Cours d’agriculture (Rozier)/MOUCHE

Hôtel Serpente (Tome sixièmep. 613-619).


MOUCHE. Insecte fort commun, & dont les espèces sont très-multipliées. On les reconnoît & on les distingue des autres insectes par leurs aîles transparentes, semblables à de la gaze, & sur lesquelles on ne voit point cette poussière, ou plutôt ces petites plumes brillantes & diversement colorées, qui embellissent les ailes des papillons. Leurs aîles sont en réseau, & ne sont cachées sous aucune enveloppe. La multiplication des mouches est prodigieuse. Elles déposent leurs œufs là où elle savent que le ver qui en proviendra, trouvera une nourriture conforme à ses besoins. L’une choisit les fruits, les arbres, l’autre la viande ; celle-ci le fondement du cheval, celle-là les naseaux du mouton, de la brebis ; & après que ces vers ont subi différens changemens de peau, à-peu-près comme le ver-à-soie, (Voyez ce mot), ils forment leurs cocons d’où ils sortent enfin en insecte parfait, c’est-à-dire en mouche, qui cherche à s’accoupler aussitôt avec sa semblable. Si on désire de plus grands détails & très-curieux, on peut consulter les ouvrages de M. de Réaumur, l’abrégé de l’histoire des insectes, imprimé à Paris chez Guerin ; le dictionnaire de M. Valmont de Bomare, &c. De plus grands détails m’écarteroient du but de cet ouvrage. Il vaut mieux s’occuper d’objets pratiques.

1°. Des mouches relativement à l’homme. Rien de plus incommode que les mouches, rien de plus tyrannique & de plus désagréable que leurs piquures, lorsque le temps est lourd, bas, ou lorsque le vent du sud règne ; ou enfin à l’approche d’un orage. Les provinces méridionales sont plus à plaindre à cet égard, que celles du nord du royaume, parce que la durée des mouches est plus longue, & la chaleur plus forte contribue de hâter singulièrement leur multiplication. Chacun a proposé son moyen pour éloigner de nos demeures un animal aussi incommode que celui-ci. Toutes les odeurs fortes, & mêmes vénéneuses, ont été mises à contribution. Il est certain que quelques-unes éloignent ces insectes ; par exemple, l’odeur de l’huile de laurier ; mais quel est l’homme qui pourra supporter cette odeur ? Les feuilles de sureau ont les mêmes propriétés, mais leur odeur entête, elle est nauséabonde, & ses émanations vicient l’air d’un appartement, & le convertissent en air fixe, (voyez ce mot) s’il reste fermé. On a beaucoup vanté du miel étendu sur une feuille de papier. L’expédient seroit admirable, puisque ce papier est bientôt couvert de mouches qui y demeurent attachées ; mais l’odeur du miel, du sucre, &c. les attire d’une très-grande distance. On propose de suspendre au plancher plusieurs petits fagots de branches de saule sur lesquelles les mouches se retirent pendant la nuit. Alors on détache doucement ces fagots, & on les secoue dans l’eau ou dans le feu… L’eau submerge la mouche, mais dès qu’on jette cette eau, dès que la mouche est frappée par le courant d’air, & réchauffée par le soleil, elle revient de sa léthargie. On peut, pour s’assurer du fait, faire une expérience assez singulière ; on noye quelques mouches, & avec du sel de cuisine, réduit en poudre très-fine, on les saupoudre légèrement, on les retire de l’eau, & on les porte ensuite au soleil. L’humidité de leur corps fait fondre le sel, l’évaporation de l’eau est augmentée, & l’insecte revient promptement à la vie, & comme par miracle.

On doit éviter avec soin d’avoir, dans la partie que l’on habite, des fruits, des viandes, des sucreries, &c. qui attirent les mouches, sur-tout lorsque le vent du sud règne, & que le temps est bas. Un moyen assez aisé pour en détruire une grande quantité, consiste à délayer, dans l’eau & dans une assiette de l’orpiment, dont les peintres se servent dans leurs couleurs, ou du réalgar. Les mouches viennent sur les bords de l’assiette, & trompées par cette boisson douce, mais perfide, elles s’empoisonnent, & vont tomber à quelques pas de-là. Ce procédé ne peut être mis en usage dans les chambres où l’on a laissé des enfans, à moins qu’on ne place le vase si haut qu’il leur soit impossible d’y atteindre. Leur indiscrète curiosité pourroit leur être aussi funeste qu’aux mouches… Il seroit encore très-imprudent de le mettre en pratique auprès des cuisines, des offices : outre le désagrément de trouver des mouches mortes dans tous les vases ; elles pourroient infecter les liqueurs ou les substances qu’elles contiennent… Un autre moyen est de fermer toutes les fenêtres d’une chambre, de n’y laisser aucun jour, & d’ouvrir ensuite la porte de communication avec la chambre voisine. Elles abandonneront le premier appartement pour se jeter dans le second qui sera éclairé par l’astre du jour, & ainsi de suite de chambres en chambres. Il faut convenir que ces petites ruses produisent leur effet, mais il est momentané si on r’ouvre la fenêtre pour donner de l’air, ou pour respirer le frais ; les mouches rentrent par centaines, & c’est toujours à recommencer.

Après avoir essayé tous les moyens proposés par différens auteurs, j’ai vu que je diminuais le nombre de ces insectes, mais que je ne pouvois détruire le mal par la racine. J’ai enfin pris le parti de faire de petits cadres en bois, d’y tendre & clouer sur toute leur largeur & longueur, un cannevas peu serré. Le cadre est soutenu contre le dormant de la fenêtre par des viroles, & l’entrée du cabinet est également fermée par une porte volante, faite avec un cadre garni comme celui des fenêtres. Avec un moyen si simple & si peu coûteux, je suis parvenu à avoir cette tranquillité si nécessaire lorsqu’on travaille, & un courant d’air agréable, qui tempère la chaleur de l’été du climat que j’habite. Ce canevas garantit des cousins, bien plus à redouter que les mouches dans les pays méridionaux. On peut au moins laisser les fenêtres ouvertes pendant la nuit, sans crainte d’être assailli & dévoré le lendemain par ces insectes mal-faisans.

La piquure des mouches est quelquefois dangereuse & funeste ; mais c’est accidentellement : consultez les mots Araignée, tome premier, page 600. Un peu d’alkali volatil fluor, ou d’eau de chaux, suffisent pour dissiper l’inflammation.[1]

Si les fenêtres d’un appartement rempli de mouches, restent pendant plusieurs jours de suite fermées, les mouches meurent. Est-ce de faim, ou bien ont-elles besoin de respirer un air nouveau ? L’une & l’autre cause peuvent y concourir, mais la dernière me paroît la plus probable. Quoique la rumination des mouches n’ait pas un rapport direct avec notre objet, ce fait nous a paru trop curieux, & même, à certains égards, trop intéressant, pour le passer entièrement sous silence.

2°. Des mouches relativement aux animaux. L’expérience journalière apprend que les chevaux, les bœufs, les mules, &c. maigrissent à vue d’œil pendant l’été ; les chevaux sur-tout, lorsqu’ils sont persécutés par les mouches. Ils se trémoussent, ils s’agitent, frappent du pied, leur queue est dans un mouvement continuel ; enfin, ils ne sont pas un seul moment tranquilles. Au mot Écurie, tome quatrième, pages 142 & 143, j’ai indiqué le moyen le plus sûr de chasser ces mouches, & de permettre à toute espèce de bétail de manger & de reposer paisiblement. La boucherie de Troyes en Champagne m’a fait imaginer cet expédient : en effet, on n’y voit pas une seule mouche. L’opinion populaire est que Saine Loup leur a défendu d’y entrer ; mais la véritable raison est que cette boucherie est très-longue, très-basse, & orientée du nord au sud, ce qui établit un courant d’air continuel, & les mouches le craignent. D’ailleurs, comme cette boucherie est peu éclairée, on ne voit des mouches, & encore en petite quantité, que dans les boutiques les plus près de la porte ; celles de l’intérieur n’en ont aucune. Si dans cet intérieur on porte des mouches & qu’on les lâche ensuite, elles se hâtent de gagner la porte. Ainsi, un grand courant d’air & l’obscurité sont les meilleurs préservatifs pour l’intérieur.

Lorsque les animaux sortent de l’étable, de l’écurie, &c. on n’a plus les mêmes facilités de les garantir des mouches ; les plus à redouter pour eux sont les mouches appelées taons, dont la piquure est si forte qu’elle traverse de part en part le cuir du bœuf, même dans la partie la plus épaisse. Si plusieurs taons s’acharnent à le persécuter, il rompt, brise ses liens, & s’échappe comme un lion furieux. On voit souvent dans les marchés, dans les foires, la plupart des bœufs qu’on conduit, s’agiter avec violence, s’emporter, méconnoître la voix de leur gardien, prendre la fuite & jeter par-tout l’épouvante. Le peuple dit qu’on leur a jeté un sort ; mais les taons, les seuls taons sont l’unique cause de tout le désastre.

Il arrive quelquefois que les piquures de ces mouches dangereuses, sont suivies d’ulcères, & que ces ulcères prennent un caractère inflammatoire lorsque des mouches d’espèces différentes y déposent leurs œufs, d’où proviennent ensuite des vers qui se nourrissent de la chair de l’animal, & dans laquelle ils s’implantent si fortement, qu’il est très-difficile de les en arracher : alors l’ulcère creuse de plus en plus sous les muscles, il s’y forme des clapiers ; enfin, il gagne jusqu’aux os. À l’article Ver, nous indiquerons la manière de les détruire, ainsi que ceux qui sont logés dans l’intestin rectum du cheval, dans les sinus frontaux du mouton, &c. Ces simples indications démontrent combien il importe de préserver les chevaux & le bétail des piquures des mouches. Dans plusieurs cantons de la Franche-Comté, on suit une coutume qui me paroît fort raisonnable. Les chevaux sont couverts, pendant qu’ils travaillent, d’une pièce de toile qui leur couvre tout le dos. La partie de devant s’attache au collier, & celle de derrière, à la croupière ; de manière que cette toile ne touche l’animal que par les côtés, & non pas sur le dos : une semblable toile leur couvre tout le ventre & jusqu’aux jambes de devant ; de sorte que la tête, l’encolure & les jambes sont les seules parties qui ne soient pas couvertes. Chaque pas de l’animal donne un mouvement aux toiles, & les mouches, fatiguées parce mouvement perpétuel, vont chercher ailleurs à exercer plus tranquillement leur voracité. Cette méthode devroit particulièrement être suivie dans les provinces méridionales où les mouches & les insectes sont beaucoup plus multipliés que dans le nord. D’ailleurs, ces toiles blanches réfléchissent les rayons du soleil ; & comme elles ne touchent que par peu de points le corps de l’animal, il règne perpétuellement un courant d’air entre elle & sa peau. L’usage des caparaçons est également utile ; mais les mouches piquent le dos de l’animal entre les mailles ; la toile est à préférer.

On a proposé un nombre infini de décoctions faites avec des plantes à odeur forte & puante, & d’en frotter le corps de l’animal lorsqu’il va aux champs. On doit bien penser que celle du sureau n’est pas oubliée, ni celle de la jusquiame, de la pomme épineuse, &c. Outre le danger qui résulte de ces préparations, pourquoi vouloir empester pendant la journée entière, & les bestiaux & les conducteurs ? Tout le monde sait que les mouches fuient le vinaigre : servez-vous donc de vinaigre dans le besoin, & abandonnez toutes ces recettes ou inutiles ou dégoûtantes.

3°. Des mouches relativement aux plantes. Il n’existe aucun arbre, aucun arbrisseau, aucune herbe qui ne soit destiné, ou à la nourriture d’une ou de plusieurs espèces d’insectes, ou de dépôt pour leurs œufs. Les mouches en général s’attachent peu aux fleurs, aux fruits, comme nourriture ; mais certaines espèces y logent leurs œufs.

Plusieurs espèces de mouches se jettent sur les arbres attaqués par les galles-insectes, (Voyez ce mot) par les pucerons, & sur les arbres à feuilles cloquées. (Voyez Cloque) La sève s’extravase par les piquures multipliées que font ces insectes sur les bourgeons, sur la nervure des feuilles, & cette sève miellée attire les mouches qui la sucent & s’en nourrissent. C’est donc accidentellement qu’elles font du mal, ou plutôt elles profitent du mal qui est déjà fait, & il est en tout semblable à celui occasionné par les fourmis. (Voyez ce mot) Leurs excrémens multipliés & mélangés par leur piétinement, avec le mucilage de la sève, prend une couleur noire qui gagne petit-à-petit tous les endroits où les mouches & les fourmis se jettent ; enfin, le tout forme une croûte noire. Le moyen le plus simple pour la faire disparoître, & le plus salutaire pour l’arbre, est de laver le tout par le moyen des seringues à la hollandoise… L’eau détrempe le mucilage, l’entraîne, & laisse la branche & les feuilles nettes.

Est-ce une mouche, ou une autre insecte, qui pique les fruits quand ils sont encore très-petits, ou quand ils commencent à nouer, afin d’y déposer ses œufs ? Ce qu’il y a de certain, c’est que l’on voit un nombre assez considérable de mouches brunes voltiger çà & là sur ces fleurs & sur ces fruits. En admettant que ce soient elles, la question sera déterminée pour une espèce seulement ; mais elle n’en reste pas moins embrouillée à bien des égards, à moins qu’on n’admette plusieurs autres espèces de mouches. Par exemple, celle qui dépose ses œufs sur le bon-chrétien d’été, n’est pas la même que celle qui pique le martin-sec ; puisque leur floraison ne se fait pas à la même époque, & la forme du ver que l’on apperçoit en coupant ces fruits, est bien différente d’ailleurs, l’une est une des premières poires du printemps, & l’autre de l’hiver. Cependant ces vers ont besoin de leur maturité, pour trouver une nourriture convenable à leurs besoins ou à la formation de leur chrysalide ; car lorsque la poire blanquette est bien mûre, on voit la cicatrice de l’ancienne piquure enlevée, & la place de la sortie de l’insecte ailé, entièrement dépouillée de la chair du fruit… Certainement la mouche qui pique la pomme calville, par exemple, n’est pas la même que celle du poirier ou du pommier d’été : leurs vers prouvent cette différence. Il faut donc nécessairement conclure que si on doit attribuer aux mouches, les vers que l’on trouve dans les fruits, les espèces sont différentes, & convenir de bonne-foi que l’on est encore très-peu instruit sur cet objet… La connoissance de ces espèces malfaisantes, seroit digne de l’attention d’un amateur, & qui auroit le temps de faire des recherches réglées & soutenues. Il pourroit, dès qu’il s’aperçoit qu’un fruit est piqué, l’entourer d’un cannevas léger, & lier le bas contre la branche qui supporte le fruit : alors il sera bien sûr que nul autre insecte ne pourra en approcher, & il trouvera sous le cannevas celui que le ver aura produit. L’insecte une fois connu, il est plus facile alors de lui déclarer la guerre, & à force de soins multipliés, de l’éloigner, ou de le détruire.

La mouche menuisière, ainsi nommée, parce qu’avec sa tarrière elle perce l’écorce de l’arbre, dépose son œuf sur l’aubier, il y éclot, & devient un ver qui va toujours en montant vers le sommet de la branche, afin que par l’ouverture inférieure, puissent s’échapper les sciures du bois de l’arbre, ou de la branche qu’il a rongée. Cette sciure trahit l’insecte, en tombant sur la terre ; elle décèle son existence dans l’arbre, & en cherchant perpendiculairement sur la branche, dans l’endroit qui y correspond, on trouve l’entrée de sa retraite. Alors on prend un fil de fer que l’on a fait rougir, afin de le rendre plus souple, plus disposé à suivre les courbures de la galerie ; on l’enfonce jusqu’à ce qu’il rencontre le ver, & on connoît qu’il l’a blessé quand on voit son extrémité mouillée & gluante. Quelquefois ces galeries ont jusqu’à deux pieds de longueur ; d’où l’on doit conclure le dégât qu’il occasionne à la branche. Un second moyen, moins difficile que le premier, est de boucher à une certaine profondeur, & avec de l’argille, l’entrée de sa galerie. On l’y enfonce, & on la presse avec force, afin qu’elle devienne un corps solide. Elle intercepte dans la suite le courant d’air nécessaire à l’animal pour vivre, & elle retient les sciures qui ne peuvent plus sortir. La mouche menuisière est beaucoup plus grosse qu’une abeille ; sa couleur est d’un bleu foncé, & elle bourdonne beaucoup en volant. Elle se jette indifféremment sur toutes espèce d’arbres, & elle dépose son œuf toujours dans le dessous de la branche. Ne produit-t-elle qu’un seul œuf ? Je l’ignore ; mais il est certain que dans chaque galerie on n’en trouve qu’un seul.

Une autre mouche, dont je ne connois pas l’espèce, travaille de la même manière que la mouche menuisière : elle doit être beaucoup plus petite, puisque sa galerie l’est aussi, & ses sciures sont plus petites & à grains plus fins. Ses ravages sont les mêmes. Plusieurs abeilles sont encore appelées menuisières, charpentières, parce qu’elles déposent leurs œufs dans les vieux bois. Il seroit trop long de parler de toutes les espèces de mouches, & de traiter cet article en naturaliste. Si on désire de plus grands détails, on peut consulter le traité des insectes, de M. Geoffroy, il compte quatre-vingt-huit espèces de mouches.

On a conseillé, pour éloigner les mouches des jardins, de jeter çà & là des branches de sureau sur celles de l’arbre fruitier que l’on veut garantir, à cause de son odeur forte qui les éloigne. Mais on n’a donc pas observé que pendant que le sureau est en fleur, il est lui-même couvert de mouches ? Je veux bien qu’elles ne soient pas de la même espèce. Si celles-ci piquent ses baies, pourquoi ne piqueroient-elles pas également les fruits de nos jardins ? Ce que je puis assurer d’après ma propre expérience, c’est que j’ai vu autant de fruits piqués sur un poirier que j’avois garni de branches de sureau, que sur les autres qui n’en avoient pas eu.

On a proposé également des fumigations avec des herbes fortes, de faire brûler de l’arsenic, de l’orpiment, &c. Cette fumée peut éloigner pour un instant les mouches & les insectes ; mais ils reviennent aussitôt qu’elle est dissipée. Il faudroit donc que les arbres fussent environnés pendant des semaines entières d’une fumée épaisse ; & pendant ce temps-là, qui cultiveroit le jardin, & qui voudroit exposer ses ouvriers à la fumée de l’arsenic, de l’orpiment ! &c. On se mettra au dessous du courant de fumée, dira-t-on ! Il n’y aura donc qu’une partie des arbres du jardin qui sera préservée ? Il est donc clair que ceux qui donnent de pareils conseils, ou qui les répètent dans leurs écrits, ne les ont jamais mis en pratique.

Mouche à Miel. (Voyez Abeille)

Mouche Cantharide. (Voyez Cantharide)


  1. Les Brames, & presque tous les habitans de l’Asie, font un grand usage de la chaux contre les piquures des cousins, & sur-tout des guêpes & des mouches à miel ; ils prennent de la chaux vive un peu délayée, & ils en frottent toutes les parties piquées & tuméfiées ; la douleur cesse sur-le-champ : il reste encore un gonflement que l’on dissipe bien vite par l’application & le lavage avec de l’eau fraîche.