Cham - Albums du Charivari/Cours de physique
acheter des ballons quatre fois plus forts que lui !
Il y a deux espèces de physiques : la physique amusante… |
Et la physique pas amusante. |
CORPS PONDÉRABLE.
Tout corps qu’on peut voir toucher, peser. — Sapristi ! madame, reprenez vos sens !… vous m’écrasez… Quel poids ! |
FLUIDES IMPONDÉRABLES.
— Je vous ordonne de faire sortir les miasmes de la chambrée. — Sargent ! c’est pas de ma faute, j’ai pas pu mettre la main dessus ! |
DIVISIBILITÉ. Tous les corps sont divisibles, surtout quand ils sont entre les mains des domestiques. |
COHÉSION ENTRE LES PARTIES DU CORPS.
— Garçon, je ne peux pas parvenir à entamer ce bifteck ! — Monsieur a le temps : le restaurant ne ferme pas avant minuit. |
POROSITÉ DES CORPS. | IMPÉNÉTRABILITÉ D’UN CORPS. |
CORPS SOLIDE. | CORPS LIQUIDE.
— Monsieur, j’ai idée que le vin engraisse ! |
ÉLASTICITÉ D’UN CORPS.
Inconvénient d’un sommier par trop élastique. — Sapristi ! mais je ne repose pas du tout dans ce lit ! |
CORPS VAPOREUX.
— Allons, bon ! voilà ma diablesse de femme qui va avoir ses vapeurs ! |
DUCTILITÉ. Propriété qu’ont les corps de pouvoir s’allonger. |
COMPRESSIBILITÉ D’UN CORPS SOLIDE.
— Je ne suis pas assez forte pour serrer le corset de madame la comtesse… veut-elle me permettre d’appeler le cocher ? — Mais non, mademoiselle, mais non, du tout !… |
CRISTALLISATION. En train de se cristalliser. |
LA BALANCE.
— Monsieur, votre balance n’est qu’une impertinente ! |
LOI DE LA PESANTEUR.
— Ah ! mon Dieu ! ma pauvre chaise ! Vraiment, monsieur, vous êtes insupportable ! vous ne pouvez pas venir chez moi, sans avoir la manie de vous asseoir ! |
PROPRIÉTÉ D’UN CORPS.
— Malheureuse, répondez ! À qui cette jambe-là ? elle doit appartenir à quelqu’un ! |
ATTRACTION D’UN CORPS VERS UN AUTRE. | DE L’ÉQUILIBRE DES LIQUIDES. |
LA FORCE CENTRIPÈTE. | FORCE CENTRIFUGE.
— Oscar, mon ami, où es-tu ? — Ne t’inquiète pas, chère amie, je vais descendre tout à l’heure ; je veux faire une expérience sur la force centrifuge. |
LE BAROMÈTRE.
— Nous allons avoir de l’eau, mes cors me font bien mal ! |
DE L’AIR ATMOSPHÉRIQUE. Se donner de l’air n’est pas toujours permis. |
DE LA PRESSION DES GAZ — N’ayez pas peur, mesdames ! je maintiens le bouchon. |
NOUVEL APPAREIL PNEUMATIQUE Opérant le vide en fort peu de temps dans le gousset des gogos parisiens. |
Des différents corps de pompes. | Pompe aspirante. |
Pompe foulante. | Manière de procéder pour opérer le vide. |
PRESSION ATMOSPHÉRIQUE.
— Voyez, monsieur, le pistolet à vingt-neuf sous ! le bonheur des enfants ! la sécurité des familles… paff ! |
CAPILLARITÉ.
— Garçon ! je ne veux pas de ce cheveu ! — Très-bien, monsieur ! on va le changer et vous en servir un autre. |
LA CHALEUR.
— Ah ! sapristi ! pas possible que mon gredin de domestique n’ait pas fait partie d’une bande de chauffeurs ! |
Tuyau d’ascension. |
Inconvénient du tuyau d’ascension. | CHALEUR PRODUITE PAR LE FROTTEMENT.
— Sapristi ! arrêtons-nous, je suis en nage ! |
Rayonnement de la chaleur. | Un mauvais conducteur. |
Chaleur constante. | CHALEUR SPÉCIFIQUE.
— Buvez-moi ça, le rhume de monsieur m’en dira des nouvelles ! — Sapristi ! je n’y serai donc plus, moi, avec votre spécifique, qu’il n’y aura plus que mon rhume pour donner son opinion ? |
POUVOIR ABSORBANT. Faculté de s’approprier une partie de la chaleur destinée aux autres. |
Au-dessus de glace. |
Au-dessous de glace. | ZÉRO ! GLACE !
— Comme tu es froide pour lui ! — Il n’a plus le sou, ma chère ! |
GLACE FONDANTE.
— Madame !… — Cher monsieur ! |
Ce qui fait supposer au chimiste Papin que l’on pourrait se servir de la vapeur pour voyager. |
UN PISTON.
— Excusez, monsieur, si c’est encore moi. — Mon Dieu ! que cet homme me pistonne ! |
UNE BATTERIE ÉLECTRIQUE.
— Gredin ! tu viens installer ta machine électrique à côté de la mienne pour m’enlever mon public ! — C’est toi, brigand ! à toutes les foires c’est la même chose. |
Machines à vapeur à haute pression. | CHOC ÉLECTRIQUE.
— Monsieur, votre femme vous annonce son retour ! — Ah ! sapristi ! |
Machine à vapeur dite à double effet, comme transport et comme purgatif. | OPTIQUE. De la lumière et de ce qui en découle. |
VITESSE DE LA LUMIÈRE.
— Madame, il n’y a plus de bougies ! — C’est une horreur ! j’en ai acheté quinze livres il y a deux jours ; où ont-elles passé, voulez-vous m’éclairer là-dessus ? — Je ne peux pas ; madame, puisque je vous dis qu’il n’y a plus de bougies ! |
LA PREMIÈRE PILE DE VOLTA.
Celle qu’il a reçue de sa nourrice le jour où il s’est permis des expériences sur les liquides dans l’intérieur de son berceau.
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ACOUSTIQUE.
— Plus haut ! je n’entends pas. |
MÉTÉOROLOGIE.
Les aérolithes. Ce phénomène se produit souvent dans les quartiers où l’on démolit des maisons, — on n’a jamais pu savoir pourquoi. (Ceci s’adresse aux aérolithes et non aux maisons.)
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DE L’ÉLECTRICITÉ.
Frottez vigoureusement, à rebrousse-poil, le dos d’un chat : l’évidence de l’électricité vous sautera immédiatement aux yeux… et le chat aussi.
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CONDUCTEURS ÉLECTRIQUES. Les métaux et les soldats du train. |
MAGNÉTISME (méthode de la simple touche).
— Monsieur, on n’entre pas chez madame ! — Très-bien ! voilà pour vous. — Je suis obligée de me rendre aux raisons de monsieur, entrez. |
SOMMEIL MAGNÉTIQUE. |