Bulletin du comité historique des arts et monuments/Tome 1/3
DE L’INSTRUCTION PUBLIQUE ET DES CULTES.
ACTES OFFICIELS.
ARRÊTÉS.
I.
M. Lassus, architecte, est nommé membre du comité des arts et monuments.
II.
Sur la proposition du comité des arts et monuments, M. DesJardins, architecte de la cathédrale de Lyon, est nommé correspondant du ministère de l’instruction publique pour les travaux historiques.
III.
Sur la proposition des comités historiques,
L’article 4 de l’arrêté du 5 janvier 1849, relatif au Bulletin des comités historiques, est modifié ainsi qu’il suit :
« Le Bulletin sera envoyé gratuitement à tous les correspondants du ministère pour les travaux historiques.
« Sont exceptés de ce bénéfice les correspondants qui, depuis l’époque de leur nomination, n’ont adressé aucun travail au ministère.
« Chaque année, au mois de décembre, les commissions du Bulletin signaleront aux comités ceux des correspondants qui, depuis deux ans, n’auront fait aucune communication. Ces correspondants cesseront dès lors d’avoir droit à l’envoi gratuit du Bulletin.
« Toute demande de concession gratuite sera renvoyée à l’examen des commissions, qui feront un rapport d’après lequel les comités statueront. »
IV.
Vu la délibération du comité des monuments écrits, en date du 5 mars 1849,
Le Bulletin des comités historiques, institué par l’arrêté du 8 janvier dernier, formera deux séries distinctes, affectées l’une aux travaux du comité des monuments écrits, l’autre aux travaux du comité des arts.
Chaque série se composera de deux feuilles in-8o par mois.
V.
Circulaire aux correspondants.
Monsieur, par ma circulaire du 15 janvier dernier, je vous ai fait connaître le nouveau mode de publication adopté pour le Bulletin des comités historiques. Je vous ai informé en même temps que le Bulletin ne pourrait plus être adressé gratuitement aux correspondants, mais que, chaque année, les comités désigneraient ceux des correspondants à qui, en raison de leurs travaux, le Bulletin serait ultérieurement envoyé.
Les comités ont exprimé le vœu que ces dispositions fussent modifiées ; que l’envoi gratuit fût admis en principe, et que la suppression de cet envoi fût la conséquence de la négligence que les correspondants apporteraient dans leurs rapports avec le ministère.
J’ai cru devoir prendre en considération ce vœu des comités, et j’ai modifié en conséquence l’arrêté du 8 janvier.
Ainsi, Monsieur, le Bulletin des comités vous sera adressé gratuitement tous les mois. Chaque année, les comités examineront la liste des correspondants, et signaleront ceux qui, étant restés deux années sans faire de communications ayant quelque valeur, devront perdre le bénéfice de l’envoi du Bulletin.
Toutes les autres dispositions annoncées dans la circulaire précitée seront maintenues.
Le 1er numéro du Bulletin n’a point encore paru. La publication de ce numéro, retardée jusqu’ici par des motifs d’exécution matérielle, aura lieu très-prochainement.
Recevez, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.
TRAVAUX DU COMITÉ.
I.
Séance du 5 mars 1849.
Sont présents : MM. Barre, de Guilhermy, Héricart de Thury, de Laborde, Albert Lenoir, de Montalembert.
MM. de Luynes, de Lasteyrie, Jeanron et Didron s’excusent de ne pouvoir assister à la séance.
Une sous-commission avait été chargée d’examiner les questions relatives au déplacement de la Bibliothèque nationale et à la translation de cet établissement dans les galeries projetées du Louvre. La sous-commission a été unanime dans son opinion sur l’importance des bâtiments du palais Mazarin, dans lesquels la Bibliothèque se trouve aujourd’hui placée, et sur les inconvénients que présenterait toute translation dans un autre local. M. de Guilhermy, choisi pour rapporteur par la sous-commission, donne lecture au comité d’une lettre rédigée dans ce sens et adressée à M. le Ministre de l’instruction publique.
Le comité adopte la rédaction de cette lettre et décide qu’elle sera transmise à M. le ministre, après avoir été signée en son nom par M. de Montalembert, comme président, et par le rapporteur.
Le comité décide également que, dans sa prochaine séance, il s’occupera d’une communication de M. Viollet-Leduc, architecte de l’église de Saint-Denis, au sujet de la découverte de pavés émaillés, de dalles gravées et de fragments d’autels en sculpture polychrome dans les chapelles du chevet de cette basilique.
La séance est levée.
II.
Séance du lundi 12 mars 1849.
Sont présents : MM. d’Albert de Luynes, de Guilhermy, Héricart de Thury, Jeanron, de Laborde, Lassus, Lock, Mérimée, de Montalembert, Didron, secrétaire.
Le procès-verbal est adopté.
Le secrétaire donne lecture de la lettre adressée à M. le ministre par M. le directeur de l’assistance publique, et qui concerne l’église Saint-Julien-le-Pauvre.
M. Mérimée donne connaissance d’observations adressées par M. Rouard, correspondant d’Aix, relativement au projet de publication d’un recueil d’inscriptions.
Le comité adopte les conclusions de M. Mérimée, qui tendent à ne rien changer au plan projeté. Le comité décide qu’il sera répondu dans ce sens à M. Rouard.
M. le chef de bureau annonce que M. le ministre a approuvé le projet, adopté par le comité, de publier un recueil d’inscriptions.
M. Mérimée rédigera des instructions aux correspondants sur la manière de relever les inscriptions ; il lira ces instructions à la prochaine séance.
M. Didron donne lecture d’une lettre de M. l’abbé Texier, relative à un recueil d’inscriptions spéciales au Limousin que ce correspondant va publier très-prochainement. Treize planches lithographiées donnant des fac-simile d’inscriptions, depuis le ixe siècle jusqu’au xvie, sont jointes à cette lettre. Cette publication formera une sorte de Manuel de paléographie monumentale.
M. Didron donne lecture d’une lettre de M. Cros-Mayrevieille, correspondant de Carcassonne, relative à un bas-relief connu à Gênes sous le nom de Porto Pisano. M. Cros désirerait que ce monument, important pour l’archéologie navale, fût moulé, et que le moulage fût déposé au musée de l’Hôtel de Cluny.
M. Mérimée annonce que le ministère de l’intérieur s’est déjà intéressé à ce monument ; on tâchera d’en avoir un moulage pour le musée de l’Hôtel de Cluny.
M. Viollet-Leduc présente au comité des dessins exécutés d’après des pavés et des fragments d’autels retrouvés par lui dans les chapelles absidales de l’église abbatiale de Saint-Denis. M. Viollet-Leduc désirerait publier, sous les auspices du comité, dans le format in-4o, la gravure et la description de ces différents objets.
Le comité examine ces dessins avec un grand intérêt. Sur les observations de M. de Laborde, il prie M. Viollet-Leduc de formuler une proposition et de rédiger un devis des dépenses que nécessiterait une publication de ce genre. Cette publication devrait être restreinte aux trois chapelles de Saint-Denis déjà rétablies dans leur ancien état.
M. de Montalembert annonce que M. de Beaurepaire désirerait de nouveau faire publier par le comité la lettre du moine Haymon sur la construction au moyen âge, et dont Mabillon a cité un extrait. La lettre latine n’existe plus, à ce qu’il paraît ; mais M. de Beaurepaire possède un exemplaire de la traduction. Cette traduction est fort rare aussi, car on ne connaît pas d’autre exemplaire que celui dont M. de Beaurepaire est possesseur. Il importerait de réimprimer cette pièce, qui jette un grand jour sur les constructeurs du moyen âge.
M. Didron fait observer que cette lettre est destinée à être réimprimée dans le Recueil des documents relatifs aux anciens artistes de la France, recueil dont le premier volume pourrait être immédiatement livré à l’impression.
Le comité prie M. de Montalembert de demander communication de la lettre d’Haymon à M. de Beaurepaire. Cette lettre sera imprimée dans le Bulletin, en attendant la publication du Recueil des documents relatifs aux anciens artistes.
M. Oudet, architecte, conservateur du musée de Bar-sur-Ornain, soumet au comité un projet de Carte archéologique pour le département de la Meuse.
Le comité aurait besoin, pour donner un avis à ce sujet, de posséder des renseignements nouveaux et principalement un spécimen de cette carte.
M. Goze, correspondant d’Amiens, envoie une notice sur le village et la chapelle du château d’Huppy. M. Goze a relevé vingt-trois blasons peints sur verre aux fenêtres de cette chapelle.
M. Mathon, bibliothécaire à Neufchâtel, envoie le fac-simile de pavés émaillés du xiiie siècle recueillis par lui dans la ville de Beauvais. M. Mathon a déjà fait plusieurs communications de ce genre.
M. de Montalembert désire que des remercîments particuliers soient adressés à M. Mathon. Grâce à ces communications, on pourra refaire des carrelages du moyen âge et renoncer enfin a ces pavés modernes qui font ressembler une église à une antichambre ou à une salle à manger.
M. d’Albert de Luynes désirerait qu’on fit l’analyse de la couverte de ces anciens pavés en terre cuite. Cette couverte, qui paraît être à base de plomb, reculerait de beaucoup un procédé dont l’invention est attribuée à Bernard de Palissy.
La communication de M. Mathon sera classée à part, ainsi qu’une communication de M. Dusevel, relative à une chape ancienne brodée de figures et donnée à la cathédrale d’Amiens par un neveu du cardinal Lemoine.
M. Hippolyte Durand, architecte, correspondant, envoie une notice, accompagnée de cinq dessins, sur l’église de Vicq (Allier).
M. Léonce de Lamothe, correspondant, envoie une notice, accompagnée d’un plan, sur l’ancien château Puypaulin, à Bordeaux.
M. L. du Broc de Segange, correspondant, envoie l’estampage d’une tombe dont il avait précédemment adressé un calque. L’estampage accuse plus exactement les formes.
M. d’Albert de Luynes soumet au comité plusieurs vues de divers monuments anglais et français, obtenues directement sur papier au moyen du daguerréotype.
Le comité offre des remercîments à M. de Luynes pour cette importante communication. Il examine avec un intérêt particulier les épreuves qui reproduisent une œuvre d’orfèvrerie, deux sujets des portes en bronze de la Madeleine, l’intérieur de la Sainte-Chapelle. Ce sont des décalques obtenus sur le type, lequel peut donner une quinzaine d’excellentes épreuves.
M. d’Albert de Luynes promet de rédiger des instructions sur un procédé si précieux pour les archéologues et si facile à employer.
Notice historique sur l’Imprimerie nationale, par M. A. Bernard. In-32 de 128 pages, avec une gravure.
Notice historique sur l’ancienne cathédrale de Montauban, par M. Chaudruc de Crazannes. In-8° de 27 pages.
Histoire et tableau de l’église Saint-Jean-Baptiste de Chaumont (Haute-Marne), par M. l’abbé Godard. In-8° de 200 pages et 5 planches. Offert par M. Fériel, correspondant.
Compte rendu des travaux de la Société d’histoire et d’archéologie de Châlon-sur-Saône, pendant l’année 1846-1847 ; par M. Léopold Niepce, président de la société. In-8° de 32 pages.
Recherches historiques sur les libertés et franchises de la ville de Châlon-sur-Saône, par M. Léopold Niepce. In-8° de 58 pages.
Recherches sur les fortifications anciennes et modernes de Châlons-sur-Saône, par M. Léopold Niepce. In-8° de 104 pages, avec planches.
La séance est levée à deux heures.
III.
Séance du 26 mars 1849.
Sont présents : MM. d’Albert de Luynes, Barre, Depaulis, E. Durieu, Jeanron, Lassus, F. de Lasteyrie, A. Lenoir, Lock, Didron, secrétaire.
Le procès-verbal des quatrième et cinquième séances est lu et adopté.
Le secrétaire annonce que la commission des correspondants, après avoir examiné les titres des candidats à la correspondance, propose au comité de faire conférer par M. le ministre le titre de correspondant à
MM. | Léopold Niepce, président de la société d’histoire et d’archéologie, à Chalon-sur-Saône ;
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Émile Thibaud, peintre verrier, à Clermont-Ferrand ;
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A. Oetmans, peintre, membre de l’Académie des beaux-arts, à Amsterdam ;
|
De renvoyer au comité des monuments écrits la demande de M. Eugène de Montlaur, de Moulins.
Ces propositions sont adoptées à l’unanimité.
M. E. Durieu, directeur général de l’administration des cultes, offre au comité divers documents émanés de l’administration des cultes, et qui concernent les travaux diocésains.
Le comité décide que le document ayant pour titre : Instruction pour la conservation, l’entretien et la restauration des édifices diocésains, et particulièrement des cathédrales, sera imprimé dans le Bulletin.
En conséquence d’observations échangées entre MM. de Montalembert, F. de Lasteyrie, E. Durieu et Didron, à propos de l’article 76 de cette instruction, qui est relatif au relèvement des dalles pavées ou sculptées, le comité demande que cet article soit entendu dans le sens restrictif. Le relèvement n’est pas une mesure absolue, une prescription générale ; ce n’est, au contraire, qu’une exception : il ne devra se faire qu’à la dernière extrémité ; que quand les dalles seront sur un passage fréquenté et courront le danger d’être usées promptement, et quand, d’ailleurs, elles offriront un intérêt véritable sous le rapport de l’art. Dans ce cas, et après l’autorisation de l’Administration, ces dalles pourront être relevées, mais avec le plus grand soin, et, sur les pierres qui les remplaceront, on constatera cette opération et tous les faits qui pourraient être gravés sur les dalles anciennes. Il ne faut jamais déplacer un monument, quel qu’il soit, que quand on y est absolument forcé.
M. F. de Lasteyrie annonce qu’on va faire des fouilles à Nîmes. L’administration départementale dispose d’une somme de trente mille francs destinée à donner de l’ouvrage aux ouvriers pauvres. Cette somme sera employée à fouiller un terrain déjà acheté qui avoisine la fontaine de Diane. C’est un sol tout romain et qui promet des découvertes.
M. de Linas, correspondant d’Arras, envoie la description détaillée d’une chasuble du XVIe siècle appartenant à l’église de Ligny-Saint-Flochel, près Saint-Pol (Pas-de-Calais). Cette description est accompagnée de dix planches coloriées à l’aquarelle, représentant les personnages brodés sur cette chasuble.
À l’unanimité, le comité prie M. le ministre de donner un exemplaire des Peintures de Saint-Savin à M. de Linas, pour remercier ce correspondant d’une aussi importante communication.
M. Barat, correspondant de Nevers, envoie le croquis d’une chape brodée de personnages de la fin du xvie siècle. Tous les sujets figurés sont relatifs à l’Eucharistie. Il envoie, en outre, le dessin de deux reliquaires anciens.
M. A. Canel, de Pont-Audemer (Eure), annonce qu’il n’existe dans cette commune ni meubles, ni vêtements ecclésiastiques anciens.
M. Joseph Bard répond au Questionnaire sur les meubles et vêtements ecclésiastiques pour la ville de Beaune. Cette ville est riche en meubles, vêtements et reliquaires anciens.
M. de Portalon, correspondant de Béziers, envoie un extrait des procès-verbaux constatant la visite faite dans la cathédrale de Béziers par M. de Bouzy, évêque du diocèse de Béziers. Un passage important constate les objets précieux, meubles, vêtements et reliquaires, qui appartenaient à cette cathédrale.
Le comité désire recevoir la suite de ces procès-verbaux, que M. de Portalon offre d’envoyer.
M. Chaudruc de Crazannes envoie des observations sur les tapisseries historiées de Montpezat (Tarn-et-Garonne).
M. Doublet de Boisthibault, correspondant de Chartres, envoie la copie de deux inventaires inédits relatifs aux meubles et ornements ecclésiastiques que possédait autrefois la cathédrale de Chartres ; il y joint un procès-verbal relatif au voile de la Vierge et le dessin de la crosse de Ragenfroy, évêque de Chartres en 941.
M. A. Barthélemy, correspondant de Saint-Brieuc, envoie l’extrait d’un ancien inventaire du trésor de la cathédrale de Saint-Brieuc.
M. l’abbé Poisson, vicaire d’Orléans, envoie l’inventaire de l’argenterie de la sacristie de Saint-Père de Chartres. Cet inventaire fut dressé en 1559.
M. A. d’Héricourt, correspondant d’Arras, adresse le poids des objets d’argent et de vermeil provenant des maisons religieuses de Béthune, et qui furent envoyés à la Monnaie de Paris pendant la Révolution.
M. l’abbé Barraud, directeur au grand séminaire de Beauvais, correspondant, envoie l’inventaire des œuvres d’orfèvrerie religieuse qu’il possède ou qui existent dans le diocèse de Beauvais.
M. le préfet de l’Aube et l’administration diocésaine de Troyes transmettent des renseignements sur l’état ancien et actuel d’une châsse romane que possède l’église de Villenauxe. M. Charles Fichot, correspondant de Troyes, avait appelé l’attention de l’administration sur cette châsse, qui paraissait négligée. Il résulte des renseignements envoyés, que la châsse est en mauvais état, mais cet état est ancien, et cette œuvre de l’orfèvrerie du xiie siècle est aujourd’hui conservée avec soin et respect.
M. le baron F. de Roisin, correspondant à Trèves, envoie un rapport étendu sur les fouilles exécutées aux abords de la cathédrale de Trêves, et sur un triptyque en cuivre doré et émaillé qui appartient au chapitre de la cathédrale de Trèves.
Toutes ces communications seront classées aux archives du comité, dans la section des meubles, vases sacrés, ornements ecclésiastiques anciens. Le comité remercie MM. les correspondants qui lui ont fait des envois, auxquels il attache un grand intérêt.
La Cathédrale de Cologne, étude archéologique, par M. Félix de Verneilh, correspondant ; in-4o de 80 pages, avec 3 planches gravées sur métal. Extrait des Annales archéologiques publiées par M. Didron aîné.
Histoire architecturale de la ville d’Orléans, par M. Léon de Buzonnière, correspondant ; 4e, 5e et 6e livraisons. In-8o de 20 feuilles d’impression.
Bulletin de la Société des Antiquaires de l’Ouest, 4e trimestre de 1848. In-8o de 3 feuilles.
Annuaire historique, statistique et administratif du département du Jura pour l’année 1849, par M. Désiré Monnier, correspondant. In-12 de 600 pages, avec 8 planches lithographiées représentant des œuvres d’art ou d’antiquité.
Feuilleton archéologique sur les travaux du comité des arts et monuments, dans le journal la Guyenne (9 mars 1849), par M. Jules Delpit. Envoi de M. L. de Lamothe.
La séance est levée à deux heures.
IV.
Rapport adressé à M. le Ministre de l’instruction publique et des cultes par le comité historique des arts et monuments, sur le projet de translation de la Bibliothèque nationale dans les galeries du Louvre.
Monsieur le ministre, le comité historique des arts et monuments, ému des dispositions du projet de loi présenté à l’Assemblée nationale pour l’achèvement du Louvre, qui menacent l’existence des bâtiments occupés aujourd’hui par la Bibliothèque nationale, a cru devoir vous soumettre les observations suivantes, et vous prier d’en donner communication à M. le ministre des travaux publics.
Des idées complètement fausses se sont malheureusement accréditées, depuis bien des années déjà, sur le peu d’importance et le défaut de solidité de l’édifice qui contient les collections de la Bibliothèque. Habitué à ne voir de ce monument que la muraille triste et monotone dont l’aspect délabré assombrit la portion la plus animée de la rue Richelieu, le public s’est facilement laissé persuader que le renversement d’une pareille construction était un des principaux embellissements à exécuter au centre de Paris. Mais derrière ce mur, qu’on a plâtré et défiguré, comme si l’on se fût proposé de lui donner la physionomie la plus repoussante, se trouve, avec ses vastes cours, son architecture noble et sévère, ses façades sculptées, l’ancien palais Mazarin, c’est-à-dire la plus considérable que nous ayons conservée de ces anciennes habitations dont la splendeur rappelait si bien les mœurs élégantes et polies de la société française au xviie siècle. Dès la porte, se montrent de toutes parts sur les boiseries, sur les ferrures, sur les consoles, les étoiles et les faisceaux, emblèmes héraldiques du cardinal fondateur. Des portiques, dans lesquels il serait facile de rétablir de larges voies de communication, environnent une partie de la cour d’honneur. Un escalier en pierre, de dimensions grandioses, encore garni de sa rampe en fer travaillée avec cet art merveilleux dont le xviie siècle nous a laissé tant de précieux modèles, monte aux salles du premier étage. Ces salles se font toutes remarquer par leur étendue, par la convenance de leur appropriation et par la beauté des corps de bibliothèque en boiserie sculptée dont leurs murailles sont revêtues. Pour ne citer que les plus importantes, nous signalerons à votre attention, Monsieur le Ministre, dans la partie de l’édifice affectée au département des manuscrits, plusieurs chambres à plafonds peints, et la grande galerie dite Mazarine, dont la voûte est encore entièrement décorée de fresques exécutées par le célèbre Romanelli. Cette galerie, la plus vaste de Paris après celle du Louvre, est, à elle seule, un monument des plus rares et des plus complets. Bâtie par François Mansard, l’un des plus grands artistes que la France ait produits, elle se présente au dehors avec des murs élégamment appareillés en briques et en pierre, des ouvertures encadrées de refends, un attique chargé de faisceaux croisés, et un de ces grands combles à la française, dont la proportion seule suffit pour attester tout le talent d’un architecte. Au dedans, ce sont des parties couvertes de chiffres et d’arabesques relevés en or sur des fonds blancs, des niches en coquille richement dorées, des peintures habilement combinées avec l’architecture, et qui n’ont encore rien perdu de leur fraîcheur ni de leur harmonie. Aujourd’hui que les grands hôtels ont successivement disparu, et que la décoration intérieure des palais du Gouvernement a été partout renouvelée dans le style moderne, il n’existe plus rien de semblable dans la ville de Paris. C’est comparable aux plus belles galeries du château de Fontainebleau ou des palais de l’Italie. Il n’est donc permis à personne, à moins qu’on ne soit étranger à toutes les notions de l’art et insensible à l’impression des grands souvenirs, de nier la valeur esthétique et l’importance historique du palais Mazarin. N’est-ce pas quelque chose que de trouver dans la même ville, et séparés à peine par deux ou trois rues, ici les derniers restes de la demeure du grand cardinal de Richelieu, plus loin l’habitation du ministre qui forma Colbert et inaugura le règne de Louis XIV ?
La solidité des bâtiments ne peut être sérieusement mise en question. Nous invoquerons, sur ce point, l’autorité d’hommes essentiellement pratiques : d’une part, celle de MM. Duban et Caristie, membres du conseil des bâtiments civils ; d’autre part, celle de M. Achille Leclerc, chargé depuis plus de trente ans, comme architecte conservateur, de l’entretien annuel de l’édifice. Ces messieurs ont examiné le monument à plusieurs reprises et dans tous ses détails. M. Achille Leclerc surtout est appelé par ses fonctions à visiter fréquemment les murailles, les planchers, les voûtes, la couverture. Tous trois attesteraient au besoin le bon état de conservation et la solidité de toutes les parties, importantes du monument. S’il existe quelques bâtiments hors de service, ce sont des constructions tout à fait secondaires, qui devront disparaître quand le moment sera venu d’approprier définitivement le local à sa destination. Loin de considérer l’édifice de la Bibliothèque comme arrivé à une période menaçante de décrépitude, les habiles architectes dont nous venons de citer les noms sont persuadés qu’on trouverait très-difficilement un bâtiment d’aussi heureuse condition, où les manuscrits, les livres, les cartes, les gravures fussent mieux à l’abri de l’humidité pendant l’hiver, de la poussière pendant l’été. C’est là un des plus précieux avantages que puisse offrir l’édifice destiné à renfermer une bibliothèque : ne serait-il pas déplorable de s’exposer à ne pas le rencontrer ailleurs, et à courir la chance de compromettre, dans une construction neuve, des collections dont rien aujourd’hui ne peut menacer la sécurité ?
On pense du moins que le prix de vente des terrains occupés par les bâtiments de la Bibliothèque couvrirait une portion considérable de la dépense nécessaire pour l’achèvement du Louvre. Si la France tient à terminer le Louvre, nous admettrions avec peine qu’elle ne puisse y parvenir sans spéculer sur l’aliénation d’un monument, et sans mettre à l’enchère un sol que les arts ont consacré par des chefs-d’œuvre. C’est à coup sûr s’appauvrir que de renverser un édifice ancien, d’une valeur positive et bien reconnue, pour en élever un nouveau, d’une utilité contestable et d’un mérite tout à fait problématique. Assez de ruines ont été faites autour de nous, au milieu même de Paris. Mais, indépendamment de ces considérations, étrangères aux combinaisons financières, nous avons tout lieu de penser que les terrains de la Bibliothèque sont loin d’avoir la valeur qu’on leur attribue, et qui aurait été portée à un chiffre dont l’exagération est prouvée par les variations mêmes qu’il a subies. Il faudrait d’ailleurs déduire du prix de la vente le montant de la perte immense qui résulterait pour l’État de la destruction inévitable de la plus grande partie du matériel, des boiseries, des tablettes, des armoires, de toute la menuiserie, en un mot, qui ne pourrait facilement s’adapter à un bâtiment nouveau, et de plus, la valeur des constructions commencées sur la rue Vivienne. Ces constructions, qu’il faudrait nécessairement abandonner, et dont les frais de démolition seraient à peine couverts par la vente des matériaux, ont coûté au Trésor environ 1,400,000 francs. Infiniment regrettable au point de vue de l’art, l’opération serait donc, en même temps, d’un avantage plus que douteux sous le rapport financier.
Enfin, Monsieur le Ministre, nous vous ferons observer, à vous qui êtes le protecteur naturel de nos établissements scientifiques et littéraires, que la Bibliothèque nationale, placée de la manière la plus convenable dans le local qu’elle occupe, se trouverait au Louvre dans des conditions très-peu favorables au service. La disposition des longues galeries dont se composerait la nouvelle partie du Louvre ne se prête ni à l’organisation d’une surveillance centrale s’exerçant sur toutes les parties de l’établissement, ni à la division des différents départements qui constituent la Bibliothèque, ni au recueillement si nécessaire aux études dans les salles de lecture, ni surtout à la prompte distribution des livres. Nous avons calculé que, pour aller du centre aux extrémités, dans la galerie projetée du Louvre, les employés auraient à parcourir un espace de plus de trois cents mètres, tandis que la distance serait à peine du tiers dans les bâtiments actuels de la Bibliothèque, après leur appropriation. C’est aussi une erreur de penser que les nouveaux bâtiments du Louvre pourront à la fois suffire aux besoins de la Bibliothèque, de l’exposition annuelle des œuvres d’art et de l’exposition quinquennale des produits de l’industrie. À peine le Louvre sera-t-il assez grand pour donner place à la prodigieuse quantité d’objets encore accumulés dans les magasins, à ceux que réclame le complément progressif des collections, et à cette collection, déjà si souvent projetée, de moulages levés dans toute l’Europe sur les plus belles œuvres de la sculpture, qui formerait une histoire non interrompue de l’art à sa plus haute expression. Que le Louvre conserve donc la spécialité qui a fait sa gloire jusqu’ici. Au moyen de sacrifices peu considérables, en comparaison de ceux qu’entraînerait le déplacement de la Bibliothèque, il serait facile de donner satisfaction au public en réparant les façades extérieures du palais Mazarin, et d’arriver graduellement, sans secousses, sans déménagement, à une appropriation complète de l’édifice. Il n’en coûterait pas plus de huit cent mille francs pour donner à la façade de la rue de Richelieu un aspect monumental, pour la décorer de pilastres, de niches et de statues. Les projets d’agrandissement ultérieurs pourraient, sans inconvénient pour le service ni pour le classement, être remis à une époque où le Trésor serait en mesure d’en supporter la dépense. Il est prouvé par l’avis motivé des conservateurs, que le local actuel, augmenté seulement des constructions en cours d’exécution, serait suffisant pour plus d’un siècle encore. Mais aussi il y a urgence à terminer et à mettre en état ce qui a été commencé. Depuis plusieurs années, on s’est abstenu de tous travaux, de toutes réparations un peu considérables dans les bâtiments de la Bibliothèque ; il semblait téméraire de s’engager dans un système de dépenses à l’égard d’un édifice placé sous le coup d’une démolition prochaine. C’est par suite de l’incertitude de l’Administration sur l’avenir du monument, que plusieurs départements, surtout celui des estampes et des cartes, ont été laissés dans des pièces d’une obscurité et d’un délabrement déplorables.
En résumé, Monsieur le Ministre, nous vous demandons avec instance de prendre en main la défense du palais Mazarin. Nous sommes convaincus que vous apprécierez, comme nous, la valeur de ce grand monument, son bon état de conservation et sa disposition générale, plus favorable, nous le pensons, qu’aucune autre, au développement d’un plan raisonné de bibliothèque publique.
Salut et respect.
- Le Rapporteur,
- F. De Guilhermy.
DOCUMENTS HISTORIQUES.
I.
Monastère des Célestins du Mont de Chastres, en la forêt de Caise. (Suite.)
« Renduz icy
iiii. d. p.
vi. d. p.
v. d. p.
II.
Église d’Autry-Issard, par M. Dubroc de Segange.
À 5 kilomètres de Souvigny, à gauche de la route de Saint-Amand, on voit une église, partie du commencement du xiie siècle, partie de l’époque de la transition. Les pilastres composites et cannelés qui caractérisent universellement les monuments bourguignons de cette époque apparaissent au portail et dans l’intérieur.
1° Le tympan du portail, que je reproduis ici (pl. I), est curieux par sa disposition, et aussi parce que le nom du sculpteur s’y trouve inscrit. Dans l’auréole perlée qui se voit au milieu, et qui a été grattée depuis un temps immémorial, sans nul doute apparaissait l’image du Christ, comme elle a été retracée tant de fois dans les xie et xiie siècles. Les anges Micael et Rafael, nimbés, avec leurs noms inscrits dans leur nimbe, soutiennent cette auréole ; puis vient, à droite et à gauche, une suite d’arcatures en plein cintre supportées par des colonnes romanes. Au-dessus de ces arcatures règne un espèce de toit, en damier à gauche, imbriqué à droite. Dans les intervalles où se rencontrent les arcs, on voit de petits monuments de l’époque, la coupole byzantine, les toits des clochers imbriqués du Poitou ; d’autres sont couronnés par des créneaux. Sous les arcs s’ouvrent des espèces de baies terminées par un appendice sphérique difficile à caractériser. À droite, l’appendice sphérique est lui-même augmenté d’un appendice rectangulaire. Toute la composition est dominée par un fronton isolé placé sur le champ du tympan. L’inscription du bas est une preuve incontestable de la présence du Christ dans l’auréole :
À la suite, on lit le nom de l’artiste : NATALIS ME FE… Ce portail paraît dater du commencement du xiie siècle.
2° L’intérieur doit être un peu moins ancien. L’arc brisé apparaît dans les voûtes sur les parois de la nef, dont la décoration est remarquable. Les arcs doubleaux CC de la voûte en ogive viennent s’appuyer sur des pilastres cannelés que supportent des piliers quadrangulaires. Des arcs brisés portant sur le tailloir de la moulure qui sépare le pilastre du pilier, enserrent entre les deux piliers, d’abord une baie romane longue et étroite, puis deux arcades simulées à plein cintre qui s’appuient au centre sur une colonne à chapiteau roman. Le fût de la colonne, n’atteignant pas le sol de l’église, porte sur un massif qui peut servir de banc.
3° Le clocher (pl. II) paraît, jusqu’à la base de la flèche, avoir été élevé en même temps que le portail. La flèche, tout en pierre, avec une baie à la base quadrangulaire, pourrait dater de la fin du xiiie au commencement du xive siècle. Le clocher se compose de deux étages : à l’étage supérieur se trouvent deux baies géminées romanes, inscrites dans une arcade principale, également romane, et soutenues par une colonne centrale. Une petite rosace pleine et en relief se voit au-dessus de cette colonne dans le plein de l’arcade. Deux colonnes, s’appuyant l’une sur l’autre, décorent les angles de l’étage supérieur.
À l’étage inférieur, on remarque trois arcades en fronton ou en mitre. Les colonnes d’angles sont remplacées par des contre-forts quadrangulaires à larmiers très-bas ; ces contre-forts s’épaississent en descendant vers le sol.
La planche II présente deux absides : l’une, dans le prolongement de la nef unique, avec des contre-forts qui se terminent par une retraite en larmier ; l’autre, dans le prolongement de la partie sur laquelle s’appuie le clocher, est remarquable par les grosses colonnes à chapiteaux romans qui lui servent de contreforts.
Les couronnements du clocher et de cette abside, quadrangulaires, sont supportés par des corbeaux de même forme s’évidant à leur partie inférieure.
III.
Notice sur une pierre tombale, à Gennetines (Allier), par M. Dubroc de Segange.
À 8 kilomètres de Moulins, à droite de la route de Decize, est situé le village de Gennetines. L’église, entièrement dépourvue de caractère, renferme une tombe assez curieuse pour être signalée au comité. À une époque assez reculée, cette pierre fut coupée pour être ajustée comme devant d’autel ; mais l’opération ayant été faite au ciseau, une partie fut sacrifiée. Les deux morceaux de cette tombe sont aujourd’hui adossés au mur de la nef de l’église de Gennetines.
Cette pierre recouvrait les restes mortels de messire Guillomes de Tounin, haut et puissant seigneur du xiiie siècle. Je n’ai pu retrouver aucune trace de cette famille, éteinte depuis longtemps, si ce n’est dans les traditions locales. Une partie montueuse de la route de Decize, à la hauteur de Gennetines, porte encore le nom de Montée des Tunins, et dans un champ voisin, on montre une motte assez considérable, sur laquelle s’élevait un château du même nom.
Le sire de Tounin est représenté la tête nue, les cheveux longs, enroulés vers le bas : il est imberbe ; une tunique, serrée par une ceinture, couvre le corps entier ; une aumônière pend au côté gauche ; un long manteau, retenu par une bride transversale, complète le costume. Les mains sont jointes dans l’attitude de la prière. La chaussure se termine en pointe. Sous les pieds est couché probablement un chien qui porte tous les caractères de la virilité. À gauche du personnage, se trouve son épée, autour de laquelle s’enroule le ceinturon ; au-dessus, l’écusson, qui porte les armes des Tounins.
La figure se dresse dans une niche formée par un arc trilobé s’appuyant sur des consoles de feuillages. Comme sur la tombe de Libergier de Reims, avec laquelle celle-ci offre plus d’un rapport dans la disposition générale, des anges encensent à droite et à gauche.
L’inscription est en vers :
+ | MESSIRES GVILLOMES DE TOVNIN GIT CI | |
CVI DEX FACE BONE MERCI | ||
PROVDOVNS FV ET BONS CRE…[38] | ||
[39] | ||
POR SOV AMME ET POR LES VOSTRES | ||
POR DEX DITES VOS PATERNOSTRES | ||
AN LAN DE LIN DE LIN (sic) CARTIVM | ||
M CC LXI |
Sur l’archivolte de l’arc trilobé :
TRESPASA LOV PREMIER JOVR DE MARZ |
- ↑ Grillage et fil de fer (Roquefort).
- ↑ Vasistas ouvrant.
- ↑ Pentures plates.
- ↑ Philibert de Lorme et Derand donnent le nom de tiers points & toute arcade décrite de deux centres placés sur une base commune. Mais on trouve dans la Geométrie pratique publiée par Charles Bouvelle, en 1542, l’explication positive de cette dénomination. Elle démontre en effet, que si l’on divise l’arc tracé dans un angle droit A. B. C. en trois parties égales, par les points 1, 2, 3 et 4, le troisième point, ou tiers point, sera justement le sommet de l’arc en question.
Une autre propriété fort curieuse de cette figure, c’est que, si par le point 2 on mène une ligne parallèle à la base, cette ligne sera tangente au cercle élevé sur cette base considérée comme diamètre.
- ↑ Ce mot indique évidemment un lambris de voliges appliqué sur les chevrons, comme à l’étage supérieur de la tour du palais de justice de Paris.
- ↑ Surbaissée.
- ↑ Adjudication au rabais.
Dans le compte de la tour de Lucheu, on lit aussi la machonnerie en fut adjugé par fin de chandeille. (Dusevel. in-4o, Amiens 1843.) - ↑ Cloison en bois pour clore l’église.
- ↑ Terminés, achevés.
- ↑ Gouttières provisoires.
- ↑ Petites lambourdes.
- ↑ Ceintres en charpente.
- ↑ Fenêtre.
- ↑ Arcs aigus, nommés aujourd’hui en ogive.
- ↑ Bois de chêne assez tendre, très-bon pour les travaux de menuiserie.
- ↑ Vieux bois.
- ↑ Planches assez minces.
- ↑ Pièces de bois courbes, réservées pour la marine.
- ↑ Scieurs de long.
- ↑ Ouvriers chargés de raboter et dresser le bois.
- ↑ Taillés, moulurés.
- ↑ Sculptés.
- ↑ Banc d’honneur en bois de Hollande.
- ↑ Ciselé, découpé à jour.
- ↑ Mouluré et sculpté.
- ↑ Portes.
- ↑ Un siège en bois avec marche-pied et prie-dieu.
- ↑ Prie-Dieu.
- ↑ Aisseliers.
- ↑ Largeur.
- ↑ Rapointis.
- ↑ Chevrons à l’extrémité de la couverture. (Coyaux.)
- ↑ Teille, chanvre. (Roquefort.)
- ↑ Cette expression est encore usitée dans le département de la Meuse ; elle s’applique au rampant d’un pignon et même au solin placé pour réunir la couverture au pignon.
- ↑ Le sens de la phrase indique, d’une manière positive, que ce mot désigne le couronnement de la lucarne, le poinçon orné.
- ↑ Gratifications accordées.
- ↑ Le tracé des épures et dessins.
- ↑ Il faut probablement ajouter la syllabe tien, crétien.
- ↑ Un vers manque par suite de la section de la pierre et des dégradations de la partie inférieure.