Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 7/1421
Je n’ai pas besoin d’avoir recours à Du Camp ; je connais M. Dumesnil, qui est un fort aimable homme, et j’irai le voir dès que je serai à Paris.
Écris donc à ton fils de venir me trouver dimanche prochain. Tu penses bien que je ferai pour ton cher Guy tout ce que je pourrai à cause de toi, à cause d’Alfred et à cause de lui, car c’est un charmant garçon que j’aime beaucoup.
Nous aurions bien voulu te posséder ici pendant quelques jours. Comme nous aurions causé du vieux temps !
Tu m’affliges avec cet appauvrissement du sang dont tu me parles. Est-ce bien vrai ? N’as-tu pas fait trop d’exercice ? trop marché ?
Tâche de venir à Paris cet hiver ; il me semble que nous avons bien des choses à nous dire.
Au revoir, ma chère Laure, et compte toujours sur ton vieux camarade qui t’embrasse.