Cham - Albums du Charivari/Album drôlatique, par Cham, Bertall et Grévin
Ne pas manquer de peser sa fiancée, afin de savoir si ce n’est pas une femme légère. | Avoir soin de peser son futur, pour s’assurer si c’est un homme de poids. |
La lune rousse montre son affreux caractère vis-à-vis des autres lunes ses compagnes. |
Régal astronomique. |
— Pardon, monsieur, de vous interrompre : pourrais-je avoir une chaufferette ?
— Vingt ans d’une union sans nuages ! — Sans nuages ? Quelle sécheresse ça doit être dans vos relations ! |
— Mais allez donc transpirer à la campagne ! elle manque d’eau. |
LA VALSE DES ROSES (Dédiée aux sportsmen, great attraction !) Fille de-l’Air entraînée par Gladiateur. |
UNE POLKA-MAZOURKE Par un étudiant de seconde année. Polka supérieurement rédigée et qui défie l’examen. |
LA POLKA-MAZOURKE. (Cours de M. Bullier. ) | Le petit bézigue au boulevard Saint-Michel. |
— Ma femme s’est trompée de rouleau ; elle m’a donné une de ses romances.
Cherchant à satisfaire leur mutuelle curiosité. |
Pauvre lune ! encore un gérant d’une compagnie financière qui vient lui faire un bon trou ! Joliment grêlée par ces messieurs, la malheureuse ! |
Furieux, le soleil ! Vénus n’ayant pas essuyé ses pieds au paillasson avant de lui passer sur la figure. |
Vénus lui ayant passé dessus, toutes les autres planètes veulent en faire autant, à la grande vexation de ce pauvre soleil. |
— Ça va tuer les courses. — Quoi donc ? — L’impôt sur les allumettes. |
— L’amélioration des chevaux ! celle des hommes, paraît que c’est moins pressé ? |
— Je ne suis pas fâché de vous rencontrer ; votre camarade de l’autre jour n’était pas frais. |
— Eh bien ! où allez-vous donc ? — Je vais essayer d’un mouvement tournant. |
— Est-il Dieu possible ! riche comme madame, et manquer de tout ! |
— Ne vous inquiétez pas ! si j’emporte vos effets, je vous laisserai les miens. |
— Oh ! la ! la ! encore un crabe qui vient me pincer ! Je ne les croyais pas si mauvais sujets. |
Adorent le 1er janvier les femmes de cinquante à soixante ans : on est obligé de les embrasser. |
LE PÈRE MERCURE
— De la part du gros blond, troisième rang à l’orchestre, méfiez-vous, il y a un billet doux. — Il le croit doux, dit-il ; mais le moindre billet de mille ferait bien mieux mon affaire ! |
— Mon petit auteur chéri, je me contenterai de trois mots à dire, pourvu qu’ils soient fins, spirituels et à effet. Tu seras un gros trésor !… |
— Aussi tu es bête ! Tu le vois dans sa loge avec sa femme, sa belle-mère, et tu lui fais tout le temps un œil ! que le pompier en a pris les armes ! |
LE DOCTEUR
— Dame !… le pouls est vif, fréquent ; il faut vous soigner, mon petit chat. Évitez les truffes et les écrevisses bordelaises. |
Départ. | En route. |
Arrivée. | Prenez garde ! |
À l’eau. | Repêché. |
— J’ai connu plus volontaire que vous ! l’orthographe ! jamais pu rien en faire, de ce brigand-là. |
— Et dire que j’ai trois domestiques à la maison ! |
Une jambe de moins, mais proposé pour la croix. | — Mademoiselle Françoise, les engagés d’un an, ça ne regarde pas pour l’instant votre petit, qui n’a que quatre mois. |
— Envoyez-moi du gibier.
— Mon chien chasse si mal !
— Ça ne fait rien ! vous prendrez par la Halle.
Madame de Sainte-Amaranthe. | Mademoiselle Poudre-de-Riz. | La baronne de Poataba. | Jeanne de la Houspignole. | La comtesse Marguerite de Faust et de Navarre. |
PRÉPARATIFS POUR L’AVANT-DEUX
— Tu vois le petit gros qui est là-bas, avec un nez rouge ? on vient de me dire que c’est un prince. Attention, mon bonhomme, et du chien ! |
— Vous, milord, un bouquet de cent sous ! allons donc ! ce petit Espagnol, qui a la tête de moins que vous, m’en a donné un hier de quarante francs. |