Titre : | Les Amours secrètes de M. Mayeux, écrites par lui-même. Ornées de 12 jolies gravures |
Contributeur : | Mayeux, M.. Fonction indéterminée |
Éditeur : | (Bruxelles) |
Date d'édition : | 1832 |
Type : | text |
Type : | monographie imprimée |
Langue : | français |
Format : | In-12, 36 p., pl. lithographiées |
Format : | Nombre total de vues : 55 |
Droits : | domaine public |
Identifiant : | ark:/12148/bpt6k15251299 |
Source : | Gallica, Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, ENFER-899 |
Notice du catalogue : |
Catalogue BNF |
Provenance : | Bibliothèque nationale de France |
Date de mise en ligne : |
21/07/2019 |
Notices bibliographiques :
modifier1/ L’Enfer de la Bibliothèque nationale, Apollinaire, Perceau, Fleuret, 1919 : L’ouvrage est classé à la cote 899, il se situe dans un trou existant dans la bibliographie entre les cotes 825 et 901.
2/ Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour, C. d’I*** (J. Gay), 1894, T. 1, col. 186
Amours (les) secrètes de M. Mayeux, écrites par lui-même Bruxelles, 1832, in-18 de 36 p. avec 12 fig. col. et libres, les plus mauvaises qu’on puisse imaginer et curieuses même sous ce rapport. Ce volume ne s’en vendait pas moins de 15 a 20 fr.
Hist. licencieuse, racontée dans un style faubourien. Cond. en septembre 1844 par la Cour d’assises de la Seine-Inférieure, et le 2 juin 1865, par le Tribunal correctionnel de la Seine, Reimpr, : chez Scheible, à Stuttgard, in-32 de 63 p. — Bruxelles, chez Christiaens, en 1870, avec 10 lithogr. libres (10 fr.), et coloriées (15 fr.). — Amst., 1889, in-12, pap. vergé, texte seul (5 fr.).
3/ Dictionnaire des Oeuvres érotiques, Mercure de France, 1971, p. 27.
AMOURS SECRÈTES DE M. MAYEUX (Les) écrites par lui-même. Anonyme. La première édition connue est datée de Bruxelles 1832. — Cette prétendue autobiographie du célèbre bossu est le récit de quelques-unes de ses aventures érotiques. Confié à l’âge de quatre ans aux bons soins d’une tenancière de bordel, il trouve là un lieu propice au développement de son insatiable sensualité. C’est avec la participation de six putains qu’il épuisera en quelques heures tous les genres de jouissance possibles. Par la suite, ce sera donc à travers l’insolite des situations, à travers la diversité des caractères de ses partenaires, leurs fantaisies particulières, et surtout l’impétuosité de leur tempérament, qu’il recherchera de plus grandes voluptés. Il s’éprend de la femme d’un postillon : « J’eus un plaisir inexprimable, c’était la première fois que je faisais un cocu. Je crois que je l’aurais bien aimée sans son opinion bonapartiste exagérée. » Il va de cuisinière en modiste, ou recherche les situations imprévues dans le lit d’une jeune fille veillée par une vieille qui lui sert de chaperon, entre lesquelles il passe une nuit fort agitée, ne pouvant apaiser ses ardents désirs avant le lever du jour, au départ de la vieille. Il fréquente l’une de ces « sociétés chantantes et dansantes de l’époque » et y fait la connaissance de Sophie, puis de Constance, qui lui feront connaître un plaisir inattendu, celui du jouet. Il les quittera pour la femme d’un ébéniste, à l’appétit inépuisable, et finira par se marier. Ce livre rejoint les Douze Journées érotiques de Mayeux par son érotisme d’une pesante vulgarité, son humour grossier (« Mon père était couvreur et par conséquent couvrait assez souvent ma mère »), son imagination étriquée, la monotonie des aventures dans lesquelles on retrouve toujours les mêmes clichés, les mêmes détails, malgré l’apparition parfois d’un certain pittoresque dans la description des lieux ou des objets. D. C. (Danielle Collobert).