Essais/édition Michaud, 1907/Table générale des chapitres

Traduction par Michaud.
Firmin Didot (Livre Ip. 1-5).
TABLE GÉNÉRALE DES CHAPITRES

ET

ANNEXE ALPHABÉTIQUE
_________


Nota. — Les en-tête des chapitres sont ceux du texte original ; la traduction ne suit que si elle en diffère. Les indications entre parenthèses sont celles de l’idée principale qui est traitée dans le chapitre : elle n’est mentionnée que lorsque l’en-tête même ne la fait pas ressortir suffisamment ; ces mêmes indications, classées par ordre alphabétique, sont reproduites après la présente table, dans une annexe.

Les chiffres romains indiquent le volume, à la table particulière duquel il y a lieu de se reporter pour avoir la page.

Volume.
Av Lecteur. — L’auteur au lecteur 
 I


LIVRE PREMIER

Ch. 1.Par diuers moyens l’on arriue à pareille fin. — (Moyens divers d’obtenir la commisération de ses ennemis) 
 I
Ch. 2.De la tristesse 
 I
Ch. 3. — Nos affections s’emportent au delà de nous. — Nous prolongeons nos affections et nos haines au delà de notre propre durée (Préoccupations continues que nous avons de ce qui peut advenir, après notre mort, des choses auxquelles nous nous intéressons pendant la vie ; dans quelle mesure nous devons aux rois notre obéissance et notre estime ; du soin de nos funérailles) 
 I
Ch. 4. — Comme l’ame descharge les passions sur les obiects faux, quand les vrais luy deffaillent. — L’âme exerce ses passions sur des objets auxquels elle s’attaque sans raison, quand ceux, cause de son délire, échappent à son action 
 I
Ch. 5. — Si le chef d’vne place assiégée doit sortir pour parlementer. — Le commandant d’une place assiégée doit-il sortir de sa place pour parlementer ? (Sur la bonne foi et la loyauté à la guerre ; du danger que court le commandant d’une place assiégée, en sortant pour parlementer) 
 I
Ch. 6. — L’heure des Parlements dangereuse. — Le temps durant lequel on parlemente, est un moment dangereux (Pendant qu’on traite des conditions d’une capitulation, il faut être sur ses gardes et redoubler de vigilance) 
 I
Ch. 7. — Que l’intention iuge nos actions. — Nos actions sont à apprécier d’après nos intentions (Nos obligations s’étendent au delà de la mort) 
 I
Ch. 8. — De l’oisiueté 
 I
Ch. 9. — Des menteurs. — (Sur la mémoire et le mensonge) 
 I
Ch. 10. — Du parler prompt ou tardif. — De ceux prompts à parler de prime saut et de ceux auxquels un certain temps est nécessaire pour s’y préparer (Sur l’éloquence) 
 I
Ch. 11. — Des prognostications. — Des pronostics (Sur l’astrologie et la prédiction de l’avenir) 
 I
Ch. 12. — De la constance. — (Du courage et de ses limites) 
 I
Ch. 13. — Cérémonie de l’entreueue des Rois. — Cérémonial dans les entrevues des rois (Sur la civilité, en particulier dans les visites des souverains) 
 I
Ch. 14. — On est puny pour s’opiniastrer à vne place sans raison. — On est punissable, quand on s’opiniâtre à défendre une place au delà de ce qui est raisonnable 
 I
Ch. 15. — De la punition de la couardise. — Punition à infliger aux lâches 
 I
Ch. 16. — Vn traict de quelques Ambassadeurs. — Façon de faire de quelques ambassadeurs (De l’obéissance à ses supérieurs ; utilité de se renfermer dans ses aptitudes) 
 I
Ch. 17. — De la peur 
 I
Ch. 18. — Qu’il ne faut iuger de nostre heur qu’après la mort. — Ce n’est qu’après la mort, qu’on peut apprécier si, durant la vie, on a été heureux ou malheureux (Sur l’inconstance de la fortune) 
 I
Ch. 19. — Que philosopher c’est apprendre à mourir 
 I
Ch. 20. — De la force de l’imagination. — (Des esprits forts) 
 I
Ch. 21. — Le profit de l’vn est dommage de l’autre. — Ce qui est profit pour l’un est dommage pour l’autre (Impossibilité de concilier les intérêts de tous) 
 I
Ch. 22. — De la coustume et de ne changer aysément une loy receue. — Des coutumes et de la circonspection à apporter dans les modifications à faire subir aux lois en vigueur (De la force de l’habitude ; inconvénients de l’instabilité des lois) 
 I
Ch. 23. — Diuers euenemens de mesme conseil. — Une même ligne de conduite peut aboutir à des résultats dissemblables (Sur la clémence ; part du hasard dans les événements humains) 
 I
Ch. 24. — Du pedantisme (ou faux savoir) 
 I
Ch. 25. — De l’institution des enfans. — De l’éducation des enfants 
 I
Ch. 26. — C’est folie de rapporter le vray et le faux à nostre suffisance. — C’est folie de juger du vrai et du faux avec notre seule raison (Degré de croyance qu’on peut accorder aux récits extraordinaires) 
 I
Ch. 27. — De l’amitié. — (Éloge d’Etienne de la Boëtie) 
 I
Ch. 28. — Vint neuf sonnets d’Estienne de la Boetie 
 I
Ch. 29. — De la modération. — (De la modération dans l’exercice même de la vertu et les jouissances des plaisirs licites) 
 I
Ch. 30. — Des Cannibales. — (Sur l’état des hommes vivant en dehors de la civilisation) 
 I
Ch. 31. — Qu’il faut sobrement se mesler de iuger des ordonnances diuines. — Il faut beaucoup de circonspection, quand on se mêle d’émettre un jugement sur les décrets de la Providence 
 I
Ch. 32. — De fuir les voluptez, au prix de la vie. — Les voluptés sont à fuir, même au prix de la vie 
 I
Ch. 33. — La fortune se rencontre souuent au train de la raison. — La fortune marche souvent de pair avec la raison (Part de la fortune dans les événements humains) 
 I
Ch.34 — D’vn défaut de nos polices. — Une lacune de notre administration 
 I
Ch. 35. — De l’vsage de se vestir. — (Sur l’usage des vêtements et la force de l’habitude) 
 I
Ch. 36. — Du ieune Caton. — Sur Caton le jeune ou d’Utique (Intérêts de nature à porter à des actes de vertu) 
 I
Ch. 37. — Comme nous pleurons et rions d’vne mesme chose. — (Sentiments opposés qui nous portent à pleurer et à rire d’une même chose) 
 I
Ch. 38. — De la solitude 
 I
Ch. 39. — Considération sur Ciceron. — (Qualités qui conviennent à un homme du monde.) 
 I
Ch. 40. — Que le goust des biens et des maux despend en bonne partie de l’opinion que nous en auons. — Le bien et le mal qui nous arrivent ne sont souvent tels que par l’idée que nous nous en faisons 
 I
Ch. 41 — De ne communiquer sa gloire. — L’homme n’est pas porté à abandonner à d’autres la gloire qu’il a acquise 
 I
Ch. 42. — De l’inégalité qui est entre nous. — (Inégalités résultant des conditions de l’ordre social, différences entre les qualités de chacun ; des soucis de la royauté) 
 I
Ch. 43. — Des loix somptuaires. — (Danger des innovations dans un état) 
 I
Ch. 44. — Du dormir. — (Sur la tranquillité d’âme dans les circonstances graves) 
 I
Ch. 45. — De la battaille de Dreux. — (Sur la conduite d’un général dans une bataille) 
 I
Ch. 46. — Des noms. — (De leur influence dans la vie) 
 I
Ch. 47. — De l’incertitude de nostre iugement. — (Sur l’art de la guerre ; part de la fortune dans les événements) 
 I
Ch. 48. — Des destriers. — Des chevaux d’armes (Sur l’équitation et l’art de la guerre) 
 I
Ch. 49. — Des coustumes anciennes. — Des coutumes des anciens 
 I
Ch. 50. — De Democritus et Heraclitus. — (De l’usage à faire des diverses qualités de l’esprit) 
 I
Ch. 51. — De la vanité des parolles 
 I
Ch. 52. — De la parsimonie des anciens 
 I
Ch. 53. — D’vn mot de Caesar. — (Du souverain bien ; des désirs insatiables de l’homme) 
 I
Ch. 54. — Des vaines subtilitez. — Inanité de certaines subtilités 
 I
Ch. 55. — Des senteurs. — Des odeurs 
 I
Ch. 56. — Des prières 
 I
Ch. 57. — De l’aage. — (De la jeunesse, de la vieillesse ; sur l’époque de la maturité de l’esprit) 
 I
LIVRE DEUXIÈME
Ch. 1. — De l’inconstance de nos actions. — (Variations dans le caractère et la conduite chez un même homme) 
 I
Ch. 2. — De l’iurongnerie. — (De l’ivrognerie et de l’enthousiasme) 
 I
Ch. 3. — Coustume de l’Isle de Cea. — (Sur le suicide) 
 I
Ch. 4. — À demain les affaires. — (Sur l’exactitude à apporter dans le maniement des affaires) 
 I
Ch. 5. — De la conscience. — (De la bonne conscience ; sur le remords, la torture) 
 I
Ch. 6. — De l’exercitation. — De l’exercice (Sur le moyen de se familiariser avec la mort ; sur la nécessité de se connaître) 
 I
Ch. 7. — Des récompenses d’honneur. — Des récompenses honorifiques 
 II
Ch. 8. — De l’affection des pères aux enfants. — (Conduite à tenir à leur égard; situation de fortune à leur donner; affection que nous portons aux productions de notre esprit) 
 II
Ch. 9. — Des armes des Parthes. 
 II
Ch. 10. — Des liures. — (Jugement ’porté sur quelques auteurs de toutes époques) 
 II
Ch. 11. — De la cruauté. — (La difficulté est inhérente à la pratique de la vertu) 
 II
Ch. 12. — Apologie de Raimond de Sebonde. — (Sur les fondements de la foi chrétienne ; l’instinct des animaux ; les sectes philosophiques des anciens ; la divinité; l’àme humaine ; l’incertitude des connaissances de l’homme, celle de ses sens ; tout soumettre à l’examen de la raison conduit à bien des erreurs, notamment dans les questions de religion) 
 II
Ch. 13. — De iuger de la mort d’autruy. — (Réserve à apporter, quand nous jugeons de la mort d’autrui ; sur le suicide) 
 II
Ch. 14. — Comme nostre esprit s’empesche soy-mesme. — (Par sa faiblesse, l’esprit humain se crée à lui-même bien des difficultés) 
 II
Ch. 15. — Que nostre désir s’accroist par la malaisance. — (Nos désirs s’accroissent par la difficulté de les satisfaire) 
 II
Ch. 16. — De la gloire 
 II
Ch. 17. — De la presumption. — (Opinion de Montaigne sur lui-même ; quelques appréciations sur les autres) 
 II
Ch. 18. — Du démentir. — Du fait de donner ou recevoir des démentis (Sur le mensonge, le point d’honneur) 
 II
Ch. 19. — De la liberté de conscience. — (Du zèle pour la religion ; apologie de l’empereur Julien) 
 II
Ch. 20. — Nous ne goustons rien de pur. — (Mélange constant du bien et du mal) 
 II
Ch. 21. — Contre la fainéantise. — (Considérations sur le but de la vie ; activité nécessaire à un souverain) 
 II
Ch. 22. — Des postes. 
 II
Ch. 23. — Des mauuais moyens employez à bonne fin. 
 II
Ch. 24. — De la grandeur Romaine 
 II
Ch. 25. — De ne contrefaire le malade. — (De la force de l’imagination) 
 II
Ch. 26. — Des poulces 
 II
Ch. 27. — Couardise mère de cruauté. — La poltronnerie est mère de la cruauté (Du duel ; des sévices exercés sur les suppliciés après leur mort) 
 II
Ch. 28. — Toutes choses ont leur saison. — Chaque chose en son temps (Sur la vieillesse) 
 II
Ch. 29. — De la vertu 
 II
Ch. 30. — D’vn enfant monstrueux 
 II
Ch. 31. — De la colère 
 II
Ch. 32. — Deffence de Seneque et de Plutarque. 
 II
Ch. 33. — L’Histoire de Spurina. — (Le rôle essentiel de l’âme est de maîtriser les passions ; particularités afférentes à Jules César) 
 II
Ch. 34. — Obseruations sur les moyens de faire la guerre de Iulius Cæsar 
 II
Ch. 35. — De trois bonnes femmes. — (Sur le mariage et l’affection conjugale) 
 II
Ch. 36. — Des plus excellents hommes. — (Sur Homère, Alexandre et Epaminondas) 
 III
Ch. 37. — De la ressemblance des enfants aux pères. — (Sur les maux de la vieillesse, sur la médecine) 
 III


LIVRE TROISIÈME


Ch. 1. — De l’vtile et de l’honneste 
 III
Ch. 2. — Du repentir 
 III
Ch. 3. — De trois commerces. — (De la société des hommes, des femmes et de celle des livres) 
 III
Ch. 4. — De la diuersion 
 III
Ch. 5. — Sur des Vers de Virgile. — (De l’amour, de la jalousie ; en ces matières, les reproches que s’adressent réciproquement les deux sexes se valent) 
 III
Ch. 6. — Des coches. — (Meilleur emploi à faire, par un roi, de ses richesses ; sur le peu d’étendue des connaissances humaines) 
 III
Ch. 7. — De l’incommodité de la grandeur 
 III
Ch. 8. — Sur l’art de conférer. — (La conversation forme le caractère, apprend à supporter la contradiction ; difficulté de juger à bon escient, de discerner chez un auteur ce qui lui appartient en propre) 
 III
Ch. 9. — De la vanité. — (Danger des changements dans le gouvernement d’un état ; des voyages ; des soins du ménage) 
 III
Ch. 10. — De mesnager sa volonté. — Il faut contenir sa volonté (Réserve à apporter dans les services qu’on est tenté de rendre à autrui) 
 III
Ch. 11. — Des boyteux. — (Tendance de l’esprit humain pour le merveilleux) 
 III
Ch. 12. — De la physionomie. — (Combien mieux que tous les enseignements de la philosophie, la nature nous porte à la résignation) 
 III
Ch. 13. — De l’expérience. — (Sur l’obscurité et le peu d’équité des lois ; l’incertitude de la médecine ; le régime convenant le mieux à la santé ; le meilleur usage de la vie, des plaisirs ; sur la doctrine d’Épicure) 
 III
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