Correspondance de Voltaire/1740/Lettre 1310

Correspondance de Voltaire/1740
Correspondance : année 1740GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 35 (p. 476).

1310. — À M. VAN DUREN.
À Bruxelles, ce 3 juillet au soir ; la poste part le 4.

Je vous accuse, monsieur, la réception des dix exemplaires[1] de mes ouvrages qui me sont parvenus.

Je suis fort inquiet de ne point recevoir de vos nouvelles. Vous avez dû recevoir, par la poste, une lettre d’avis et deux paquets qui contiennent le reste de l’Anti-Machiavel. J’espérais que non-seulement je serais instruit aujourd’hui de leur réception, mais que je pourrais encore avoir la première feuille ou demi-feuille de votre ouvrage.

La Préface est toute prête ; je n’attends qu’un consentement nécessaire pour vous l’envoyer. Je vous conseille de travailler avec la plus extrême diligence, si vous prétendez fournir une bibliothèque qui doit être l’une des plus belles de l’Europe.

Voltaire.

  1. Ce furent sans doute ces exemplaires dont Van Duren demanda le payement à Voltaire, en juin 1753, à Francfort. Voyez plus haut une note de la lettre 1292.