Discussion:La Guerre des dieux, poème en dix chants (éd. 1808)

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Informations sur l’édition de La Guerre des dieux, poème en dix chants (éd. 1808)

Édition : La guerre des dieux, poème en dix chants par Évariste Parny ; Évariste de Parny


Source : Gallica


Contributeur(s) : --Cunegonde1 (d) 26 janvier 2021 à 17:59 (UTC)Répondre


Niveau d’avancement : Relu et corrigé


Remarques :


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Notice de la BNF

Titre : La guerre des dieux, poème en dix chants, par Évariste Parny
Auteur : Évariste de Parny. Auteur du texte
Éditeur : Chez Debray, Libraire, au Grand-Buffon
Date d'édition : 1808
Type : text
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 232 p. ; in-8
Format : Nombre total de vues : 275
Droits : domaine public
Identifiant : ark:/12148/bpt6k1524749t
Source : GallicaDépartement Réserve des livres rares, Enfer-175
Notice
du catalogue :
(FR-BNF 310613135)
Provenance : Bibliothèque nationale de France
Date de mise
en ligne :
16/10/2019


informations sur cette édition modifier

  1. Voir la note dans la Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour... par le C. d’I*** (J. Gay), Bécour, 1897, T. 2, col. 439-440 : Guerre (la) des Dieux anciens et modernes, poème en 10 chants; par Eva riste Parny. Paris, P. Didot aîné, an VII, an VIII, pet. in-12. (Rouquette, en 1880, 10 fr. — Techener, 7e part., n° 1190; Scheible, en 1854, en 1860. 2 fl. 42 kr. ; Leber. n° 1810). — Paris, Richel, 1804 in-16 de 160 p., avec des variantes (de 5 à 6 fr.).
    Ces éditions anciennes sont rares et recherchées, parce que les suivantes ont subi des suppressions considérables. La Guerre des dieux a été réimprimée en 1808, dans les Œuvres de Parny (Paris, Didot, 5 vol. gr. in-18), et elle en forme le tome V. Elle a eu aussi plusieurs éditions séparées : 1e Londres, sans date (Paris, vers 1820), in-8 de 217 p. chiffré par erreur 117, avec 10 gr. libres mal dessinées. 2e Une édition marquée Paris, 1815, est accompagnée de 17 gravures. 3e Dans d’autres éditions postérieures, ce sont des lithographies, mais toujours assez mal faites. De nombreuses condamnations de ce livre comme outrageant la morale publique et religieuse sont intervenues en 1821, 1826, 1827,1829, 1839,1843, 1844.
    — Bruxelles, Kistemaeckers, 1880, in-32 de 200 p. (3 fr.). Réimpression faite textuellement sur l’édition de l’an VII, sans coupures ni restrictions. — Bruxelles, Christiaens, 1 vol. papier vélin, avec 10 gravures libres sur cuivre là fr.), etc., etc. — La Guerre des dieux est un ouvrage aussi critique que libre, mais dans lequel brille un talent poétique de. premier ordre ; il est considéré comme le meilleur poème de la langue française, après la Pucelle de Voltaire. Les dieux chrétiens et leurs principaux saints arrivent aux portes de l’Olympe pour remplacer les anciens dieux. Jupiter, qui donnait une fête, engage les chrétiens à dîner. La politesse est rendue par les nouveaux dieux ; cependant les anciens dieux, vexés, engagent une bataille. Priape et les satyres sont pris dans une sortie, acceptent le baptême et viennent sur la terre fonder les ordres monastiques. Enfin, l’Olympe succombe, et dom Priape, avec un brevet de Constantin, chasse pour toujours les dieux païens. — Une lettre inédite de Parny, à de La Bouisse Rochefort, insérée dans le Bulletin du Bibliophile, août 1866, et datée du 30 floréal an XII, fait connaître une particularité ignorée : la transformation de la Guerre des dieux en 20 chants et la résolution prise par l’auteur de ne pas la publier sous cette nouvelle forme.
    « Rassurez-vous : la Guerre en vingt chants est au fond de mon secrétaire, et je ne pense pas à l’en tirer. Les femmes se cachent pour la relire, et c’est double plaisir pour elles. »
    A l’époque du Directoire, la critique attacha une grande importance au poème de Parny : la Décade philosophique en publia de longs extraits; le Moniteur officiel en rendit compte (1er octobre an VII, en ornant son analyse de longues citations; l’auteur anonyme va jusqu’à dire « qu’en embellissant la morale des traits de la gaieté, le poète des grâces n’a point été abandonné de ces aimables institutrices. »
  2. Voir la note dans L’Enfer de la Bibliothèque nationale à la cote : 475. « — La Guerre des Dieux, poème en dix chants, par Evariste Parny. A Paris, chez Debray, libraire ; au Grand Buffon, rue Saint-Honoré, barrière des Sergens MDCCCVIII.
    1 volume in-16 de 132 p. Dérelié. Avec un frontispice non libre et 18 lithographies (au lieu de 19 ; une paraît arrachée et a marqué son empreinte).
    « Ce poème élégant fit sensation à son apparition sous le Directoire, et le Moniteur Officiel (1er octobre 1799) en rendit compte de la façon la plus élogieuse, en en donnant même de longs extraits. Depuis, ce même journal dut enregistrer plusieurs fois les condamnations encourues par cette production, qui est certainement celle qui a le plus fréquemment été frappée par la justice. »
    En effet, la destruction a été ordonnée par :
    1° Arrêt de la Cour d’assises de la Seine, du 29 décembre 1821 (pas d’insertion au Moniteur) ;
    2° Jugement du Tribunal correctionnel de la Seine du 31 mai 1826, condamnant Fuxy-Devaut, colporteur et étalagiste, à un mois de prison et 16 francs d’amende (Moniteur du 6 août 1826) ;
    3° Jugement du Tribunal correctionnel de Coutances, du 30 août 1826 (point d’insertion au Moniteur) ;
    4° Arrêt de la Cour royale de Paris, du 19 juin 1827 (point d’insertion au Moniteur) ;
    5° Jugements du Tribunal correctionnel de la Seine, des 10 et 11 août 1829, condamnant Langlois et Lebailli, libraires à Paris, à un an de prison et 500 francs d’amende (point d’insertion au Moniteur) ;
    6°, Arrêt de la Cour d’assises de la Vienne, du 12 décembre 1838, condamnant Clouzot et Antoine et Bertrand Porterie, chacun à 10 francs d’amende (Moniteur du 9 juin 1839) ;
    7° Arrêt de la Cour d’assises de la Seine, du 9 août 1842, condamnant Régnier-Becker à six mois de prison et 200 francs d’amende (Moniteur du 15 décembre 1843) ;
    8° Arrêt de la même Cour, en date du 23 février 1843, condamnant Louis-François Lemière, à 5 ans de prison et 500 francs d’amende (Moniteur du 15 décembre 1843) ;
    9° Arrêt de la Cour d’assises de la Seine-Inférieure, du 8 septembre 1844, condamnant Bon Pierre, colporteur, à 5 ans de prison et 6.000 francs d’amende (Moniteur du 3 décembre 1844) ;
    10° Enfin, jugement du Tribunal correctionnel de la Seine, du 2 juin 1865, inséré au Moniteur du 8 novembre suivant (Affaire contre Gay).
    De plus, cet ouvrage a été mis à l’index, par mesure de police, en 1825.
    Malgré ces nombreuses condamnations, le poème de Parny a eu des centaines d’éditions. Inutile d’ajouter que toutes ces éditions sont d’une vente courante, et que l’exemplaire qui nous occupe n’a dû les honneurs de l’Enfer qu’aux figures libres qui y ont été ajoutées.
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