Dents et dentistes à travers l’histoire/9

Laboratoire Bottu (1 - 2p. 45-60).

CHAPITRE IX

LA BUCCOMANCIE
BOUCHES HISTORIQUES

La physiognomonie, ou science de la physionomie humaine, est aujourd’hui presque complètement délaissée par les médecins et les naturalistes ; et cependant, quelle source de révélations, s’il se trouvait un nouveau Lavater ou un nouveau Gall, pour nous aider dans notre tâche. Nous avons heureusement pour guide, à défaut de ces spécialistes à la compétence incontestée, un ouvrage[1] qui se distingue par sa rareté, et dont nous avons l’heureuse fortune de posséder un exemplaire ; c’est ce livre que nous allons parcourir en votre compagnie, pour en extraire les curiosités qui en constituent l’attrait.

Rappelons cette pensée de Lavater, qui nous servira fort à propos d’épigraphe : « Tout ce que l’esprit humain renferme est placé sur la bouche : dans son état de repos, comme dans la variété infinie de ses mouvements, elle contient un monde de caractères. » Oui, l’ouverture de la bouche caractérise l’homme, elle exprime les passions de son âme, qu’elles soient tendres ou énergiques.

De tout temps, pourrait-on dire, chez toutes les nations civilisées, la science buccale a compté des adeptes. Le Livre des Proverbes, l’Ecclésiaste, le Cantique des Cantiques, en un mot la plupart des livres sacrés, contiennent des passages se rapportant à l’organe qui nous occupe. On sait l’importance qu’attribuait à la bouche Hippocrate, sous le double rapport de son hygiène et des maladies qui pouvaient l’affecter.

Aristote l’a étudiée, au point de vue des races et de la physiologie comparée. On conte que le physiognomoniste Zopire, rencontrant un jour Socrate, l’examina à la dérobée, puis dit aux gens qui l’entouraient : « Socrate est un des hommes les plus sages de la Grèce, ou, du moins, il passa pour tel. Eh bien ! je viens d’étudier ses lèvres, elles sont épaisses ; la muqueuse est rouge pourpre ; de plus, le bord se relève, comme les lèvres du bouc : Socrate est sujet à des vices honteux. » Le philosophe, à qui fut rapporté le propos, se contenta de répondre : « Zopire a raison. J’ai, naturellement, des penchants pervers, mais j’ai su dompter mes mauvais instincts. »

Les poètes de la grande époque romaine vantent à l’envi les merveilles de la bouche et s’indignent contre la négligence apportée par les dames, même de la société la plus choisie, à l’entretien de leurs dents et de leurs lèvres. Nous avons fait connaître les innombrables compositions, faites avec des poudres et des parfums, que les coquettes de Rome employaient, comme dentifrices ou comme opiats.

Mais l’étude de la physionomie humaine, et surtout de la bouche, est restée dans son enfance jusqu’au XVIe siècle ; encore, Porta ne posa-t-il que les linéaments de cette science encore dans les limbes. Puis sont venus, après ce prédécesseur de Cureau de la Chambre, médecin de Louis XVI, le célèbre peintre Lebrun, qui a eu le mérite d’établir, avant Lavater, les principes qui n’ont pas encore trop vieilli. « La bouche est la partie qui, de tout le visage, marque le plus particulièrement les mouvements du cœur. Lorsque l’âme se plaint, la bouche s’abaisse par les côtés. Lorsque l’âme est contente, les coins de la bouche se relèvent. Lorsqu’elle a de l’aversion, la bouche se pousse en avant et s’élève par le milieu. »

Combien de grands artistes ont étudié la bouche, qui portent les noms illustres d’Appelle, Michel-Ange, Raphaël, Le Titien, Léonard de Vinci !…

On a remarqué que les chanteurs célèbres ont la conformation buccale d’une régularité parfaite, et on a cité à cet égard quelques exemples qui paraissent, en effet, assez caractéristiques.


Nourrit était beau comme Antinoüs et avait la bouche d’Apollon du Belvédère.

Levasseur, dans le rôle de Bertram, de Robert le Diable, avait la beauté fantastique de l’archange déchu.

Mademoiselle Falcon, dans le rôle d’Alice, avait la bouche de Vénus et le plus beau sourire qu’on ait pu admirer au théâtre.

La Malibran avait une bouche qui rappelait les types de la Minerve des Grecs.

La Frezzolini n’a-t-elle pas un profil grec, tel qu’on en voit sur les médailles de cette époque ? Garcia n’avait-elle pas la bouche de Minerve, dans ses admirables intonations[2] ?

Et Madame Alboni, et Talma : Ceux qui ont vu notre immortel Talma, s’accordent tous à dire que cet inimitable tragédien avait la bouche grande, les lèvres épaisses, très régulières, en un mot le profil des héros et des Césars qu’il faisait revivre et parler sur scène.


On ne se doute pas des secrets que livre la bouche humaine, au physiognomoniste doublé d’un philosophe. Voici, d’après des portraits choisis parmi les plus authentiques, quelques bouches historiques.

Nous voici en présence de l’Homère de la poésie chrétienne, de l’immortel gibelin, le poète de la Divine Comédie, peint par son ami Giotto :


Il y a dans l’ensemble de la conformation buccale, de la fierté, de l’ironie, de la colère ; les lèvres semblent collées l’une à l’autre, comme si elles voulaient enlacer dans une étreinte convulsive toute une génération abhorrée. Qu’on étudie bien la bouche du Dante, et on y trouvera le type du proscrit et du conspirateur.


La bouche du Tasse offre des « signes très marqués de tristesse et d’amertume. La lèvre supérieure du Tasse est proéminente et indique une passion très contrariée… La lèvre inférieure se contracte aux deux extrémités, signe évident d’une imagination par trop exaltée ».

La sensualité éclate dans toute la physionomie de l’Arioste ; on lit, à travers ces traits, cette imagination joyeuse et débordante, qui faisait dire à un pape, après avoir lu l’Orlando furioso : « Où donc avez-vous trouvé toutes ces balivernes, seigneur Arioste ? » On sait combien l’Arioste était gourmand et débauché ; il ne démentait pas l’idée qu’on s’en fait d’après ses effigies.

Machiavel est le type du sphinx de la politique ; il n’y a guère que Talleyrand qui puisse lui être comparé. Sa bouche tient à la fois « des mâchoires du tigre et de la gueule allongée du renard ». Mais il y a plus de fermeté chez Machiavel, plus de finesse chez Talleyrand.

Les lèvres seules de Michel-Ange suffisent pour indiquer la « fierté de son génie et son caractère indomptable ». La majesté y prédomine ; dans celle de Raphaël, c’est la grâce.

On a plusieurs portraits d’Érasme, dus à son ami Holbein, où il figure avec son légendaire bonnet sur la tête. « On dirait que les lèvres sont toujours prêtes à laisser échapper un propos satyrique ; on y voit passer le sourire d’un observateur intelligent, qui saisit les ridicules imperceptibles à tout autre qu’à lui. »

Que de révélations nous apportent les bouches de Montaigne, de Rabelais, de Marot ! Que d’esprit, que de malice chez ces grands railleurs !

L’examen des bouches royales nous amène aux constatations les plus inattendues.

Lorsque saint Louis mourut, à 55 ans, sa mâchoire inférieure ne portait plus qu’une seule dent. Au nombre des précieuses reliques que possède l’abbaye de Saint-Denis, il en est une qui attire particulièrement l’attention du visiteur : c’est « la mandibule de monsieur Saint-Louis, tout entière défaillant à l’exception d’une dent[3] ». Il avait perdu celles qui lui manquaient en Orient, au cours de la Croisade. C’était, apparemment, du scorbut dont il était affecté ; le texte du chroniqueur Joinville, qui l’accompagnait dans son expédition contre les infidèles, ne donne matière à aucune équivoque :


Il venoit tant de chair morte aux gencives de nos gens qu’il convenoit que nos barbiers l’enlevassent, pour leur permettre de mâcher et d’avaler. C’étoit grand’ pitié d’ouïr crier dans l’armée les gens à qui l’on coupoit les chairs, car ils crioient tout ainsi que femmes qui sont en train d’accoucher.


Qui n’a remarqué l’épaisseur des lèvres chez François Ier[4], cette bouche sensuelle et joyeuse, indice des fortes passions si admirablement rendue par son peintre, le Titien ? Henri III avait, au contraire les lèvres minces et pincées, qui le caractérisent si bien.

Charles-Quint, François II ont la bouche des adénoïdiens, que nous avons trop souvent décrite, pour nous y attarder.

Lèvres épaisses, sourire narquois, bonhomie — ne vous y fiez pas ! — répandue sur tout le visage : vous reconnaissez le Gascon, le Béarnais, nostre Henric, comme le désignaient ses sujets ; ce fils de Jeanne d’Albret, cet ancien huguenot qui disait, avec plus d’esprit que de conscience : « Paris vaut bien une messe. »

Henri IV eut, de bonne heure, les dents gâtées. Un registre de ses comptes, au temps où il n’était encore que roi de Navarre, nous dévoile que, dès 1576, sa dépense était de vingt sous par mois, grosse somme pour une cour si besoigneuse. Le même registre contient, à l’année 1581, cette mention : « Or pour plomber les dents du Roy, 15 livres, 15 sols[5]. »

Chez Louis XIII, on ne trouve plus la mâle physionomie de son père. « Les lèvres sont grosses et l’inférieure, pendante, indique une faiblesse de caractère… »

Son médecin, Héroard, signale souvent, dans son Journal, chez son royal client, de la carie dentaire et des nuits d’insomnie dues à cette cause. Il est certain que la mastication fut, chez lui, de bonne heure, insuffisante et, par suite, les digestions pénibles[6].

La conformation de la bouche, chez Richelieu est très particulière.


Le menton, très prononcé, désigne une fermeté indomptable ; les lèvres, dessinées avec beaucoup de finesse, indiquent de grandes préoccupations ; il y a, dans l’ensemble, de la ruse et de la force… Tout indique que Richelieu avait conservé ses dents ; on le voit clairement à la disposition des mâchoires.


La bouche de Louis XIV va nous arrêter plus longuement. On possède, au surplus, assez de reproductions de la physionomie de cette Majesté, pour déterminer son opinion.

Dans sa jeunesse, le menton est fort, les mâchoires prononcées, mais régulièrement dessinées ; le nez, très aquilin, comme chez les Bourbons ; les lèvres grosses, surtout la lèvre inférieure proéminente, rappelant la maison d’Autriche, dont sa mère lui a légué les stigmates. « L’ensemble de la bouche dénote un grand fond d’orgueil, tempéré par la galanterie chevaleresque qui domina longtemps à la cour du Roi-Soleil. »

Trente ans avant sa mort, en 1685, il ne lui reste presque plus de dents à la mâchoire supérieure, et celles du bas sont toutes cariées. On s’aperçoit, cette année-là, qu’il existe, au maxillaire supérieur, « un trou qui, toutes les fois qu’il buvait ou se gargarisait, portoit l’eau de la bouche dans le nez, d’où elle couloit abondamment comme d’une fontaine. Ce trou s’étoit fait par l’éclatement de la mâchoire arrachée avec les dents, qui s’étoit enfin cariée et causoit quelquefois quelque écoulement de sanie de mauvaise odeur ». Dubois, le dentiste du roi, appliqua le traitement qui convenait dans la circonstance : les cautérisations au fer rouge, et la guérison s’ensuivit.

Ce Dubois était, d’ailleurs, renommé pour son adresse opératoire. Il arrachait les dents de l’auguste patient avec un élévatoire d’invention nouvelle et dont le chirurgien Dionis fait le plus grand éloge. Nous savons, par le même Dionis[7], qu’en ce qui concerne les instruments dont on se servait pour la bouche du roi et des princes, ils étaient en or ; et, ajoute le narrateur, « s’il y avoit encore un métal plus précieux, on l’emploierait à leur service, pour qu’ils récompensent magnifiquement ».

Il y avait, aux gages de Louis XIV, un autre dentiste nommé Forgeron, qui touchait 2.295 livres de gages annuels, plus 1.500 livres pour remplir le même office auprès du dauphin et de la dauphine. C’est lui qui était chargé de nettoyer et extraire les dents, et de fournir de racines et d’opiats, quand le roi lavait sa bouche[8].

Le dentiste de Louis XV et de Louis XVI était le fameux Bourdet, dont l’habileté était de tous reconnue. C’est lui qui, en visitant la bouche du Bien-Aimé, un peu avant que ne se manifestassent les premiers symptômes du mal qui devait l’emporter, reconnut, à l’aspect des gencives, l’approche d’une maladie grave, et son pronostic fut très exactement vérifié. En 1742, un autre dentiste de Louis XV trouva le moyen de lui casser deux dents, pendant qu’il lui nettoyait la bouche. Le roi montra, paraît-il, une patience admirable : « Il a souffert extraordinairement sans se plaindre, dit un journaliste du temps, sans dire des choses trop désagréables à ce dentiste[9]. »

Louis XVI offre le type bourbonien le plus accentué, un peu mélangé de Saxon, par l’apport maternel. Ce qu’en disent les physiognomistes ? Lisez ceci :


{{taille|La bouche de Louis XVI a un caractère tout particulier, distinct de ses prédécesseurs. Les lèvres, fortement dessinées, mais avec peu de délicatesse, indiquent de la bonté, même de la bonhomie ; si la lèvre inférieure n’était pas un peu pendante, ce qui indique un tempérament lymphatique et faiblesse de caractère, l’ensemble de la conformation buccale présenterait une certaine majesté. Mais le caractère de la faiblesse, de l’indécision y domine ; de plus, les lèvres révèlent un penchant à la gourmandise ; du reste, Louis XVI était, comme tous les rois de la branche des Bourbons, très grand mangeur.|90}}


Ce penchant à la gourmandise devait causer sa perte ; qu’on se rappelle l’épisode de son arrestation à Varennes.

On a deux portraits de Marie-Antoinette, entre cent autres, qui la représentent : l’un, aux années de gloire, de plein rayonnement, c’est la peinture bien connue de Mme Vigée-Lebrun ; l’autre, saisissant de cruel réalisme, le croquis de David, au moment où l’infortunée reine est menée à l’échafaud, dans la charrette des condamnés à mort. Dans les deux, le type buccal est le même : on y retrouve la proéminence du maxillaire inférieur, comme chez presque tous les Habsbourg, mais combien plus accusée dans la silhouette de David, d’où toute grâce est bannie, mais où domine encore ce caractère de domination, de fierté indomptable, que dénoncent les premières reproductions connues de ses traits.

On pouvait voir, il y a peu de temps encore, au Musée Tussaud, à Londres, une dent de Napoléon, extraite par O’Meara, qui en avait extrait trois autres à son impérial client. La relique conservée serait une troisième molaire de la mâchoire supérieure. La première dent qu’on ait arrachée à l’empereur le fut à Sainte-Hélène. Jusque-là, il n’en avait presque jamais souffert. Lord Rosebery a émis une assertion, pour le moins contestable : « Les dents (de l’empereur) sont mauvaises et sales, mais il les montre très peu. » D’autres historiens ont prétendu, au contraire, qu’il les avait blanches et régulières, mais petites ; il s’attachait à ne pas les découvrir, d’ailleurs.

Les dents de l’impératrice Joséphine étaient vilaines, mais elle était si soigneuse de sa personne qu’on ne s’en apercevait pas[10]. Pour les dents de la reine Hortense, nous renvoyons aux Mémoires qui la concernent[11].

On sait combien délicates sont les questions d’identification en matière criminelle. Parfois, on se trouve en présence de débris calcinés ou diversement altérés, qui rendent difficile une reconnaissance. L’examen de la denture du cadavre facilite souvent les recherches. Nous ne citerons, à cet égard, qu’un exemple historique, et dont nous allons souligner tout de suite l’importance.

L’examen du système dentaire dans les débris du squelette trouvé au cimetière Sainte-Marguerite, au cours des fouilles qui y furent pratiquées, en 1894, et auxquelles nous assistâmes, démontra que le crâne appartenait à un sujet plus âgé que ne l’était Louis XVII, et, du coup s’écroulait la légende que l’imagination populaire n’aurait pas tardé d’accepter et d’amplifier.

Le Dr Magitot, chargé de cette enquête spéciale, arrivait à un certain nombre de constatations dont voici les principales. D’abord, il ne retrouva aucune dent temporaire ou dent de lait : il en résultait que le sujet avait dépassé la douzième année, date ordinaire de la chute de la dernière dent de lait. Or, de l’examen pratiqué par les Drs Milcent et Récamier, en 1846, dans ce même cimetière Sainte-Marguerite, ces praticiens avaient été amenés à conclure qu’il s’agissait d’un individu de 16 ans au maximum, avec probabilité d’un âge plus avancé : il ne pouvait donc s’agir du dauphin, mort beaucoup plus jeune. Le Dr Bayle affirma également que l’état de la dentition accusait 15 ou 16 ans, tandis que Lallemand et Andral opinaient pour un âge plus avancé. Ces conclusions devaient être confirmées par le Dr Oscar Amoëdo, dans une thèse[12] très remarquée, et dont les théories furent appuyées par la haute autorité de l’éminent professeur Brouardel.

Il nous suffira d’ailleurs, pour montrer l’intérêt que peut acquérir, dans certains cas, la présence du dentiste dans les expertises médico-judiciaires, de rappeler quelques affaires retentissantes où, grâce à son intervention, on est arrivé à la reconnaissance de la vérité.

Il y a quelques années, une guerre fut évitée entre les États-Unis et une province de l’Amérique du Sud, accusée d’avoir fait assassiner l’ambassadeur de la première de ces deux nations. L’examen auquel se livra le dentiste établit d’une façon certaine que le cadavre retrouvé n’était pas celui du diplomate.

Au moment de l’incendie, douloureusement mémorable, du Bazar de la Charité, un cadavre qu’on croyait être celui de Mme Haussmann, fut reconnu par la famille, emporté, et ce n’est qu’au moment où on allait procéder à l’inhumation qu’on s’aperçut, grâce à l’indication fournie par le dentiste de la dame, qu’il y avait erreur de personne.

C’est encore l’examen de la denture qui permit d’identifier le prince impérial, le marquis de Morès, la duchesse d’Alençon.

Nous pourrions multiplier les exemples, car il n’est pas, pourrait-on dire, en manière de conclusion, de catastrophe où le dentiste ne puisse intervenir de façon plus ou moins efficace[13]. C’est une particularité qu’on ne connaît pas assez.

  1. Dr Dorigny, La Bouche humaine. Paris, 1862.
  2. Dorigny, loc. cit.
  3. Inventaire du Trésor de Saint-Denis, dressé en 1634 (Alf. Franklin, La vie privée au temps des premiers Capétiens).
  4. François Ier avait, sans doute, de mauvaises dents, car il avait attaché à sa personne un dentiste en titre, Guillaume Coureil, indépendamment de son médecin, Jean Goeurot, qui se piquait de connaissances en art dentaire et publia même un petit volume sur ce sujet.
  5. Inventaire des Archives des Basses-Pyrénées, t. I, pp. 4, 7, 10 ; Journal d’Héroard, t. I, 142 et passim ; Alf. Franklin, La vie privée d’autrefois : Variétés chirurgicales.
  6. Dr A. Masson, La Sorcellerie et la Science des poisons au XVIIe siècle. Paris, 1904.
  7. Dionis, Cours d’opérations de chirurgie, 512 et 519.
  8. État de la France pour 1712, t. I, 178.
  9. Barbier, Journal, t. VIII (24 novembre 1742).
  10. Journal de Gourgaud, t. II, 330.
  11. Mémoires de Mademoiselle Cochelet, 32 ; J. Turquan, La Reine Hortense, 198.
  12. Art dentaire en médecine légale.
  13. Le rôle du dentiste dans l’identification des cadavres par le Dr A. Therre (Lyon médical, 22 mars 1914).