Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 6/1077
1077. À LA PRINCESSE MATHILDE.
Vendredi, 6 heures du soir [novembre 1869].
Je demande pardon à Votre Altesse de répondre si tardivement au petit mot que j’ai reçu d’elle hier au soir.
J’ai communiqué vos désirs à M. de Chilly. Il m’a chargé de vous présenter tous ses regrets. Mais la chose ne peut se remettre à mardi, pour une foule de raisons pécuniaires.
Tâchez donc, Princesse, de vous arranger pour venir lundi. Je crois que ce sera une très belle première représentation.
Quant à moi, il me semble que je ne vous ai pas assez remerciée l’autre jour. Mais l’attendrissement m’a coupé la parole ! Cela est la pure vérité.
Je vous baise les deux mains, Princesse, et suis votre
tout affectionné et dévoué.