Correspondance de Voltaire/1766/Lettre 6597

Correspondance : année 1766GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 44 (p. 519).

6597. — À M. HENNIN.
Dimanche au soir, 30 novembre.

Point du tout, monsieur, la lettre est de M. le duc de Choiseul, et il n’est point du tout question de M. le duc de Praslin, qui n’a point encore reçu mon paquet. Je soupçonne sur cela la chose la plus singulière et la plus plaisante, laquelle est en même temps très-bonne à savoir.

Ut ut est. J’ai relu le projet de la médiation, et je tiens qu’il faut être ou plus fou, ou plus malin que Jean-Jacques, pour ne le pas accepter avec des acclamations de reconnaissance. Voilà mon avis, dont je ne démordrai point. Je serais très-fâché que mes quatre poteaux tombassent sur mon ami Vernet : je les relèverai en sa faveur, dût-on l’y faire attacher[1].

  1. Il y a ici, dans Beuchot, une lettre au marquis de Villette, composée des deux avant-derniers paragraphes de la lettre du 8 juillet 1765 (n° 6061).