Correspondance de Voltaire/1773/Lettre 8852

Correspondance : année 1773GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 48 (p. 385).
8852. — À MADAME CHRISTIN.
20 mai.

Vous m’avez prévenu, madame ; c’était à moi de faire mon compliment à la femme de mon meilleur ami. Je me serais sans doute acquitté de ce devoir si les suites de ma maladie ne m’en avaient empêché.

Je vous souhaite tout le bonheur que vous méritez, et je suis sûr que vous l’aurez. On ne peut être plus sensible que je le suis à la bonté que vous avez eue de m’écrire : si j’avais eu de la santé, j’aurais été un des garçons de la noce.

J’ai l’honneur d’être, etc.