Cham - Albums du Charivari/Olla-Podrida
de printemps.
À L’EXPOSITION DE PEINTURE.
— Cré nom ! soutiens-moi ! Théophile Gautier qui s’arrête devant ma toile ! |
SUCCÈS D’UN PEINTRE DE BATAILLE.
LE FACTIONNAIRE. — Halte là ! Caporal, venez r’connaître… patrouille ! |
Membre du comité révolutionnaire faisant de la terreur avec son nez. | — Monsieur, je désirerais acheter de la rente. — Madame se trompe, c’est une exposition de peinture ici. — Mais, monsieur, il y a un tourniquet à la porte ! |
Inconvénient d’avoir mis les peintres autrichiens et les peintres italiens dans la même salle. | — Tiens : mais c’est Chipotard ! — Oui, mes amis. On a refusé mon tableau, je vais le représenter maintenait comme peintre étranger. |
— Quelle horreur d’homme que ce M. Yvon ! En a-t-il tué du monde ! On ne le mettra donc pas en prison ? |
Le docteur noir fait une visite à l’Exposition et reconnaît le buste du docteur Velpeau exécuté par Dantan jeune.
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LA SALLE RÉSERVÉE AUX PEINTRES ÉTRANGERS.
— Dis donc, comprends-tu quelque chose à ce tableau ? — Ma foi non ! c’est peint en anglais. |
Peintre étranger s’en prenant au gardien de ce que son tableau n’est pas bien placé. |
— Que pense milord des Troyon ? — Oh ! moi pas venir ici pour les Troyon, moi venir pour les rognons. |
— Oh ! yes ! vous avez trompé moà ! Le catalogue à vous pas complète. Moi trouvé pas le prix des biftecks que moi vouloir manger au buffet. |
— Pourquoi diable montes-tu toujours des chevaux si maigres ? — Le système des compensations, mon cher. Il y a un poids réglementaire pour l’homme et le cheval. |
Les courses de chevaux offrant cette année un certain intérêt par suite d’un nouveau poids supplémentaire.
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— Fouchtra ! donnez-moi la main, nous chommes pays ! — Mais non, laissez-moi tranquille ! — Chi fait. Vous n’êtes pas un homme, puisque vous avez un voile ; vous n’êtes pas une femme, puisque vous avez de la barbe. N’étant ni homme ni femme, vous êtes Auvergnat ! |
— Pardon, Monsieur ; y a-t-il des nouvelles ? |
La saison des bains ouvrant cette année le 27 mars. |
Toujours pour l’amélioration des chevaux. |
— Tiens, c’est drôle ! j’avions pas encore vu des conscrits si vieux que ça ! |
AVIS IMPORTANT.
Grâce aux libations, le jockey fera bien de tenir la corde, surtout celle de son escalier lorsqu’il rentrera.
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M. de Lesseps bien décidé à les faire fusionner. | La rente se soutenant moins bien depuis qu’il y a une buvette à la Bourse. |
AVANTAGE DU BUFFET.
— Vous jouez à la Bourse ? — Oui ; mais dès qu’il y a un buffet, je ne joue plus que des bouteilles de bière. |
LE GARÇON. — Je vais vous rendre votre monnaie tout à l’heure. Je vais tenter un coup de bourse sur votre pièce. Je vous rendrai dessus dès que j’aurai réalisé un bénéfice. |
À CANTON.
— Qu’est-ce que tu fais là-dedans ? — Capitaine, je cours après un brave ; j’ai pris un fiacre, je ne l’attraperai jamais sans cela. |
L’EMPEREUR DE LA CHINE. — Tout est à la paix ! Il me semble cependant… Mais non, c’est moi qui me trompe, puisque c’est sur le journal. |
— Mais c’est ma femme que vous avez là ! ! ! — Chinois, tu me fais pitié ; tu n’entends décidément rien à la civilisation. |
— Oh ! la, la ! C’est pas ça le jeu du casse-tête chinois. — Mais si fait ! Je vous tape sur la nuque, ça doit être ça. |
M. Nestor Roqueplan aidant la mémoire de sa chèvre au moment où elle doit traverser le pont. | LE PARDON DE PLOËRMEL. M. Meyerbeer s’est élevé si haut cette fois qu’une chèvre a pu seule le suivre dans son ascension. |
— M. Roqueplan a joliment bien monté l’opéra de Meyerbeer. — Belle malice ! il a tout monté avec une chèvre. |
— Pourquoi ne m’avez-vous pas monté de l’eau dernièrement ? — J’avions fait une pièche avec monchieu Meyerbeer pour l’Opéra-Comique. Faut la voir ma cachecade ! Fouchtra ! |
Le souffleur du théâtre de l’Opéra-Comique autorisé à avoir une gaule à la main afin de pouvoir tenir à distance la nouvelle actrice engagée pour l’opéra de l’illustre Meyerbeer.
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APOTHÉOSE DE M. MÉRY. M. Méry paraissant en scène à la fin de l’opéra d’Herculanum. |
L’éruption du vésuve dans l’opéra d’Herculanum dépassant toutes les espérances. | L’Africaine stationnant devant le théâtre de l’Opéra-Comique avec la conviction que M. Meyerbeer lui fait quelque infidélité.
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L’OPÉRA AUX CHAMPS-ÉLYSÉES. Guignol tenant tête à Robert le Diable et aux huguenots qui veulent envahir son territoire. |
L’OPÉRA AUX CHAMPS-ÉLYSÉES.
— Mon ami, tu es d’une distraction ! Je t’assure que nous nous trompons de théâtre. |
Les joueurs de cochonnet gênant la sortie de la nouvelle salle de l’Opéra construite aux Champs-Elysées. | L’OPÉRA AUX CHAMPS-ÉLYSÉES. Poste où l’on pourra retrouver son domestique à la sortie du spectacle. |
Retour au bal masqué lorsque l’Opéra sera aux Champs-Élysées. | Après avoir transplanté les arbres on transplante les théâtres, la mode du jour exigeant que rien ne soit a sa place.
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Les chanteurs de l’Opéra très humiliés de se trouver sur la même ligne que les autres acteurs des Champs-Élysées.
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L’OPÉRA AUX CHAMPS-ÉLYSÉES. Bertram refusant de suivre le répertoire, sa position de démon lui interdisant le séjour des Champs-Élysées. |
— Souper, 75 fr. ! Saprelote ! je les écouterai une autre fois, les bébés qui voudront faire la dînette avec moi ! |
Bébé à la recherche d’une vache à lait pour lui servir de nourrice. |
— J’ai une faveur à te demander, mon ami, laisse-moi aller au bal masqué ce soir. — Toute seule ? — Mais non ; que t’es bête ! j’y trouverai bien un monsieur pour me reconduire. |
— Est-il méchant ce bébé, il enlève le morceau ! — On fait ses dents, mon cher. |
— Il ne me manque rien ? — Si fait, tu manques de crinoline. |
— Mon portrait a été refusé à l’Exposition ? — Oui, madame ; le factionnaire n’a jamais voulu le laisser entrer, parce que votre chien n’est pas muselé. Vous me devez des dommages-intérêts. |
Un monsieur cherchant à s’abriter de la pluie sous un des arbres du boulevard. | L’ogresse les avalant à mesure qu’ils grandissent. |
Ce pauvre Faust se voyant mettre à toutes sauces. | LE CONSERVATOIRE DES CANARDS. |
Les Bottes de Bastien ! C’est agaçant cet air-là, surtout quand on n’a pas de chaussure soi-même ! | — Voilà deux heures que ton crétin de Bastien a des bottes, bottes, bottes ! Tiens ! voici les miennes pour changer ! |
Le docteur noir auscultant ses malades avec les trompettes de M. Sax. | Le docteur nègre venant proposer au docteur Velpeau de se… piquer la gorge avec lui. |
M. Sax soignant le docteur nègre, qu’une polémique rentrée a mis au lit. | MODES POUR 1859.
Bottes percées, dites à l’isthme de Suez. manches à la hausse.
Chapeau à la Jeune homme pauvre. |