Correspondance de Voltaire/1746/Lettre 1822
Correspondance de Voltaire/1746
1822. — À M. DE VAUVENARGUES.
Ce lundi, 23 mai.
J’ai peur d’être né dans le temps de la décadence des lettres et du goût ; mais vous êtes venu empêcher la prescription, et vous me tiendrez lieu du siècle qui me manque. Bonjour, homme aimable et homme de génie vous me ranimez, et je vous en ai bien de l’obligation. Je vous soumettrai mes sentiments et mes ouvrages. Votre société m’est aussi chère que votre goût m’est précieux.