Correspondance de Voltaire/1765/Lettre 5907

Correspondance : année 1765GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 43 (p. 455).

5907. — À M.  DAMILAVILLE[1].
Février.

J’ai été obligé d’envoyer mon exemplaire de Corneille à l’Académie française. Le négligent frère Gabriel n’en a plus. J’ai fait partir le mien par la diligence de Lyon, adressé à M. Duclos ; il sera probablement à la chambre syndicale. Pouvez-vous avoir la bonté de le faire retirer par l’enchanteur Merlin, qui le présentera à M. Duclos ? Vous savez que M. Delaleu rembourse tous ces petits frais. Je vous demande bien pardon de vous parler de ces guenilles. Je voudrais ne vous entretenir jamais que d’écr. l’inf… et de ma tendre amitié pour vous.

Si vous voyez M. Le Clerc de Montmercy, je vous prie de lui faire de ma part les plus tendres compliments.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François. — Ce billet se trouvait déjà dans la Correspondance, mais comme fin d’une lettre en date du 5 février, et avec suppression de quelques mots significatifs.