Correspondance de Voltaire/1760/Lettre 4263
Correspondance de Voltaire/1760
4263. — À M. COLINI.
20 septembre.
J’ai été bien malade, mon cher Colini, et il faut, dans ma convalescence, me tuer pour le plaisir des autres. J’ai chez moi le duc de Villars avec grande compagnie ; on joue la comédie. Ma très-mauvaise santé, et l’obligation de faire les honneurs de chez moi, m’ont mis dans l’impossibilité de faire le voyage. J’ai écrit[1] à Son Altesse électorale il y a environ quinze jours, et j’ai eu l’honneur de lui adresser un assez gros paquet, que j’ai confié à M. Defresnei de Strasbourg. Si le paquet n’a pas été rendu, ne manquez pas, je vous prie, d’en informer M. Defresnei. L’affaire[2] que vous savez est entamée ; j’espère qu’elle réussira, pour peu que nos armées aient du succès. Je vous embrasse de tout mon cœur. V.