Œuvres complètes de Buffon, éd. Lanessan/Histoire naturelle des oiseaux/La coqueluche

LA COQUELUCHE[1]

Une espèce de coqueluchon d’un beau noir recouvre la tête, la gorge et le cou de cet oiseau[NdÉ 1], puis descend en pointe sur sa poitrine, à peu près comme dans l’ortolan de roseaux : tout ce noir n’est égayé que par une petite tache blanche, placée de chaque côté fort près de l’ouverture du bec ; le reste du dessous du corps est blanchâtre, mais les flancs sont mouchetés de noir. Le coqueluchon dont j’ai parlé est bordé de blanc par derrière ; tout le reste du dessus du corps est varié de roux et de noirâtre ; les pennes de la queue sont de cette dernière couleur, mais les deux intermédiaires sont bordées de roussâtre ; les deux plus extérieures ont une grande tache blanche oblique ; les trois autres n’ont aucune tache.

Longueur totale, cinq pouces ; bec, six lignes, noir partout ; tarse, neuf lignes ; queue, deux pouces, un peu fourchue, dépassant les ailes d’environ treize lignes.


Notes de l’auteur
  1. Cet oiseau est du Cabinet de M. le docteur Mauduit, qui lui a donné le nom d’ortolan de roseaux de Sibérie : je n’ai point osé adopter cette dénomination, parce qu’il ne me paraît pas assez prouvé que cet ortolan de Sibérie soit une simple variété de climat de notre ortolan de roseaux.
Notes de l’éditeur
  1. C’est une variété de l’Emberiza schœniclus L..