zola à Upper-Norwood, V, 40, note 3.

Charras, colonel. Beau-frère de Scheurer-Kestner, II, 168.

Chaton, officier. Entendu par D’Ormescheville, I, 265. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) sur une conversation qu’il aurait eue avec Dreyfus, 297, note 2.

Chaulin-Servinière, député de la Mayenne. Reçoit les confidences de Lebrun-Renaud sur les prétendus aveux de Dreyfus, I, 528 ; 111, 361, note 1.

Chaumié (Joseph), sénateur. Défend la compétence de la Haute-Cour pour juger le complot royaliste, VI, 59. — Questionne Galliffet au sujet des agissements de Fritsch, 117. — Ministre de l’Instruction publique dans le cabinet Combes (juin 1902), 191. — Représente le Gouvernement aux obsèques de Zola, 199.

Chaumont-Quitry (Marquis de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Chaussin, expert en papiers. Sa contre-expertise du bordereau, VI, 450, note 6.

Chautemps (Émile), député. Ministre des Colonies dans le cabinet Ribot (janvier 1895), I, 560. — Présente un projet de loi sur les îles du Salut, 502. — Ordonne de fouiller Dreyfus avant le départ de l’île de Ré. 574 et note 2. — Interviewé au sujet des mesures prises par lui lors de l’embarquement de Dreyfus, II, 121 et note 1. — Ses instructions au gardien-chef Lebars, 129 et note 2. — Son opinion sur la culpabilité de Dreyfus, 129. — S’enquiert par télégramme auprès du directeur des établissements de la Guyane de la possibilité d’installer Mme Dreyfus à l’île du Diable, 181 et note 1. — Dément avoir voulu autoriser Mme Dreyfus à rejoindre son mari, 329. — Son télégramme est publié par le Figaro, 330 et note 2. — Demande à Dupuy d’ouvrir une enquête sur les « agissements » de Cavaignac, IV, 496, note 1. — Vote contre l’ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899), V, 193, note 2.

Chauveau (Franck), sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6. — Candidat à la présidence du Sénat (mars 1899) ; son échec, 23, note 1. — Membre de la Commission de la Haute-Cour, VI, 31, note 1. — Son interpellation sur les démissions de Delanne et de Jamont (séance du 5 juillet 1900), 130, note 1.

Chauvet, colonel, attaché militaire Suisse. Sa lettre à Andrade relatant son entretien avec Schwarzkoppen au sujet de Du Paty, I, 541-542 et note 1.

Chauvière. député. Signe un ordre du jour invitant le Gouvernement à réprimer la trahison (séance du 18 novembre 1896), II, 451, note 1. — Invective les ministres lors de l’interpellation de Cavaignac sur les prétendus aveux de Dreyfus (séance du 22 janvier 1898), III, 310. — Signe la motion de mise en accusation de Mercier, V, 133, note 2. — l’un des fondateurs du groupe révolutionnaire à la Chambre, 179. — Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), 256, note 1. — Signe l’ordre du jour de Vaillant demandant une enquête sur les agissements de l’État-Major, (séance du 7 avril 1903), VI, 243.

Chauvin, député. Croit à l’innocence de Dreyfus, III, 34.

Chenavaz (Octave), député. Invite Méline à poursuivre les revisionnistes (séance du 24 février 1898), III, 489.

Chenu (Charles), avocat. Plaide pour Mme Henry dans son procès contre Joseph Reinach, VI, 191, 194. — Produit à l’audience de la Cour d’appel la lettre de Picquart au Siècle, 275.

Chéron (Henri), député. Son intervention au cours de la discussion sur la réintégration de Picquart (séance du 13 juillet 1906), VI, 492 et note 4.

Chesnelong, avocat. Désigné pour un poste de procureur général sur la liste des futurs fonctionnaires du duc d’Orléans, IV, 332, note 4.

Chesnelong (Pierre-Charles) sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 2. — Son siège de sénateur est, à sa mort, offert à Mercier, VI, 57.

Cheurlot, docteur en médecine. Appelé auprès de Félix Faure mourant, IV, 550. — Signe le procès-verbal de décès, appendice, 623.

Chevilly Comte de), agent du duc d’Orléans. Prend part à une manifestation royaliste aux abords du Cherche-Midi, IV, 428, note 2. — Après la mort de Félix Faure, télégraphie au duc d’Orléans de se rendre à Bruxelles, 560. — Perquisition faite à son domicile, V, 6, note 1. — Rend compte au duc d’Orléans de la manifestation d’Auteuil, 117. — Son arrestation, 311. — Son acquittement par la Haute-Cour, VI, 64.

Chevrier (Adolphe), conseiller à la Cour de cassation. Prend part à l’audience où est prononcée l’annulation du jugement de 1894, V, appendice, 575.

Chevrillon (André), homme de lettres. Publie dans la Grande Revue ses impressions sur le procès de Rennes, V, 200, 267, 269, note 2 ; 281, 283, 285, 399, note 1 ; 412, note 1 : 416, note 1 ; 420, 421, 477, note 1 ; 478, 511. — Relate un propos qu’avait tenu Boisdeffre à la princesse Mathilde au sujet des prétendues lettres de Guillaume II, VI, 328, note 8.

Chézelles (Comte de). Nie que Schwarzkoppen lui ait affirmé la culpabilité de Dreyfus, V, 445 et note 2.

Chiché (Albert), député. Interpelle Méline sur les suites que le Gouvernement compte donner à l’arrêt de la Chambre criminelle cassant le jugement du procès Zola, III, 554.

Chincholle (Charles), rédacteur au « Figaro ». Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) ; aurait entendu Esterhazy se déclarer l’auteur du bordereau ; démenti d’Esterhazy, II, 111, note 1.

Choinet. Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 450, note 1.

Choiseul (Marquis de). Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Choquet, expert, président honoraire de la Chambre syndicale du papier. Conclusions de son expertise sur le papier du bordereau et les lettres d’Esterhazy ; sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894) et devant le Conseil de guerre de Rennes, I, 42, note 3 ; II, 109, note 3 ; IV, 362, note 5 ; V, 573 ; VI, 456, note 6.

Chovet, sénateur, maire de Compiègne. Sa lettre relatant un propos tenu par Gallet à Compiègne en apprenant l’arrestation d’Henry, I, 421, note 2 ; IV, 225, note 1 ; V, 59.

Christian IX, roi de Danemark. Croit à l’innocence de Dreyfus, III, 54. — Son indignation en apprenant l’acquittement d’Esterhazy, 51.

Christiani (Baron Chevreau de). Se livre à des voies de fait contre Loubet, V, 115 et note 1. — Son interrogatoire, 115-116. — Condamné à quatre années d’emprisonnement, 135.

Christophle, député de l’Orne. Préside la commission parlementaire chargée d’examiner les motions sur le dessaisissement, IV, 531. — Se déclare hostile au projet, 540, note 2.

Chuquet (Arthur), historien. Sa lettre à Joseph Reinach, VI, 181.

Civilta Catolica. Organe de la Compagnie de Jésus. Article du 5 février 1898 : Il caso Dreyfus, III, 23-24 et note 2.

Clairin (Georges), peintre. Signe la pétition en faveur de la revision, III, 245.

Clamageran, sénateur. Membre de la Ligue des Droits de l’homme, V, 8. — Hostile au projet d’amnistie, VI, 55. — Lettre que lui adresse Esterhazy au sujet d’Henry, 74 et note 3. — Reçoit de Dreyfus et de Zola des lettres protestant contre l’amnistie, 82-83. — Combat le projet (séance du 1er juin 1900), 123. — Sa mort (5 juin 1903), 280 et note 2.

Claretie (Jules), membre de l’Académie française. Assiste à la dégradation de Dreyfus, I, 494. — Démarche de Bernard Lazare auprès de lui, II, 504. — Cite dans le Temps un passage de La Borderie relatif au procès La Chalotais, V, 200, note 4. — Ses « Impressions de Rennes », dans le Temps, 269, note 2 ; 291, note 1 ; 315, 321. — Ses articles sur l’attentat contre Labori, 342, note 2 ; 351, note 1 ; 352 ; 360 et note 2. — Conjure les juges du Conseil de guerre de Rennes d’effacer le verdict de 1894, 421 et note 1. — Ses articles sur l’attitude de Dreyfus au procès de Rennes, 444, note 1 ; sur la déposition de Rollin, 474 ; sur la déposition de Trarieux, 499.

Clemenceau (Albert), avocat. Chargé de défendre Ferreux, gérant de l’Aurore, au procès Zola, III, 301. — Son portrait, 426-427. — Pose soixante questions à Esterhazy qui refuse de répondre, 457-461.

Clemenceau (Georges). Son article dans la Justice au sujet de la condamnation de 1894 : Dreyfus et Bazaine, I, 465. — Son portrait, II, 638. — Rédacteur à l’Aurore, 637. — Son entretien avec Scheurer-Kestner : il incline à la revision, 639. — Ses articles sur Esterhazy, III, 17 et note 3 : 124-125. — Ses doutes sur Dreyfus, 125, 220. — Demande la publicité des débats du procès Esterhazy, 195, note 5. — Intitule J’accuse la lettre de Zola à Félix Faure, 229, 241 et note 2. — Proteste contre l’indifférence des socialistes à l’égard de Dreyfus, 255. — Obtient l’autorisation de plaider pour l’Aurore au procès Zola, 301, note 2 : sa plaidoirie, 476-478. — Son duel avec Drumont, 512. — Ses articles sur l’attitude des candidats républicains aux élections de 1898, 580-581. — Proteste contre le renvoi de Joseph Reinach devant un conseil d’enquête, 639 ; VI, 487. — Conseille à Zola de partir pour l’Angleterre après sa condamnation par défaut aux assises de Seine-et-Oise, IV, 57 ; article qu’il publie sous le nom de Zola (La Preuve), 59 et note 3. — Figure au nombre des revisionnistes que Cavaignac projette de déférer à la Haute-Cour, 125. — Hypothèse qu’il émet sur la mort d’Henry, 274, note 5. — Pris à partie par les souscripteurs des listes rouges, 443. — N’est pas entendu par la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 538. — Se déclare pour la candidature de Loubet à la présidence de la République, 554. — Partisan de la cassation avec renvoi devant un autre Conseil de guerre, V, 76. — Réclame la mise en accusation de Mercier, 122, 126, 132, note 1. — Article sur les négociations de Poincaré pour constituer un cabinet après la chute de Dupuy (juin 1899), 160, note 1. — Approuve l’entrée de Millerand dans le cabinet Waldeck-Rousseau, 176 ; son opinion sur ce cabinet, 190, note 1 : 191, note 2. — Article avant le procès de Rennes : « Il faut entendre tout le monde et poser toutes les questions », 232, note 3, 233. — Décide de ne pas aller à Rennes, 267. — Publie une partie des confidences de Dreyfus sur son séjour à l’île du Diable, 277, note 1. — Articles sur le procès de Rennes : Esterhazy, 284, note 3 ; Dreyfus, 296 ; le dossier secret, 297 ; la déposition de Mercier, 333, note 2 ; 336, note 5 ; 374-375, 416-417, 419 ; l’attentat contre Labori, 361, note 2 ; 368, note 1 ; les dépositions de Bertulus, 397 ; de Bertillon, 435 ; de Cernuski, 462, note 1 ; 481, note 3 : de Trarieux, 499. — Refuse d’écrire à Labori pour le prier de renoncer à la parole, 519 et note 1. — Son opinion sur le verdict, 536 et note 2. — S’oppose à la grâce immédiate et au retrait du pourvoi, 546-547, 552-553 : son entretien à ce sujet avec Mathieu Dreyfus, Joseph Reinach, Jaurès et Millerand, 555-557 ; « Si j’étais le frère, j’accepterais », 558. — Ses articles contre l’amnistie, VI, 5, 24, 47 et note 3, 54, 75. — Prend la défense de Gohier, 69 et note 5. — Attaques de Gohier contre lui ; il quitte l’Aurore, 70 et note 1. — Lettre qu’il reçoit d’Esterhazy, 75-76. — Son ascendant moral sur Picquart, 154-155. — Élu sénateur, 182. — Jugement porté par lui sur André, 251, 345, note 1. — Rentre à l’Aurore ; articles contre la cassation sans renvoi, 283-284. — Accusations portées par lui contre le colonel Ducassé, 341-345. — Ses attaques contre André à propos de l’incident Cuignet, 388, note 3, 389, note 2 ; à propos de l’affaire des fiches, 411. — Article sur la démission d’André, 421. — Ministre de l’Intérieur dans le cabinet Sarrien (mars 1906), 424, note 1. — Sa politique ; son discours du 3 mai 1906 à Lyon, 436.

Clément, colonel. Sa déposition au procès de 1894, I, 429. — Reçoit les confidences de Forzinetti sur l’innocence de Dreyfus, II, 166, note 1.

Clémentel (Étienne), député. Ministre des Colonies dans le cabinet Rouvier (24 janvier 1905), VI, 423, note 1.

Clermont-Tonnerre (Marquis Philibert de). Arrêté à la suite des manifestations d’Auteuil, V, 116, note 2.

Clisson (Hérisson dit), journaliste. récit que lui fait Lebrun-Renaud de son entretien avec Dreyfus, I, 495, note 1 ; 528. — Attaqué par la Libre Parole, 549. — Déclare que Lebrun-Renaud ne lui a jamais parlé des prétendus aveux de Dreyfus, III, 287, note 2. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), IV, 451, note 3.

Cloutier (Daniel), député, rédacteur à l’« Intransigeant ». Ses attaques contre l’État-Major (mars 1897), II, 489, note 1. — identifie le pendu de la rue de Sèvres avec Lemercier-Picard, III, 503. — Entendu par Bertulus à ce sujet ; ses hésitations, 506, note 1 ; son article dans l’Intransigeant, 507, note 3.

Cluseret, ancien ministre délégué à la guerre sous la Commune, député. Demande l’exécution de Dreyfus, I, 228. — Vote l’ordre du jour de confiance après l’interpellation Castelin (séance du 18 novembre 1896), II, 452, note 2. — Signe l’ordre du jour présenté par Ernest Roche invitant le gouvernement à poursuivre le Syndicat (séance du 24 février 1898), III, 490. — Souscrit aux listes rouges, IV, 440. — S’abstient dans le vote de confiance au cabinet Dupuy, V, 130, note 3.

Cochefert (A.-C.), commissaire aux délégations, puis chef de la Sûreté. Mis par Mercier au courant de l’inculpation contre Dreyfus, I, 83. — Reçoit la visite de Du Paty, 91. — Prépare l’arrestation de Dreyfus, 100-101. — Assiste à la scène de la dictée et à l’arrestation de Dreyfus, 110-114 ; fouille Dreyfus, 119 ; procède avec Du Paty à son interrogatoire, 122-126 perquisitionne à son domicile, 128 ; au domicile d’Hadamard, 130. — Assiste au dépouillement des papiers saisis chez Dreyfus, 137, note 1. — Ses recherches sur le papier pelure, 138. — Témoin au procès de 1894, 389 ; sa déposition, 411. — Reçoit de Dupuy l’ordre d’arrêter Déroulède et Habert à la caserne de Reuilly, IV, 613. — Son rôle lors de l’attentat contre Labori, V, 352. — Sa déposition au procès de Rennes, 389 et note 1 ; à l’enquête Petitier, VI, 309, note 4.

Cochery (Georges), député. Ministre des Finances dans le cabinet Méline (avril 1896), II, 197, note 1. — Son attitude à la Chambre lors de l’interpellation de Mun (séance du 13 janvier 1898), III, 233. — Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6. — Vote l’ajournement de la mise en accusation de Mercier, 133, note 3.

Cochin (Denys), député. Son attitude à la Chambre lors de la discussion sur la mise en accusation de Mercier, V, 128-130. — Son discours contre la participation des socialistes au pouvoir (séance du 16 novembre 1899), VI, 47 ; contre la réintégration de Picquart (séance du 13 juillet 1906), 489-492.

Codet (Jean), député. Réclame la convocation des Chambres, pour hâter le vote de l’amnistie, V, 563.

Coffinières, commandant du « Sfax ». Son impression sur Dreyfus, V, 197-198, note 3.

Colard, officier. Entendu par D’Ormescheville ; son opinion sur Dreyfus, I, 265. — Sa déposition au procès de 1894, 414.

Colbert-Laplace (de) député. Souscrit aux listes rouges, IV, 441.

Colin (Michel). Voir Stapfer (Paul).

Collin de Verdière. Avocat de Rollin dans le procès Dautriche, VI, 385, note 1.

Combe, colonel. Sa lettre au sujet de François Zola, III, 606 et note 2, appendice, 649. — Une lettre de lui est falsifiée, 650.

Combel (Abbé), curé de Suresnes. Récite les prières sur le cercueil d’Henry, IV, 221.

Combes (Émile), sénateur. Ministre de l’Instruction publique dans le cabinet Bourgeois (novembre 1895), II, 181, note 3. — Vote contre la loi de dessaisissement, V, 21, note 4. — Chargé par Loubet de constituer un ministère (juin 1902), VI, 189. — Son portrait, sa carrière, 190 ; président du Conseil et ministre de l’Intérieur, 191, note 2. — Jaurès l’avertit de son intention de porter l’Affaire à la tribune de la Chambre, 217. — Son attitude à la séance du 7 avril 1903 : l’enquête administrative, 242-246. — Reçoit le rapport d’André sur l’Affaire ; transmet ce rapport à Vallé, 281. — S’oppose à l’avancement de Ducassé, 344, note 3 ; incident Cuignet-André, 389-390. — Averti par Waldeck-Rousseau du système de délation employé par André, 399. — Popularité que lui vaut sa lutte contre les congrégations, 401. — Son attitude lors des interpellations Guyot de Villeneuve (séances des 28 octobre et 4 novembre 1904), 403-407 ; 413-419. — Reçoit la démission d’André, 421. — Sa politique blâmée par Waldeck-Rousseau, 425. — Sa démission, 423.

Combes, ancien président du cercle des Capucines. Interrogé par Lépine au cours de l’enquête, sur Dreyfus, I, 261, note 1.

Comminges (de), capitaine. Refuse de déposer au procès Zola, III, 365, note 1.

Comminges (Comtesse Blanche de). Ses relations avec Picquart, II, 457. — Démêlés de sa famille avec Du Paty, 641. — Les lettres que lui adresse Picquart sont interceptées par Henry, 666 et note 2. — Le faux Blanche destiné à la compromettre, 669-670 ; III, 82, 90. — Esterhazy déclare ne pas la connaître, 173. — Déclaration, de Du Paty à son sujet au procès Zola, 364. — Refuse de déposer à ce procès, 365, note 1. — Accuse Du Paty d’être l’auteur des faux Blanche et Speranza, 523-524.

Constans, sénateur. Consulté par Dupuy pendant la crise ministérielle qui suit la chute de Brisson, IV, 354. — Dépose une proposition rendant la loi sur l’instruction criminelle applicable devant les tribunaux militaires, 382. — S’abstient dans le vote sur la loi de dessaisissement, V, 21. — Candidat contre Fallières à la présidence du Sénat, il obtient 84 voix, 23, note 1.

Constans (Paul), député. Signe la proposition Vaillant réclamant une enquête sur les Conseils de guerre (séance du 8 avril 1903), VI, 243.

Constant (Mme). Rédactrice à : la Fronde, sous le pseudonyme de « Bradamante », III, 195, note, 4

Conte, publiciste. Rédacteur aux Droits de l’Homme, IV, 146, note 2.

Conybeare (F. Cornwallis), professeur à Oxford. Affirme, dans une lettre à Joseph Reinach, qu’Esterhazy recevait de Schwarzkoppen une mensualité de 2.000 francs, II, 74. — Dénonce, dans la National Review, le crime d’Esterhazy, III, 636 et note 2.

Coppée (François), membre de l’Académie française. Pris à partie par la Libre Parole à propos de Zola, II, 195, note 1. — Écoute avec intérêt le mémoire de Bernard Lazare, 503. — Fait part à Zola de ses doutes sur la culpabilité de Dreyfus, 680. — Son revirement ; il souscrit aux listes rouges, IV, 442. — l’un des promoteurs de la Ligue de la Patrie française, 500 ; il en est nommé directeur avec Jules Lemaître, 505. — Sa déposition au procès Déroulède, V, 89. — Aurait proclamé la nécessité d’un coup d’État le jour de l’acquittement de Déroulède, 112, note 2. — Son opinion sur le cabinet Waldeck-Rousseau, 179, note 2 ; ses articles au sujet de la déposition de Mercier à Rennes, 220. — Pousse les nationalistes à faire un coup d’État, 255. — Conjure Mercier de dire tout ce qu’il sait de l’Affaire, 305. — Croit que Syveton a été assassiné, VI, 422.

Cordelet, sénateur de la Sarthe. Membre de la Commission de la Haute-Cour, VI, 31, note 1. — Réélu aux élections de 1900, 58.

Cordier, lieutenant-colonel. Sous-chef du bureau des Renseignements, I, 21-26. — Ses déclarations au sujet de la pièce « Canaille de D… », 32, appendice, 578-580 ; au sujet de l’arrivée du bordereau, 44, IV, 433. — Apprend de Sandherr que Dreyfus serait l’auteur du bordereau, I, 76. — Examine avec Sandherr les pièces du dossier secret, 208-269. — S’aperçoit, avant le procès, que l’intelligence de Sandherr a faibli, II, 211. — Laissé dans l’ignorance des prétendus aveux de Dreyfus, I, 548. — A l’intention de quitter le bureau en même temps que Sandherr, II, 212. — Passe le service à Picquart, 213. — Consulté par Picquart au sujet des offres d’une espionne italienne, 219-220. — Son mot sur Henry, à la suite des aveux, IV, 433-434 et note 1. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 433, 457 ; devant le Conseil de guerre de Rennes, V, 406-407. — Affirme n’avoir jamais vu Esterhazy au ministère, VI, 202.

Cornély (Joseph), journaliste, rédacteur au « Gaulois ». Demande la publicité des débats au procès de 1894, I, 372. — Critique l’attitude de Mercier, 379. — Commente le verdict du Conseil de guerre, 464, note 3. — Entre au Figaro, III, 159 et note 2. — Demande la publicité des débats au procès Esterhazy, 195, note 5. — Son article Affaire classée, après l’acquittement d’Esterhazy, 222 et note 1. — Sa campagne en faveur de la revision, IV, 499. — Ses Notes sur l’affaire Dreyfus, V, 45, note 1. — Son article sur les scandales d’Auteuil, 118, note 2. — Son avis sur les poursuites contre Mercier : « la politique de l’éponge », 122 et note 2. — Prévoit l’acquittement de Dreyfus au procès de Rennes, 133, note 1 ; 228. — Propos que lui tient le général Du Barail, 169. — l’affaire Karl, 226. — Ses articles sur le procès de Rennes, 295, note 4 : 333, note 2 ; 337 ; 356, note 2 ; 479, note 3. — Sa lettre à Labori pour engager celui-ci à ne pas plaider, 519-521. — Se déclare partisan de la grâce de Dreyfus, 546, note 2. — Chargé, après sa rupture avec le Figaro, de la chronique politique dans la Grande Revue, VI, 178. — Quitte la Grande Revue à la suite de son désaccord avec Labori, 179 et note 1.

Corninge. Agent du contre-espionnage, I, 21. — Avertit Picquart que le prince Ghika aurait procuré le manuel de tir à Panizzardi, III, 90.

Corps, commandant. Son mémoire au Conseil de guerre de Rennes, V, 377. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes) ; attribue la lettre du buvard à Alfred Dreyfus, VI, 307. — Imagine un gabarit différent de celui de Bertillon, V, 377, VI, 310. — Conclusions des experts au sujet de ce gabarit, 374.

Correard, lieutenant-colonel. Esterhazy sert sous ses ordres en Tunisie, II, 32, note 4. — Son ordre du jour sur les combats de El Arbaïn et de Hammam Lif, 46, note 2.

Corvisart, capitaine. Ses relations de service avec Dreyfus, I, 164, 287, note 5.

Cosseron de Villenoisy, général. Son opinion sur l’Affaire, V, 110.

Costi (Andréa), socialiste italien. Lettre qu’il reçoit d’Hervé (septembre 1902), VI, 218-219 et note 1.

Cotelle, conseiller à la Cour de Cassation, V, appendice, 575.

Coüard (Émile), archiviste paléographe. Chargé par Ravary de comparer l’écriture du bordereau avec celle d’Esterhazy, III, 177-178. — Son expertise, 180-183. — Ses conclusions, 185. — N’est pas entendu au procès Esterhazy, 213. — Poursuit Zola en correctionnelle pour diffamation, 343. — Interrogé au procès Zola, refuse de répondre, 415. — Ses conclusions réfutées par Paul Meyer, 428-425. — Fait condamner Zola par défaut, IV, 137, note 3. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 514 ; au procès de Rennes, V, 433, note 1 ; 439. — Zola abandonne son procès contre lui, VI, 177.

Couat, recteur de la Faculté de Bordeaux. Discours de Stapfer à ses obsèques, IV, 129.

Coubertin (de), lieutenant-colonel. Son allocution à l’École militaire, V, 139 ; déplacé par Galliffet, 186.

Couderc (Camille), paléographe expert. Chargé par Tavernier de l’expertise du petit bleu, ses conclusions, II, 461, note 2 ; IV, 377. — Déclare que les dépêches Blanche et Speranza ne sont ni de Du Paty ni de Mme Du Paty, II, appendice, 708.

Coupois, greffier du Conseil de guerre de Rennes. Donne lecture de l’ordre de mise en jugement de Dreyfus, V, 281 ; du rapport de Ranson sur l’attitude de Dreyfus pendant la traversée à l’île du Diable, 314, note 1 ; de différentes pièces dont la production a été réclamée par la défense, 509.

Courcel (Baron Alphonse de), sénateur. Vote la loi de dessaisissement, V, 21, note 6. — S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux, dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Courot, avocat. Manifeste à la première audience du procès Zola, III, 349, note 4. — Suspendu par le Conseil de l’Ordre, 492, note 5.

Coutant (Jules), député de la Seine. Son attitude pendant l’interpellation Cavaignac (séance du 22 janvier 1898), III, 310. — Membre du groupe socialiste révolutionnaire, V, 179, note 1. — Signe le manifeste « à la France ouvrière et socialiste » (12 juillet 1899), 256, note 1. — Signe la proposition Vaillant, réclamant une enquête sur les Conseils de guerre, VI, 243.

Couturier (Adrien), directeur des affaires criminelles et des grâces au ministère de la Justice. Membre de la Commission de revision du procès de 1894 ; se prononce pour la revision, IV, 291.

Couturier, dessinateur. Prend part à la campagne revisionniste, V, 444, note 3.

Couyba (Charles), député. Approuve les déclarations de Cavaignac lors de l’interpellation Castelin (séance du 7 juillet 1898), IV, 33.

Crave, commandant. Son rapport sur la mission Voulet-Chanoine, V, 427, note 2.

Crémieu-Foa (André), capitaine. Son duel avec Drumont, I, 217-218 ;II, 53-54 ; avec Lamase, 55-56 ; ses différents avec Morès et Guérin, 56-57. — Mis aux arrêts, 60. — Rôle joué par Esterhazy dans ces diverses affaires, 60, 91. — Blessé au Dahomey, sa mort, 61 et note 3.

Crémieu-Foa (Ernest), frère du précédent. Publie, sur le conseil d’Esterhazy, le procès-verbal du duel Lamase, II, 57 et note 2 ; blâmes que lui vaut cette indiscrétion ; conséquences qu’elle entraîne, 58-61. — Refuse à Esterhazy un prêt d’argent, 91, note 5. — Esterhazy lui déclare que Dreyfus est innocent, 486.

Crémieux (Fernand), avocat. Candidat aux élections législatives de 1898 ; sa profession de loi, III, 581, note 3.

Crépieux-Jamin, graphologue. Expertise l’écriture du bordereau et celle de Dreyfus ; ses conclusions, II, 501. — Accusé au procès Zola d’avoir voulu corrompre Teyssonnières en 1894 ; se disculpe, III, 413-414.

Crépon, conseiller à la Cour de cassation. Membre de la Commission de revision à laquelle est soumise la requête de Mme Dreyfus ; se prononce contre la revision, IV, 291. — La requête de Mornard, tendant à sa récusation, est rejetée par les Chambres réunies, V, 38-39. — Incident soulevé par lui lors de la déposition de Freystætter devant les Chambres réunies, 61-62. — Fait adopter par les Chambres réunies une proposition relative à la communication secrète de la pièce « Canaille de D… », 100.

Crétin (M.-J.), contrôleur général de l’Armée. Son rapport au ministre de la Guerre sur les registres de comptabilité du bureau des Renseignements (mensualités de Val-Carlos), VI, 260 et note 1 ; 261 et notes 1 ; 299.

Croiset (Alfred), professeur à la Sorbonne. Signe la protestation en faveur de Picquart, IV, 390, note 2. — Son discours à l’ouverture des cours de la Faculté des Lettres (3 novembre 1898), 499.

Croissandeau, colonel. Avertit Mathieu Dreyfus qu’une lettre anonyme adressée à Hadamard a été remise à l’Alibi-Office, II, 590, note 1.

Croix (La). Voir : Assomptionnistes, Bailly (le Père).

Cron (Mme). Sa prétendue lettre à Dreyfus, I, 317.

Cruppi (Jean), ancien magistrat, député. Membre de la Commission chargée d’examiner le projet de dessaisissement ; se prononce pour le projet, IV, 540. — Vote contre l’ordre du jour de confiance au cabinet Waldeck-Rousseau (séance du 26 juin 1899, V, 193, note 2. — Son vote à la suite de l’interpellation Guyot de Villeneuve sur la délation dans l’armée (séance du 28 octobre 1904), VI, 407, note 3.

Cuers (Richard). Agent allemand à Bruxelles, I, 21. — Ses relations avec Lajoux, 22. — Révoqué par le major Dame, II, 267. — Son entretien avec le colonel de Foucault : il demande à être mis en rapports avec un envoyé de l’État-Major, 83, note 2 ; 90, note 1 ; 267 ; cet entretien est relaté à Boisdeffre et à Picquart, 268. — Son entrevue à Bâle avec Lauth et Henry, 273-275 ; récit qu’il fait de l’entrevue, 278. — Son entrevue à Luxembourg avec Lauth et Junck, 466. — Ses confidences à Lajoux, 578, note 2. — Son prétendu séjour à Madrid en mai 1900, VI, 89, 97.

Cugnier, lieutenant-colonel. Notes données par lui à Esterhazy en 1881, II, 45-46.

Cuignet, capitaine, puis commandant. Nommé au 4e bureau du ministère de la Guerre, II, 75, note 7. — Copie pour Billot le répertoire du dossier secret, III, 603. — Chargé de vérifier l’authenticité des pièces du dossier secret, IV, 47 ; manière dont il interprète des lettres de Picquart sur Boeklin et Beethoven, 106 et note 2. — Sa découverte du faux Henry, 152 ; en rend compte à Roget et à Cavaignac, 154-155 ; fait la contre-épreuve, 181. — Renseigne Zurlinden sur l’Affaire, 245 ; lui dénonce Du Paty comme l’instigateur du faux Henry, 247 ; lui remet la déposition du capitaine Tassin, 248. — Sa déposition à l’instruction Tavernier, 319. — Communique à Freycinet et à Roget les procès-verbaux des audiences de la Chambre criminelle (revision du procès de 1894), 457. — Désigné par Freycinet pour présenter le dossier secret à la Chambre criminelle, 469. — Son rapport sur Henry et Du Paty est soumis au Conseil des Ministres, 469-470. — Sa déposition devant la Chambre criminelle, 470-472, I, 321, note 1. — Procède au dépouillement du dossier secret, IV, 472 ; commente les pièces ; sa thèse sur la culpabilité de Dreyfus, 473-474. — Reconnaît que la pièce « Canaille de D… » ne peut pas s’appliquer à Dreyfus, 474. — Sa déposition sur l’organisation militaire des chemins de fer, 475 ; le cours de l’École de guerre, 476 ; la dépêche Panizzardi, 477. — Lit le brouillon d’une lettre de Lœw à Mazeau au sujet de Quesnay ; en fait part à Quesnay, 490. — Sa déposition à la seconde enquête Mazeau (janvier 1899), 509 ; argue de faux le décalque officiel de la dépêche Panizzardi, V, 70 ; collabore à l’établissement du texte ne varietur de la dépêche, 72 ; fait signer à Chamoin une déclaration sur l’écriture du décalque, 73. — Communique à Lasies et à Grosjean la correspondance entre Delcassé et Freycinet au sujet de cette dépêche, 84. — Mis par Krantz en disponibilité par retrait d’emploi, 85. — Porte plainte en faux et usage de faux contre Du Paty ; instruction Tavernier, 98 et note 2. — Sa déposition au procès de Rennes, 386 ; interpellé par Dreyfus, 387 ; ses déclarations au sujet du dossier ultra-secret, 496-497 ; pris à parti par Labori à propos d’une lettre de Schwarzkoppen ; sa réplique, 509. — Sa lettre à Waldeck-Rousseau ; ses démêlés avec André, qui lui inflige soixante jours d’arrêts de forteresse, VI, 144 ; polémiques auxquelles cet incident donne lieu, 146-147. — Sa déposition devant la Chambre criminelle (revision du procès de Rennes), 311, note 1 ; 312 et note 3. — Rentre au service ; sa lettre à André, 388 ; il est, sur l’ordre d’André, visité et contre-visité au point de vue mental par le service de santé, 388-389 ; incident soulevé à la Chambre par cette mesure, 389 ; demande communication des rapports médicaux qui le concernent : refus d’André ; saisit la Chambre d’une pétition à ce sujet ; mis par André aux arrêts de rigueur, 390. — Sa lettre au Garde des sceaux et ses articles dans l’Éclair à la suite du réquisitoire de Baudouin, 419 et note 1.

Cunche. Condamné comme espion, I, 22, note 4.

Cunéo d’Ornano, député de la Charente. Assiste aux conférences tenues en juin 1899 au fort Chabrol, V, 183. — Annonce dans le Petit Caporal des révélations sur le bordereau annoté ; démarche de Firmin Faure auprès de lui, 260 et note 4. — Interpelle André sur son décret relatif à l’avancement des officiers, VI, 394.

Cuny, officier. Ancien camarade de Dreyfus ; entendu par D’Ormescheville, I, 265.

Curé, commandant. Juge suppléant au Conseil de guerre de 1894, I, 385. — Interrogé par Esterhazy sur la mobilisation de l’artillerie, II, 83, note 2. — Renseigne Picquart sur Esterhazy, 83-84, 248. — Lui refuse un spécimen de l’écriture d’Esterhazy, 249. — Reçoit les confidences de Picquart, 270. — Avait fréquenté chez Mlle de Comminges, 641, note 2. — Sa déposition au procès Esterhazy, III, 213 ; à l’instruction Tavernier, 318, note 2.

Cuverville (de), vice-amiral, chef d’état-major au ministère de la Marine. Relevé de ses fonctions par Lockroy à la suite d’une lettre adressée par lui à Fleury-Ravarin, V, 181 et note 6. — Sénateur, vote contre la réintégration de Dreyfus, VI, 500, note 1.

Cuvinot (Paul), sénateur de l’Oise. S’abstient dans le vote relatif à l’installation des bustes de Scheurer-Kestner et de Trarieux dans la galerie du Sénat, VI, 478, note 4.

Cyvoct, forçat libéré. Prend part aux réunions publiques en faveur de Dreyfus, IV, 273. — Signe un manifeste engageant les républicains à s’opposer aux « bandes réactionnaires » (22 octobre 1898), 330, note 3.

 
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