Au clair de la dune/Rinçades d’œil
Dorbon aîné, (p. 58-59).
RINÇADES D’ŒIL
Le Nord souffle, et pas dans ses doigts,
Il fait son sculpteur sur la digue
Et de chefs-d’œuvre il est prodigue…
Allons, mon cœur, fais ce que dois !
En bon régaleur de prunelles,
Ce Nord, le moins discret des vents,
Nous offre maints tableaux vivants
Dont les beautés sont éternelles.
F.-M. MELCHERS
Rinçades d’œil.
Or, ces dames ne savent pas
Comment protéger leurs appas :
Deux mains, c’est trop peu, les pauvrettes,
Car du Nord le souffle suspect
Trousse et retrousse sans respect…
Et nous nous rinçons les mirettes.