Correspondance de Voltaire/1732/Lettre 280
Correspondance de Voltaire/1732
280. — Á M. DE FORMONT[1].
20 août 1732.
Vous m’avez servi de bon ange ; vous êtes venu secourir Zaïre, sans vous rendre visible pour moi, monsieur le rose-croix, monsieur le sage qui venez faire vos escapades invisibles à Paris. Je viendrai à Rouen aussi quelque jour, mais ce sera pour vous voir car je ne suis pas si sage que vous, et je vous aime tendrement Je passerais, en attendant, ma vie à vous écrire, si je ne la passais pas à travailler pour vous plaire. Aimez un peu Voltaire, je vous en conjure.
- ↑ Éditeurs, de Cayrol et François.