Dictionnaire infernal/6e éd., 1863/Femmes

Henri Plon (p. 267).

Femmes. Il y eut une doctrine adoptée par quelques hérétiques, que les femmes étaient des brutes, mulieres non esse homines. Les prélats, au second concile de Mâcon, foudroyèrent cette extravagance, qui venait des rabbins. Nous ne rapporterons pas ici toutes les mille et une erreurs qu’on a débitées contre les femmes. Delancre et Bodin assurent qu’elles sont bien plus aptes que les hommes à la sorcellerie, et que c’est une terrible chose qu’une femme qui s’entend avec le diable. D’anciens philosophes disent aussi que la présence des femmes en certains jours fait tourner le lait, ternit les miroirs, dessèche les campagnes, engendre des serpents et rend les chiens enragés. Les philosophes sont bien niais.