Correspondance de Voltaire/1743/Lettre 1582
Correspondance de Voltaire/1743
1582. — À M. DE PONT-DE-VEYLE.
Juin.
Il est bien dur de partir sans avoir la consolation d’embrasser M. de Pont-de-Veyle. Je ne mettrais point de bornes à ma douleur si, dans ma boîte de Pandore, il ne restait l’espérance de vous revoir un jour, et d’entendre avec vous Jules César. Les brutes qui me chicanent sont aussi sots que ceux qui assassinèrent mon héros furent cruels.