Œuvres complètes de Buffon, éd. Lanessan/Histoire naturelle des oiseaux/La petite outarde ou canepetière

Texte établi par J.-L. de LanessanA. Le Vasseur (Tome V, Histoire naturelle des oiseauxp. 274-280).

LA PETITE OUTARDE

vulgairement la canepetière[1]

Cet oiseau[NdÉ 1] ne diffère de l’outarde que parce qu’il est beaucoup plus petit, et par quelque variété dans le plumage : il a aussi cela de commun avec l’outarde, qu’on lui a donné le nom de cane et de canard, quoiqu’il n’ait pas plus d’affinité qu’elle avec les oiseaux aquatiques, et qu’on ne le voie jamais autour des eaux[2]. Belon prétend qu’on l’a ainsi nommé parce qu’il se tapit contre terre comme font les canes dans l’eau[3], et M. Salerne, parce qu’il ressemble en quelque chose à un canard sauvage, et qu’il vole comme lui[4] : mais l’incertitude et le peu d’accord de ces conjectures étymologiques font voir qu’un rapport aussi vague et surtout un rapport unique, n’est point une raison suffisante pour appliquer à un oiseau le nom d’un autre oiseau ; car, si un lecteur qui trouve ce nom ne saisit point le rapport qu’on a voulu indiquer, il prendra nécessairement une fausse idée : or, il y a beaucoup à parier que ce rapport, étant unique, ne sera saisi que très rarement.

La dénomination de petite outarde que j’ai préférée n’est point sujette à cet inconvénient, car l’oiseau dont il s’agit ayant tous les principaux caractères de l’outarde, à l’exception de la grandeur, le nom composé de petite outarde lui convient dans presque toute la plénitude de sa signification, et ne peut guère produire d’erreurs.

Belon a soupçonné que cet oiseau était le tetrax d’Athénée, se fondant sur un passage de cet auteur où il le compare pour la grandeur au spermologus[5], que Belon prend pour un freux, espèce de grosse corneille ; mais Aldrovande assure au contraire que le spermologus est une espèce de moineau, et que, par conséquent, le tetrax auquel Athénée le compare pour la grandeur ne saurait être la petite outarde[6] : aussi Willughby prétend-il que cet oiseau n’a point été nommé par les anciens[7].

Le même Aldrovande nous dit que les pêcheurs de Rome ont donné, sans qu’on sache pourquoi, le nom de stella, à un oiseau qu’il avait pris d’abord pour la petite outarde, mais qu’ensuite il a jugé différent en y regardant de plus près[8] ; cependant, malgré un aveu aussi formel, Ray, et d’après lui M. Salerne, disent que la canepetière et le stella avis d’Aldrovande paraissent être de la même espèce[9], et M. Brisson place sans difficulté le stella d’Aldrovande parmi les synonymes de la petite outarde ; il semble même imputer à Charleton et à Willughby d’avoir pensé de même[10], quoique ces deux auteurs aient été fort attentifs à ne point confondre ces deux sortes d’oiseaux, que, selon toute apparence, ils n’avaient point vus[11].

D’un autre côté, M. Barrère, brouillant la petite outarde avec le râle, lui a imposé le nom d’ortygometra melina, et lui donne un quatrième doigt à chaque pied[12] ; tant il est vrai que la multiplicité des méthodes ne fait que donner lieu à de nouvelles erreurs, sans rien ajouter aux connaissances réelles.

Cet oiseau est une véritable outarde comme j’ai dit, mais construite sur une plus petite échelle, d’où M. Klein a pris occasion de l’appeler outarde naine[13] : sa longueur, prise du bout du bec au bout des ongles, est de dix-huit pouces, c’est-à-dire plus d’une fois moindre que la même dimension prise dans la grande outarde. Cette seule mesure donne toutes les autres, et il n’en faut pas conclure, avec M. Ray, que la petite outarde soit à la grande comme un est à deux[14], mais comme un est à huit, puisque les volumes des corps semblables sont entre eux comme les cubes de celles de leurs dimensions simples qui se correspondent ; sa grosseur est à peu près celle d’un faisan[15] ; elle a, comme la grande outarde, trois doigts seulement à chaque pied, le bas de la jambe sans plumes, le bec des gallinacés, et un duvet couleur de rose sous toutes les plumes du corps ; mais elle a deux pennes de moins à la queue, une penne de plus à chaque aile, dont les dernières pennes vont, l’aile étant pliée, presque aussi loin que les premières, par lesquelles on entend les plus éloignées du corps : outre cela, le mâle n’a point ces barbes de plumes qu’a le mâle de la grande espèce, et M. Klein ajoute que son plumage est moins beau que celui de la femelle[16], contre ce qui se voit le plus souvent dans les oiseaux : mais à ces différences près, qui sont assez légères, on retrouve dans la petite espèce tous les attributs extérieurs de la grande, et même presque toutes les qualités intérieures, le même naturel, les mêmes mœurs, les mêmes habitudes ; il semble que la petite soit éclose d’un œuf de la grande, dont le germe aurait eu une moindre force de développement.

Le mâle se distingue de la femelle par un double collier blanc et par quelques autres variétés dans les couleurs ; mais celles de la partie supérieure du corps sont presque les mêmes dans les deux sexes, et sont beaucoup moins sujettes à varier dans les différents individus, ainsi que Belon l’avait remarqué.

Selon M. Salerne, ces oiseaux ont un cri particulier d’amour qui commence au mois de mai ; ce cri est brout ou prout ; ils le répètent surtout la nuit, et on l’entend de fort loin ; alors les mâles se battent entre eux avec acharnement, et tâchent de se rendre maîtres chacun d’un certain district ; un seul suffit à plusieurs femelles, et la place du rendez-vous d’amour est battue comme l’aire d’une grange[NdÉ 2].

La femelle pond, au mois de juin, trois, quatre, et jusqu’à cinq œufs fort beaux, d’un vert luisant ; lorsque ses petits sont éclos, elle les mène comme la poule mène les siens. Ils ne commencent à voler que vers le milieu du mois d’août ; et quand ils entendent du bruit, ils se tapissent contre terre et se laisseraient plutôt écraser que de remuer de la place[17].

On prend les mâles au piège, en les attirant avec une femelle empaillée dont on imite le cri ; on les chasse aussi avec l’oiseau de proie ; mais, en général, ces oiseaux sont fort difficiles à approcher, étant toujours aux aguets sur quelque hauteur, dans les avoines, mais jamais, dit-on, dans les seigles et dans les blés : lorsque sur la fin de la belle saison ils se disposent à quitter le pays pour passer dans un autre, on les voit se rassembler par troupes ; et pour lors il n’y a plus de différence entre les jeunes et les vieux[18].

Ils se nourrissent, selon Belon[19], comme ceux de la grande espèce, c’est-à-dire d’herbes et de graines, et outre cela de fourmis, de scarabées et de petites mouches ; mais, selon M. Salerne, les insectes sont leur nourriture principale[NdÉ 3] : seulement ils mangent quelquefois au printemps les feuilles les plus tendres du laitron[20].

La petite outarde est moins répandue que la grande, et paraît confinée dans une zone beaucoup plus étroite. M. Linnæus dit qu’elle se trouve en Europe, et particulièrement en France[21] ; cela est un peu vague, car il y a des pays très considérables en Europe, et même de grandes provinces en France où elle est inconnue : on peut mettre les climats de la Suède et de la Pologne au nombre de ceux où elle ne se plaît point, car M. Linnæus lui-même n’en fait aucune mention dans sa Fauna suecica, ni le P. Rzaczynski dans son Histoire naturelle de Pologne ; et M. Klein n’en a vu qu’une seule à Dantzick, laquelle venait de la ménagerie du margrave de Bareith[22].

Il faut qu’elle ne soit pas non plus bien commune en Allemagne, puisque Frisch, qui s’attache à décrire et représenter les oiseaux de cette région, et qui parle assez au long de la grande outarde, ne dit pas un mot de celle-ci, et que Schwenckfeld ne la nomme seulement pas.

Gesner se contente de donner son nom dans la liste des oiseaux qu’il n’avait jamais vus, et il est bien prouvé qu’en effet il n’avait jamais vu celui-ci, puisqu’il lui suppose les pieds velus comme à l’attagas[23], ce qui donne lieu de croire qu’il est au moins fort rare en Suisse.

Les auteurs de la Zoologie britannique, qui se sont voués à ne décrire aucun animal qui ne fût breton, ou du moins d’origine bretonne, auraient cru manquer à leur vœu s’ils eussent décrit une petite outarde qui avait été cependant tuée dans la province de Cornouailles, mais qu’ils ont regardée comme un oiseau égaré, et tout à fait étranger à la Grande-Bretagne[24] ; elle l’est en effet à un tel point qu’un individu de cette espèce ayant été présenté à la Société royale, aucun des membres qui étaient présents ce jour-là ne le reconnut, et qu’on fut obligé de députer à M. Edwards pour savoir ce que c’était[25].

D’un autre côté, Belon nous assure que de son temps les ambassadeurs de Venise, de Ferrare et du pape, à qui il en montra une, ne la reconnurent pas mieux, ni personne de leur suite, et que quelques-uns la prirent pour une faisane : d’où il conclut avec raison qu’elle doit être fort rare en Italie[26] ; et cela est vraisemblable, quoique M. Ray, passant par Modène, en ait vu une au marché[27] : voilà donc la Pologne, la Suède, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Suisse et l’Italie à excepter du nombre des pays de l’Europe où se trouve la petite outarde ; et ce qui pourrait faire croire que ces exceptions sont encore trop limitées, et que la France est le seul climat propre, le seul pays naturel de cet oiseau, c’est que les naturalistes français sont ceux qui paraissent le connaître mieux, et presque les seuls qui en parlent d’après leurs propres observations, et que tous les autres, excepté M. Klein, qui n’en avait vu qu’un, n’en parlent que d’après Belon.

Mais il ne faut pas même croire que la petite outarde soit également commune dans tous les cantons de la France ; je connais de très grandes provinces de ce royaume où elle ne se voit point.

M. Salerne dit qu’on la trouve assez communément dans la Beauce (où cependant elle n’est que passagère), qu’on la voit arriver vers le milieu d’avril, et s’en aller aux approches de l’hiver ; il ajoute qu’elle se plaît dans les terres maigres et pierreuses, raison pourquoi on l’appelle canepetrace, et ses petits petraceaux. On la voit aussi dans le Berri, où elle est connue sous le nom de canepetrotte[28] ; enfin elle doit être commune dans le Maine et la Normandie, puisque Belon, jugeant de toutes les autres provinces de France par celle-ci, qu’il connaissait le mieux, avance qu’il n’y a paysan dans ce royaume qui ne la sache nommer[29].

La petite outarde est naturellement rusée et soupçonneuse, au point que cela a passé en proverbe, et que l’on dit des personnes qui montrent ce caractère qu’ils font de la canepetière[30].

Lorsque ces oiseaux soupçonnent quelque danger, ils partent et font un vol de deux ou trois cents pas, très raide et fort près de terre ; puis, lorsqu’ils sont posés, ils courent si vite qu’à peine un homme les pourrait atteindre[31].

La chair de la petite outarde est noire et d’un goût exquis ; M. Klein nous assure que les œufs de la femelle qu’il a eue étaient très bons à manger, et il ajoute que la chair de cette femelle était meilleure que celle de la femelle du petit coq de bruyère[32], ce dont il pouvait juger par comparaison.

Quant à l’organisation intérieure, elle est à peu près la même, suivant Belon, que dans le commun des granivores[33].


Notes de Buffon
  1. « Quant à l’étymologie (dit M. Salerne, Hist. nat. des oiseaux, p. 155), on le nomme (cet oiseau) canepetière ou canepetrace : 1o parce qu’il ressemble en quelque chose à un canard sauvage et qu’il vole comme lui ; 2o parce qu’il se plaît parmi les pierres. Il y en a qui pensent que ce nom lui vient de ce qu’il pétrit son aire ou son repaire ; d’autres disent que c’est parce qu’il pète ; mais je préfère la première étymologie, d’autant plus que les Orléanais appellent le petit moineau de muraille, dit friquet, un petrac ou petrat. »

    Cette étymologie de canepetière, parce que cet oiseau pète, dit-on, ne paraît uniquement fondée que sur l’analogie du mot, car aucun naturaliste n’a rien dit de pareil dans l’histoire de cet oiseau, notamment Belon, qui a été copié par presque tous les autres.

    D’ailleurs, je remarque que le proyer, dont le même M. Salerne parle aux pages 291 et 292, est appelé péteux, quoiqu’il ne soit point dit dans son histoire qu’il pète, mais bien qu’il se plaît dans les prés, les sainfoins et les luzernes. Or, la canepetière est aussi appelée anas pratensis.

  2. Salerne, Hist. nat. des oiseaux, p. 155.
  3. Belon, Hist. nat. des oiseaux, p. 237.
  4. Salerne, loco citato.
  5. « Tetrax, inquit Alexander Myndius, avis est magnitudine spermologi, colore figlino, sordidis quibusdam maculis lineisque magnis variegato : frugibus vescitur, et quando peperit, quadruplicem emittit vocem. » Athénée, lib. ix.
  6. Ornithologia, lib. xiii, p. 61.
  7. Idem, p. 130. « Veteribus indicta videtur. »
  8. Ornithol. Aldrov., t. II, p. 98. « Arbitrabar cum Bellonianâ canepetière eadem esse, sed ex collata utriusque descriptione, diversam esse judicavi. »
  9. Voyez Ray, Synopsis meth. Avium, p. 59 ; et Salerne, Hist. nat. des oiseaux, p. 454.
  10. Ornithologia, p. 25.
  11. Charleton en fait deux espèces différentes, dont l’une, qui est la neuvième de ses phytivores, est la canepetière, et l’autre, qui est la dixième espèce du même genre, est l’avis stella : sur celle-ci, il renvoie à Jonston, et il ne parle de l’autre que d’après Belon. À l’égard de Willughby, il ne donne nulle part le nom de stella à la canepetière (voyez son Ornithologie, p. 129), ni le nom de canepetière à l’avis stella (voyez la figure qui est au bas de la pl. xxxii et qui paraît copiée d’après celle de l’avis stella d’Aldrovande ; voyez aussi la table au mot stella).
  12. Specimen Ornitholog., class. iii, gen. xxxv, p. 62.
  13. « Tarda nana, an otis uti videtur, seu tarda aquatica. » Ordo Avium, p. 18, no 11. Voilà encore la petite outarde transformée expressément en oiseau aquatique.
  14. « Tardæ persimilis est, sed duplo minor. » Ray, Synopsis meth. Avium, p. 59.
  15. Qui voudra avoir la perspective d’une canepetière s’imagine voir une caille beaucoup madrée (tachetée) aussi grande comme une moyenne faisane. Belon, Hist. nat. des oiseaux, p. 233.
  16. Klein, Ordo Avium, p. 18.
  17. Salerne, Hist. nat. des oiseaux, p. 155. L’auteur n’indique point les sources où il a puisé tous ces faits ; ils ressemblent beaucoup à ce qu’on dit du coq de bruyère, qui s’appelle tetrix (voyez ibidem, p. 136) ; et comme on a donné le nom de tetrax à la petite outarde, ou pourrait craindre qu’il n’y eût ici quelque méprise fondée sur une équivoque de nom, d’autant plus que M. Salerne est le seul naturaliste qui entre dans d’aussi grands détails sur la génération de la petite outarde sans citer ses garants.
  18. Voyez Salerne, Hist. nat. des oiseaux, p. 155.
  19. Belon, Hist. nat. des oiseaux, p. 237.
  20. Salerne, Hist. nat. des oiseaux, p. 155.
  21. Linnæus, Syst. nat., édit. X, p. 154.
  22. Klein, Ordo Avium, p. 18.
  23. Gesner, de Avium naturâ, p. 715 et 795.
  24. Britisch Zoology, p. 288.
  25. Edwards, Glanures, p. ccli.
  26. Belon, Hist. nat. des oiseaux, p. 237.
  27. Ray, Synopsis method. Avium, p. 59.
  28. Salerne, Hist. nat. des oiseaux, p. 155.
  29. Belon, Hist. nat. des oiseaux, p. 237.
  30. Idem, ibidem.
  31. Idem, ibidem.
  32. Klein, Ordo Avium, p. 18.
  33. Belon, Hist. nat. des oiseaux, p. 233.
Notes de l’éditeur
  1. Otis Tetrax L. On a, dans ces derniers temps, créé pour cette espèce un genre Tetrax distinct du genre Otis par l’absence des barbes à la base de la mandibule inférieure chez le mâle, par des narines plus allongées et la présence, au bas du cou, d’une collerette de plumes que l’oiseau élargit à volonté. L’Otis Tetrax prend, dans cette nomenclature, le nom de Tetrax campestris. [Note de Wikisource : L’outarde canepetière appartient bien actuellement au genre Tetrax, mais, de par les règles de priorités, admet le nom binominal Tetrax tetrax Linnæus.]
  2. Nordmann décrit de la façon suivante les relations sexuelles des canepetières : « À l’entrée de la saison des amours, au mois d’avril, ces oiseaux se rassemblent dans quelque endroit de la steppe pour se disputer la possession des femelles. La bizarrerie des différents gestes et mouvements de ces mâles amoureux offre un spectacle divertissant. Le cou s’enfle ; parmi les plumes dont cette partie est revêtue, les plus longues forment, en se retroussant, un collier proéminent ; les pennes de la queue, écartées en éventail, se dressent, tandis que la queue traîne par terre. Parés de la sorte et la tête tantôt levée, tantôt baissée, ils avancent en sautant les uns contre les autres et cherchent à se blesser mutuellement à coups de bec. Après avoir chassé les individus jeunes et faibles, les vainqueurs, glorieux, se promènent d’un air majestueux en dessinant des cercles devant les femelles : cette scène est immédiatement suivie de l’accouplement. Durant ces combats, l’attention des combattants et de ceux qui en sont l’objet est tellement absorbée, qu’ils ne songent guère au danger ; ils laissent approcher le chasseur assis dans une voiture, et ne se dispersent même qu’après qu’il a tiré plusieurs coups de fusil. Il est constant que sur ces champs de bataille un mâle s’allie à plusieurs femelles ; et, à défaut d’autres preuves, une seule circonstance le démontrerait, c’est que les plus faibles d’entre les mâles ayant été obligés de quitter la place, il y reste toujours plus de femelles que de mâles ; mais il faut dire aussi que plus tard, quand la femelle couve, on trouve toujours près d’elle un mâle : il paraît donc que les femelles surnuméraires, après s’être éloignées du champ de bataille, sont recherchées par les autres mâles qui restent avec elles pendant le temps de l’incubation. »
  3. D’après Brehm, « la canepetière champêtre adulte a un régime à la fois animal et végétal ; cependant elle se nourrit principalement de vers, d’insectes, surtout de sauterelles, de larves, etc. Il est probable que les jeunes sont nourris exclusivement d’insectes. »