Dictionnaire historique et critique/11e éd., 1820/Mucie


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MUCIE, femme de Pompée, était la troisième fille de Quintus Mutius Scévola [a], et la sœur de Quintus Métellus Céler (A). Elle se plongea dans l’adultère avec si peu de retenue, que son mari fut contraint de la renvoyer, quoiqu’il en eût eu trois enfans [b]. Ce fut pendant qu’il remportait tant de gloire dans la guerre contre Mithridate, que Mucie se débaucha. Il apprit cette mauvaise nouvelle, et ne s’en émut pas beaucoup ; mais en s’approchant de l’Italie, il considéra d’un sens rassis l’importance de ce déshonneur, et il en fut si touché, qu’il envoya à sa femme la lettre de divorce [c]. L’on a observé que la Providence voulut mettre par-là un contrepoids à la gloire qu’il venait de s’acquérir (B). Il se plaignit de Jules César, le corrupteur de Mucie (C), et il avait coutume, non sans gémir, de l’appeler son Égysthe, par allusion au galant de Clytemnestre, femme d’Agamemnon ; mais il ne laissa pas de s’allier avec lui quelque temps après. L’intérêt de son ambition passa l’éponge sur un si juste ressentiment (D). On lui en fit de cruels reproches [d]. Mucie trouva bientôt un autre mari : elle devint l’épouse de Marcus Scaurus, et lui donna des enfans. Pompée eut quelque chagrin contre ce nouvel époux : il se fâcha que l’on méprisât à un tel point son jugement (E). Auguste se servit de

  1. Ascon. Pedianus, in Argum. Orat. Ciceronis pro Scauro, pag. m. 170.
  2. Voyez les paroles de Suétone, dans la remarque (C).
  3. Plutarch., in Pompeio, pag. 641.
  4. Voyez la remarque (C).
cette Mucie pour faire en sorte

que Sextus Pompée son fils ne s’unît pas contre lui avec Marc Antoine, mais plutôt avec lui contre Marc Antoine [a]. L’on ne peut douter qu’il n’eût pour elle bien des égards, puisqu’après la journée d’Actium il fit grâce de la vie à Marcus Scaurus, fils de cette dame [b], et qu’il n’usa de cette clémence qu’en considération de Mucie. Cela nous montre que de tout temps la plupart des grands seigneurs ont regardé le cocuage comme une honte bourgeoise, et que les dames qui n’ont perdu que la bonne renommée n’ont guère perdu par rapport à la fortune et au crédit. Je remarquerai par occasion que Pompée ne fut pas heureux en mariage (F).

  1. Dio, lib. XLVIII, pag. m. 418, ad ann. 714.
  2. Idem, lib. LI, pag. 508.

(A) Elle était sœur de Quintus Metellus Céler. ] Cicéron nous apprend cela dans une lettre qu’il écrivit à Métellus. Egi cum Claudiâ, dit-il [1], uxore tuâ, et cum vestrâ sorore Muciâ, cujus ergà me studium pro Cn. Pompeii necessitudine multis in rebus perspexeram, ut eum ab illâ injuriâ deterrerent [2]. Ce passage montre que Q. Métellus Céler, et Q. Métellus Népos, étaient frères de Mucie, c’est-à-dire, selon Manuce [3], ou ses cousins germains, ou ses frères utérins. Ce dernier sentiment me paraît plus vraisemblable. Je crois que la mère de Mucie épousa Quintus Mucius Scévola, après avoir eu de Quintellus Metellus Népos les deux frères dont j’ai parlé. Voyez ci-dessous un passage de Dion.

(B) L’on a observé que la Providence voulut mettre par-là un contrepoids à la gloire que Pompée venoit de s’acquerir. ] Plutarque a fait cette observation : Si pensoit bien, dit-il [4] parlant de Pompée, à son retour en Italie y devoir arriver le plus honoré homme du monde, et desiroit se trouver en sa maison avec sa femme et ses enfans, comme aussi il cuidoit bien y estre attendu d’eux en grande devotion : mais le Dieu, qui a soin de mesler tousjours parmy les grandes et illustres faveurs de la fortune quelque chose de sinistre, le guettoit en chemin, et luy dressoit embusche en sa propre maison pour luy rendre son retour douloureux ; car sa femme Mutia en son absence s’estoit mal gouvernée. Or cependant qu’il en estoit loin, il ne tint conte des rapports qu’on luy en fit : mais quand il approcha de l’Italie, et qu’il eut ainsi, comme je pense, l’entendement plus à delivre pour penser de pres aux mauvais rapports qu’on luy en avoit fait : alors il lui envoia denoncer qu’il la renonçoit et repudioit pour femme, sans avoir lors escrit, ny jamais dit depuis pour quelle cause il la repudioit : mais la cause en est escrite és Epistres de Ciceron. Apprenons de là que la mémoire de Plutarque était plus vaste que fidèle. Il se souvenait que Cicéron avoit écrit quelque chose du divorce de Mucie, et cela avec des louanges de la conduite de Pompée. Sur la foi de sa mémoire, et sans consulter les lettres de Cicéron, il avança que l’on y trouvait les causes de ce divorce : mais il se trompe ; et si nous avions tous les auteurs qu’il allègue, nous trouverions qu’il a fait souvent de pareilles fautes. Voici tout ce qu’a dit Cicéron : Divortium Muciæ vehementer probetur [5]. C’est dans une lettre qui fut écrite l’an du triomphe de Pompée, c’est-à-dire l’an de Rome 692.

(C) Il se plaignit de Jules César, le corrupteur de Mucie. ] Suétone, ayant nommé plusieurs femmes que César avait aimées, finit par Mucie, et s’exprime ainsi : Etiam Cn. Pompeii Muciam. Nam certè Pompeio et à Curionibus patre et filio, et à multis exprobratum est quòd cujus caussâ post tres liberos exegisset uxoren, et quem gemens Ægysthum appellare consuêsset, ejus posteâ filium potentiæ cupiditate in matrimonium recipisset.

(D)... L’intérêt de son ambition passa l’éponge sur un si juste ressentiment. ] Les plus courageux de tous les hommes agissent en bien des rencontres comme les plus lâches : ils oublient les outrages les plus sanglans, pourvu que le dessein de s’agrandir trouve son compte dans la réconciliation. Pompée, au retour de la guerre de Mithridate, voulait faire ratifier toute sa conduite, et obtenir des terres pour les soldats [6] : c’était porter ses vues bien loin. Il fit créer consuls les deux personnes dont il attendait le plus de faveur ; mais il s’y trompa : l’un, savoir Afranius, était plus propre à danser qu’à toute autre chose ; l’autre, savoir Métellus Céler, le contrecarra en tout et partout, dans la colère où il était depuis le divorce de sa sœur Mucie [7]. Ainsi Pompée n’obtenant rien, et sentant la diminution de son crédit, forma une ligue avec Crassus et avec César, laquelle fut la source maudite du renversement de l’état. Voilà presque toujours la chaîne des plus grandes révolutions. Faites-en l’analyse, vous les réduirez à un adultère. Si Mucie avait été une honnête femme, César n’eût point couché avec elle ; en ce cas-là Pompée ne l’aurait pas répudiée ; ne la répudiant pas, il aurait eu pour ami Métellus Céler ; l’ayant pour ami, il ne se fût point associé avec Crassus et avec César ; association funeste ! comme Caton le sut bien prédire [8]. On employa les mariages à mieux cimenter la ligue. César, qui avait promis sa fille à Servilius Cépion, se dédit de sa parole, et choisi Pompée pour son gendre, et fit espérer à Servilius la fille de Pompée, quoiqu’elle fût destinée au fils de Sylla. Celle de Pison fut mariée avec César, ce qui procura à Pison le consulat. Alors Caton ne put se tenir de s’écrier contre cette espèce de maquerellage, contre ce vilain trafic des dignités achetées par des noces, Ἐνταῦθα δὴ καὶ σϕόδρα μαρτυρομένου Κάτωνος, καὶ βοῶντος, οὐκ ἀνεκτὸν εἶναι, γάμοις, διαμαςροπευομένης τῆς ἡγεμονίας, καὶ διὰ γυναίων εἰς ἐπαρχίας καὶ ςρατεύματα καὶ δυνάμεις ἀλλήλους ἀντεισαγόντων. Quo tempore palàm testatus est Cato, clamavitque rem indignam esse, ut addiceretur nuptiarum lenociniis imperium, ac per mulieres mutuò se ad provincias, imperia, exercitus proveherent [9].

(E) Pompée se fâcha que l’on méprisait... son jugement. ] Et il le fit bien sentir à Scaurus, accusé de concussion l’an de Rome 699 [10]. Scaurus avait une grande confiance aux bons offices de Pompée [11]. Il avait un fils qui était frère utérin des fils de Pompée : c’était le fondement de son espérance ; mais il y fut attrapé, car Pompée ne le servit point : il fut moins sensible à la liaison de sang qui était entre ses fils et le fils de l’accusé, qu’à l’affront qu’il avait reçu d’un homme qui avait marqué de l’estime pour une femme que lui Pompée avait flétrie. Je ne dis rien là que je n’aie lu dans un ancien écrivain, et qui ne soit vraisemblable. In eo judicio neque Pompeius propensum adjutorium præbuit, (videbatur enim apud animum ejus non minùs offensionis contraxisse, quòd judicium ejus in Mutiam, crimine impudicitiæ ab eo dimissam, deviùs fecisse existimaretur, cùm eam ipse probâsset, quàm gratiæ acquisisse necessitudinis jure, quòd ex eâdem uterque liberos haberet) neque Cato ab æquitate eâ, quâ et vitam ejus, et magistratum illum decebat, quoquàm deflexit [12].

(F) Pompée ne fut pas heureux en mariage.] Il eut cinq femmes. La première se nommait Antistia. Il la répudia malgré lui, pour complaire à Sylla le dictateur, qui voulut qu’il épousât Émilie, fille de Scaurus et de Métella. Celle-ci était alors femme de Sylla. Émilie était mariée et grosse. C’est pourquoi Pompée ne l’épousa que pour céder aux volontés impérieuses du dictateur. Il n’approuvait. point dans son âme que l’on arrachât Émilie enceinte à son mari, et qu’on l’obligeât à répudier misérablement et ignominieusement Antistia [13], dont le père n’avait été tué que parce qu’on le soupçonnait de favoriser le parti de Sylla, à cause de Pompée. La mère d’Antistia s’était tuée en apprenant la fin tragique de son mari. Pompée ne fut pas long-temps avec Émilie ; car elle mourut en accouchant de l’enfant dont elle était grosse quand elle entra chez Pompée [14]. Il se maria ensuite avec Mucie ; et, après l’avoir répudiée, avec Julie, fille de César, laquelle devait épouser Cépion dans peu de jours [15]. Soit qu’il l’aimât, soit qu’à cause qu’il en était tendrement aimé, il ne voulût pas se séparer d’elle, il s’amusa à la promener de lieu en lieu, et à lui montrer les plus belles maisons de plaisance de Italie, sans se mêler des affaires [16]. Cette vie molle lui fit du tort, et l’exposa à la médisance. Cela ne dura guère. Il se fit des meurtres proche de lui un jour de comices, et il fut obligé de prendre d’autres habits, car le sang avait sali ceux qu’il portait. Julie, les ayant vus en cet état entre les mains des domestiques, fut si émue qu’elle tomba évanouie, et qu’elle fit une fausse couche. Quelque temps après elle devint grosse, et mourut en accouchant d’une fille [17], qui ne vécut que peu de jours [18]. Enfin, il épousa Cornélie, et quoiqu’elle fût d’un grand mérite, il eut le malheur d’apprendre qu’on blâmait beaucoup ce mariage. Voici une citation de Plutarque bien curieuse : « Pompejus, retournant en la ville, espousa Cornelia, la fille de Metellus Scipion, non fille, ains de nagueres demeurée vefve de Publius Crassus le fils, qui fut occis par les Parthes, auquel elle avoit esté mariée la première fois. Ceste dame avait beaucoup de graces pour attraire un homme à l’aymer outre celles de sa beauté ; car elle estoit honnestement exercitée aux lettres, bien apprise à jouer de la lyre, et scavante en la geometrie, et si prenoit plaisir a ouyr propos de la philosophie, non point en vain et sans fruit : mais qui plus est, elle n’estoit point pour tout cela ny fascheuse ny glorieuse, comme le deviennent ordinairement les jeunes femmes qui ont ces parties et ces sciences-là. Davantage elle estoit fille d’un pere auquel on n’eust sceu que reprendre, ny quant à la noblesse de sa race, ny quant à l’honneur de sa vie ; toutes fois les uns reprenoient en ce mariage, que l’âge n’estoit point sortable, pour ce que Cornelia estoit jeune assez pour estre plustost mariée à son fils ; et les plus honnestes estimoient qu’en ce faisant il avoit mis à non chaloir la chose publique au temps qu’elle estoit en si grands affaires, pour auxquels remedier elle mesme l’avoit choysi comme médecin, et s’estoit jetté entre les bras de luy seul, et cependant : il s’amusoit à faire nopces et festes, là où plustost il devoit penser que son consulat estoit une publique calamité, pource qu’il ne luy eust pas esté ainsi baillé extraordinairement à lui seul, contre la coustume, et les loix, si les affaires publiques se fussent bien portez [19]. » Cette illustre dame se repentit, de n’avoir pas exécuté la résolution qu’elle avait prise de se tuer, quand elle se vit privée de son premier mari [20] : elle s’en repentit, dis-je, en voyant Pompée sur le rivage de Mitylène, dans un triste état après la bataille de Pharsale. On l’avait laissée dans cette ville pendant la guerre : elle y avait reçu des nouvelles si avantageuses touchant le combat de Dyrrachium [21], qu’elle l’avait cru décisif, et qu’elle n’en attendait point d’autre suite que d’apprendre que son époux poursuivait César. On lui avait amplifié les pertes de l’ennemi pour la flatter, pour la réjouir ; c’est la coutume. Jugez de sa désolation, quand elle vit son mari réfugié à l’île de Lesbos, sur un vaisseau d’emprunt [22]. Elle fut sa fidèle compagne dans sa fuite jusques en Égypte [23] ; et ayant recouvré ses cendres, elle les enterra sur le mont d’Albe [24]. Mais cette fidélité fut, par accident, ce qui le perdit ; car si elle ne l’eût pas suivi, il se serait réfugié au pays des Parthes, et non en Égypte où on le tua. On assure que la seule chose, qui le détourna de s’en aller vers l’Euphrate, fut la crainte du déshonneur à quoi la beauté et la jeunesse de Cornélie pouvaient l’exposer parmi des peuples lascifs. Il était si délicat sur ce chapitre, qu’il craignait même les faux jugemens. Cela montre qu’il ne fut pas trop heureux dans son dernier mariage, et qu’une épouse jeune et belle n’est guère commode à un voyageur [25]. Quoi qu’il en soit, vous serez bien aises de trouver ici un passage de Plutarque. Theophane Lesbien disoit que ce luy sembloit une grande folie, que de laisser le royaume d’Égypte, qui n’estoit qu’à trois journées.... pour s’aller jetter entre les mains des Parthes..., mener une jeune femme de la maison des Scipions entre des barbares, qui ne mesurent leur puissance ny leur grandeur, sinon en la licence de commettre toutes les vilanies et toutes les infamies qu’il leur plaist : car pose encore qu’elle ne soit point violée par eux, si est-ce neantmoins chose indigne, qu’on puisse penser qu’elle l’ait peu estre, pour avoir esté en la puissance de ceux qui ont eu moyen de le faire. Il n’y eut que ceste raison seule, ainsi comme l’on dit, qui destourna Pompeius de prendre le chemin d’Euphrates, au moins si nous voulons consentir que ç’ait esté le discours de la raison, et non sa mauvaise fortune qui l’ait guidé à prendre le chemin qu’il suivit [26].

Je ne sais à laquelle de ces cinq épouses de Pompée l’on doit appliquer ce qu’on lit dans Suétone. Un grammairien fort savant avait pour patrons Pompée et Caius Memmius. Il porta à la femme de Pompée un billet d’amour de Memmius. La dame le déféra à son mari, qui lui défendit l’entrée de sa maison [27]. Tout bien compté, il ne faut point prendre cela pour une bonne fortune de mariage, mais plutôt pour une infortune. Il est fâcheux d’être trahi par un savant qu’on avait aimé, d’être trahi, dis-je, par son homme d’étude, par l’homme de lettres de son hôtel. Il n’est point agréable d’apprendre qu’un homme tel que Caius Memmius tâche de séduire votre épouse, et lui propose par écrit un commerce de galanterie. On est bien aise, qu’au lieu d’y répondre favorablement, elle vous montre la lettre, et vous nomme le porteur ; mais enfin il vaudrait mieux que rien de toutes ces choses n’arrivât. L’imagination ne s’arrête pas où l’on voudrait. Qui vous répondra que pareils messages ont été toujours, ou seront toujours repoussés de cette manière ? Qui vous répondra qu’il ne faut point dire ici non amo nimiùm diligentes, trop de précaution est ruse : vous découvrez une intrigue afin de cacher les autres, et de les mettre à couvert de tout soupçon ? L’imagination, vous dis-je, est une coureuse qui se tourne de tous côtés dès qu’on la réveille. Souhaitez qu’on la laisse bien dormir.

Si quelques-uns trouvent étrange que je mette ici des choses qui sont étrangères à l’article de Mucie, je leur fais savoir que j’en use ainsi afin que l’on trouve ensemble ce qui concerne les mariages de Pompée. L’article de ce grand homme sera si long, que par prudence j’en détache des morceaux pour le rendre moins prolixe. J’ai déjà fait la même chose en de pareilles rencontres.

  1. Cicero, epist. II, lib. V, ad Famil., pag. 229, 230.
  2. C’est-à-dire, Quintus Métellus Népos, frère de celui à qui Cicéron écrit.
  3. Manutius, in Cicer. epist. II, lib. V, ad Famil.
  4. Plutarque, dans la Vie de Pompée, pag. 641 : je me sers de la version d’Amyot.
  5. Cicero, epist. XII, lib. I, ad Atticum, pag. 67.
  6. Dio, ubi infrà.
  7. Μέτελλος δὲ ὀργῇ ὅτι τὴν ἀδελϕὴν αὐτοῦ, καίτοι παῖδας ἐξ αὐτῆς ἔχων, ἀπεπέμπετο, καὶ πάνυ πρὸς πάντα ἀντέπραξεν. Metellus verò Pompeio iratus qui ejus sorori, susceptis etiam ex eâ liberis nuntium remisisset, in omnibus ei actionibus obstitit. Dio, lib. XXXVII, pag. 58, ad ann. 693.
  8. Plutarch., in Cæsare, pag. 713. Voyez-le aussi in Pompeio, pag. 644.
  9. Idem, ibidem, pag. 714, A.
  10. Ascon. Pedianus, in Argum. Orat. Ciceron., pro Scauro, pag. 168.
  11. Idem, ibidem, pag. 170,
  12. Idem, ibid.
  13. Ἐξελαυνομένης τῆς Ἀντιςίας ἀτίμως καὶ οἰκτρῶς. Expellitur Antistia ignominiosè miserèque. Plutarch., in Pompeio, pag. 613, B.
  14. Tiré de Plutarque, ibidem.
  15. Plutarch., ibidem, pag. 644.
  16. Idem, ibidem, pag. 647, B. Vous trouverez verrez aussi ces paroles, ibidem, pag. 644, F. Ταχὺ μέντοι καὶ αὐτὸς ἐμαλάσσετο τῷ τῆς κόρης ἔρωτι, καὶ προσεῖχεν ἐκείνῃ τὰ πολλὰ καὶ συνδιημέρευεν ἐν ἀγροῖς καὶ κήποις, ἠμέλει δὲ τῶν κατ᾽ ἀγορὰν πραττομένων. Brevi tamen ipse quoque uxoris juvenculæ emollitus est amore, ac ferè assiduus cum eâ ruri, et in hortis egit. Postmisit etiam negotia forensia.
  17. Ex Plutarcho, ibidem, pag. 647.
  18. Idem, in Cæsare, pag. 719, C.
  19. Plut., in Pompeio, pag. 648. Je me sers de la version d’Amyot.
  20. Plut. in Pompeio, pag. 659, A.
  21. Idem, ibidem, pag. 658.
  22. Idem, ibidem.
  23. Idem, ibidem, pag. 659 et seq.
  24. Idem, ibidem, pag. 662.
  25. Voyez la remarque (G) de l’article Sara, tom. XIII.
  26. Plutarch., in Pompeio, pag. 660 : je me sers de la version d’Amyot.
  27. Curtius Nicia hæsit Cn. Pompeio et Caio Memmio : sed quùm codicillos Memmii ad Pompeii uxorem de stupro pertulisset, proditus ab eâ Pompeium offendit, domoque ei interdictum est. Sueton., de clar. Gramm., cap. XIV.

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