CHAPITRE III


Qualités morales des Nègres. Amour du travail, courage, bravoure, tendresse paternelle et filiale, générosité, etc.




Les préliminaires, qu’on vient de lire, ne sont point étrangers à mon ouvrage, seulement ils sont une surabondance de preuves ; car j’aurois pu aborder brusquement la question, et par une multitude de faits revendiquer l’aptitude des Nègres aux vertus et aux talens : les faits répondent à tout.

On accuse les Nègres d’être paresseux. Bosman, pour le prouver, dit « qu’ils sont dans l’usage de demander, non pas, comment vous portez-vous ? mais comment avez-vous reposé[1] ? » Ils ont pour maxime, qu’il vaut mieux être couché qu’assis, assis que debout, debout que marcher ; et depuis que nous les rendons si malheureux, ils ajoutent le proverbe indien : Qu’être mort est encore préférable à tout cela. Cette accusation d’indolence, qui a quelque chose de vrai, est souvent exagérée : elle est exagérée dans la bouche de ces hommes habitués à manier un fouet sanglant pour conduire les esclaves à des travaux forcés : elle est vraie en ce sens, que des hommes ne peuvent pas avoir une grande propension au travail, soit lorsqu’ils n’ont aucune propriété, pas même celle de leur personne, et que les fruits de leurs sueurs alimentent le luxe ou l’avarice d’un maître impitoyable, soit lorsque dans des contrées favorisées par la nature, ses productions spontanées, ou un travail facile fournissent abondamment à des besoins qui n’ont rien de factice. Mais Noirs ou Blancs, tous sont laborieux, quand ils sont stimulés par l’esprit de propriété, par l’utilité ou le plaisir. Tels sont les Nègres du Sénégal, qui travaillent avec ardeur, dit Pelletan, parce qu’ils sont sans inquiétude sur leurs possessions et leurs jouissances. Depuis la suppression de la traite, ajoute-t-il, les Maures ne font plus de courses sur les Nègres, les villages se reconstruisent et se repeuplent[2].

Tels les laborieux habitans d’Axim, sur la côte-d’or, que tous les voyageurs se plaisent à décrire[3]. Les Nègres du pays de Boulam, que Beaver cite comme endurcis au travail[4] ; ceux du pays de Jagra, renommés par une activité, qui enrichit leur contrée[5] ; ceux de Cabomonte et de Fida ou Juida, cultivateurs infatigables, au dire de Bosman qui, certes, n’est pas trop prévenu en leur faveur : avares de leur sol, à peine laissent-ils de petits sentiers pour communiquer entre les diverses propriétés ; ils récoltent aujourd’hui, le lendemain ils ensemencent la même terre sans la laisser reposer[6].

Les Nègres, trop sensibles à l’attrait du plaisir auquel ils résistent rarement, savent, néanmoins, supporter la douleur avec un courage héroïque, et que peut-être il faut attribuer en partie à leur athlétique constitution. L’histoire retentit des traits de leur intrépidité, au milieu des plus horribles supplices ; la cruauté des Blancs a multiplié les expériences à cet égard. Le regret de la vie pourroit-il exister, lorsque l’existence elle-même n’est qu’une calamité perpétuelle ? On a vu des esclaves, après plusieurs jours de tortures non interrompues, aux prises avec la mort, converser froidement entre eux, et même rire aux éclats[7].

Un Nègre, condamné au feu à la Martinique, et très-passionné pour le tabac, demande une cigare allumée, qu’on lui place dans la bouche : il fumoit encore, dit Labat, lorsque déjà ses membres étoient attaqués par le feu.

En 1750, les Nègres de la Jamaïque s’insurgent, ayant Tucky à leur tête ; leurs vainqueurs allument les bûchers, et tous les condamnés vont gaiement au supplice. L’un d’eux avoit vu de sang froid ses jambes réduites en cendres ; une de ses mains se dégage, parce que le brasier avoit consumé les liens qui l’attachoient ; de cette main il saisit un tison, et le lance au visage de l’exécuteur[8].

Au dix-septième siècle, et lorsque la Jamaïque étoit encore soumise aux Espagnols, une partie des esclaves avoient reconquis leur indépendance, sous la conduite de Jean de Bolas. Leur nombre s’accrut, et ils devinrent formidables, quand ils eurent élu pour chef Cudjoe, dont le portrait est inséré dans l’ouvrage de Dallas. Cudjoe, également valeureux, habile et entreprenant, établit, en 1730, une confédération entre toutes les peuplades de Marrons, fit trembler les Anglais, et les réduisit à faire un traité, par lequel reconnoissant la liberté de ces Noirs, ils leur cèdent à perpétuité une portion du territoire de la Jamaïque[9].

L’historien portugais Barros dit, quelque part, que même aux soldats suisses, il préféreroit des Nègres. Pour rehausser l’éloge de ceux-ci, il alloit prendre dans l’Helvétie le point de comparaison qui étoit à ses yeux le plus honorable. Parmi les traits de bravoure qu’a recueillis le P. Labat, un des plus signalés arriva lors du siége de Carthagène : toutes les troupes de ligne avoient été repoussées à l’attaque du fort de la Bocachique ; les Nègres, amenés de Saint-Domingue, l’assaillirent avec une impétuosité qui força les assiégés à se rendre[10].

En 1703, les Noirs prirent les armes pour la défense de la Guadeloupe, et firent plus que le reste des troupes françaises. Dans le même temps ils défendirent la Martinique, contre les Anglais[11]. On se rappelle la conduite honorable des Nègres et des sang-mêlés, au siége de Savannah, à la prise de Pensacola. Pendant notre révolution, incorporés aux troupes françaises, ils en ont partagé les dangers et la gloire.

Il étoit Nègre ce prince africain Oronoko, vendu à Surinam. Madame Behn avoit été témoin de ses infortunes ; elle avoit vu la loyauté et le courage des Nègres en contraste avec la bassesse et la perfidie de leurs oppresseurs. Revenue en Angleterre, elle composa son Oronoko. Il est à regretter que sur un canevas historique, elle ait brodé un roman. Le simple récit des malheurs de ce nouveau Spartacus, et de ses compagnons, eût suffi pour attendrir les lecteurs.

Il étoit Nègre ce Henri Diaz, préconisé dans toutes les histoires du Brésil, auquel Brandano (qui à la vérité n’étoit pas colon) accorde tant d’esprit et de sagacité. D’esclave, Henri Diaz devint colonel d’un régiment de fantassins de sa couleur. Ce régiment, composé de Noirs, existe encore dans l’Amérique portugaise, sous le nom de Henri Diaz. Les Hollandais, alors possesseurs du Brésil, en vexoient les habitans. À cette occasion La Clede se répand en réflexions sur l’impolitique des conquérans qui, au lieu de faire aimer leur domination, aggravent le joug, fomentent des haines, et amènent tôt ou tard des réactions funestes à ceux-ci, et utiles à la liberté des peuples. En 1637, Henri Diaz se joignit aux Portugais, pour chasser les Hollandais. Ceux-ci, assiégés dans la ville d’Arecise, ayant fait une sortie, furent repoussés avec grande perte, par le général nègre ; il prit d’assaut un fort qu’ils avoient élevé à quelque distance de cette ville. À l’habileté dans la tactique, aux ruses de guerre par lesquelles il déconcertoit souvent les généraux hollandais, il joignoit le courage le plus audacieux. Dans une bataille où la supériorité du nombre faillit l’accabler, s’apercevant que quelques-uns de ses soldats commençoient à foiblir, il s’élance au milieu d’eux en criant ; Sont-ce là les vaillans compagnons de Henri Diaz ? Son discours et son exemple leur infuse, dit un historien, une nouvelle vigueur, et l’ennemi qui déjà se croyoit vainqueur, est chargé avec une impétuosité qui l’oblige à se replier précipitamment dans la ville. Henri Diaz force Arecise à capituler, Fernanbouc à se rendre, et détruit entièrement l’armée batave. Au milieu de ses exploits, en 1645, une balle lui perce la main gauche ; afin de s’épargner les longueurs d’un pansement, il la fait couper, en disant que chaque doigt de la droite lui vaudra une main pour combattre. Il est à regretter que l’histoire ne nous dise pas où, quand et comment mourut ce général. Menezes exalte son expérience consommée, et s’extasie sur ces Africains tout à coup transformés en guerriers intrépides[12].

Il étoit homme de couleur cet infortuné Ogé, digne d’un meilleur sort, qui se sacrifia pour assurer à ses frères mulâtres et nègres libres, tous les avantages qu’on pouvoit se promettre du décret du 15 mai, rendu par l’assemblée constituante, décret qui, sans rien brusquer, eût graduellement amené dans les colonies un ordre de choses conforme à la justice. Indigné de la perversité des colons, qui non-seulement empêchoient la publication de cette loi, mais qui avoient même surpris au gouvernement la défense d’embarquer des Nègres ou sang-mêlés, il prend la résolution de retourner aux Antilles. L’auteur de cet ouvrage, si souvent accusé de l’avoir engagé à partir, lui représente en vain qu’il faut temporiser, et ne pas compromettre par une démarche précipitée, le succès d’une cause si légitime ; malgré ses avis, Ogé trouve moyen, en 1791, de repasser par l’Angleterre et le continent américain, à Saint-Domingue : il demande l’exécution des décrets ; on repousse ses réclamations dictées par la raison, et sanctionnées par l’autorité nationale : les partis s’aigrissent, on en vient aux mains ; Ogé est livré perfidement par le gouvernement espagnol. Son procès s’instruit en secret, comme dans les tribunaux de l’inquisition ; il demande un défenseur, on le lui refuse : treize de ses compagnons sont condamnés aux galères, plus de vingt au gibet ; Ogé avec Chavanne à la roue. On poussa l’acharnement jusqu’à mettre de la distinction entre le lieu du supplice des Mulâtres et celui des Blancs. Dans un rapport où ces faits sont discutés avec impartialité, après avoir justifié Ogé, Garran conclut par ces mots : « On ne pourra refuser des larmes à sa cendre, en abandonnant ses bourreaux au jugement de l’histoire[13] ».

Il étoit homme de couleur ce Saint-George qu’on appeloit le Voltaire de l’équitation, de l’escrime, de la musique instrumentale. Reconnu pour le premier entre les amateurs, on le plaçoit dans le second ou le troisième rang parmi les compositeurs ; quelques concertos de sa façon sont encore estimés. Quoiqu’il fût le héros de la gymnastique, etc. etc. il est difficile de croire avec ses admirateurs, qu’il tiroit à balle franche sur une balle lancée en l’air, et l’atteignoit.

Selon le voyageur Arndt, ce nouvel Alcibiade étoit le plus beau, le plus fort, le plus aimable de ses contemporains ; d’ailleurs généreux, bon citoyen, bon ami[14]. Tout ce qu’on appelle gens du bon ton, c’est-à-dire, gens frivoles, le regardoient comme un homme accompli ; c’étoit l’idole des sociétés d’agrémens. Lorsqu’il tira avec la chevalière d’Éon, ce fut presque une affaire d’État, parce qu’alors l’État étoit nul pour le public. Quand Saint-George, cité comme la plus forte épée connue, devoit faire des armes ou de la musique, la gazette l’annonçoit aux oisifs de la capitale. Son archet, son fleuret faisoient accourir tout Paris. Ainsi autrefois on affluoit à Séville quand la confrérie des Nègres, qui n’a pas été détruite, mais qui n’existe plus faute de sujets, formoit, à certains jours de fêtes, de brillantes cavalcades où ils faisoient des évolutions et des tours d’adresse[15].

Je ne crois pas, comme Malherbe, qu’un bon joueur de quilles vaille autant qu’un bon poëte ; mais tous les talens aimables valent-ils un talent utile ? Quel dommage qu’on n’ait pas dirigé les heureuses dispositions de Saint-George vers un but qui lui eût mérité l’estime et la reconnoissance de ses concitoyens ! Hâtons-nous cependant de rappeler, qu’enrôlé sous les drapeaux de la république, il servit dans les armées françaises.

Il étoit Mulâtre cet Alexandre Dumas, qui avec quatre cavaliers attaqua, près de Lille, un poste de cinquante Autrichiens, en tua six, et fit seize prisonniers. Longtemps il commanda une légion à cheval, composée de Noirs et de sang-mêlés, qui étoient la terreur des ennemis… À l’armée des Alpes, il monta au pas de charge le Saint-Bernard, hérissé de redoutes, s’empara des canons qu’il dirigea sur le champ contre l’ennemi. D’autres déjà ont raconté les exploits qui l’ont signalé en Europe et en Afrique, car il fut de l’expédition d’Égypte. À son retour, il eut le malheur de tomber entre les mains du gouvernement napolitain, qui, pendant deux ans, le retint dans les fers avec Dolomieu. Alexandre Dumas, général de division, nommé par l’Empereur, l’Horatius-Coclès du Tyrol, est mort en 1807.

Il est Nègre ce Jean Kina de Saint-Domingue, partisan d’une mauvaise cause, lorsqu’il a combattu contre la liberté des hommes de sa couleur ; mais qui, renommé pour sa bravoure, reçut à Londres un accueil si distingué. Le gouvernement britannique vouloit lui confier le commandement d’une compagnie de sang-mêlés, destinés à protéger les quartiers éloignés de la colonie de Surinam. En 1800 il repasse aux Antilles : un dédain humiliant lui rappelle qu’il est affranchi, son cœur s’indigne ; il excite une insurrection pour protéger ses frères contre les colons qui faisoient avorter les Négresses à force de travail, et vouloient vendre des Nègres libres ; bientôt il est pris, renvoyé à Londres, et renfermé à Newgate[16].

Il étoit Nègre ce Mentor, né à la Martinique en 1771. Fait prisonnier en se battant contre les Anglais, à la vue des côtes d’Ouessant, il s’empare du bâtiment qui le conduisoit en Angleterre, et l’amène à Brest. À la plus heureuse physionomie réunissant l’aménité du caractère et un esprit fin que la culture avoit perfectionné, on l’a vu occuper le siége législatif à côté de l’estimable Tomany. Tel étoit Mentor, dont la conduite postérieure a peut-être profané ces brillantes qualités ; il a été tué à Saint-Domingue.

Il avoit porté les chaînes de l’esclavage ce Toussaint-Louverture, étant hattier sur l’habitation Breda, au géreur de laquelle il envoya des secours pécuniaires. Tant de preuves ont mis en évidence sa bravoure et celle de Rigaud, général mulâtre, son compétiteur, que personne ne la conteste. Sous ce rapport, Toussaint est comparable au Cacique Henri, dont on peut lire la vie dans Charlevoix. J’ai eu communication d’un manuscrit intitulé : Réflexions sur l’état actuel de la colonie de Saint-Domingue, par Vincent, ingénieur. Voici le portrait qu’il trace du général nègre ;

« Toussaint, à la tête de son armée, se trouve l’homme le plus actif et le plus infatigable dont on puisse se faire une idée. L’on peut rigoureusement dire qu’il est partout où un jugement sain et le danger lui font croire que sa présence est nécessaire. Le soin particulier de toujours tromper sur sa marche les hommes mêmes dont il a besoin, et auxquels on croit qu’il accorde une confiance qui n’est cependant à personne, fait qu’il est également attendu tous les jours dans les chefs-lieux de la colonie. Sa grande sobriété, la faculté donnée à lui seul de ne jamais se reposer, l’avantage qu’il a de reprendre le travail du cabinet après de pénibles voyages, de répondre à cent lettres par jour, et de lasser habituellement cinq secrétaires, en font un homme tellement supérieur à tout ce qui l’entoure, que le respect, la soumission pour lui vont jusqu’au fanatisme dans le très-grand nombre de têtes. L’on peut même assurer, qu’aucun individu aujourd’hui n’a pris sur une masse d’hommes ignorans le pouvoir qu’a pris le général Toussaint sur ses frères ».

L’ingénieur Vincent ajoute que Toussaint est doué d’une mémoire prodigieuse ; qu’il est bon père, bon époux ; que ses qualités civiques sont aussi sûres que sa vie politique est astucieuse et coupable.

Toussaint rétablit le culte à Saint-Domingue, et son zèle lui avoit mérité l’épithète de capucin, de la part de gens à qui on pouvoit en donner une autre. Avec moi, il entretint une correspondance dont le but étoit d’obtenir douze ecclésiastiques vertueux. Plusieurs partirent sous la direction de l’estimable évêque Mauviel, sacré pour Saint-Domingue, qui se dévouoit généreusement à cette mission pénible. Toussaint, égaré par les suggestions de quelques moines dissidens, lui suscita des tracasseries, quoiqu’il eût précédemment félicité la colonie, de son arrivée, par une proclamation solennelle. Que Toussaint ait été cruel, hypocrite et traître, ainsi que les Nègres et Mulâtres associés à ses opérations, je ne prétends pas le nier ; mais les Blancs…… Ne jugeons pas une cause sur l’audition d’une seule partie. Un jour peut-être les Nègres écriront, imprimeront à leur tour, ou l’impartialité guidera la plume de quelque Blanc. Les faits récens sont, dit-on, le domaine de l’adulation et de la satire. Tandis que des gens le peignent, sans restriction, sous des couleurs odieuses, par un autre excès Whitchurch, dans son poëme d’Hispaniola, en fait un héros[17]. Quoique Toussaint soit mort, la postérité qui rectifie, casse ou confirme les jugemens des contemporains, n’est peut-être pas encore arrivée pour lui.

Terminons ce chapitre par un trait extrêmement curieux que fournit le courage d’un Nègre.

Le pape Pie II, voulant punir Cantelino, duc de Sora, envoya contre lui une armée sous les ordres du général Napoléon, de la famille des Ursins, qui déjà s’étoit distingué par ses exploits en commandant les troupes vénitiennes. Napoléon s’empare de la ville de Sora, mais il éprouve une résistance opiniâtre de la citadelle, défendue par sa position sur un rocher très-élevé, dans une île du Garillan. Après plusieurs jours de siége, une tour s’écroule sous le ravage des bombes. Alors un Nègre, qui, après avoir été domestique du général, étoit devenu soldat, dit à ses camarades : La citadelle est à nous, suivez-moi. Il jette avec force sa lance sur les ruines de la tour, se déshabille, franchit les eaux à la nage, reprend son arme et monte à l’assaut. Son exemple est imité d’une foule de soldats dont deux périssent entraînés par le courant ; tous gravissent à sa suite. Les assiégés accablés de douleur, le sont plus encore de honte d’être vaincus par une troupe de soldats, tous nus et dirigés par un Nègre. Ce fait très-vrai paroîtra invraisemblable à la postérité, dit l’historien Gobellin[18] qui mérite, ainsi que le P. Tuzii[19], le reproche d’avoir tu le nom de ce valeureux Africain, auquel on dut la conquête de la citadelle.



  1. V. Voyage en Guinée, par Bosman, Utrecht 1705, p. 131.
  2. V. Mémoire sur la colonie française du Sénégal, par Pelletan, in-8o, Paris an 9, p. 69 et 81.
  3. V. Prevot, t. IV, p. 17.
  4. V. Beaver, p. 383.
  5. V. Ledyard, t. II, p. 332.
  6. V. Bosman, lettre 18.
  7. Labat, IV, p. 183.
  8. V. Bryant-Edwards, Hist. des Indes occidentales ; et Bibliothèque britannique, t. XIX, p. 495 et suiv.
  9. V. Dallas, t. I, p. 25, 46, 60, etc.
  10. Labat, t. IV, p. 184.
  11. V. Le Mémoire pour le nommé Roc, Nègre, contre le sieur Poupet, par Poncet de la Grave, Henrion de Pancey et de Foisi, in-8o, Paris 1770, p. 14.
  12. V. Nova Lusitania, istoria de guerras Brasilicas, por Francisco de Brito Freyre, in-fol., Lisbon 1675, l. viii, p. 610 ; et l. ix, no 762. Istoria delle guerre di Portogallo, etc., di Alessandro Brandano, in-4o, Venezia 1689, p. 181, 329, 364, 393, etc.

    Istoria delle guerre del regno del Brasile, etc., dal P. F. G. Jioseppe, di santa Theresa Carmelitano, in-fol., Roma 1698, parte, p. 133 et 183 ; IIª parte, p. 103 et suiv.

    Historiarum Lusitanarum libri, etc., autore Fernando de Menezes, comité Ericeyra, 2 vol. in-4o, Ulyssippone 1734, p. 606, 635, 675, etc. La Clede, histoire de Portugal, etc., Passim.

  13. V. Rapport sur les troubles de Saint-Domingue, par Garran, 4 vol. in-8o, Paris an 6 (v. st. 1798), t. II, p. 63 et suiv. p. 73.
  14. V. Bruch-Stücke einer reise durch Frankreich im frühling und sommer 1799, von Ernst Moritz Arndt, 3 vol. in-8o, Leipzi 1802, t. II, p. 36 et 37.
  15. Note communiquée par mon ami de Lasteyrie, qui a fait en Espagne plusieurs voyages scientifiques dont on attend l’impression, et qui justifieront les espérances du public.
  16. V. L’ouvrage intitulé : Paris, t. XXXI, p. 405 et suiv.
  17. V. Hispaniola a poem, by Samuel Whitchurch, in-12, London 1805.
  18. V. Pii secundi, pontificis maximi, commentarii, etc., a Joan. Gobellino compositi, etc., in-4o, Roma 1584, lib. v, p. 259 ; et lib. xii, p. 575 et seq. On prétend que ces commentaires ont été composés par Pie II lui-même, et que Gobellin n’a été que prête-nom.
  19. V. Memorie istoriche massimamente sacre della citta di Sora, dal padr. Fr. Tuzii, in-4o, Roma 1727, part. II, lib. VI, p. 116 et seq.