Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 5/0835

Louis Conard (Volume 5p. 199).

835. À LA PRINCESSE MATHILDE.
Vendredi, midi, [1866].

Il m’ennuie de ne pas vous voir, Princesse, et je ne sais quand j’aurai ce plaisir-là. Car depuis un mois, toutes les fois que je sors, je suis réempoigné par la grippe.

Je suis obligé, deux fois par semaine, d’aller chez ma nièce par volonté de ma mère, et chacune de ces deux courses me vaut un redoublement de toux.

Hier j’ai commencé à prendre de la morphine ; espérons qu’elle me fera du bien !

Je voudrais avoir de vos nouvelles, voilà tout !

Et je vous baise les deux mains,
votre vieux fidèle
G. Flaubert.