Œuvres complètes de Buffon, éd. Lanessan/Histoire naturelle des oiseaux/Le tarin

Texte établi par J.-L. de LanessanA. Le Vasseur (Tome VI, Histoire naturelle des oiseauxp. 225-231).

LE TARIN[1][NdÉ 1]

De tous les granivores, le chardonneret est celui qui passe pour avoir le plus de rapport au tarin : tous deux ont le bec allongé, un peu grêle vers la pointe ; tous deux ont les mœurs douces, le naturel docile et les mouvements vifs. Quelques naturalistes frappés de ces traits de ressemblance et de la grande analogie de nature qui se trouve entre ces oiseaux, puisqu’ils s’apparient et produisent ensemble des métis féconds, les ont regardés comme deux espèces voisines appartenantes au même genre[2] : on pourrait même, sous ce dernier point de vue, les rapporter avec tous nos granivores, comme autant de variétés ou, si l’on veut, de races constantes, à une seule et même espèce, puisque tous se mêlent et produisent ensemble des individus féconds. Mais cette analogie fondamentale entre ces races diverses doit nous rendre plus attentifs à remarquer leurs différences, afin de pouvoir reconnaître l’étendue des limites dans lesquelles la nature semble se jouer, et qu’il faut avoir mesurées, ou du moins estimées par approximation, avant d’oser déterminer l’identité des espèces.

Le tarin est plus petit que le chardonneret ; il a le bec un peu plus court à proportion, et son plumage est tout différent ; il n’a point de rouge sur la tête, mais du noir ; la gorge brune ; le devant du cou, la poitrine et les pennes latérales de la queue jaunes ; le ventre blanc-jaunâtre ; le dessus du corps d’un vert d’olive moucheté de noir, qui prend une teinte de jaune sur le croupion, et plus encore sur les couvertures supérieures de la queue.

À l’égard des qualités plus intérieures et qui dépendent immédiatement de l’organisation ou de l’instinct, les différences sont encore plus grandes. Le tarin a un chant qui lui est particulier, et qui ne vaut pas celui du chardonneret ; il recherche beaucoup la graine de l’aune, à laquelle le chardonneret ne touche point, et il ne lui dispute guère celle de chardon ; il grimpe le long des branches et se suspend à leur extrémité comme la mésange, en sorte qu’on pourrait le regarder comme une espèce moyenne entre la mésange et le chardonneret : de plus, il est oiseau de passage, et dans ses migrations il a le vol fort élevé ; on l’entend plutôt qu’on ne l’aperçoit ; au lieu que le chardonneret reste toute l’année dans nos pays et ne vole jamais bien haut ; enfin l’on ne voit pas ces deux races faire volontairement société entre elles.

Le tarin apprend à faire aller la galère comme le chardonneret ; il n’a pas moins de docilité que lui, et, quoique moins agissant, il est plus vif à certains égards, et vif par gaieté : toujours éveillé le premier dans la volière, il est aussi le premier à gazouiller et à mettre les autres en train[3] ; mais comme il ne cherche point à nuire, il est sans défiance et donne dans tous les pièges, gluaux, trébuchets, filets, etc. On l’apprivoise plus facilement qu’aucun autre oiseau pris dans l’âge adulte ; il ne faut pour cela que lui présenter habituellement dans la main une nourriture mieux choisie que celle qu’il a à sa disposition, et bientôt il sera aussi apprivoisé que le serin le plus familier : on peut même l’accoutumer à venir se poser sur la main au bruit d’une sonnette ; il ne s’agit que de la faire sonner dans les commencements, chaque fois qu’on lui donne à manger ; car la mécanique subtile de l’association des perceptions a aussi lieu chez les animaux. Quoique le tarin semble choisir avec soin sa nourriture, il ne laisse pas de manger beaucoup, et les perceptions qui tiennent de la gourmandise paraissent avoir une grande influence sur lui ; cependant ce n’est point là sa passion dominante, ou du moins elle est subordonnée à une passion plus noble ; il se fait toujours un ami dans la volière parmi ceux de son espèce, et à leur défaut parmi d’autres espèces ; il se charge de nourrir cet ami comme son enfant et de lui donner la becquée ; il est assez singulier que sentant si vivement le besoin de consommer, il sente encore plus vivement le besoin de donner. Au reste, il boit autant qu’il mange, ou du moins il boit très souvent[4], mais il se baigne peu : on a observé qu’il entre rarement dans l’eau, mais qu’il se met sur le bord de la baignoire, et qu’il y plonge seulement le bec et la poitrine sans faire beaucoup de mouvements[5], excepté peut-être dans les grandes chaleurs.

On prétend qu’il niche dans les îles du Rhin, en Franche-Comté, en Suisse, en Grèce, en Hongrie, et par préférence dans les forêts en montagne. Son nid est fort difficile à trouver[6], et si difficile que c’est une opinion reçue parmi le peuple que ces petits oiseaux savent le rendre invisible par le moyen d’une certaine pierre : aussi personne ne nous a donné de détails sur la ponte des tarins. M. Frisch dit qu’ils font ou plutôt qu’ils cachent leur nid dans des trous : M. Cramer croit qu’ils le cachent dans les feuilles, et que c’est la raison pourquoi on n’en trouve point ; mais on sent bien que cela n’est pas applicable à la plupart de nos provinces, autrement il faudrait que les tarins eux-mêmes demeurassent aussi cachés tout l’été dans les mêmes trous, puisqu’on n’y en voit jamais dans cette saison.

Si l’on voulait prendre une idée de leurs procédés dans les diverses opérations qui ont rapport à la multiplication de l’espèce, il n’y aurait qu’à les faire nicher dans une chambre ; cela est possible, quoiqu’on l’ait tenté plusieurs fois sans succès ; mais il est plus ordinaire et plus aisé de croiser cette race avec celle des serins : il y a une sympathie marquée entre ces deux races, au point que si on lâche un tarin dans un endroit où il y ait des canaris en volière, il ira droit à eux, s’en approchera autant qu’il sera possible, et que ceux-ci les rechercheront aussi avec empressement ; et si on lâche dans la même chambre un mâle et une femelle tarin avec bon nombre de canaris, ces derniers, comme on l’a déjà remarqué, s’apparieront indifféremment entre eux et avec les tarins[7], surtout avec la femelle, car le mâle reste quelquefois vacant.

Lorsqu’un tarin s’est apparié avec une femelle canari, il partage tous ses travaux avec beaucoup de zèle, il l’aide assidûment à porter les matériaux du nid et à les employer, et ne cesse de lui dégorger la nourriture tandis qu’elle couve ; mais malgré toute cette bonne intelligence, il faut avouer que la plupart des œufs restent clairs. Ce n’est point assez de l’union des cœurs pour opérer la fécondation, il faut de plus un certain accord dans les tempéraments, et à cet égard le tarin est fort au-dessous de la femelle canari. Le peu de métis qui proviennent de leur union, tiennent du père et de la mère.

En Allemagne, le passage des tarins commence en octobre ou même plus tôt ; ils mangent alors les graines du houblon, au grand préjudice des propriétaires ; on reconnaît les endroits où ils se sont arrêtés, à la quantité de feuilles dont la terre est jonchée ; ils disparaissent tout à fait au mois de décembre et reviennent au mois de février[8] ; chez nous ils arrivent au temps de la vendange, et repassent lorsque les arbres sont en fleurs ; ils aiment surtout la fleur du pommier.

En Provence, ils quittent les bois et descendent des montagnes sur la fin de l’automne ; on en trouve alors des volées de deux cents et plus, qui se posent tous sur le même arbre, ou ne s’éloignent que très peu. Le passage dure quinze ou vingt jours, après quoi on n’en voit presque plus[9].

Le tarin de Provence diffère du nôtre en ce qu’il est un peu plus grand et d’un plus beau jaune[10] ; c’est une petite variété du climat.

Ces oiseaux ne sont point rares en Angleterre, comme le croyait Turner[11] ; on en voit au temps du passage comme ailleurs ; mais il en passe quelquefois un très grand nombre et d’autres fois très peu. Les grands passages ont lieu tous les trois ou quatre ans, on en voit alors des nuées, que quelques-uns ont cru apportées par le vent[12].

Le ramage du tarin n’est point désagréable, quoique fort inférieur à celui du chardonneret, qu’il s’approprie, dit-on, assez facilement ; il s’approprierait de même celui du serin, de la linotte, de la fauvette, etc., s’il était à portée de les entendre dès le premier âge.

Suivant Olina, cet oiseau vit jusqu’à dix ans[13] : la femelle du R. P. Bougot, dont j’ai parlé ci-dessus, est parvenue à cet âge, mais il faut toujours se souvenir que les femelles d’oiseaux vivent plus que leurs mâles. Au reste, les tarins sont peu sujets aux maladies, si ce n’est à la gras-fondure, lorsqu’on ne les nourrit que de chènevis.

Le mâle tarin a le sommet de la tête noir, le reste du dessus du corps olivâtre, un peu varié de noirâtre ; le croupion teinté de jaune ; les petites couvertures supérieures de la queue tout à fait jaunes ; les grandes olivâtres, terminées de cendré ; quelquefois la gorge brune et même noire[14] ; les joues, le devant du cou, la poitrine et les couvertures inférieurs de la queue, d’un beau jaune citron ; le ventre blanc jaunâtre ; les flancs aussi, mais mouchetés de noir ; deux raies transversales olivâtres ou jaunes sur les ailes, dont les pennes sont noirâtres, bordées extérieurement de vert d’olive ; les pennes de la queue jaunes, excepté les deux intermédiaires qui sont noirâtres, bordées de vert d’olive ; toutes ont la côte noire ; le bec a la pointe brune ; le reste est blanc et les pieds sont gris.

La femelle n’a pas le dessus de la tête noir comme le mâle, mais un peu varié de gris, et elle n’a la gorge ni jaune, ni brune, ni noire, mais blanche.

Longueur totale, quatre pouces trois quarts ; bec, cinq lignes ; vol, sept pouces deux tiers ; queue, vingt-une lignes, un peu fourchue ; dépasse les ailes de sept à huit lignes.


VARIÉTÉS DANS L’ESPÈCE DU TARIN

I. — On m’apporta l’année passée, au mois de septembre, un oiseau pris au trébuchet, lequel ne pouvait être qu’un métis de tarin et de canari, car il avait le bec de celui-ci, et à peu près les couleurs du premier ; il s’était sans doute échappé de quelque volière. Je n’ai point eu occasion de l’entendre chanter ni d’en tirer de la race, parce qu’il est mort au mois de mars suivant ; mais M. Guys m’assure, en général, que le ramage de ces métis est très varié et très agréable. Le dessus du corps était mêlé de gris, de brun et d’un peu de jaune olivâtre ; cette dernière couleur dominait derrière le cou et était presque pure sur le croupion, le devant du cou et la poitrine jusqu’aux jambes ; enfin, elle bordait toutes les pennes de la queue et des ailes, dont le fond était noirâtre, et presque toutes les couvertures supérieures des pennes des ailes.

Longueur totale, quatre pouces un quart ; bec, trois lignes et demie ; vol, sept pouces et demi ; queue, vingt-deux lignes, un peu fourchue, dépassant les ailes de neuf lignes ; l’ongle postérieur était le plus long de tous… ; l’œsophage deux pouces trois lignes, dilaté en forme de petite poche avant son insertion dans le gésier, qui était musculeux et doublé d’une membrane cartilagineuse sans adhérence ; tube intestinal sept pouces un quart ; une petite vésicule de fiel, point de cæcum.

II.Le tarin de la Nouvelle-York.

Il suffit de comparer cet oiseau[NdÉ 2] avec le tarin d’Europe pour voir que ce n’est qu’une variété de climat : il est un peu plus gros, et a le bec un peu plus court que le nôtre ; il a la calotte noire ; le jaune de la gorge et de la poitrine remonte derrière le cou, et forme une espèce de collier : cette même couleur borde la plupart des plumes du haut du dos, et reparaît encore au bas du dos et sur le croupion ; les couvertures supérieures de la queue sont blanches ; les pennes de la queue et des ailes sont d’un beau noir, bordées et terminées de blanc : tout le dessous du corps est d’un blanc sale. Comme les tarins sont des oiseaux voyageurs, et qu’ils ont le vol très élevé, il peut se faire qu’ils aient franchi les mers qui séparent les deux continents du côté du nord : il est possible aussi qu’on ait porté dans l’Amérique septentrionale des tarins d’Europe, et qu’en s’y perpétuant ils aient éprouvé quelques changements dans leur plumage.

III.L’olivarez.

Le dessus du corps olivâtre ; le dessous citron ; la tête noire ; les pennes de la queue et des ailes noirâtres, bordées plus ou moins de jaune clair ; les ailes marquées d’une raie jaune ; tout cela ressemble fort à notre tarin et à celui de la Nouvelle-York ; il est de la même grosseur et modelé sur les mêmes proportions : on ne peut s’empêcher de croire que c’est le même oiseau qui s’étant répandu depuis peu de temps dans ces différents climats n’en a pas encore subi toute l’influence[NdÉ 3].

La femelle a le sommet de la tête d’un gris brun et les joues citron, ainsi que la gorge.

C’est un oiseau qui chante très bien, et qui surpasse à cet égard tous les oiseaux de l’Amérique méridionale ; on le trouve aux environs de Buénos-Ayres et du détroit de Magellan, dans les bois qui lui offrent un abri contre le froid et les grands vents. Celui qu’a vu M. Commerson s’était laissé prendre par le pied entre les deux valves d’une moule.

Il avait le bec et les pieds cendrés ; la pupille bleuâtre ; le doigt du milieu uni par sa première phalange au doigt extérieur ; le doigt postérieur le plus gros, et son ongle le plus long de tous ; enfin il pesait une once. Longueur totale, quatre pouces et demi ; bec, cinq lignes ; vol, huit pouces ; queue, vingt-deux lignes ; peu fourchue, composée de douze pennes, dépasse les ailes d’environ un pouce : ces ailes n’ont que seize pennes.

IV.Le tarin noir[15].

Comme il y a des chardonnerets noirs à tête orangée, il y a aussi des tarins noirs à tête jaune. Schwenkfeld en a vu un de cette couleur dans la volière d’un gentilhomme de Silésie : tout son plumage était noir, à l’exception du sommet de la tête qui était jaunâtre.


Notes de l’auteur
  1. M. Brisson et d’autres, ont cru que le tarin de Belon n’était autre chose que le serin d’Italie : mais Belon lui-même compare ces deux oiseaux et fait remarquer leur différence. — « Tarin, carduelis virescens, capite et alis nigris, ligurinus seu spinus Jonstonii ; en catalan, llucaret. » Barrère, Ornithol., specimen. G. 31, sp. 2, p. 57. — « Fringilla remigibus medio luteis, primis quatuor immaculatis ; rectricibus duabus extimis, reliquisque apice albis. » Spinus ; Suecis, siska, groensiska. Linnæus, Fauna Suec., no 203. — « Fringilla remigibus medio luteis, primis quatuor immaculatis ; rectricibus basi flavis apice nigris. » Spinus, Linnæus. Syst. nat., édit. X, p. 181, g. 93, sp. 19. — The siskin, acanthis, etc., Gessneri. British zoology. Birds, p. 109. — « Spinus seu ligurinus, lucherino. » Ornithol. Ital., pl. 361. — « Carduelis supernè viridi olivacco flavescens, infernè candicans, luteo admixto ; pectore citrino ; vertice nigro (oris pennarum griseis in fœminâ) ; rectricibus lateralibus luteis, apice nigricantibus, extimâ, ultimâ medietate, exteriùs nigricante… » Ligurinus, le tarin. Brisson, t. III, p. 65. — Lucre, en Provence. En français, tarin, terin, selon quelques-uns, et même tirin.
  2. MM. Barrère et Brisson, aux endroits cités.
  3. Les oiseleurs l’appellent vulgairement boute-en-train.
  4. Aussi les oiseleurs en prennent-ils beaucoup à l’abreuvoir.
  5. Observé par M. Daubenton le jeune.
  6. « Nos oiseleurs Orléanais, dit M. Salerne, p. 288, conviennent qu’il est comme inouï que quelqu’un ait découvert le nid du tarin ; cependant ils présument qu’il en reste quelques-uns dans le pays qui font leur nid le long du Loiret, dans les aunes, où ils se plaisent beaucoup, d’autant plus qu’ils en prennent quelquefois aux gluaux ou au trébuchet, qui sont encore tout jeunes. M. Colombeau m’a assuré en avoir trouvé un nid où il y avait cinq œufs à la blanchisserie de M. Hery de la Salle. » Salerne, Histoire naturelle des oiseaux, p. 288. M. Cramer assure que l’on voit dans les forêts qui bordent le Danube, des milliers de jeunes tarins qui n’ont pas encore quitté leurs premières plumes, et que cependant il est très rare d’en trouver dans le nid. Un jour qu’il herborisait dans ces forêts avec un de ses amis, vers le 15 de juin, ils virent tous deux un mâle et une femelle tarin aller souvent sur un aune, le bec plein de nourriture, comme pour donner la béquée à leurs petits ; ils les virent autant de fois s’éloigner de ce même arbre, n’ayant plus rien dans le bec, pour y revenir encore : ayant cherché avec tout le soin possible, ils ne purent ni trouver, ni même entendre les petits. Elenchus Austriæ inferioris, p. 366.
  7. Le R. P. Bougot, de qui je tiens ces faits, a vu cinq années de suite une femelle tarin faire régulièrement trois pontes par an avec le même mâle canari, et les quatre années suivantes faire deux pontes par an avec un autre mâle, le premier étant mort.
  8. Frisch, à l’endroit cité.
  9. Note de M. le marquis de Piolenc.
  10. Note de M. Guys.
  11. Je dis cela sur la foi de Willughby, p. 192. Cependant les auteurs de la Zoologie Britannique avouent qu’ils n’ont jamais vu cet oiseau dans leur pays, d’où l’on peut conclure légitimement que du moins il n’est pas commun.
  12. Olina, Uccellaria, p. 17. « Myriades in Prussiâ capiuntur in areis. » Klein, p. 94.
  13. Ceux qu’on tient à la galère vivent beaucoup moins.
  14. Tous les mâles adultes n’ont pas la gorge noire ou brune ; j’en ai tenu qui l’avaient du même jaune que la poitrine, et qui avaient d’ailleurs toutes les marques distinctives du mâle ; j’ai eu occasion de voir cette tache noire se former par degrés dans un individu pris au filet ; elle était d’abord de la grosseur d’un petit pois, elle s’est étendue insensiblement jusqu’à six lignes de longueur et quatre lignes de largeur dans l’espace de dix-huit mois, et encore à présent (8 avril) elle semble continuer de croître et de s’étendre. Ce tarin m’a paru plus gros que les autres, et sa poitrine d’un plus beau jaune.
  15. Luteola nigra, ein schwartzer zeissig. Schwenckfeld, Avi. Siles., p. 297. — Ligurinus niger. A. Le tarin noir. Brisson, t. III, p. 69.
Notes de l’éditeur
  1. Fringilla spinus L. [Note de Wikisource : actuellement Spinus spinus Linnæus, vulgairement tarin des aulnes, du même genre que le chardonneret jaune ; voyez la note à cet article].
  2. C’est un Chardonneret jaune en plumage d’hiver.
  3. Fringilla magellanica Vieill. [Note de Wikisource : actuellement Spinus magellanicus Vieillot, vulgairement tarin de Magellan ou tarin à tête noire].