Discussion:Julie philosophe ou le Bon patriote

Dernier commentaire : il y a 4 ans par Cunegonde1 dans le sujet De quoi s’agit-il ?
Informations sur l’édition de Julie philosophe ou le Bon patriote

Édition : Julie philosophe ou le Bon patriote, Attribué à Andréa de Nerciat.


Source : Internet Archive


Contributeur(s) : --Cunegonde1 (d) 9 juin 2019 à 05:48 (UTC)Répondre


Niveau d’avancement : Relu et corrigé


Remarques : Les éditions de 1791 et 1910 sont classées à l’Enfer de la Bibliothèque nationale, qui apparemment ne possède pas d’exemplaire de la présente édition. L’ouvrage est toutefois classé dans la catégorie Enfer de la Bibliothèque nationale, les éditions de 1791 (Enfer nos 686-687 et 688-689) l’étant.


Relu et corrigé par : --Cunegonde1 (d) 9 juin 2019 à 05:48 (UTC)Répondre



De quoi s’agit-il ? modifier

Julie philosophe est un roman libertin, philosophique et historique.

1. Introduction de Guillaume Apollinaire dans l’édition de 1910. modifier

Introduction d’Apollinaire dans Julie Philosophe édition de 1910, disponible sur hathytrust, University of Cornell


INTRODUCTION

« On ne connaît pas l’auteur de Julie philosophe.

Ce roman pimpant, rempli de détails précis sur des personnages historiques comme Calonne, Mirabeau, la comtesse de la Mothe et Morande, ce folliculaire qui rédigeait le Gazetier cuirassé, pourrait bien être l’œuvre du chevalier Andrea de Nerciat.

Celui-ci, un des nombreux agents secrets que la France entretenait à cette époque à l’étranger, fut envoyé pour soutenir les insurgents de la Hollande au moment de la révolte contre le Stadhouder[1]. La mission de Nerciat, sans aucun doute, était aussi bien politique que militaire.

Le style de Julie philosophe (ouvrage écrit très vite et sans une grande application) rappelle parfois celui de l’auteur de Félicia, lorsqu’il s’avisait, ainsi que dans Mon Noviciat, de ne pas soigner ses récits. Il n’est pas impossible que Nerciat ait écrit ce roman dès son retour du Brabant et de la Hollande, dont il décrit à la fois les musikhuïs et les factions politiques. En tout cas, s’il se confirmait que Julie philosophe est l’œuvre du galant chevalier, on aurait ainsi de nouveaux détails touchant la vie et les fréquentations de l’adorable et un peu inquiétant Andrea de Nerciat.

G. A. »


BIBLIOGRAPHIE

« Julie philosophe ou Le bon patriote, histoire à peu près véritable d'une citoyenne active qui a été tour à tour agent et victime dans les dernières révolutions de la Hollande, de Brabant et de France. Tome premier [second], 1791. — 2 vol in-12, contenant 2 feuillets, 355 pages et 4 figures libres au tome premier, et 2 feuillets, 224 pages au tome second.

Julie philosophe, etc. Tome premier [deuxième] (au tome premier, marque de Poulet-Malassis due à Rops : un singe se masturbant, avec le mot : χαιρε. Au tome deuxième, marque de Gay : Satyre au milieu d’une ronde d’Amours). Sur l’édition Cazin. Paris, 1791, Londres, 1886. — 2 vol. in-12, formant en tout 508 pages numérotées de 1 à 508. Au verso du faux titre du tome premier : Tirage privé à 150 exemplaires. À la fin du tome second : Printed by S. Pointer 180-182. High Holborn, London[2]. »


2. Note de la Bibliographie des ouvrages relatifs à l’amour du C** d’I** (J. Gay). modifier

« Julie philosophe, ou le Bon patriote. S. l., 1791, 2 vol. in-18. — Catalogue de Dresde, en 1834, n° 579. Lefilleul, 1879, 40 fr. ; Tumin, en 1860, avec figures libres, 150 fr.

Une seconde édition de cet ouvrage a paru sous le titre : Julie philosophe, ou Histoire d'une citoyenne active et libertine ; 1792, 2 vol. in-18, gravures. Rare. Catalogue Noël. — Voir ci-dessous.

Julie philosophe, histoire à peu près véridique d’une citoyenne active et libertine qui a été tour à tour agent et victime dans les dernières révolutions. Tirage à 150 exemplaires, réimprimé à Londres sur l’édition Cazin, Paris, 1791. 1 vol. de 500 p., papier mince, 10 fr.

Julie philosophe, imprimé et vendu clandestinement pour la première fois en pleine Révolution, n’en eut pas moins un vif succès de scandale, et les libraires d’alors, assaillis de demandes, en profitèrent pour débiter ce livre à des prix vraiment fabuleux. 11 y avait du reste du danger, à cette époque troublée, à vendre pareille marchandise, car il faut tenir compte que ce roman délictueux fourmille de renseignements sur de Calonne, la comtesse de Lamothe, le chevalier de Morande, Mirabeau, Van der Noot et nombre de personnages alors très en vue. Aussi ce livre appartient-il à l’histoire, et sera-t-il toujours lu et recherché lorsque beaucoup d’autres productions érotiques et frivoles auront disparu de la circulation et seront oubliées. »

--Cunegonde1 (d) 9 juin 2019 à 05:48 (UTC)Répondre

  1. Voir L’œuvre du chevalier Andrea de Nerciat, introduction et notes par Guillaume Apollinaire. Avec un portrait hors texte (Bibliothèque des Curieux, Paris 1909), un vol. in-8.
  2. Exemplaire similaire au présent fac-similé.
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