Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 5/0709
709. À CHARLES BAUDELAIRE.
Dimanche soir [19 janvier 1862].
Mon cher Baudelaire,
Le premier devoir d’un ami est d’obliger son ami. Donc, sans rien comprendre à votre lettre, je viens d’écrire à Sandeau en le priant de voter pour vous. Mais sa voix doit être promise.
J’ai tant de questions à vous faire, et mon ébahissement a été si profond qu’un volume ne me suffirait pas.
J’espère vous voir avant un mois.
D’ici là, bonne chance.
Et tout à vous.
G. F.
Malheureux ! Vous voulez donc que la coupole de l’institut s’écroule !
Je vous rêve entre Villemain et Nisard !