Dezobry & Magdeleine (p. 133-141).


CINQUIÈME PÉRIODE.
Les Valois et let Bourbons au XVIe siècle, 1494-1598.




CHAPITRE XV

Guerres d’Italie. — Elles donnent naissance au système de l’équilibre européen.

Fin de Charles VIII, 1483-1498. — Louis XII, 1498-1515. — Commencements de François Ier, 1515-1516.

245. commencement des guerres d’italie. — Le XVIe siècle s’ouvre historiquement en 1494 avec les guerres d’Italie, et finit en 1598 avec la paix de Vervins et l’Édit de Nantes, qui terminent les guerres de religion. Charles VIII, le dernier des Valois directs, était depuis dix ans sur le trône, quand il songea à faire valoir les droits que la France tenait du testament de Charles d’Anjou, comte du Maine. Pour pouvoir suivre sans autre préoccupation l’exécution de ses projets, le jeune roi voulut s’assurer la paix avec ses voisins. Ainsi s’expliquent les concessions qu’il fit au roi d’Espagne, au roi d’Angleterre et à l’empereur Maximilien, auxquels il sacrifia une bonne partie des provinces si laborieusement acquises par son père. Son ardente imagination, enflammée par la lecture des romans de chevalerie et des exploits d’Alexandre et de César, lui avait fait concevoir un projet gigantesque ; il ne s’agissait de rien moins que d’aller conquérir Naples, pour se diriger ensuite sur la Grèce, enlever Constantinople aux Turcs et rétablir un empire chrétien d’Orient. Les prétentions des rois de France sur Naples, et plus tard sur le Milanais, ont donné lieu à ces guerres qu’on nomme les guerres d’Italie.

246. traités de senlis, de narbonne et d’étaples. — Le mariage de Charles VIII avec Anne de Bretagne l’avait obligé de renvoyer à Maximilien sa fille Marguerite d’Autriche, à laquelle il avait élè fiancé dix ans auparavant, et qui avait été dès lors élevée à la cour de France. Il calma son juste ressentiment en lui restituant, par le traité de Senlis, la Franche-Comté, l’Artois, et les autres pays qui formaient la dot de Marguerite. Par le traité de Narbonne, il rendit le Roussillon et la Cerdagne à Ferdinand-le-Catholique ; il promit, par le traité d’Etaples, de payer au roi d’Angleterre Henri VII les arrérages de la pension que Louis XI avait consentie en 1475.

247. conquête du royaume de naples. — Après avoir pourvu à l’administration du royaume en son absence, Charles VIII franchit les Alpes au mois d’août 1494, avec une armée de trente-deux mille hommes admirablement équipée, et pénétra sans obstacle jusqu’à Naples. Sa marche à travers l’Italie avait été comme une promenade militaire. Naples même ne fit aucune résistance. Charles, après s’être fait couronner empereur d’Occident, roi de Jérusalem et de Naples, fit son entrée solennelle dans la ville ; revêtu du manteau des Césars, portant le globe et le sceptre d’or. Mais, à peine maître de sa nouvelle conquête, il commit fautes sur fautes ; il ne s’occupa point de prévenir le retour de l’ancien roi, qui avait conservé des partisans ; il laissa les officiers qui l’entouraient et les soldats eux-mêmes insulter chaque jour les vaincus, pendant que ses commissaires et trésoriers des guerres affamaient son armée en négligeant les approvisionnements ; il oublia enfin, sous le ciel enchanteur de Naples, les sévères travaux de la politique et du gouvernement pour les plaisirs et l’oisiveté.

248. bataille de fornoue. — Pendant ce temps, un orage se formait contre lui dans le nord de l’Italie. Venise, Milan, Florenee et le pape, ligués avec Maximilien, Ferdinand-le-Catholique et Henri VII, avaient résolu d’enfermer Charles VIII dans le royaume de Naples, et de l’y accabler de leurs forces réunies. À cette nouvelle, laissant au sud Gilbert de Bourbon, comte de Montpensier, avec une armée peu nombreuse, le roi partit à la tête de dix mille hommes seulement pour regagner la France. Il rencontra les confédérés a la descente des Apennins, près de Furnovo ou Fornoue, à peu de distance de Parme. Quoiqu’ils fussent au nombre de quarante mille, il remporta sur eux une brillante victoire, et s’ouvrit un libre passage à travers l’Italie. Mais pendant qu’il s’éloignait de Naples, le roi Ferdinand y rentrait, ramené par son général Gonzalve de Cordoue, surnommé le grand capitaine. L’armée française, assiégée dans les châteaux forts qu’elle avait conservés, fut en outre attaquée par des maladies pestilentielles. Gilbert de Montpensier lui-même succomba, et quinze cents hommes seulement purent regagner la France ; le royaume de Naples était complètement perdu.

249. mort de charles vii, 1498. — Charles méditait une seconde expédition en Italie. Il eût sans doute mieux pris ses mesures, et évité les fautes qui avaient compromis sa victoire. Une mort prématurée l’enleva à l’affection d’un peuple qui aimait jusqu’à ses défauts ; il n’était âgé que de vingt-sept ans.

250. Son administration. — Quoique occupé pendant presque tout son règne de ces expéditions lointaines, Charles n’avait pas négligé l’administration intérieure du royaume. À l’exemple de saint Louis, il aimait à rendre lui-même la justice. Il fit commencer la rédaction des différentes coutumes usitées dans les provinces de France, afin d’arriver plus tard à une législation uniforme ; ce grand travail, dont le plan avait été arrêté par Charles VII, ne fut complétement exécuté que sous Charles IX. C’est sous ce règne enfin que fut frappée la première monnaie portant l’effigie du souverain, et que fut instituée en 1498 la garde des Cent-Suisses, qui devait subsister en France jusqu’en 1830.

351. avénement des valois-orléans. caractère de louis xii. — Charles VIII ne laissait pas d’enfant ; la couronne revint au premier prince du sang, Louis, duc d’Orléans. Avec ce prince monta sut le trône le second rameau de la branche des Valois, qu’on appelle les Valois-Orléans, et qui n’est représenté que par le roi Louis XII (v. tabl. gén. IV). Louis était ce même prince qui avait pris part à la guerre folle. Fait prisonnier à la bataille de Saint-Aubin-du-Cormier, il avait recouvré la liberté en 1490, et depuis ce moment le feu roi n’ayant pas eu de plus fidèle sujet. Ceux qui avaient combattu contre lui tremblèrent à son avénement. La Trémoille, qui l’avait vaincu, craignait surtout sa vengeance. Louis XII le fit venir et lui dit : « Le roi de France ne venge pas les injures du duc d’Orléans. » Le Parlement de Paris, qui avait soutenu la régente, n’était pas lui-même sans inquiétude. Les craintes redoublèrent, quand le roi, s’étant fait apporter la liste des magistrats, marqua certains noms d’une croix. Mais l’inquiétude ne fut pas de longue durée : « En mettant à côté de leurs noms, dit le roi, le signe sacré de notre salut, n’ai-je point annoncé le pardon ? » En même temps qu’il oubliait les injures, Louis XII récompensait les services : il fit donner l’archevêché de Rouen, puis le cardinalat à Georges d’Amboise, qui lui était toujours resté fidèle, et le choisit pour son premier ministre.

252. expédition du milanais, 1500. — Louis reprit les projets de Charles VIII ; mais avant de les mettre à exécution, il voulut assurer la réunion de la Bretagne à la couronne, et il épousa la veuve du feu roi. Ce mariage politique ne put s’accomplir qu’au prix d’un divorce ; Louis XII se sépara de sa première femme, Jeanne de France, nièce de Louis XI. Alors seulement il songea à passer les Alpes. Outre les prétentions que lui avait laissées son prédécesseur sur le royaume de Naples, il réclamait lui-même le Milanais, comme petit-fils de Valentine Visconti, dont la famille avait possédé ce duché. Après avoir renouvelé les traités qui avaient été conclus précédemment avec les puissances voisines, il descendit en Italie, et, grâce à l’appui des Vénitiens et du pape, il conquit le Milanais en vingt jours. Mais les mêmes fautes qui avaient fait perdre le royaume de Naples à Charles VIII causèrent la perte du Milanais. Le gouverneur français Trivulce ne craignit pas d’insulter la nation vaincue et de l’accabler d’impôts. Les Milanais se soulevèrent. Leur ancien duc reparut avec un corps de Suisses, et rentra dans sa capitale, aux acclamations de ce même peuple qui naguère l’avait chassé. Louis XII dut faire une seconde fois la conquête du Milanais. Le duc, trahi par les Suisses qu’il avait à sa solde, lui fut livré ; il l’enferma au château de Loches, et l’y laissa mourir dans une longue captivité. Georges d’Amboise fut nommé gouverneur du pays, et y affermit par sa sagesse la domination française en la faisant aimer.

253. expédition de naples. — Louis XII songea alors à reprendre le royaume de Naples. Il s’unit avec Ferdinand-le-Catholtque pour faire cette conquête. Mais, après la victoire, les Espagnols et les Français ne purent s’entendre pour se partager la dépouille des vaincus. Louis XII, trompé par l’astucieux Ferdinand, n’envoya pas de renforts à ses généraux. Ceux-ci furent battus à Seminara, en Calabre, et à Cérignole, dans la Capitanate (1503), et l’année suivante, l’armée française fut con-trainte d’évacuer le royaume de Naples. Le traité de Blois (1505) en assura la possession à Ferdinand-le-Catholique. Les Espagnols restèrent ainsi pour longtemps maîtres du sud de l’Italie, pendant que les Français se maintenaient au nord.

254. ligue de cambrai, 1508. — Louis XII voulut se dédommager par la possession complète du Milanais. Or il rencontrait là un voisin redoutable, les Vénitiens, qui empiétaient sans cesse sur le duché. Pour leur reprendre ce qu’ils avaient usurpé, le roi de France fit alliance avec Ferdinand-le-Catholique, l’empereur Maximilien d’Autriche, et le pape Jules II. Chacun de ces princes avait des griefs particuliers et des reprises à exercer contre l’ambitieuse république de Venise. Telle fut la cause de la ligue de Cambrai. Louis XII, qui s’était chargé de la direction de la guerre, entra aussitôt en Italie avec une armée et gagna la bataille d’Agnadel. Venise se trouvait dans une situation critique ; les canons français envoyaient leurs boulets jusqu’aux lagunes de l’Adriatique ; elle se tira du danger par son habileté. Trop faible pour résister seule aux puissances unies contre elle, la république rappela ses armées et ses flottes, satisfit aux prétentions du pape et du roi de Naples en leur abandonnant ce qu’elle leur avait pris, et rompit ainsi la ligue de Cambrai.

255. sainte ligue, 1511. — Jules II erait atteint l’un des buts que se proposait sa politique ; il avait assuré l’intégrité du patrimoine de St-Pierre. Restait à poursuivre deux autres résultats non moins importants : affranchir l’Italie de toute domination étrangère en chassant les Barbares[1] que le pape confondait dans une même inimitié, et rétablir ta prépondérance du St-Siége dans la Péninsule. Les plus dangereux de ces Barbare c’étaient les Français ; ce fut contre eux que Jules II tourna ses premiers efforts. Venise, rentrée en grâce auprès de lui, secondait ses vues, et les Suisses, irrités de la parcimonie et des sarcasmes de Louis XII, s’étaient donnés au Saint-Siège, Jules II commença les hostilités en prenant d’assaut La Mirandole, où il entra par la brèche, à la tête de son armée. Cette conquête fut survie d’un traité d’alliance conclu à Rome, sous le nom de sainte ligue, entre le pape, Ferdinand-le-Calholiaue, et le sénat de Venise, pour la défense du Saint-Siège. Le roi d’Angleterre Henri VIII et l’empereur Maximilien y accédèrent.

256. bataille de ravenne, 1512. — Le roi de France avait convoqué à Tours une assemblée de prélats pour se faire autoriser à soutenir la guerre contre le pape. Fort de l’appui qu’on lui donna, il chargea son neveu Gaston de Foix, duc de Nemours, gouverneur du Milanais, de diriger les hostilités. Ce jeune général de vingt-deux ans entra dans Bologne, malgré les troupes espagnoles et pontificales, prit le château et la ville de Brescia, qu’il livra à la fureur du soldat, et courut attaquer Ravenne, pour forcer les confédérés à en venir aux mains. Une action décisive s’engagea près de cette ville ; douze mille ennemis restèrent sur le champ de bataille, le reste prit la fuite. Ravenne et toutes les villes voisines firent leur soumission. Mais cette victoire et ces conquêtes furent cruellement payées par la mort de Gaston de Foix (avril 1512). À vingt-trois ans il avait gagné trois batailles et soumis dix villes en deux mois. « Dieu nous garde de pareilles victoires ! » dit Louis XII en apprenant la mort de son neveu.

257. revers de la france. — Avec ce jeune héros périt la fortune de la France. Les Suisses rétablirent dans le Milanais le fils de l’ancien duc, et la journée de Novare, où La Trénoille et Trivulce furent battus, décida la retraite de l’armée française. Louis XII abandonna le Milanais après l’avoir possédé douze ans. La France elle-même était envahie. Au sud, Ferdinand-le-Catholique s’emparait de la Navarre, et menaçait de seconder une descente des Anglais en Guienne ; au nord, Henri VIII et l’empereur Maximilien étaient vainqueurs près de Guinegate[2] ; enfin à l’est, les Suisses assiégeaient Dijon. Si tous ces ennemis combinaient habilement leurs attaques, et ne rencontraient pas une résistance sérieuse, quatre-vingt mille hommes pouvaient se réunir sous les murs de Paris et en faire le siège. Mais les confédérés ne s’entendirent pas : Ferdinand-le-Catholique avait signé la paix à Orthez. La Trémoille sut contenir les Suisses et les éloigner par un traité qui leur promettait de grosses sommes d’argent. Le nouveau pape, Léon X, de la famille des Médicis, accepta les soumissions de Louis XII. Maximilien et Henri VIII consentirent aussi à traiter ; ils gardèrent leurs possessions, et le roi de France, veuf d Anne de Bretagne, épousa Marie d’Angleterre, sœur de Henri VIII. Louis XII ne jouit pas longtemps du repos que cette paix assurait à la France ; il mourut le 1er janvier 1515.

258. Louis XII père du peuple. — Son administration. — Louis XII mérita, par son administration, que les Etats-Généraux de Tours lui décernassent en 1506 le glorieux titre de Père du peuple, pour avoir donné la paix a sas sujets, remis le quart des taillas, et nommé de bons juges partout. Il chercha sans cesse à alléger les Impôts. En montant sur le trône, il n’accepta pas le droit de joyeux avènement, qu’avait payé le peuple à ses prédécesseurs. Son économie était appelée avarice par les prodigues, et le théâtre, alors dans l’enfance, s’en moqua souvent ; mais il répondait avec bonhomie : « J’aime mieux voir les courtisans rire de mon avarice, que le peuple gémir de mes dépenses. » Aussi, sa mémoire devint-elle populaire, et plus tard, quand la France fut accablée de nouveau impôts, le cri du peuple était : « Qu’on nous ramène seulement au temps du bon roi Louis XII ! » Le succès ne manqua pas à ses nobles efforts. L’ordre régna dans tout le royaume ; la sûreté des grandes routes et le respect des propriétés furent mieux établis que jamais ; la population augmenta, et avec elle le commerce et l’industrie. « On ne bâtit plus maison sur rue, dit un contemporain, qui n’eût boutique pour marchandise ou pour art mécanique. Pour un gros marchand qu’on trouvait à Paris, à Rouen, à Lyon, du temps de Louis XI, on en trouva cinquante sous Louis XII, et ils faisaient moins de difficulté d’aller a Rome, à Naples, à Londres, et ailleurs au delà de la mer, qu’ils n’en faisaient autrefois d’aller à Lyon et à Gênes. » Louis ne négligea pas les lettres, et prépara par ses soins intelligents la renaissance intellectuelle qui devait illustrer le règne suivant.

259. bataille de marignan. — Les hostilités n’étaient que suspendues. François I er, successeur de Louis XII les reprit avec vigueur, au moment où ses ennemis croyaient la France abattue et hors d’état de rien entreprendre. Il songea d’abord à reconquérir le Milanais. Léon X, le roi d’Espagne, l’Empereur, le duc de Milan, Florence, où régnaient les Médicis, et les Suisses s’étaient unis pour le combattre. Les Suisses étaient échelonnés sur les Alpes pour garder tous les passages. Tout à coup ils apprirent que l’armée française avait débouché par le col de l’Argentière, défilé que l’on croyait infranchissable, et qu’elle était déjà près de Marignan (Melegnano). Ils s’avancèrent à sa rencontre au nombre de trente-six mille et livrèrent bataille. L’action dura deux jours. À la fin de la première journée, les Suisses étaient parvenus à séparer les divers corps de l’armée française ; mais ceux-ci se rallièrent pendant la nuit, et le combat recommença au point du jour.

Le roi, qui avait reposé tout armé sur l’affût d’un canon à cinquante pas des ennemis, fit des prodiges de valeur. Les Suisses se retirèrent enfin en bon ordre laissant quinze mille morts sur le champ de bataille. Les Français en avaient perdu plus de six mille, Trivulce, qui avait assisté à dix-huit batailles, les appelait des jeux d’enfants en comparaison de la bataille de Marignan, qu’il nomma un combat de géants. Le roi fut armé chevalier par Bayard le jour même de cette victoire, 1515. Vingt jours après, le duc de Milan fit sa soumission, et fut conduit en France ; le Milanais redevint français.

260. fin des guerres d’italie. — Pour s’assurer la possession de cette nouvelle conquête, François Ier conclut plusieurs traités. Par le traité de Genève, que confirma l’année suivante la paix de Fribourg, désignée sous le nom de Paix perpétuelle, les Suisses renoncèrent à intervenir dans les affaires de l’Italie, et s’engagèrent au service de la France. Le Concordat, conclu avec Léon X (1516), abolit la Pragmatique-Sanction de Bourges. Enfin, la paix de Noyon, signée la même année par Ferdinand-le-Catholique, et sanctionnée après lui par son petit-fils et successeur Charles d’Autriche, qui fut depuis Charles-Quint, dépouilla l’Espagne de la Navarre en deçà des Pyrénées, mais lui garantit la possession du royaume de Naples. La Navarre fut rendue à la maison d’Albret. Ainsi furent terminées les guerres d’Italie, qu’il ne faut pas confondre avec les guerres dont l’Italie fut le principal théâtre dans les années suivantes, et qui eurent pour principaux acteurs François Ier et Charles Quint. Cette nouvelle lutte, où la possession de Naples et du Milanais ne fut plus débattue entre les deux rivaux comme l’unique objet et le but définitif de tous leurs efforts, est désignée sous le nom de Rivalité de la France et de la maison d’Autriche.

Synchronisme. — Vasco de Gama double le cap de Bonne-Espérance, 1497, et parvient aux Indes-Orientales, 1498.

  1. Les barbares pour l’Italie du XVIe siècle comme pour l’Italie romaine des temps anciens, c’étaient les envahisseurs, l « s étranger, c’est-à-dire à ce moment les Espagnols, les Allemand et les Français.
  2. Cette bataille de Guinegate est désignée aussi sous le nom de Journée des Éperons, parce que les chevaliers français y plus usage de leurs éperons pour fuir que de leurs armes pour combattre ;