Correspondance de Voltaire/1741/Lettre 1460

Correspondance de Voltaire/1741
Correspondance : année 1741GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 36 (p. 84-85).

1460. — À M. THIERIOT[1]
À Bruxelles, 18 juillet.

Si vous passez quelquefois chez Briasson, le libraire, vous me feriez bien plaisir d’examiner deux livres qui sont chez lui : l’un est une Histoire universelle, en sept volumes, du père dom Calmet, que je ne connaissais pas ; l’autre est une dissertation latine faite par Bayer[2], ou par quelque autre Allemand, sur les monnaies runiques. Dites-moi, je vous prie, si l’histoire de dom Calmet est pleine de recherches curieuses du moyen âge, et si la dissertation sur les monnaies runiques éclaircit un peu l’histoire triste et obscure des peuples du Nord. Si vous croyez ces deux livres bons, je les achèterai.

Faites, je vous prie, mille compliments à M. de Maupertuis. Y a-t-il quelque chose de nouveau sur vos affaires ? Je crois, comme vous, qu’il faut attendre la fin de la campagne. Je vous embrasse de tout mon cœur.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.
  2. Auteur de l’Historia osrhoenen et edessena, ex numis illustrata, Saint-Pétersbourg, 1734 ; et de l’Historia regni Græcorum Bactriani ; ibid., 1738. (A. F.)