Correspondance de Voltaire/1729/Lettre 192

Correspondance de Voltaire/1729
Correspondance : année 1729GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 33 (p. 192-193).
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192. — À M. THIERIOT.

Die Jovis, quem barbari Galli nuncupant jeudi (7 avril) 1729.

Je ne peux pas résister davantage à vos remontrances, à celles de M. de Richelieu et de M. Pallu. Puis donc que vous voulez tous que je sois ici avec un warrant signé Louis, go to Saint-Germain ; I write to the vizier Maurepas, in order to get leave to drag my chain in Paris[1]. [2]Je vous renvoie Quinte-Curce et les Diètes de Pologne. Je demande les deux autres tomes de la Géographie. Si vous pouviez me dénicher quelque bon mémoire touchant la topographie de l’Ukraine et de la Petite-Tartarie, ce serait une bonne affaire. Je vous ai manqué ces jours-ci. Farewell, tell M. Nocei thank him heartily for his opéra ; and whip the lady Liset for lier foolish sauciness : in case she has a pretty arse, forgive her[3].

  1. « Allez à Saint-Germain : j’écris au vizir Maurepas pour qu’il me laisse traîner ma chaîne à Paris. »
  2. Ceci forme, dans Bavoux et François, un nouveau billet daté du 8 mai, sans les lignes en anglais et avec ceci en plus : « Je suis obligé d’aller ce soir, à cinq heures, chez Mme la duchesse du Maine. Voyez si vous pouvez me donner un rendez-vous au sortir de chez elle. »
  3. Traduction : Adieu, dites à M. Nocei que je lui fais beaucoup de remerciements de son opéra, et fouettez Mlle Lisette pour sa petite impertinence ; mais si le c.l est joli, pardonnez-lui.