Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 8-9/1671

Louis Conard (Volume 8p. 40).

1671. AU DOCTEUR LE PLÉ.
[Paris], dimanche 27 [mai 1877].
Cher Monsieur Le Plé,

Après une absence qui a duré quatre jours, je trouve chez moi, en rentrant, votre rapport dans le Journal de Rouen.

Laporte me l’avait lu la veille de mon départ, et il peut vous dire le contentement qu’il m’a causé. Je voulais vous en remercier tout de suite, mais j’ai été pris par le temps.

Excusez-moi donc si je ne vous ai pas exprimé plus tôt ma gratitude. Je ne saurais trop vous dire que je trouve « ce petit morceau » parfait. C’est simple, éloquent, persuasif et très malin, bref, écrit du style qu’il fallait à la chose.

L’œuvre est vôtre, et c’est bien à vous seul que les admirateurs de Bouilhet devront leur fontaine.

J’espère vous voir dans huit ou dix jours.

D’ici là, cher monsieur, acceptez une bonne poignée de main de votre tout dévoué.