Titre : | Correspondance inédite du marquis de Sade , de ses proches et de ses familiers publiée avec une introduction, des annales et des notes / par Paul Bourdin |
Auteur : | Sade , Donatien Alphonse François de (1740-1814). Auteur du texte |
Éditeur : | Librairie de France (Paris) |
Date d'édition : | 1929 |
Contributeur : | Bourdin, Paul. Éditeur scientifique |
Type : | texte |
Type : | monographie imprimée |
Langue : | français |
Format : | 1 vol. (XLIX-450 p.) ; in-4 |
Format : | Nombre total de vues : 530 |
Description : | Contient une table des matières |
Description : | Avec mode texte |
Droits : | domaine public |
Identifiant : | ark:/12148/bpt6k97539606 |
Source : | Gallica, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LN27-63340. |
Notice du catalogue : |
Catalogue BNF |
Provenance : | Bibliothèque nationale de France |
Date de mise en ligne : |
07/11/2016 |
Objets des lettres de la correspondance du marquis de Sade.
Madame de Sade fait avertir son mari que les cavaliers chargés de l’arrêter sont arrivés à la Coste. (Sans date)*
Le marquis, sur le point de quitter la Coste, fait hâter l’envoi de la plainte que madame de Sade va déposer contre sa mère. « Ce dimanche ». (Mars 1774).
La marquise conte, dans sa requête, tout ce qui s’est passé depuis le début de l’année 1772 et y expose ses griefs contre madame de Montreuil.
Madame de Sade veut surveiller les progrès du jeune fils de Gaufridy.*
Le marquis parle de ses malheurs, du mémoire qu’il a rédigé pour sa défense dans l’affaire de Marseille, et dit ce qu’il attend du voyage de sa femme à Paris. (Sans date).
Madame de Sade fait part à l’avocat de ses premières démarches à Paris et des difficultés qu’elle aura à vaincre. « Ce 29 juillet 1774 ».
La marquise espère arriver à ses fins. (Sans date).
La marquise pense qu’on obtiendra la cassation de l’arrêt en niant tout. (Sans date).
La marquise a reçu de bonnes assurances et conseille à son mari de rentrer à la Coste. « À Paris, ce 3 septembre 1774 ».
La marquise demande à l’avocat de faire « un petit mensonge à la jésuite ». (Écrite de Lyon, sans date).
Le marquis, rentré à la Coste, dépeint la vie qu’on mène au château (Sans date).
Le marquis fait interdire une représentation scandaleuse à la Coste dans l’intérêt de l’ordre et de la morale. (Sans date).
Le marquis occupe ses loisirs à lire et à parer sa maison (Sans date).
M. de Sade prépare une réfutation des dires de la petite fille qui a été conduite chez son oncle abbé. « Ce 27 janvier 1775 ».
Madame de Montreuil, émue de l’affaire des petites filles, écrit pour la première fois à Gaufridy et lui demande de reconduire lui-même les enfants à Lyon. « À Paris, le 11 février 1775 ».
M. de Sade estime que la femme Desgranges doit se désister de sa plainte, puisque madame de Montreuil le veut ainsi. (Sans date).
Madame de Montreuil correspond avec l’avocat sur les voies à suivre pour étouffer l’affaire de Lyon. (9 mars 1775).
La marquise est mécontente de l’abbé de Sade et demande à l’avocat de venir arranger les choses avec la femme Desgranges qui menace de quitter la Coste sans avoir rien promis. (14 mars 1775).
L’abbé de Sade ne veut ni faire des démarches ridicules ni garder plus longtemps la petite qu’on a placée chez lui. « À Saumane, ce 28 mars 1775 ».
Le marquis n’a pas de secrets pour l’avocat et n’est occupé que de ses lectures. (Sans date).
Le marquis pense à faire payer ses dettes par la présidente et a obtenu de l’abbé qu’il garde encore la petite fille. (Sans date).
Madame de Montreuil travaille activement à étouffer l’affaire de Lyon, malgré sa gravité, et déplore la situation où elle voit sa fille. « Ce 8 avril 1775 ».
Le marquis pense au solide et met dans la bouche d’autrui les paroles qu’il n’ose pas dire lui-même. (Sans date).
Madame de Montreuil pense que l’affaire de Lyon est arrêtée, mais entretient l’avocat des difficultés que présente la cassation de l’arrêt d’Aix. (À Paris, le 29 avril).
M. de Sade souffle à l’avocat ce qu’il voudrait lui faire dire à la Présidente. (Sans date).
Madame de Montreuil fait remettre secrètement à sa fille un billet relatif à Nanon.
Le marquis pense que les difficultés qu’on lui suscite de toute part sont l’ouvrage de ses proches et ne peut encore quitter la Coste. (Sans date).
Madame de Sade accuse Nanon de lui avoir dérobé des couverts d’argent et veut qu’on s’assure d’elle sous ce prétexte.
M. de Sade redoute les suite de l’affaire de Nanon si la présidente ne la prend en mains. (Sans date).
M. de Sade entretient l’avocat de la plainte que la mère de son jeune secrétaire vient, à son tour, de former. (Sans date).
Madame de Montreuil communique à Gaufridy la lettre où le ministre lui annonce l’envoi d’une lettre de cachet pour Nanon. (À Paris, le 6 juillet).
Lettre du ministre à madame de Montreuil à Versailles, le 5 juillet 1775.
Madame de Montreuil affirme qu’elle n’est pour rien dans les ordres qui ont été donnés contre M. de Sade ; « les récidives perpétuelles des mêmes faits » en sont la seule cause. (Au château de la Verrière, le 26 juillet 1775).
Le marquis a passé en Italie et donne les premiers détails sur son voyage. (10 août 1775).
Le marquis est fatigué de la route qu’il a faite et attend un envoi de mille écus. (Sans date).
M. de Sade sera obligé de repasser les monts s’il ne reçoit pas ses mille écus. (Sans date : Août 1775).
Le marquis reproche à l’avocat de compromettre son secret en faisant passer ses lettres par Avignon. « Ce 10 septembre 1775 ».
Le marquis écrit à sa femme qu’il se dispose à partir pour Rome et espère y recevoir du linge et de l’argent. « Ce 22 septembre ».
Le marquis s’excuse à Gaufridy de sa vivacité, lui demande son argent et l’entretient des gens et des choses de Provence. (Sans date).
M. de Sade n’a point trouvé d’argent à Rome ; il s’irrite des contes que l’on fait à sa femme et des sottises qu’on lui fait faire. « Ce 29 septembre ».
Lions raconte la visite qu’il a faite à Nanon à la maison de force d’Arles. « Arles, ce 7 octobre 1775 ».
Le marquis déclare à Gaufridy qu’il a pris la mouche un peu trop vite et s’excuse de sa propre vivacité sur ses malheurs qui sont le fait de la présidente. (Sans date).
La marquise excuse, à son tour, M. de Sade. (Sans date).
Lions instruit madame de Sade d’une enquête que l’intendant de Provence a fait faire à la prison d’Arles. « Ce 1er novembre 1775 ».
L’abbé de Sade envoie à Ripert, de Mazan, la petite fille qu’on lui avait confiée et qui est parfaitement guérie. Il envisage de grandes difficultés pour la cassation de l’arrêt. « À Saumane, ce 10 novembre » (1775)
Lions rassure la marquise sur le compte de Nanon. « Arles, ce 18 novembre 1775 ».
L’abbé de Sade estime que son neveu doit se constituer prisonnier et demander lui-même la cassation de l’arrêt d’Aix. « À Saumane, ce 13 décembre 1775 ».
Madame de Sade avise l’avocat que le curé de la Coste s’est enquis du sort « de la petite Nanon », mise en nourrice chez une femme qui n’avait point de lait. (Sans date).
La marquise raconte comment M. de Sade a été pris, à Naples, pour un caissier infidèle. (9 février 1776).
M. de Sade narre, avantageusement, à sa femme ses démêlés avec M. Béranger, chargé d’affaires à Naples, mais hésite à se faire présenter à la CourC’est la marquise qui recopie. « Le commencement de l’histoire, écrit-elle à Gaufridy, est dans la lettre perdue. » Cette lettre perdue contenait un portrait de M. de Sade qui soupçonne M. Béranger d’avoir soustrait le pli et d’avoir envoyé le portrait à Lyon « pour savoir si c’était-là Teissier ou non ». « Si le bon Dieu pouvait le faire sortir de Naples et que je le trouve dans un coin, écrit le marquis à Reinaud, il m’en coûterait cinq à six cannes, mais je vous jure qu’il s’en mordrait les pouces. »
Lions a vu Nanon qui demande des nouvelles de sa fille et se flatte d’intéresser l’évêque à sa cause. (Le 25 février 1776).
La marquise apprend que la petite de Caderousse s’est enfuie du couvent. « Ce 15 mars 1776 ».
Lions n’ose pas encore apprendre à Nanon la mort de sa fille. « Ce 20 mars 1776 ».
La marquise résout des énigmes. « Ce 22 mars 1776 ».
M. de Sade dépêche la Jeunesse à la Coste avec des instructions pour préparer son retour. (Écrite à Grenoble, sans date).
Modèle d’une lettre de voiture, au temps où les charretiers eux-mêmes étaient polis.*
La marquise laisse accréditer le bruit que M. de Sade est tombé dans la dévotion et qu’il a vu le pape. « Ce 26 juillet 1776. »
La marquise a appris, non sans crainte, que la petite de Mazan avait fait une déposition chez le juge d’Orange. (3 août 1776).
M. de Sade s’émeut que la marquise, qui est malade, n’ait pas de quoi se vêtir. (Sans date).
Le marquis a repris ses lectures. (Sans date).
Madame de Montreuil envoie douze cents livres à l’avocat pour les besoins de sa fille qui manque de subsistance. (Paris, le 19 novembre 1776).
La marquise est mécontente du détour que sa mère a pris pour lui venir en aide. Elle s’inquiète encore de ce qu’a pu faire la petite qui s’est enfuie de Mazan. (27 novembre 1776).
Le marquis est piqué que l’argent de la présidente n’ait pas été pour lui. (Sans date).
M. de Sade raconte l’attentat de Treillet. (Sans date).
Le marquis répond aux accusations que Treillet a faites contre lui dans un mémoire. (Sans date).
Réponse, par numéros, au mémoire de cet homme.
Le marquis envisage les suites de l’affaire et n’est pas d’accord avec l’avocat sur la conduite à tenir. Il déplore que Treillet l’ait devancé auprès du procureur général. (Sans date).
Un anonyme avise Gaufridy que dix cavaliers et un exempt vont partir pour arrêter M. de Sade. (Sans date).
Le marquis, obligé de prendre le large, a besoin d’argent. (Sans date).
Madame de Montreuil insultée par M. et madame de Sade ne veut plus s’occuper de leurs affaires. (21 janvier 1777).
M. de Sade dicte à l’avocat la réponse qu’il doit faire à la présidente. (Sans date).
Mouret fait connaître à l’avocat l’opinion du procureur général sur l’affaire Treillet et les suites qu’elle pourrait avoir pour M. de Sade. (Aix, le 30 janvier 1777).
M. de Sade est en route pour Paris avec la Jeunesse tandis que la marquise voyage de son côté avec Justine Treillet. « De Teint près Valence, ce samedi 1er février ».
Reinaud prédit que le marquis sera sous les verrous avant un mois et met Gaufridy en garde contre l’ingratitude de certains nobles. (Aix, 8 février 1777).
La marquise a appris la mort de sa belle-mère en arrivant à Paris. (10 février 1777).
L’abbé de Sade avise Gaufridy que son neveu a été arrêté à Paris. (Saumane, le 23 février).
Madame de Montreuil s’étonne de l’aveuglement de sa fille. (25 février 1777).
La marquise est au désespoir de l’arrestation de son mari et demande à l’avocat une formule de protestation contre tout ce qu’on voudrait lui faire signer. (Sans date).
La marquise conte ce qu’elle sait de M. de Sade et les promesses dont on berce son chagrin. (25 février 1777).
Madame de Montreuil partage la satisfaction de la famille touchant l’arrestation de son gendre. (4 mars 1777).
La marquise répète ce qu’elle entend dire de la Bastille ; elle travaillera, quoi qu’il advienne, au salut de son mari. (19 mars 1777).
La marquise accuse sa mère d’avoir fait arrêter M. de Sade, mais dissimule avec elle. (6 avril 1777).
l’occasion du service funèbre de madame de Sade mère, Testanière, curé de la Coste, est dans un embarras d’où il semble difficile de le tirer. (11 avril 1777).
Le petit Lamalatié, « secrétaire » du marquis, donne la preuve de son savoir. (À la Coste, sans date).*
Madame de Montreuil conte comment le président, son époux, a failli instruire la marquise du commerce secret qu’elle entretient avec l’avocat. Elle doute de la sincérité du repentir affiché par son gendre, annonce le départ de Justine, s’enquiert du petit secrétaire, parle de la « compagne » qui était en secret au château, veut faire détruire les pièces à conviction qui se trouvent encore à la Coste et rechercher une des filles mêlées à l’affaire de Marseille. (29 avril 1777).
Madame de Sade fait de nouvelles plaintes de la présidente. (9 mai 1777).
La marquise parle de ses enfants. (2 juin 1777).
Madame de Montreuil écrit une lettre mystérieuse sur les découvertes compromettantes qui ont été faites à la Coste. « Ce 3 juin 1777 ».
La marquise sait enfin où est M. de Sade et nourrit le projet de le faire évader. (4 juin 1777).
L’abbé de Sade est plus satisfait des procédés de la présidente et plus confiant en l’issue de la « grande affaire ». (18 juin 1777).
La marquise est impatiente d’apprendre que le petit secrétaire est rentré à Bordeaux. (2 juillet 1777).
Madame de Montreuil demande à l’avocat, dans un « billet volant », de nouvelles précisions sur les trouvailles faites à la Coste et sur « les papiers » perdus. (Billet joint à une lettre du 5 juillet 1777).
L’abbé de Sade se réjouit d’avoir refusé de faire à Aix une démarche vouée à l’échec, mais espère néanmoins dans le succès. (24 juillet 1777).
Madame de Montreuil instruite par le ministre des instances d’Annet Sablonnière dépêche l’avocat à Nanon. (Paris, le 26 juillet).
Madame de Montreuil marchande la liberté de Nanon et cherche à s’assurer de son silence. Elle ne travaillera pas à celle de son gendre. (16 août 1777).
Madame de Sade ne correspond avec son mari qu’à billets ouverts. (Sans date).
Mémoire sur les filles de Marseille. (Sans date).
Madame de Montreuil tentera de déciller les yeux de sa fille en lui parlant de la petite feuille de papier qui a été détruite. Elle espère que le temps travaillera pour elle. (Sans date).
Le père de Nanon écrit à Lions « chez madame de Montreuil, ou à madame de Montreuil, lieutenante, à sa résidence près la ville d’Arles », pour protester contre la détention de sa fille.
Madame de Montreuil est incertaine de ce que pense sa fille et la famille a dû supplier le ministre de lui refuser la liberté de son mari. (20 décembre 1777).
Lions a obtenu de Nanon toutes les promesses exigées par la présidente. (28 décembre 1777).
Le commandeur annonce à l’avocat la mort de l’abbé, son frère. (Saumane, le 3 janvier 1778).
La marquise envoie le plan qu’elle a conçu four faire évader M. de Sade et en confie l’exécution à Gaufridy et à Reinaud. (16 février 1778).
Madame de Montreuil a pris ses dispositions pour la « grande affaire » d’accord avec les deux chefs du parlement d’Aix. (28 février 1778).
La marquise, tenue dans l’ignorance de ce qui se passe, exprime son découragement et déplore son impuissance. (28 mars 1778).
Madame de Montreuil a mis la police dans son jeu pour joindre les filles de Marseille. Elle plaint madame de Sade en la trompant et ne fait rien que dans son intérêt et celui de ses enfants. (14 avril 1778).
Madame de Montreuil a fait informer le marquis de son prochain transfert à Aix. Sa vie et son honneur ne courent aucun risque, mais le ministre en sait trop long sur son compte pour qu’il puisse espérer qu’on lui rende la liberté. (8 juin, du château de la Verrière).
Extrait des registres de la geôle des prisons royaux de cette ville d’Aix*.
Requête de M. de Sade à messieurs du parlement de Provence*.
Le commandeur écrit à M. de la Tour pour le remercier de la justice qu’il va rendre et s’excuse de ne pas aller lui rendre personnellement ses devoirs (25 juin 1778).
Le commandeur de Sade demande à un magistrat de ne pas punir le libertinage de la peine qui s’attache au crime, comme l’ont fait les juges de Maupeou.
Gothon envoie à son maître des fleurs, des fruits et des confitures, avec la plus belle lettre du monde. (27 juin 1778).
Lettre du commandeur de Sade aux magistrats. (28 juin 1778)Il y a quatre exemplaires de cette lettre.
Madame de Montreuil n’attend pas d’être fixée sur le résultat de l’affaire pour envisager l’avenir. Par ordre du ministre, et pour éviter que madame de Sade soit mise dans un couvent, elle n’a rien dit à sa fille. (14 juillet).
M. de Sade avise l’avocat de son arrivée à la Coste. (sans date)
M. de Sade raconte comment il a pris la fuite et expose les raisons qui ont, à son avis, poussé madame de Montreuil, d’accord avec les magistrats et le ministre, à lui laisser reprendre sa liberté. « À la Coste, le 18 juillet à huit heures du matinCette lettre a été composée à loisir et antidatée par le marquis. C’est à la fois un plaidoyer, une relation arrangée et un biais pour désarmer ses ennemis par la générosité qu’il leur prête.
Madame de Sade au marquis. « Cette lettre est pour remettre à M. le marquis de Sade, après qu’il sera en sûreté et hors des mains de l’exempt de Paris ».
Le commandeur de Sade trouve l’arrêt assez honnête. « À Saint-Cloud, ce vendredi ».
Reinaud écrit à M. de Sade après sa rentrée à la Coste et fait part à Gaufridy de l’arrêt rendu par le parlement d’Aix en faveur de Beaumarchais. (Aix, 23 juillet 1778).
M. de Sade, dans sa joie d’être libre, ne tient pas en place. (Sans date).
Le marquis reçoit de Valence des nouvelles qui l’inquiètent. (Sans date).
La marquise encore ignorante de l’évasion de son mari veut voler à sa rencontre sur la route du Bourbonnais. (À l’avocat Reinaud, « ce 27 juillet 1778 »).
La marquise a pris connaissance de l’arrêt et a eu une scène terrible avec sa mère. (27 juillet).
Le marquis demande à Gaufridy de répondre aux questions qu’on lui pose par la lettre qu’il est censé lui avoir écrite deux heures après son arrivée à la Coste. (Sans date).
Le marquis persiste à vouloir répandre sa prétendue lettre du 18 juillet à Gaufridy. Il dîne avec mademoiselle de Rousset. (Sans date).
Madame de Montreuil pense que, si son gendre a pris la clef des champs, il ne doit pas prendre celle du coffre. La famille ne permettra pas à madame de Sade de rejoindre son mari. (1er août 1778).
Madame de Montreuil fait aviser M. de Sade qu’il a perdu sa charge de gouverneur de Bresse et Bugey. (Sans date).
Reinaud envoie à Gaufridy une lettre non signée de la marquise qui avise son mari de prendre garde à lui. (Aix, 6 août 1778).
Le marquis se persuade que madame de Montreuil ne le hait pas et qu’elle le tracasse pour mieux lui montrer ensuite son intérêt. (Sans date).
M. de Sade ne veut pas ajouter foi aux avis qu’on lui donne ; il désire le retour de sa femme et envoie de l’argent « à la pauvre prisonnière » qu’il a connue à Aix. (8 août).
Le marquis n’assure Gaufridy de sa confiance que pour mieux prolonger l’équivoque. (Sans date).
M. de Sade est avisé qu’on doit venir l’arrêter et persiste à ne pas y croire. (Sans date).
Madame de Montreuil renvoie sans l’ouvrir une lettre à sa fille et refuse de lui permettre d’aller rejoindre son mari. (13 août 1778).
Le marquis ne croit ni aux larmes de dépit versées par Marais ni aux prétendues diligences qu’il aurait faites pour le reprendre. (Sans date).
Le marquis ne croit ni aux larmes de dépit versées par Marais ni aux prétendues diligences qu’il aurait faites pour le reprendre. (Sans date).L’abbesse de Saint-Laurent a appris l’arrestation de son neveu. (26 août 1778).
L’abbesse de Saint-Laurent a appris l’arrestation de son neveu. (26 août 1778).
La marquise croit M. de Sade en sécurité et brûle d’aller le rejoindre. (Sans date).
M. de Sade, en route pour Vincennes, écrit à Gaufridy une lettre pleine de sens et d’amitié pour lui donner ses instructions. (De Lyon, premier septembre).
Le marquis ajoute une recommandation à sa lettre du premier septembre.
Mademoiselle de Rousset supplie l’avocat de servir le marquis auprès de la présidente. (5 septembre 1778).
Madame de Sade, instruite de l’arrestation de son mari, écrit à Reinaud qu’elle est déterminée à tout. (7 septembre 1778).
La marquise attend mademoiselle de Rousset. Sa peine est affreuse ; elle n’a que de la haine pour sa mère et ses soupçons n’épargnent personne. (7 septembre 1778).
Madame de Montreuil, injustement accusée par sa fille, regrette que l’on ait détruit « les lambeaux des petites feuilles » qui l’auraient convaincue des dangers dont l’arrestation de son mari la préserve. Elle s’étonne que Marais ait été instruit des crimes du marquis. (15 septembre 1778).
Madame de Montreuil craint que la présence de mademoiselle de Rousset ne vienne tout gâter ; elle met Gaufridy en garde contre ses intrigues et lui fait savoir qu’il a été lui-même accusé d’avoir fait sauver M. de Sade à Valence. (3 novembre 1778).
Mademoiselle de Rousset livre son premier combat à madame de Montreuil, mais elle est subjuguée par le charme que la présidente « tient du diable », selon le marquis. (27 novembre 1778).
Madame de Montreuil raconte, à son tour, sa première entrevue avec mademoiselle de Rousset. (8 décembre)J’ai dû retoucher légèrement le texte de cette lettre, où madame de Montreuil passe, sans à propos, du style direct à la relation.
M. de Sade est décidé à prendre la vie comme elle vient. (18 janvier 1779).
Mademoiselle de Rousset conte à l’avocat les sautes d’humeur du prisonnier ; elle a changé ses pinceaux pour faire un nouveau portrait de la présidente. (26 janvier 1779).
Mademoiselle de Rousset conte des gaudrioles à l’avocat en protestant du sérieux de son caractère. (13 mars 1779).
Mademoiselle de Rousset met un post-scriptum en provençal à une lettre de la marquise. (29 mars 1779).
Mademoiselle de Rousset fait le récit du séjour à Paris du père Jean-Baptiste. (8 mai 1779).
Mademoiselle de Rousset fait des chansons provençales pour le marquis et se chamaille avec lui. (Post-scriptum à la lettre de la marquise du 24 mai 1779).
Mademoiselle de Rousset, compromise et insultée par le marquis, se doit à elle-même de ne pas aller le voir ; elle est tentée de tout planter là et mêle aux médisances qu’elle envoie à Gothon et à l’avocat un sentiment avantageux de son propre mérite.
Mademoiselle de Rousset annonce à Gaufridy la mort de mademoiselle de Launay. (24 mai).
La marquise répond au ministre qu’elle n’a pas à payer la pension de son mari. (20 septembre).
Requête des notables de la Coste en faveur du marquis de Sade, leur seigneur. (Sans date).
Mademoiselle de Rousset conte comment la maison de madame de Sade a été surveillée par des espions de police. M. de Sade écrit des folies et se forte bien. (8 octobre 1779).
Mademoiselle de Rousset a cessé de correspondre avec le marquis. Elle reporte sa tendresse sur l’avocat qu’elle assure de sa constance. (9 novembre 1779).
Mademoiselle de Rousset crache le sang et écrit à Gothon qu’elle est soignée par la Jeunesse. (11 novembre 1779).
Granier, viguier, « à Monsieur Sambuc, mere et consul à la Coste, ce 29 décembre 1779 ».*
Mademoiselle de Rousset a des amoureux à la douzaine, en dépit du nez de l’avocat. (7 février 1780).
Gothon a abjuré pour avoir un mari. (12 février 1780).
Mademoiselle de Rousset ne veut pas céder à son mal. (3 mars 1780).
Madame de Sade ne parle jamais du marquis à sa mère. (6 juillet 1780).
Mademoiselle de Rousset fait savoir à Gaufridy que le premier ministre examine les motifs de détention. (24 juillet 1780).
Mademoiselle de Rousset pense que s’il n’y avait pas de raisons pour qu’on détienne M. de Sade, il serait le premier à en créer. (7 juillet 1780).
Mademoiselle de Rousset a su, par un coup hardi, les raisons véritables de la détention du marquis ; elles sont si graves qu’il faut que madame de Sade soit folle pour conserver ses illusions. (21 octobre 1780).
Mademoiselle de Rousset revient sur les raisons de l’emprisonnement du marquis. (23 octobre 1780).
Mademoiselle de Rousset dépeint ses relations avec madame de Sade et sa vie chez elle. (15 novembre 1780).
Mademoiselle de Rousset fait un nouveau tableau des affaires de madame de Sade et de son intérieur. (12 janvier 1781).
Gothon va recevoir l’absolution du péché d’hérésie. (1er février 1781).
Madame de Montreuil ne veut point s’occuper de la translation du marquis et se moque du certificat donné par ses vassaux. Impolitesse et égoïsme du commandeur. (10 mars 1781).
La marquise a obtenu le transfert de M. de Sade au fort de Montélimar. (31 mars 1781).
Mademoiselle de Rousset fait savoir à l’avocat que M. de Sade sera transféré à la tour de Crest, où il aura meilleure compagnie. (14 avril 1781).
La marquise envoie à mademoiselle de Rousset, qui est rentrée à la Coste, des nouvelles et des instructions pour surveiller Gaufridy. (13 juin 1781).
La marquise fait le récit de l’incendie de l’Opéra. (13 juin 1781).
La marquise apprend à mademoiselle de Rousset que M. de Sade est devenu jaloux de Lefèvre et de madame de Villet. (27 juillet).
La dame Doyen de Baudoin écrit à M. de Sade four s’informer de son sort. (Reçue le 13 août 1781).
La marquise écrit à mademoiselle de Rousset qu’elle reçoit des lettres affreuses de son mari et l’avise de son intention d’entrer au couvent. (18 août 1781).
La marquise fait part à mademoiselle de Rousset de son installation à Sainte-Aure et de la compagnie qu’elle y a trouvée. (Sans date).
Mademoiselle de Rousset fait savoir à l’avocat que Gothon agonisante a été transportée hors du château malgré l’intervention de son mari.
La marquise est affligée des façons de penser de mademoiselle de Rousset sur M. de Sade, malgré les indignes soupçons de celui-ci. (Premier novembre 1781).
La marquise gronde mademoiselle de Rousset du zèle dangereux qu’elle a montré au chevet de Gothon. (5 novembre 1781).
Le marquis donne connaissance de ses intentions à mademoiselle de Rousset après la mort de Gothon. (Sans date).
Mademoiselle de Rousset avise Gaufridy du désordre qui règne dans le village de la Coste et du tapage qui s’y fait. (Le premier de l’an 1782).
La marquise donne des nouvelles de ses enfants à mademoiselle de Rousset ; elle croit que M. de Sade prendrait de bonnes résolutions et les tiendrait si on le rendait à sa femme et à ses amis. (13 janvier 1782).
M. de Sade envoie, sous le nom de « des Aulnets », un abrégé de sa « philosophie » à une correspondante qui est vraisemblablement mademoiselle de Rousset.*
La dame Doyen de Baudoin, toujours sans nouvelles du marquis, le supplie de lui faire part de son sort. « Nimes, ce 12 février 1782 ».
La marquise demande à l’avocat de ne pas s’en remettre à mademoiselle de Rousset du soin de lui donner des nouvelles de la Coste… (24 mars 1782).
…mais elle le prie de se défaire entre les mains de cette bonne amie des « Mercure » qu’on lui envoie.
La marquise partage l’avis de mademoiselle de Rousset sur les Provençaux. M. de Sade désire, comme elle, que la demoiselle accepte un logement au château. (Sans date).
Le marquis sort de sa torpeur et fait prendre, du fond de sa geôle, des mesures de police au garde de la Coste.
Mademoiselle de Rousset appelle l’avocat à la rescousse contre les vers et les teignes de son lit. (14 mai 1782).
Mademoiselle de Rousset instruit l’avocat de son démêlé avec le garde et lui annonce, pour le dérider, que le chanoine Vidal, son vieil ennemi, a engrossé sa gouvernante. « Ce dimanche à soir, 30 ou 31 juin 1782 ».
La marquise est d’accord avec mademoiselle de Rousset sur la légèreté de Gaufridy. L’histoire du « Mercure » lui servira de leçon. (Sans date).
Mademoiselle de Rousset ne se sent pas en sûreté dans un château sans serrures au milieu d’une population qui ne respecte rien. (6 septembre 1782).
La marquise s’inquiète de la santé de mademoiselle de Rousset et veut qu’elle prenne une servante. (24 septembre).
Mademoiselle de Rousset n’ose point coucher au château où la tempête menace de tout démolir.
La marquise compte sur la bonne entente de mademoiselle de Rousset et de l’avocat pour mettre un terme au mal que Gothon a laissé faire. (8 octobre 1782).
La marquise répond à un avis de mademoiselle de Rousset qu’elle n’ignorait pas que l’on avait fouillé dans le bureau de M. de Sade. (11 octobre 1782).
La marquise ne partage pas la confiance que mademoiselle de Rousset a au curé. La communauté de Saumane fait une affaire au viguier récemment choisi par M. de Sade pour coquinerie et corruption. (4 novembre 1782).
La marquise serait aussi dévote qu’il convient de l’être à Sainte-Aure si le bon Dieu faisait ce qu’elle veut. (25 janvier 1783).
Mademoiselle de Rousset demande à l’avocat de dire au procureur et au viguier comment ils doivent s’y prendre pour faire observer les ordonnances. (7 février 1783).
La marquise entretient mademoiselle de Rousset de la santé et de l’humeur de M. de Sade ; elle partage les soupçons de son amie à l’encontre de l’avocat, mais croit nécessaire de le ménager. Rousset a bien du mérite de rester à la Coste. (7 février 1783).
Mademoiselle de Rousset, écrivant à Sambuc, donne un exemple du ton (si opposé aux façons brusques et impérieuses de Gothon !) qu’elle emploie avec les gens de la Coste.
La marquise donne à l’avocat des nouvelles de M. de Sade et de ses enfants. « Ce samedi saint au matin. 1783. »
Mademoiselle de Rousset cherche à dominer ses souffrances pour ne pas aggraver son mal. (6 mai 1783).
La marquise écrit à l’avocat que la foudre est tombée sur le donjon de Vincennes et lui parle des brouillards secs qui ont effrayé les Parisiens.
La marquise est affligée de l’état de son amie dont elle vante la bonté d’âme. (14 juillet 1783).
}}La marquise ne peut obtenir de M. de Sade qu’il cesse ses invectives et ses menaces contre les auteurs de sa détention. (8 octobre 1783).
La marquise espère beaucoup du nouveau ministre et du revirement d’opinion qui s’est fait sur la détention de son mari. (13 janvier 1784).
La marquise croit être en droit de s’opposer à ce que les fournisseurs du roi pour la marine coupent les bois de la Coste. (20 janvier 1784).
M. de Sade veut que la pension payée à une de ses tantes religieuses, dont il a appris la mort, soit reversée sur la tête des deux autres avec droit d’accroissement pour la survivante. (3 février 1784).
La marquise apprend que mademoiselle de Rousset est à l’agonie et rend immédiatement à l’avocat tous ses pouvoirs en l’assurant qu’il n’en a jamais été dépossédé. (7 février 1784).
La marquise trouve les testaments de mademoiselle de Rousset singuliers et ordonne de reprendre le bois qui n’a pas été brûlé par la défunte.
La marquise défend que l’on touche aux papiers placés sous le sceau de M. de Sade. (4 mai 1784).
Gaufridy se plaint à la marquise des lettres qu’elle a écrites sur lui à mademoiselle de Rousset.
La marquise ne peut tirer aucune instruction ferme de M. de Sade. (17 août 1784).
M. de Rantzau se propose de louer l’ancienne habitation de l’abbé de Sade à Saumane. (Ménerbes, 22 août 1784).
La marquise change, une fois de plus, de logement sans quitter Sainte-Aure.
Madame de Montreuil n’a pas changé de sentiment sur la détention du marquis ; elle assure l’avocat qu’elle n’a jamais bien pénétré le caractère et les pensées de mademoiselle de Rousset. (17 mars 1785).
La marquise ne veut pas favoriser le penchant de ses fils à la dépense. La Jeunesse a fait une cruelle maladie. (2 mai 1785).
La marquise ne sait où prendre l’argent pour fournir aux besoins de ses fils et payer leurs dettes. La Jeunesse est mort.
La marquise a dû faire payer les dettes du chevalier à l’occasion de son changement de corps. (29 mai 1785).
La marquise est malade et sa fille est une grande paresseuse. (16 juin 1785).
La marquise est heureuse que la clef du cabinet de M. de Sade, dont elle était fort en peine, ait été retrouvée à la Coste. (22 juillet 1785).
Madame de Montreuil désespère de rien tirer du commandeur en faveur de ses petits-neveux. (À Paris, le 26 novembre 1785).
L’affaire du collier empêche la marquise de voir son mari. (2 décembre 1785).
La marquise écrit à madame de Villeneuve pour excuser son petit chevalier d’avoir passé par Avignon sans aller voir ses tantes et ses cousines. (25 janvier 1786).
Testanière, curé de la Coste, veut faire mettre une de ses ouailles en prison, mais l’avocat en a emporté la clef. (7 juin 1786).
La marquise annonce l’arrivée du commandeur à Paris. (13 juillet 1786).
La marquise demande à Gaufridy s’il a en mains quelque pouvoir du marquis. (27 août 1786).
La marquise ne paiera plus sur son revenu propre les grosses dépenses de M. de Sade ; elle avise l’avocat du départ du commandeur. (23 octobre 1786).
Ripert rend compte à Gaufridy des faits et gestes du commandeur et des mesures qui ont été envisagées à Paris pendant son séjour. (27 novembre 1786).
La marquise écrit à l’avocat que M. de Sade ne veut pas croire que son oncle soit venu à Paris sans aller le voir. (30 décembre 1786).
Madame de Sade-Villeneuve ne veut plus des meubles qu’on lui refuse. (Sans date).
La marquise demande de l’argent pour ses frais d’auberge et pour ses fils, du vin cuit et du nougat pour son mari. (28 février 1787).
Madame de Montreuil explique à l’avocat pourquoi et comment on a décidé de pourvoir à l’administration des biens de M. de Sade. (30 mars 1787).
La marquise est heureuse que la mort du grand prieur de Toulouse la décharge de l’obligation de tenir auberge avec son oncle. Le chevalier est parti pour Malte après un séjour dans le Comtat et à la Coste. (27 avril 1787).
Le chevalier de Sade raconte sa traversée et va commencer ses caravanes. « Malte, ce 11 mai 1787 ».
La marquise voit tous les quinze jours M. de Sade qui a beaucoup grossi.
La marquise pense que l’on aurait dû rendre la liberté à son mari au lieu de pourvoir à l’administration de ses biens. (24 juin 1787).
La marquise demande qu’on ajoute à la somme annuelle qui lui est allouée par la sentence du Châtelet les dépenses qu’elle fait pour M. de Sade. (24 août 1787).
Le bailli de Sade, grand prieur de Toulouse, est las de son mandat d’administrateur avant d’en avoir usé.
La marquise ne trouve rien à redire aux dépenses que le grand prieur veut faire à Mazan. (20 septembre 1787).
La marquise demande des petits chinois pour son mari. (28 novembre 1787).
Le chevalier de Sade raconte ses caravanes. (Malte, 12 décembre 1787).
Le Chevalier est mécontent de l’insouciance du grand prieur. « Malte, ce 3 février 1788 ».*
La marquise demande des conseils à Gaufridy pour le placement de ses fonds.
Quittante d’imposition.*
La marquise annonce à Gaufridy l’incendie de l’hôtel des menus plaisirs du roi. (21 avril 1788).
Ripert avise l’avocat que le grand prieur demande à souffler avant d’arrêter ses comptes. (4 juillet 1788).
La marquise se félicite que son argent ne soit pas sur le roi. (23 août 1788).
La marquise est inquiète des projets du grand prieur sur les meubles de Saumane et parle des nouvelles publiques. (12 septembre).
La marquise a besoin d’argent pour satisfaire aux demandes de son mari. (14 octobre 1788).
J’approuve ce que madame de Sade demande dans la présente lettre. À Saint-Cloud, ce 14 octobre 1788.
M. de Sade change de chambre et s’excuse d’importuner sa femme de ses demandes d’argent alors qu’elle est malade. (Sans date).
La marquise demande qu’on lui envoie des vêtements noirs pour le deuil de sa fille et le sien si le dauphin vient à mourir. (22 octobre 1788).
Quittance des prêtres agrégés de Mazan.
La marquise se rétablit lentement, mais a perdu totalement l’usage de ses jambes. (21 novembre 1788).
Ripert fils croit que le grand prieur a l’intention de venir s’installer dans les appartements qu’il fait faire au château de Mazan. (Mazan, 23 novembre 1788).
La marquise demande des truffes « tout arrangées dans l’huile » pour M. de Sade et souhaite que le bien général se fasse. (25 février 1789).
La marquise est contente de ses fils malgré leur penchant à dépenser trop ; elle verrait avec plaisir son régisseur venir à Paris comme député, mais il y a bien du désagrément à être nommé.
Le chevalier trouve que son oncle a trop promis pour qu’il puisse y croire. (7 avril 1789).
La marquise conte à Gaufridy les désordres du faubourg Saint-Antoine. (Reçue le 11 avril 1789).
Lions aîné avise l’avocat des troubles qui se sont produits. (15 avril 1789).
La marquise commence à être vieille et infirme ; elle envoie à l’avocat les nouvelles du jour et lui transmet une demande urgente de M. de Sade. (11 mai 1789).
Note du marquis jointe à la lettre :
La marquise donne de son lit les échos qui lui sont parvenus de la séance du Jeu de Paume. « Ce mardi, 22 juin. »
La marquise fait le récit de son séjour à Paris pendant les journées révolutionnaires de Juillet. (23 juillet 1789).
Ripert fils annonce à l’avocat que madame de Villeneuve, ayant appris que le grand prieur avait eu une attaque d’apoplexie.
Ripert père donne de mauvaises nouvelles du grand prieur. « Carpentras, ce 21 août 1789 ».
La marquise note l’impuissance de la bourgeoisie à assurer l’ordre et la subsistance du pays. (1er septembre 1789).
La marquise pense que le désordre est au point où il ramènera l’ordre.
La marquise, avisée que la grande peur a gagné la Provence, demande, par précaution, à Gaufridy de mettre les papiers de famille en sûreté.
La marquise constate que l’on a perdu le militaire et la noblesse et que les honnêtes gens en sont encore à attendre un commencement de bien. (29 septembre 1789).
Ripert fils annonce que le grand prieur est mort et que madame de Villeneuve a fait main basse sur ce qui restait de son mobilier. (28 septembre 1789).
La marquise raconte sa fuite de Paris pendant la journée du cinq octobre.
La marquise reste à la campagne, moins par crainte que par nécessité, et pense que ses biens du Comtat sont exempts de la contribution du quart. (24 octobre 1789).
L’abbé Gabriel compare de Rome l’état présent et passé du royaume.
La marquise résume en quelques lignes l’administration du grand prieur. (26 novembre 1789).
La marquise assure que les honnêtes gens ne correspondent plus entre eux que par des écrits anonymes. (15 décembre 1789).
Madame de Montreuil s’oppose à ce qu’on remette à l’ordre de Malte un mémoire désobligeant pour la mémoire du grand prieur. (30 janvier 1790).
La marquise raconte les scènes populaires qui ont accompagné la déclaration du roi à rassemblée. « Ce samedi, 13 février 90 ».
La marquise conte ce qui se dit dans la rue, dans les boutiques et dans les prisons.
La marquise parle de la disparition de la monnaie.
Madame de Montreuil fait prévoir à l’avocat la prochaine libération de M. de Sade. (Le 23 mars).
La marquise avise Gaufridy de la mise en liberté de son mari et de son dessein de demander la séparation.
Ripert indique comment les états généraux ont été décidés dans le Comtat. (5 avril 1790).
Le marquis fait savoir qu’il est libre et demande de l’argent.
Le marquis promet d’être désormais dévot au saint vendredi. (12 avril 1790).
Le marquis dit avec quels sentiments il revient à la vie du monde et, en particulier, ceux qu’il nourrit pour les Montreuil et pour sa femme.
Le marquis pleure sur la noire trahison de sa femme et parle de ses projets. (Sans date).
Le marquis conte à l’avocat Reinaud comment il a été mis en liberté et lui donne son sentiment sur la révolution et sur le pays qui la fait. (19 mai).
Ripert fils raconte comment le saint-père a échoué à empêcher les états généraux. (19 mai 1790).
Le marquis expose à l’avocat ses griefs contre madame de Sade et lui dit par qui il l’a remplacée, mais en tout bien tout honneur. (Sans date).
La marquise est bien décidée à se séparer de M. de Sade. (Ce 13 juin 90).
Le marquis trouve que le langage que lui tiennent ses régisseurs n’est pas celui qu’il peut tenir à son boucher et à son boulanger.
Le marquis parle de la fête nationale. (17 juillet).
Le marquis a été volé par la faute de Langlois et fait un beau projet pour qu’il n’en coûte rien à Langlois ni, surtout, à lui-même. (Sans date).
Le marquis demande des meubles pour garnir « son dernier asile » ; il se prépare à plaider de nouveau contre madame de Sade, guigne l’héritage d’une cousine et veut son argent à jour dit. (26 novembre 1790).
Le marquis a rompu avec la présidente de Fleurieu et décrit son nouvel intérieur, rue Neuve-des-Mathurins. (Sans date).
Le marquis revient à sa vieille habitude de mettre ses propres paroles dans la bouche d’autrui. (18 décembre 1790).
Déclaration de l’état-major de la garde citoyenne, à Mazan, ou un précédent révolutionnaire à l’armée de Soulouque.
Le marquis envoie ses compliments de nouvel an et réclame ses étrennes. (6 janvier 1791).
Le marquis veut convaincre Reinaud qu’ils ont été l’un et l’autre les dupes des Montreuil ; il lui parle de ses ouvrages et de ses aventures de théâtre. (6 mars 1791).
La marquise entend contraindre M. de Sade à remplir ses obligations. (15 mars 1791).
Le marquis parle de la mort et des obsèques de Mirabeau.
Le marquis ne paie pas ce qu’il doit à sa femme, mais consent à lui faire de petits cadeaux. (12 mai 1791).
M. de Sade apprend avec une grande douleur que sa tante de Villeneuve a été arrêtée par les brigands. (22 mai 1791).
Le marquis assure que crédit est mort et qu’on meurt de faim à Paris avec des billets plein ses poches.
Le marquis ne veut pas payer la contribution du quart et loue la prudence de l’avocat qui a gardé pour lui la lettre où il « travaillait » les brigands.
Le marquis fait à Reinaud l’éloge de sa nouvelle compagne, la dame Quesnet, et lui annonce entre autres nouvelles, la prochaine publication de « Justine ». (12 juin).
Le marquis soumet un projet d’acquisition d’une maison aux conseils et aux lumières de MM. Reinaud et Gaufridy.
Le marquis se refuse à reconstruire les murailles de Mazan pour satisfaire aux vœux d’une population imbécile. (9 juillet).
Ripert père parle du passage à Mazan des médiateurs de la France et des moyens de persuasion dont ils sont pourvus. (15 août 1791).
Le marquis ne retient d’un compte que la balance. (Sans date).
M. de Sade presse Gaufridy de prendre la ferme générale de ses biens, sinon il l’offrira à la marquise comme un moyen de clore leur procès. (Sans date).
Le marquis injurie Lions aîné avant d’en passer par ce qu’il dit. (10 septembre).
M. de Sade apprend que sa cousine de Raousset veut aller s’installer à la Coste et supplie l’avocat de l’en détourner car cette dame a hérité du travers de sa mère et déménagera tout. (4 octobre 1791).
Le marquis a appris la mort soudaine de madame de Raousset ; il la pleure, croit en hériter, prend feu sur cet héritage, tombe dans un grand abattement en constatant qu’il s’est trompé, puis dicte à l’avocat les mesures à prendre pour avoir, au moins, celui de madame de Villeneuve.
(Ma lettre ne commence à avoir le sens commun qu’à la marque OOOOO.)
Le marquis dresse, à tête reposée, un plan pour obtenir de madame de Villeneuve qu’elle fasse un testament en sa faveur et parle de la représentation de sa première pièce.
Le marquis pense que le meilleur moyen de ne pas perdre son temps et ses peines avec madame de Villeneuve serait d’en tirer de l’argent tout de suite. Il parle de ses fils, de sa cousine, de ses projets, de ses confitures, de ses effets perdus, de son procès avec sa femme, de la constitution et du roi.
Le marquis annonce que ses démêlés avec madame de Sade touchent à leur terme et fait à l’avocat sa profession de foi politique, pour autant que sa qualité d’homme de lettres lui permet d’en avoir une. (5 décembre).
Lions aîné salue le départ de la garnison arlésienne. (28 décembre).}}
Le marquis avise plaisamment son régisseur des dettes qu’il a faites. (Sans date).
Reinaud annonce à Gaufridy la fin du procès de M. de Sade et de sa femme. (2 février 1792).
Le marquis accuse son fils le chevalier de s’être rendu auprès de madame de Villeneuve pour lui souffler son héritage. (6 février 1792).
Le marquis pense que le chevalier a été conseillé par les parents de sa femme et déplore l’erreur commise par le feu comte lorsqu’il lui a fait épouser cette fille de maltôtiers. (15 février 1792).
Le marquis s’est trompé sur les intentions du chevalier, mais il n’y voit que trop clair sur celles de sa tante de Villeneuve. Il demande renseignements et conseils en vue du voyage qu’il voudrait faire en Provence avec la dame Quesnet. (Sans date).
Le marquis est rempli de crainte pour son cher avocat qui aurait été obligé de prendre la fuite.
Le marquis a appris le retour de son régisseur ; il veut savoir si « l’humeur jacobite » règne à la Coste et annonce la chute d’une de ses pièces. (7 avril 1792).
Le marquis écrit au président du Club de la Constitution à la Coste et cherche à sauver ses créneaux au prix d’une déclaration révolutionnaire.
Le marquis estime que tous les Provençaux sont devenus fous. (28 avril).
Le marquis a reçu des municipaux de la Coste une lettre « fraternelle » l’invitant à retourner au pays ! (Sans date).
Le marquis cherche une pension bourgeoise à Avignon pour la dame Quesnet et pour lui-même. (Sans date).
Le marquis veut faire donner une sépulture inviolable à Laure.
Le marquis n’entend pas rembourser un insolent emprunt de son fils le chevalier et apprend à Gaufridy l’étrange équipée de la fille à la Soton. (10 juillet).
Le marquis met l’avocat au fait du tapage que mène la Soton. (Sans date).
Ripert fils, qui peut-être a eu peur davantage, se flatte d’avoir été plus courageux que l’avocat en assistant au repas patriotique de la fête nationale. (16 juillet 1792).
M. de Sade se ménage une preuve de civisme en faisant attester conforme aux originaux, par les citoyens Macarel et Girouard, la copie de trois lettres qu’il écrit au président de Montreuil, à sa femme et à ses fils touchant l’émigration de ceux-ci.
Copie de la lettre écrite à ma femme relativement au même objet.
Copie de la lettre à mes enfants relativement au même objet.
Le marquis adjure l’avocat de ne pas l’abandonner. (25 août 1792).
Le marquis, malade et sans le sol, demande à l’avocat de l’argent et des armes contre les calomnies de la Soton.
Le marquis conte à l’avocat les massacres de septembre.
Le marquis, avisé que Gaufridy a dû se réfugier à Lyon, lui offre derechef l’hospitalité. (13 septembre 1792).
1. – Extrait des registres de la municipalité de la Coste, district d’Apt, département des Bouches-du-Rhône.
2. – Proclamation de la municipalité de la Coste.
3. – Rapport des citoyens Bas, officier municipal, et Béridon, notable, de la Coste.
Le marquis demande des détails sur le pillage de la Coste. (10 octobre 1792).
Le marquis, dans l’excès de ses maux, ne distingue plus entre ceux qui le persécutent et ceux qui le servent et n’admet point d’excuse au silence de l’avocat. (14 octobre 1792).
Le marquis supplie l’avocat de retourner en Provence ; il apprend l’étendue de son malheur et ne peut concevoir que la Révolution lui ait joué ce tour-là. (Sans date).
M. de Sade conte qu’il a été chargé par sa section de lever les scellés chez les Montreuil et déclare ne plus avoir de « prétention aristocrate ». (30 octobre).
Le marquis a reçu de Paulet un récit détaillé du pillage de la Coste et promet à l’avocat, s’il veut bien venir reprendre le timon de ses affaires, de lui laisser le temps de se purger. (7 novembre).
Copie de la lettre de Paulet établie par le marquis le 11 novembre.
Le marquis, partagé entre son désir et sa crainte d’aller en Provence, met une rubrique à la lettre où il demande à l’avocat un conseil et un engagement. (10 décembre 1792).
Le marquis veut qu’on lui envoie de l’argent et non pas qu’on lui parle de l’entretien de ses terres et du paiement de ses dettes.
Le marquis essaie de piquer l’avocat pour obtenir de lui qu’il envoie de l’argent ou réponde à ses lettres ; il a appris qu’on l’avait inscrit par erreur sur la liste d’émigrés des Bouches-du-Rhône. (Sans date).
Le marquis conte à l’avocat sa rencontre avec le président de Montreuil. (6 avril).
Le marquis est juré d’accusation et a reçu la visite de son beau-père. (13 avril).
Le marquis n’a ni sol ni crédit et va se brûler la cervelle si on ne lui envoie de l’argent. (5 mai).
Le marquis est devenu président de sa section et tient le papa Montreuil sous sa couleuvrine.
Le marquis a fait passer sa belle-famille à une liste épuratoire au lieu de la perdre ; il s’est refusé à mettre aux voix une motion sanguinaire et a dû quitter la présidence de sa section. (3 août).
Le marquis apprend que Gaufridy aurait pris de nouveau la fuite ; il regrette que l’avocat n’ait pas imité son exemple et fait taire la calomnie en ne bougeant pas. (Sans date).
Le citoyen Sade, homme de lettres, envoie à Gaufridy la déclaration de revenus qu’il a faite et lui demande de faire certifier ses chiffres par les municipalités de la Coste, de Mazan, de Saumane et d’Arles.
Le marquis, mécontent de la déclaration que lui a faite Fage touchant la demande du comédien Bourdais, établit de sa propre main les termes du certificat qu’il attend de lui, et marque à l’avocat de quels moyens on doit user pour écarter toute compétition à la succession de M. de Murs.
M. de Sade communique à l’avocat, pour qu’il en use préventivement, le texte d’une pétition qu’il se propose d’envoyer « aux législateurs de la Convention » afin d’échapper aux mesures projetées contre les parents d’émigrés.
Le marquis n’a pas obtenu ce qu’il voulait de la complaisance de Fage et de celle des municipalités du Comtat et de Provence ; celle de la Coste lui a fait l’affront de ne pas lire ses discours patriotiques. (22 Nivôse).
Le marquis prend l’avocat dans un dilemme. (12 pluviôse).
Le marquis représente aux membres du comité révolutionnaire d’Apt qu’ils se sont un peu trop pressés de saisir ses effets.
Le marquis parle pour les oreilles qui sont derrière la porte. « Ce 22 germinal ». (11 avril 1794).
Le marquis demande des nouvelles de Gaufridy, de ses affaires et de son argent. Il donne comme étant la sienne l’adresse de la citoyenne Quesnet. (4 messidor).
Le marquis, sorti de prison, craint que son ami n’ait eu à pâtir, comme lui-même, de la tourmente révolutionnaire, mais il se flatte des marques particulières d’estime que le comité de sûreté générale lui a données en le libérant. (Sans date).
Le marquis demande de l’argent au citoyen Audibert, son fermier à la Coste, et, pour être plus sûr de l’obtenir, se vante d’avoir le bras long.
Le marquis conte sa détention à Gaufridy et lui offre ses services. Il a appris la mort de Reinaud. (29 brumaire, an 3).
Le marquis recommence à crier misère et a toujours son pistolet chargé à portée de la main. (10 frimaire).
Le marquis et Quesnet travaillent à obtenir la grâce de Gaufridy et de son fils. (16 frimaire, an III).
Le marquis a obtenu la liberté de son ami, mais c’est à la citoyenne Quesnet qu’il la doit. (22 frimaire).
Le marquis attend son argent alors que Gaufridy n’a pas attendu sa grâce. Il fait de grands projets pour vendre, et pour retenir. (2 nivôse).
Le marquis accorde un souvenir à des amis guillotinés et se flatte que l’avocat ne fera à nul autre qu’à lui le mérite de sa liberté. (17 nivôse).
Le marquis a fait traite sur l’amitié de l’avocat et non sur sa bourse. (22 nivôse).
Le marquis se plaint du froid qu’il fait, de l’état de sa santé, ébranlée par la vue de la guillotine, et de celui, plus fâcheux encore, de sa bourse. Le vieux président de Montreuil est mort. (2 pluviôse, an III).
Le marquis prend part à la douleur de l’avocat, mais le supplie de ne pas oublier son argent.
Le marquis entreprend madame Gaufridy d’une façon assez inopportune.
M. de Sade charge deux amis de l’avocat de lui remettre un pli qu’il n’avait pas osé confier à la poste.
Le marquis tance vivement Gaufridy qui ne l’a pas avisé de la mort de M. de Murs et le somme de faire immédiatement valoir ses droits à l’héritage.
Le marquis envoie à Gaufridy la copie d’une lettre que madame de Villeneuve lui a écrite pour lui proposer de louer Mazan et celle de la réponse qu’il a faite à Quinquin.
Le marquis qualifie d’indécente la proposition de sa tante, mais enjoint toutefois à l’avocat de l’accepter s’il estime que la vieille dame ne peut pas aller à deux ans. (4 ventôse).
« Copie de la lettre du citoyen Sade, de Paris, adressée au citoyen Archias, d’Aix, à la date du 17 germinal », pour lui faire connaître qu’il ne lui vend plus sa bastide, mais qu’il garde une partie du prix déjà touché.
Le marquis écrit, sur papier timbré, à Gaufridy pour lui exposer à quelles conditions son beau-frère Archias pourra encore devenir acquéreur de la bastide de Saumane.
Le marquis annonce le succès de sa petite opération et console l’avocat. (12 floréal).
M. de Sade apprend que ses fils n’ont jamais émigré, au moment même où un nouveau décret va rendre sa position dangereuse, et il veut que Gaufridy publie cette nouvelle.
Le marquis ne peut admettre d’aller en sabots quand ses fermiers vont en voiture, « Ce 13 prairial, premier juin v.s., l’an III de la république française, de J.-C. 1795. »
Le marquis, bien qu’ils soient sans conteste en règle avec la loi, se sert du nom de « Vogel » pour désigner ses fils.
Le marquis souffre de la vie chère, mais s’entend assez bien à faire travailler son argent, en attendant d’aller se retirer à Saumane. (18 thermidor).
Le marquis n’est peut-être pas un financier bien exact, mais il sait que l’argent paie les soins qu’on lui donne quand il est malade. (9 fructidor).
Le marquis parle de la journée du treize vendémiaire. (15 vendémiaire).
Le marquis reproche à l’avocat de s’être moqué de lui en lui envoyant trente-six francs.
Le marquis, annotant une lettre de la citoyenne Ripert, compose sans le vouloir une bonne scène comique.
Lions puîné consent à ne pas abandonner les affaires de M. de Sade malgré les procédés malhonnêtes de celui-ci. (Arles, 24 brumaire, an IV).
Madame de Villeneuve rabat les prétentions du marquis sur la vaisselle de l’abbé par une argumentation péremptoire. (Avignon, 23 ventôse an IV).
Le marquis, un peu déconfit par la réponse de sa tante, prétend faire valoir ses droits et fait un savant distinguo sur l’emploi de la nouvelle monnaie légale. (13 germinal).
M. de Sade a mis au net ses idées touchant l’usage des mandats et instruit Charles Gaufridy de ses intentions envers ses enfants et sa femme. (30 germinal).
Le marquis, sous la menace d’une nouvelle loi contre les parents d’émigrés, rappelle à Gaufridy le discours qu’il doit tenir à quiconque l’entreprendrait là-dessus. (27 floréal).
Le marquis démontre à Charles Gaufridy que sa dernière lettre porte le triple caractère de l’impudeur, de la fausseté et de la méchanceté. (19 prairial).
M. de Sade, qui attend de l’argent, fait passer une lettre circulaire « à tous les citoyens qui peuvent porter le nom de Perrin, banquiers ou négociants, dans les différents hôtels garnis de la rue de Grenelle-Honoré et notamment, je crois, à celui de la Paix, en face de la rue des Deux-Écus. »
Gastaldy, médecin de la section de la Fontaine-de-Grenelle, certifie que la santé de M. de Sade ne peut s’accommoder des avanies qu’on lui fait et de la privation d’argent où on le tient.
Le marquis aime mieux mourir que de dépendre plus longtemps des affreuses paresses de l’avocat.
Le marquis supplie Charles Gaufridy de ne pas se fâcher de ses cris et de ses soupçons : cela soulage et ne tire pas à conséquence.
Copie de la lettre écrite par le citoyen Sade, de Paris, au citoyen Archias, d’Aix, pour le retard qu’il met à lui faire passer ses fonds. (21 messidor, an IV).
Copie de la réponse d’Archias à la lettre ci-dessus.
Le marquis affirme à Charles Gaufridy que ce ne sont pas les patriotes, mais les aristocrates, qui l’ont fait arrêter sous Robespierre. (27 messidor).
Le marquis proteste à Charles Gaufridy de l’honnêteté de son « injonction » et jure, par l’héritage de son père, qu’il lui donnera bientôt la preuve de son attachement.
Le marquis annonce à l’avocat qu’il a vendu sa terre de la Coste au député Rovère. (25 fructidor, l’an IV).
Le marquis a vendu la Coste, mais il craint que l’argent ne soit pas pour lui. (24 vendémiaire).
Le marquis méprise les plates insolences de Charles Gaufridy et ne veut plus avoir affaire à lui. « Ce 2 janvier (V. S.) ». (12 nivôse, an V).
Madame de Sade a pris ses sûretés sur le domaine vendu par le marquis. Elle conte à l’avocat ce qu’il est advenu d’elle-même et des siens Pendant et depuis la Terreur. (Paris, ce 5 mars v. s. an V).
Le marquis espère bénéficier de la restitution des droits féodaux à la barbe de Rovère et se prépare à plaider contre lui.
Le marquis a besoin de trois mille livres pour préparer la surprise du premier mai et jure à l’avocat qu’il ne songe nullement à se rendre en Provence. (20 germinal).
M. de Sade est cité devant le tribunal correctionnel d’Avignon.
Le marquis désavoue, par un acte notarié, l’accusation qu’il a portée contre le sieur Perrin, fonctionnaire public.
M. de Sade fait signifier son désaveu au sieur Perrin, qui marque à quelles conditions il renoncera à poursuivre l’affaire.
Bonnefoy, ci-devant géomètre à Colombe et futur épicier, raconte le voyage qu’il a fait avec M. de Sade et la citoyenne Quesnet. (Paris, ce 6 brumaire, an VI).
Le marquis et « Sensible » sont encore pleins des souvenirs de Provence. (26 brumaire).
Le comte de Sade, fils aîné du marquis, remercie l’avocat d’avoir empêché son père de faire un mauvais marché. (Paris, ce 15 frimaire, an VI)*.
Le marquis apitoie l’avocat sur le sort de Sensible.
Madame de Sade est obligée à Gaufridy de ce qu’il a fait pour rompre la vente d’une partie du bien d’Arles.
Le marquis travaille, sans grand succès, à faire lever le séquestre ; il craint que Barras ne le connaisse et ne se souvienne des vieilles histoires ; il donne à l’avocat plusieurs moyens de duper madame de Sade et les créanciers ; sa fille est venue dîner chez Sensible : elle est bête et bridée comme un oison. (27 nivôse).
Le marquis impute à l’indolence de Gaufridy les difficultés dans lesquelles il se trouve.
La citoyenne Quesnet invite François Gaufridy et sa sœur Benoîte à venir voir la superbe ville de Paris. (21 pluviôse, an VI)*.
Le marquis est peiné des marques de mépris ou d’indifférence que l’on donne à Sensible. (20 germinal).
Le marquis, dont les revenus et les meubles sont saisis, maudit les auteurs de ses maux et court se cacher.
Le marquis dépeint à François Gaufridy l’état où l’a mis la lettre « foudroyante » de son père. (12 prairial, an VI).
Le marquis, trahi par l’avocat, espère en la constance de Quesnet. (12 prairial, an VI).
Le marquis tente de mettre le ciel dans ses intérêts par le canal de la citoyenne Charlotte Archias. (16 prairial).
Le marquis veut faire un « bail de moine » au preneur de sa terre d’Arles. (14 messidor).
Le marquis, dépourvu d’argent, mène la vie d’un pique-assiette. (19 frimaire, an VII).
Le marquis vit dans un grenier à Versailles et parle de son fils en termes affreux. (5 pluviôse, an VII).
Le marquis gagne quarante sols par jour au spectacle de Versailles et demande à François Gaufridy de le tirer de cet état d’abjection. (25 pluviôse, an VII).
Le marquis est vivement attaqué sur sa moralité par un ayant-cause de M. de Murs, son créancier. (10 germinal).
Le marquis menace l’avocat, pour leur commun malheur, de se jeter dans les bras de son fils. (16 germinal, an VII).
Le marquis accuse l’avocat d’être insensible, pusillanime, hypocrite, paresseux et lâche. (27 messidor, an VII).
Le marquis fait un nouvel éloge de Quesnet à François Gaufridy ; son fils est un gredin, tandis que celui de son amie promet d’avoir toutes les vertus de sa mère.
Le marquis appelle la vengeance du ciel sur le dévot avocat. (15 thermidor).
La citoyenne Quesnet supplie l’avocat de pardonner à M. de Sade la lettre qu’il lui a écrite. (17 thermidor, an VII).
Les administrateurs municipaux du canton de Clichy certifient la résidence du marquis et son civisme. « Clichy, le 18 thermidor, an VII de la république française une et indivisible. »
Le marquis est heureux d’avoir obtenu son pardon. (19 fructidor, an VII).
Le marquis n’a pas à ménager son fils, mais il déménage ses meubles. « Ce 5 brumaire, an VIII. »
Le marquis, réduit à l’aumône, est entré à l’hôpital de Versailles. (13 nivôse).
Le marquis ne peut concevoir que Charles Gaufridy se soit rendu à Arles après la levée du séquestre et n’en ait pas rapporté de l’argent. (27 nivôse).
Le marquis demande à l’avocat s’il a prié Dieu de lui pardonner le tort qu’il fait à son prochain. (Sans date).
Le marquis interpelle Charles Gaufridy après l’arrivée d’une lettre « sèche ». (12 pluviôse).
Le marquis accuse Charles Gaufridy et son père de retenir son argent afin de le faire valoir, mais il ne veut rien faire pour ôter aux fermiers en place tout prétexte à ne point payer ou pour en trouver de nouveaux. (Premier ventôse).
Le marquis écrit à « la citoyenne demoiselle Archias », qu’il est à la veille d’être emprisonné pour dettes. (Versailles, 3 ventôse).
Le marquis assure que l’avocat s’est perdu dans l’esprit du citoyen Cazade par la réponse qu’il lui a faite et lui donne un moyen honnête de se réhabiliter dans le sien. « Saint-Ouen, ce 15 germinal. »
Le marquis déclare à Charles Gaufridy qu’il n’entend pas être pris pour un imbécile et accuse, pour la seconde fois, l’avocat d’être acheté par les fermiers. « Saint-Ouen, ce premier mai. » (12 floréal).
Le marquis ne se tient pas pour battu, malgré la démission de l’avocat ; il veut que celui-ci reste à la tête de ses affaires et qu’on s’embrasse de bon cœur. (9 prairial).
Souvenirs et nouvelles de la maison des fous.
Demande d’un dernier service pour Quesnet.