Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1750

Louis Conard (Volume 8p. 141).

1750. À SA NIÈCE CAROLINE.
Paris, 5 septembre 1878.

Quelle chaleur ! Je tombe sur les bottes. J’ai à peine le temps de m’habiller pour aller dîner chez la Princesse. Hier j’ai passé toute la journée seul à l’Exposition, perdu de rêveries devant les statuettes antiques, et le soir j’ai dîné chez Mme Brainne avec Georges Pouchet.

Ce matin, impossible de voir Bardoux.

Déjeuner chez Charpentier avec Goncourt.

De Fiennes[1] revenant demain soir, je le verrai samedi.

Ernest a-t-il repris le bail ? Quels sont nos droits ?

J’ai reçu aussi le billet de faire part de Guilbert. Où faut-il lui envoyer des cartes ?

Adieu, chérie, je t’embrasse.

Ton Vieux.

Bonne pioche, et pas de désespoir.


  1. Propriétaire des Commanville.