Correspondance de Gustave Flaubert/Tome 4/0652
652. À CHARLES-EDMOND.
[Croisset, 11 août 1860].
« Taïeb ! Taïeb ketir !!! »
L’Africaine a complètement réussi. — Voilà ce que j’ai lu, ce matin, par hasard, dans une feuille locale. Ah ! Sacré nom de dieu, j’en suis bien content ! Mille félicitations, mon cher vieux.
Mais ce n’est pas gentil de n’avoir point prévenu les amis. Vous savez bien que j’aurais été, dès le commencement, le premier à vous applaudir, et, à la fin, le premier qui vous aurait sauté au col.
Du reste, dans quelques jours, je vous renouvelerai [sic] en personne mes congratulations.
D’ici là cent poignées de main.
Question à la partie la plus charmante de vous-même : — Le cœur vous battait-il un peu ?
Commentaire : — Oh ! Que j’aurais voulu poser une main sur iceluy.